Skip to main content

Full text of "Journal de conchyliologie"

See other formats


ue dd ” nd nn nn Po a 
es Pen de rm D TS rh ; 2 = 
d Tr dent 10000 Are dt ds .« m4 L : A Var nes 
> < DD Dean ne we ter RS RS ae es 
TN dre ee orne 8 tt er re acne-ss. 
np ee ner rs 
= rbr@ué re nee ne re on GNT NÉ Éd nt, - 

ne 4 Ne tte D pr Qui a nr et EE Bo NE RAR Vlr) D nage ve ge 
pr np Bt dede ds So PE ee rt rs 

nd ro dem ge ER de on ee: Seam de 54 I 
« ee sonne sz - grrr more Pr Er Le 
gg, 2 Pr der à … ni Lé-S-X 
ve 4 elle LT eau — 2 _. 

ner nn Eee 


A A AI 
AAA A 


are 


+ 


it = 


A A 


F# 


ÿ 


EME 


Division of Mollusks 
Secti GR Library 


AAA 


À 


NZ 


3 


|| 


n 
L) 
aN 7 


JAN = 
mn ARZRZ 
A à NAN PR ANA ANA FA 
ARARRARERARRRAREA 2 | 
Se RARES AARA AA 


APNaN VIN A LS ARR 


AAA RAR AAA ER RER 
INA 


AP PA Pa PA / 
Car 


AIM VA a\e 

À REA | AA 
SARAARRA Anal ES 
\ Î AAA À 


] 
> 
» D») 


| AA an AA AMAAA A AUX 
NA IN AE | | 
Me AAA l'A AP ja A / | anna | À 
en EEne 


RAR RAR 


À PN) à 


ARASAY 
VR ENTE) 
AAA AR AA 
ÿ n\) 3 


Aa AAA AAA ARE RRARRRR à 0 
| Von) 
RAA AAA aan AAA 
AAA AAA AM RAR) \ "| Ps AA APN 


AAA AA RAA RE 


ala'@\' 


VAS [PR 


| 


AAA A A 


PR /m® | 
en Ÿ 


AR à AAA A 
En anna DA RARE 


| ARR AAA 
AAAANA RARES 
anne RARE A 


an = Len! Les LS en 


ANS NA 
AAAAAAAA A AA A AAA A AARE \ 
A RAAAAAAR RAR RAA AAA 


En ont 


COMPRENANT 


L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES 


VIVANTS ET FOSSILES 
PUBLIÉ, DE 1861 a 1898, PAR 
CROSSE & FISCHER 
ET, DE 1899 À 1916, Par 
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS 
CONTINUÉ PAR 
MADAME H. FISCHER 
SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE 
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY 


PARIS 


DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION 
À Mne H. FISCHER 
Î | 51, Boulevard Saint-Michel (Ve) 


1929 


p «…} î 


_ Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an 


TR AU 
Nr ? 
PA 


MM. SOWERBY & FULTON 


ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des, 


facililés exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées pe 
des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de. 
Mollusques. 

Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel ra. 
M. G.-B. SowEerBy, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis * 
presque toutes les collections importantes qui ont été mises en 
vente. En outre, leur fonds s'est constamment accru des collections Fr 
des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- 
rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. 

Is attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience à 
dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru | L | 
et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très do 
important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con 


fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et M 


soigneusement déterminés. À 

Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, À 
sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. 

Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Ÿ 


Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins. 
destinés à étre insérés dans le texte, soit à 1a 
plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons 


Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que #° 


sur zinc: | 


TO LRANYE 


DE 


= CONCHYLIOLOGIE 


“ 


JOURNAL 


CONCHY LIOLOGIE 


PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, PAR 
CROSSE & FISCHER 

ET, DE 1899 À 14916, PAR 

H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS 
CONTINUÉ PAR 
MADAME H. FISCHER 
SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE 

Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY 


4e SÉRIE. — ToME XIX 


VOLUME LXV 


PARIS 
DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 
| Mwe H. FISCHER 
1, Boulevard Saint-Michel (Ve?) 


1920... 


JOURNAL 


DE 


CONCHYLIOLOGIE 


1e" Trimestre 1920 


RÉCOLTES MALACOLOGIQUES 
DU CAPITAINE PAUL MARTEL DANS LA PARTIE 
SEPTENTRIONALE DU MAROC 


Par Paul PALLARY. 


Notre æmi, le capitaine Paul Martel, a eu Foccasion de 
manifester son aclivité au Maroc durant les quatre 
séjours qu'il y fit, de 1909 à 1918. 

Les trois premiers, de 1909 à 1914, comme lieutenant 
à la 1" batterie du 2° groupe d'artillerie d'Afrique. 

Le’ Wdernier, depuis 191% "commen capitaine, au 
10° groupe stalionné à Fès. 

Afin de permettre la reconnaissance facile des loca- 
lités citées dans la présente notice nous allons résumer 
très brièvement les itinéraires parcourus par notre ami : 

1° En mai-Juin 1909, le lieutenant Martel rayonna dans 
la région d'Oudjda (plaine des Angads), le massif des 
Beni Znassen et les environs de Ras el Aïoun des Beni 
Mattar (Berguent); 

2° En juin 1910, il revint dans la région d'Oudjda et 
les Beni Znassen. Il poussa jusqu’à l'embouchure de la 
Moulouïa et la plaine des Triffas; 

3° Du 21 avril 1911 au 20 juillet 1914, il prit une part 
active à toutes les opérations qui se déroulèrent dans le 
Maroc oriental et qui aboutirent à l'occupation de Taza 


LME ARS 


par la colonne Baumgarten en mai 1914. En voici som- 
mairement le détail : 

En 1911, il fil partie de la colonne Toulée qui quitta 
Taourit pour aller au secours de Fès par la Moulouïa et 
Taza. 

Les menaces allemandes empêchèrent la colonne de 
dépasser la rive droite du fleuve. Après plusieurs com- 
bats elle occupa Merada et Debdou. 

En 1912, il participa aux opérations qui se déroulèrent 
dans la plaine du Mahrouf aux cours desquelles furent 
occupés Mahiridja et Kebibicha (combats), bou Yacoubat, 
Aïn bou Meçad, Guercif, Safsafat, Rechida et la gada de 
Debdou. 

De janvier à avril 1913, il fil divers déplacements à 
Oudjda, Port Say, plaine des Triffas et recoupa dans les 
deux sens, N.-S. et E.-0., l'important massif des Beni 
Znassen. Il rapporta de cette tournée les photographies 
stéréoscopiques, si intéressantes pour l’ethnographie, 
qui furent admirées, la même année, à la section maro- 
caine de l'exposition de Gand. 

En mai, ce sont de nouvelles opérations ayant pour 
centre Guercif qui aboutissent aux combats de Sanghaf 
et Nekhila contre les Beni bou Yahi, à la lisière de la 
zone espagnole. Le 10 mai, occupation de Mcçoun et 
quelques jours après, combat d’Aïn el Arba (sur l’oued 
Mcoun, en amont). 

Au cours de tournées de police dans la plaine de 
Tafrala, le lieutenant passa à Mokta Debdeba, Mahiridja, 
Rechida, Aïn Timeshrout (gada de Debdou) et Sidi 
Youssef. 

De décembre 1913 à janvier 1914, le lieutenant Martel 
se rendit dans l'extrême sud oranais sur l'oued Guir par 
Colomb Béchar (1). 

(1) De la région de Béchar notre ami a rapporté le Melanopsis neoli- 
thica et ses variétés moderna et turriculata. Nous ne les avons pas 


comprises dans l’énumération qui suit, ce territoire n'étant pas terre 
marocaine, 


ln) 
roi — 


En 1914, il participa aux tournées de police dans la 
plaine de Tafrata (au N. de Debdou) et autour de Nekhila, 
puis fit parlie de la colonne Baumgarten qui occupa 
Taza, le 10 mai. C'est à cet officier qu'on doit les pre- 
mières photographies de la ville. 

Quelques jours après, il prit part aux combats de Sidi 
Abdallah, Bou Ahmeur et de la casbah des Beni M’'Gara 
sur le cours inférieur de l’oued Innaouen. 

Enfin, le 18 juillet, le hHeutenant Martel quittait le poste 
de Bab Merzouka sur l'Innaouen, à la fondalion duquel 
il avait contribué. 

Rentrant alors en France, avec trois citations, il 
pensait pouvoir jouir tranquillement, en Bretagne, d’une 
convalescence de deux mois bien méritée après de si 
laborieuses campagnes. 

Mais, après deux jours seulement passés auprès de 
ses parents, il dut repartir pour la grande guerre, Com- 
mandant, comme lieutenant, une batterie de 75 et y prit 
une part brillante, comme l’attestent la Croix de guerre, 
celle de la Légion d'honneur et le grade de capitaine 
acquis vaillamment dans l'Est. 

En janvier 1917, notre ami fut de nouveau envoyé au 
Maroc. Il débarqua le 11, à Casablanca; le 16, il était à 
Fès et il en partait le 20 mars, allant sur Taza avec le 
groupe mobile de Fès, lequel, joint à celui de Taza, cons- 
titua la colonne chargée d'opérer contre Abd el Malek, 
un agilateur à la solde des Allemands qui nous créa 
quelques difficultés dans la région au nord de Taza ; 
comme on le voit, son repos avait été bref! 

L'ilinéraire fut le suivant : partant de Fès, le groupe 
passa à Aïn Kansara, Souk el Arba de Tissa, Zrarka, 
Oued Amelil, Camp Desroches et entra à Taza par Mek- 
nassa tahtania. : 

La colonne fut immobilisée à Taza durant six jours 
par des pluies persistantes. Enfin, elle put repartir el 


/ 


passa à Aïn bou Kellal, djebel bou Mihiris où il y eut 
combat, Souk el Häd des Gueznaïa et le 6 avril, après un 
combat sérieux, elle prit et détruisit le camp d’Abd el 
Malek sur l'oued Ouizert (haut oued Mçoun). 

Puis ce furent des tournées de police par Souk el 
Djemäa des beni F’'tah, dar hadj el Hamâäda, Souk el 
Häd des Gueznaïa, Souk el Tleta des Ouerbà et Souk esl 
Sebt où s’engagea le combat du 16 avril. 

Les opérations terminées, la colonne se disloqua et le 
groupe mobile de Fès reprit le chemin de l’ouest par le 
Camp Desroches, lOued Amelil, Marnissv, Souk el Arbà 
de Tissa et, enfin, arriva à Fès, le 23 avril. 

Le temps de laisser soufller les hommes et les ani- 


maux, de remettre le matériel en -étal, et, le 11 mai, le 


groupe mobile repartait pour opérer dans le Moyen 
Atlas à peine pénétré jusqu'alors, en effectuant les étapes 
suivantes : Sefrou, El Menzel, Dar Khellock où eut lieu 
un premier combat. Passant ensuite aux Aït Ibrahim, 
près de Sefrou et Anocçeur, le G. M. occupa Tazoula 
(60 kilomètres environ au sud de Sefrou) où il engagea 
un second combat au col de Tagnagneït, Le poste de 
Tazouta une fois construit, le retour se fit par Bessabis, 
Sefrou et Fès (19 juin). 

Chose rare dans nos annales africaines, la même 
colonne repartait, en plein été, le 1” juillet; xpour4la 
région où elle venait d'opérer. 

Du 1% juillet au 16 août, nos vaillants troupiers par- 
coururent les mêmes élapes et occupèrent Scourra sur 
l’oued Guigou (haut oued Sebou) où se livra, le 8 juillet, 
par une température torride, un très violent combat. 

Enfin, un déplacement de très courte durée vers le 
nuilieu de septembre, dans la région de Meknès, permit 
au Capilaine Martel de parcourir les environs de l’an- 
lique Volubilis et de Moulaï Idriss du Zehroun. 


+ 
* * 


Il semble extraordinaire qu'un oflicier ait pu, avec les 
mulliples devoirs d'un service en tampagne, les dangers 
d'un pays insoumis, et la rigueur de la saison, trouver 
le moven de s'occuper encore de recherches scientifi- 
ques! Et cependant, il faut bien s'incliner devant la 
réalité des faits et rendre hommage à l’activité et au 
dévouement de tels hommes. Et les Allemands qui pen- 
Saient avoir à faire à une race dégénérée, incapable 
d'énergie. Quelle haute leçon pour eux! 


En résumé, la zone explorée par le capitaine Paul 
Martel comprend loute la région qui s'étend des fron- 
hières algérienne et espagnole au 8° de longitude ouest 
et la partie septentrionale du Moven Atlas. 

Les cueillettes faites au cours des halles el séjours ont 
été des plus importantes. La région.du Moyen Atlas 
était, peut-être, plus terra incognita que certains districts 
de l'Afrique centrale. Aussi les nouveautés abondent- 
elles dans les récoltes de notre ami. 

Déjà Paladilhe, puis nous, avons signalé les rapports 
élroits que présente la faune de la Svrie et Palestine avec 
celle du Maroc. Les découvertes du capitaine Martel ne 
font qu'accentuer ces analogies par la trouvaille d’un 
groupe de grosses Hélices, à tours supérieurs carénés, 
comparables aux Levantina de la Palestine. 

La faunule terrestre de Fès est fort peu variée, et rela- 
tivement peu intéressante : on n’a guère à signaler de 
cette région que le banal Euparypha pisana, quelques 
petites Xérophiles et une petite race d'Archelir faux 
nigra. 

Mais la faune aquatique est remarquable par sa 
richesse et sa diversité, surtout dans le groupe Mela- 


PAPE ES 


nopsis. Je crois même pouvoir avancer qu'il y à peu 
de localités où les espèces de ce genre soient aussi nom- 
breuses el aussi variées. 

Depuis plus de trois ans, je reçois d’un autre corres- 
pondant, à qui je suis lié par une amitié déjà ancienne, 
NI. Ricard, inspecteur du Service des Beaux-Arts à Fès, 
de très importants envois de Melanopsis de cette localité, 
qui, joints à ceux que je dois au zèle du capitaine Martel, 
ont permis de me faire une idée très précise de la répar- 
tition de ce genre dans la région de Fès. 

Les envois que j'ai reçus de mes deux amis, ont été, 
pour moi, d'une très grande importance. Ce n’est pas 
par unités où par {rois ou quatre exemplaires que j'ai 
reçu les espèces, mais par séries nombreuses, parfois 
par centaines! Grâce à cette libéralité, j'ai toujours pu me 
rendre un compte exact des tvpes nouveaux et les choisir 
en toute sûrelé. 

Lorsqu'on n’a affaire qu'à un petit nombre d'individus 

isolés, 11 n’est pas toujours facile de choisir un type par- 
fait, mais lorsqu'on dispose de séries nombreuses, l’ana- 
lyse des caractères est bien plus facile, et bien plus facile 
est, par suite, le choix du type et celui des variétés : on 
peut alors mieux préciser leurs limites respectives et 
fixer les coloralions les plus caractéristiques. C’est ainsi 
que, grâce à de très copieux envois de Melanopsis de 
Fès, J'ai pu très facilement isoler les diverses formes de 
celte région, chose que je n'avais réussi à faire avec des 
envois antérieurs mais bien moins nombreux. 
- Je ne veux pas étendre plus longuement ces prélimi- 
naires, ne voulant pas abuser de l'hospitalité du Journal 
de Conchyliologie. J'insisterai, d’ailleurs, au cours de 
cette notice, sur les conditions particulières d'habitat ou 
de dispersion. 

Le classement des cueillettes de 190% à 1914 a été fait 
partie par moi, partie par M. Daulzenberg, qui a décrit, 


1 


ici même, en 1915, une remarquable espèce : l’Helix 
Pauli. 

J'ai revu cette série qui fail partie de la collection du 
colonel Martel, de Cancale, à qui je suis heureux d’ex- 
primer mes sentiments de bien vive gratitude, et j'ai 
étudié les récoltes qui proviennent du deuxième séjour 
de notre ami. En 1918, j'ai publié dans le Bulletin de la 
Société d'Histoire naturelle de l'Afrique du Nord, les 
diagnoses des espèces nouvelles dans le but de prendre 
date, alors que la publication du J. de C. était suspendue. 


Il ne me reste plus qu'à remercier bien chaleureuse- 
ment mes sympathiques correspondants pour les impor- 
tants services qu'ils ont rendus à la Malacologie du 
Maroc, et exprimer l’espoir qu'ils pourront nous pro- 
curer de nouveaux et précieux documents. 


Famille ALBEIDÆ 


Genre ALBEA PALLARY 


(— Leucochroa auct. non Beck, nec Albers). 


ALBEA CANDIDISSIMA Draparnaud. 


1805. Helix candidissima DrAParNAUD. Hist. Moll. Fr., p. 89, 
pl. V, fig. 19. 
186%. Zoniles candidissimus. var. BourGuiIanat, Malac. Alg., I, pl. 
minima Vienne eut 

Exemplaires petits, comme ceux de Provence. 

Route de Sefrou à El Menzel. Aït Brahim. Mechera 
ben Amar. Tazoulta. 

Exemplaires de taille un peu plus forte entre Meknassa 
et Sidi bel Kacem au sud-ouest de Bab Moroudi. 


Bee en 


Var. maxima Pfeiffer. 


1864. Zoniles candidissimus Var. BourGuIGNarT, Malac. Alg., pl. V, 
mixUma (SD NA 7e 

Entre Safsafat et Bou Yacoubal. 

Var. 

Scourra. Oud]da. 

Je rappelle ici que jai dû modifier le nom de Leu- 
cochroa sous lequel ce genre était connu. En effet, Beck 
avait groupé sous cette appellation surtout des Xéro- 
philes à test blanc et à ombilie largement ouvert. Le type 
du genre est H. albella, puis suivent : {1 turcica, fili- 
mnargo, explanata, limbata. Dans ces conditions, 1l ne m'a 
pas paru que celte section avait été spécialement instituée 
pour l'A. candidissima, mais surtout pour ce groupe de 
Xérophiles à test craveux qui a reçu, depuis, le nom 
identique de Xeroleuca. 

Le nom de Calcarina M. T. répond exactement au 
groupe que nous envisageons puisqu'il a précisément 
pour type l'A candidissima. Mais ainsi que je lai 
indiqué dans ma notice D), après von Martens du reste, ce 
nom de Calcarina avail été préemployé,” dès 1826, par 
d'Orbigny, pour un groupe de Foraminifères. J'ai donc 
été amené à proposer le nouveau nom d’Albea qui se 
substitue ainsi à Calcarina. 

Von Martens (Die Heliceen, ed. 2, p. 78) a bien“eu 
connaissance de ce double emploi, mais il a modifié si 
complètement la liste des Leucochroa que celle quil 
donne n’a plus que de très lointains rapports avec celle 
de Beck. En réalité, il en résulte que legenreZeu- 
cochroa von Martens est très différent du genre Leu- 
cochroa Beck. C'est pourquoi nous nous sommes crû 
suflisamment autorisé à substituer un nom nouveau au 
lieu et place de celui de von Martens. 


(1) Les Calcarina du N.-0. de l’Afr., 1910, p. 111. 


SEAT 


Et même si l'indication fournie par Hermannsen est 
exacte, c’est-à-dire si la section Xerophila, Held, 1837, a 
vraiment pour type A. pisana Müller, il conviendra 
d'adopter le nom de Leucochroa Beck pour remplacer 
celui de Xerophila (auct. non Held) puisque celui-ci 
serait alors synonyme d'Euparypha Hartmann, 1810. 


ALBEA MARTEL Pallary. 
(PL. IL, fig. 16.) 
1918. Albea Marteli PALLARY, Bull. hist. nat. Afr. nord, 
p. 137-138. 

Coquille très finement chagrinée, en forme de dôme 
surbaissé, à tours très convexes, séparés par une dépres- 
sion subsuturale. Apex assez gros, déprimé, lisse, 
entouré par une suture enfoncée, 5 tours et demi très 
convexes, se déroulant lentement. Avant-dernier tour 
portant à sa partie inférieure un faible sillon péri- 
phérique. Dernier tour non descendant, sauf à l'insertion 
où le bord péristomal s'infléchit brusquement sur une 
très faible longueur. 

Partie inférieure d'un blane pur, lisse, ne porlant que 
quelques stries divergentes. 

Ouverture très oblique, très large, à bords épais, non 
réfléchis, à bord externe anguleux, à bords inférieur et 
supérieur très arqués. Bord columellaire très arqué 
également. 

Dimensions : diam. ant. post., 19-20 mm. ; transv., 
17-18 mm.; hauteur, 13-15 mm. 

Habitat : Mechera ben Amar. Tazouta. 


Forme tenuis P. — A test plus mince, ce qui tient pro- 
bablement à un habitat moins calcaire. 

Scoura. Bessabis, dans le Moyen Atlas. 

Ce qui caractérise cette Albée, c’est : 1° sa sculpture 
très finement chagrinée comparable à celle de l'A. bætica 


AIDE 


Rossmir.; — 2° la dépression suturale qui borde les tours 
que l’on retrouve également dans À. cariosa Olivier; — 
9° l'ouverture fortement dilatée. Aucune des Albées nord- 
africaines n'offre cette triple association de caractères. 

Toutes les Aïlbées du groupe cariosula, Mayrani, 
Debeauxri, etc. (auquel appartient la présente) portent 
sur le dernier tour une véritable carène périphérique qui 
manque dans cetle forme. Notre espèce s’en distingue 
encore par son sommet plus déprimé et ses tours plus 
convexes. 


ALBEA CORRUGATA Pallarvy. 


1917. Altbea Mayrani v. corrugala Parcary, J. de C., p. 130. 
Zegzel. Taforalt. Foum Sefrou dans les Beni Znassen. 
Kebibicha. 
Famille HELICIDÆ 
Sous-Famille HELICINÆ 


Genre GONOSTOMA Held. 


(TONOSTOMA LENTICULA Férussac. 


1822. Helix lenlicula Férussac, Tabl. systém., p. 37, 
no 154. 
1864. — _ BourGuIGNAr, Malac. Algér., I, 


pl. 16, fig. 34-36. 


Aïn Sfa. Merada. Taza. Tazouta. 

Les exemplaires. récoltés par le capitaine Martel sont 
bien conformes à la figuration donnée par Bourguignat. 

Gette espèce est très répandue dans tout le nord de 
l'Afrique. Elle s'étend jusqu'au Grand Atlas où elle est 
en contact avec une forme très voisine : G. Huloti Plry. 


LE | TES 


GUONOSTOMA COLUMNÆ Ponsonby. 


1890. Helix columnæ NOBEMICONDE ANNEE CD 70; 
fig. 662. 

Cordon de crue de loued Melloulou à Guercif. 

Celte espece doit se retrouver dans le massif mon- 
tagneux qui est au nord de Taza, car M. Lecointre m'a 
soumis un exemplaire des tufs de Taza. 

Le lieutenant Brunot me l'a adressé de la Kaläa des 
Sless. Mon fils l'a trouvé en beaux exemplaires vivants 
aux Zaïeltes, à ? kilomètres de Sidi Abdallah, poste situé 
lui-même à 30 kilomètres ouest de Taza et à Bou Hellou 
encore plus au S.-0. 

Le G. columnaæ s'étend donc de la région de Tétouan 
Jusqu'à Taza, c’est-à-dire qu'elle a une extension beau- 
coup plus grande que les.G. Tarnieri, marocana et lenthi- 
cularis. 

Jusqu'à présent cette espèce n'était connue que du 
massif de l'Andjéra, entre Ceula et Tétouan. 


Genre EUPARYPHA Hartmann. 


EUPARYPHA PISANA Müller. 


1771. IHelix pisana Mürzer, Verm. terr. Hist., Il, 
p. 60, n° 255. 

1864. — _ BourGuIGNAT, Malac. Alg., I, pl. 
KKVI IS 1 an; 

1912. — — J. W. Taycor, Monog. of HI. pi- 
sanu. 


Guercif. Taza. Fès. 

Espèce très commune dans tout le nord de l'Afrique 
où elle présente un nombre considérable de variations 
dues à sa véritable domesticité. Elle est, en effet, un com- 
mensal de tous les jardins. 


DEN DAT 


Sous-Famille HÉLIOMANES Férussac. 


Genre XEROPHILA Held. 


XEROPHILA ANFLOUSIANA Pallary. 
(PI. I, fig. 18, 19) 
1913. Xerophila anfjlousiana Par cary, Bull. Muséum Hist. Nat., 
p. 361, 362. 
Tazouta. 
Espèce pilifère, du groupe conspurcata Drpd., psara 
Bget., mesquiniana PIrv., eumæus Lowe. 


XEROPHILA TAKANDOUTIANA Pallarv. 
(PL. IL, fig. 17.) 


1913. Xerophila (?) mendicula var. 
takandoutiana Parrary, Bull. Muséum, p. 362. 

Tazouta {Moyen Atlas). 

Le groupe du X. polytrichia Ancev et mesquiniana 
Pirv. est répandu au Maroc : dans les Beni Znassen et 
le Grand Atlas où vivent les X. takandoutiana et 
Thomson. 

Ce sont des coquilles de forme discoïdale, pilifères, à 
poils très courts el denses. 

Le type est figuré d’après un exemplaire de Dar Anfious 
(Grand Atlas). 


XEROPHILA LECOINTREI Pallary. 


1918. Xerophila dissimilis PazcaAry, Bull. Soc. Hist. Nat: 
Afr. nord, p-1#1: 
1918. — Lecointrei PALLARY, J. de C:;"D-103, DI-"LI 


fig. 18, 19. 
Cette Xérophile n'est pas rare autour de Taza. 
Outre le capitaine Martel, MM. Lecointre, Gay, Luck 


RENE SRE 


et mon fils l'ont récoltée dans cette localité. Sa forme dis- 
symétrique rappelle Theba obstructa Férussac, de la 
Syrie. 

La coloralion normale est d'un blanc brillant, mais 
jen possède un exemplaire zoné à la manière du 
X. Sphérita. , 

J'avais d'abord décrit cette espèce sous le nom de 
X. dissimilis, mais M. Dautzenberg m'a fait observer, 
avec raison, que l'emploi de noms spécifiques qui ont 
déjà figuré dans d’autres groupes d'Hélicéens peut pré- 
senter de sérieux inconvénients lorsque, par suile de 
modifications dans les groupements, le même nom peut 
se trouver répété dans la même section générique ou 
subgénérique. 

J'ai donc modifié le nom primitif de dissimilis, déjà 
employé dans le genre flelir {mais non dans les Xéro- 
philes) en celui de Lecointrei en l'honneur de M. G. Le- 
cointre, mon collégue de la Mission d'exploration scien- 
üfique du Maroc, à qui Je suis redevable de matériaux 
malacologiques de la région de Taza. 


NEROPHILA APICINA LamarcKk. 


1822. Helix apicina PAMARCK, Anim. .s..vert., NI, p. 
L GEO (0/26 
1864. — — BOURGUIGNAT, Malac. Aig., I, p. 
198, pl. XX, fig? 15 à 20. 
Taza. 
? NEROPHILA INVERSA Westerlund. 
1888. Helix inversa \VESTERLUND, Bull. Soc. Malacol. 
France, pp. 59-60. 
1898. — — PALTARY Jde pp. 84859; pl..V, 


fig: 10*et pl. MI, fig. 4 
Je possède, provenant de Fès, trois Xérophiles jeunes 
qu'il m'est difficile, par suite, de nommer avec précision, 
mais qui rappellent beaucoup le X. inversa. 


DOE t/que 


XEROPHILA MERADANA Pallary. 


1919. Xerophila edrissiana var. PazLARY, J. de C., p. 60, pl. I, 
meradana fig. 12, 13. 


Merada. 
XErROPHILA COTTYI Morelet. 
1864. Helix Cottyi MoRrELET, J. de C., p. 153. 
1880. —  — MoreLeT, J. de C., p. 40, pl. II; 


fig. 4. 
Taforalt. Guercif. 
Cette espèce n'était connue, jusqu'à ce jour, que de la 
station originale d'Oudjda. 


XEROPHILA EUPHORCELLA (Pechaud) Bourguignat. 


1885. Helix euphorcella LETOURNEUX et BOURGUIGNAT, Prod, 
mal. Tunisie, pp. 66, 67. 

1901. Xerophila euphorcella v. major PaLLARY, Mém. Soc. Géol. France, 
Di Mpl RAM 


Var. menzeliana P. 


Je rapporte à X. euphorcella deux exemplaires d'El 
Menzel dont la spire est plus déprimée que dans les 
exemplaires du Sig, mais qu'il me paraît impossible de 
dissocier de celte espèce autrement qu'à titre de variété. 
L'ouverture est légèrement teintée de rose dans cette 
variété et la éoloration générale de la coquille est d’un 
brun roux très clair. Elle est de même taille que la variété 
major du type. 

Le capilaine Boilel nous a adressé de Midelt, dans le 
bassin supérieur de là haute Moulouïa, des exemplaires 
tout à fait semblables à ceux d'El Menzel. 


NEROPHILA GLOBULOIDEA Terver. 


1839. Ielix globuloidea Terver, Calal. Molil. nord Afr., 
p'er0 pelle 5er 


A5 x 


1883. Helhx piratarum KOBELT, Iconogr. N. F., fig. 185- 
126. 

1889. —  Moneriana Bgl. mss., \WESTERLUND, Fauna paläart., pp. 
185, 186. 


Zegzel, Taforalt, Aïn Sfa, Foum Sefrou (Beni Znassen). 
— Kebibicha. 


XEROPHILA MAURETANICA Bourguignat. 


1580. Heliz mauritanica BOURGUIGNAT, in SERVAIN, Et. 
Moll. Espagne, p. 107. 

Bessabis, dans le Moyen Atlas. 

Confronté avec des échantillons de la station originale 
de Tlemcen, je ne trouve guère d’autres différences que 
la spire plus déprimée et la teinte rose du bord columel- 
laire. Tous les autres caractères sont identiques. 

A Guercif, le capitaine Martel a trouvé une variété un 
peu différente de celle de Bessabis. 


XEROPHILA ZNASSENENSIS Pallarv. 


1918. Xerophila znassenensis PATTARY,  BUIL Soc Hist._ Nat. 


Afr. nord, p. 139. 
1918. -- —— PARPAR DATE AD NES DIAIRT 
fig. 4, 5. 
Berkane. 


Cette espèce abonde à Berkane surtout dans les touffes 
de diss. Elle est commune dans le massif des Beni 
Znassen. A Taforalt, j'ai trouvé, en abondance, une 
forme minor qui rappelle le X. Heynemanni Kob. de 
Tétouan. 


NEROPHILA GUERCIFIANA Pallary. 


1918. Xerophila gquercijiana Parranyx, Bull. Soc. Hist. Nat. 
Afr. nord, p. 140. 
1919. —- — ESA deNC DD (652 60 DIE 


Ie 20721; 
Guercif (Maroc oriental). 


° LAS 


XEROPHILA LEMOINEI Debeaux. 


ISS2. Helix Lemoinei KoBEeLT, Jahrb. Malak. Ges., p. 69, 

1882. — -— KoBeLT, Iconographie, N. F., fig. 
129. 

Var. major P. — Mesurant 18 mm. de grand dia- 


mètre. 

Entre Safsafat el Bou Yacoubat. 

Le X, Lemoinei est très caractéristique de la zone des 
hautes steppes. Il s'étend de Géryville à Aïn Sefra-Tiout 
jusqu'à la Moulouïa. Ses variétés sont assez nombreuses 
et encore assez mal connues, 

Mais il est digne de remarque qu'à mesure qu'on va 
de l'est à l’ouest les variétés prennent plus d’ampleur 
au point de vue de la taille. Ainsi à Géryville, on n’ob- 
serve que des formes ninor; le type est dans la zone 
moyenne (sebka Naûma), et plus à lest (Berguent, El 
Aricha) on a des variélés beaucoup plus grandes. Enfin, 
dans la portion orientale du bassin supérieur de la Mou- 
louïa, on observe la variété major, c'est-à-dire, la déri- 
vation extrême au point de vue de la taille. 


XEROPHILA MARTELI Pallary. 
(Pl TNGE 89, 10) 


Coquille déprimée quoique bombée en dessus et en 
dessous, mince, très finement striée. 

Coloration d’un brun {rès clair uniforme sur la partie 
supérieure, ornée de quatre bandes très étroites encer- 
clant Pombilic. 

Spire déprimée. Protoconque lisse, d’un brun foncé. 
Six tours {rès convexes, séparés par une suture crénelée, 
ornés de stries très denses et rugueuses, presque lamelli- 
formes. Sulure saillante, crénelée, bordée, à l’intérieur, 
par une faible dépression qui se poursuit jusqu’à lou- 


= 


AT 


verture. Avant-dernier tour bien arrondi, portant en son 
milieu, un cordon crénelé qui se poursuit jusqu'au bord 
externe de louverture. Dernier tour non descendant. 
Partie inférieure très finement striée. 

Ouverture arrondie, peu oblique, à bords traänchants, 
portant une gouttière en son milieu, produite par le 
cordon carénant. Columelle cintrée, s’étalant à peine sur 
lombilie. Ombilic large, montrant nettement l'enroule- 
ment des tours. 

Dimensions : diam. antéro-post., 19 mm.; transv. 
18 mm.; hauteur, 11 mm. 

Habitat : Entre Safsafat et Bou Yacoubat, dans la 
plaine de Djezirat, à une cinquantaine de kilomètres au 
nord-ouest de Debdou. 

Cetle remarquable espèce peut être rapprochée de 
notre X. arabophila (A. F. A.S., 1897, IT, pl. V. fig. 9, 16, 
20). Mais sa laille est moindre et sa spire est plus 
déprimée. Le X. arabophila porte aussi un cordon caré- 
nant, mais moins épais ; l’ombilie est aussi moins 
ouvert, eic. 

Le X. finitima Morelet (J. de C., 1880, pl. IT, fig. 2) du 
cap Cantin, peut aussi lui être comparé. Mais cette 
espèce est plus lisse, son ombilic est moins ouvert, les 
deux derniers tours sont seulement carénés, mais ne 
portent pas de cordon comme le X. Marteli. 


XEROPHILA MULUCHAENSIS Pallarv. 


1918. Xerophila muluchaensis PALLARY, Bull. Soc. Hist: Nat. 
, Aîfr. nord, pp. 13)-140. 
Coquille à test déprimé, solide, opaque, gravée de 

stries bien marquées. Coloration d’un blanc pur tant en 

dessus qu’en dessous. Spire très déprimée, à apex sail- 
lant. Protoconque petite, d’un brun noirâtre. 6 tours 
les premiers formant saillie, les deux derniers très peu 


2 


EC 2 


convexes en dessus, mais très larges. Avant-dernier tour 
subceréné; celte carène obtuse disparaît à la fin du der- 
nier tour. Dernier tour comprimé, légèrement des- 
cendant. 

Ouverture très oblique, oblongue, comprimée légère- 
ment à la partie supérieure. Péristome mince, non bordé 
mais portant quelques cannelures internes. Columelle 
peu oblique, très araquée, S’étalant très peu sur Fombilie. 
Ombilic moyen, montrant l’enroulement des tours. 

Dimensions : diam. ant.-post., 16 mmi.; (ransv., {4 num.; 
hauteur, 10 mm. 

Habitat : Merada. Taza. Aïn bou Mecad. 

Celle espèce est le représentant marocain du À. can- 
dida Porro du sud de l'Europe. Même taille, même colo- 
ration, mème forme de l'ouverture et de l'ombilic. Mais 
l'espèce marocaine a le test plus grossièrement strié et 
l'avant-dernier tour subcaréné. 

Du X. znassenensis elle diffère par son ombilie bien 
moins ouvert, son test plus grossièrement strié et son 
auverture encore plus dilatée en hauteur. 

Elle parait dériver du X. edrissiana avec qui elle offre 
beaucoup d'analogies sous le rapport de la nature du 
test, de la striation et de la forme des tours. Mais elle 
est de moilié plus grande et la carène au lieu d'être 
médiane est plus rapprochée du bord supérieur. Enfin, 
la spire est plus saillante : sous ce rapport elle rappelle 
le À. eremophila Boissier, de l'Egypte. 


XEROPHILA DEBACKERIANA Pallary. 
(Pl NT, fig: 5,6) 


Coquille déprimée, mince, très finement striée. 

Coloration blanche, avec, sur les premiers tours, 
quelques pelites maculatures brunes. 

Spire déprimée. Apex saillant, brun foncé. 6 1/2- 
7 tours. Les cinq premiers peu convexes, {rès finement 


0 


siriés, se développant lentement et séparés par une 
suture bien imprimée. Avant-dernier tour bien arrondi, 
à sculpture plus grossière, très vaguement anguleux. 
Dernier tour horizontal, descendant seulement brusque- 
ment à l'ouverture. 

Ouverture peu oblique, bien arrondie, à labre mince, 
bord columellaire peu arqué, presque droit et à peine 
déversé sur l’ombilic. Ombihe large, montrant l'enroule- 
ment des autres tours. 

Dimensions : diam. ant.-post., 18-20 mm.; transv. 
1617217, 472 mm.-hauteur, 12:12 1/2 mm. 

Taza. 

Cette belle Xérophile que nous dédions à la mémoire 
du regretté commandant Debacker, tué devant Taza, est 
remarquable par son test strié el sa spire émergente. 

Elle est comparable au X. muluchaensis, mais elle 
diffère par sa taille plus grande, sa striation plus accusée, 
ses tours plus arrondis, ses tours supérieurs plus élevés. 


XEROPHILA BOGUDIANA Pallary. 


1918. Xerophila bogudiana PALLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. 
Afr. nord, p. 140. 
1918. — — PARTARY TTC AD 070 DIITl 
fig. G. 
Scoura. 


La forme typique est fréquente autour de Tarzout du 
Guigou, où l’a découvert le capitaine de Saint-Martin. 

Le capitaine de Cadoudal nous l'a adressé de T'irboula, 
non loin de ce poste, où elle ne parait pas rare. 


Sous-genre XÉROLEUCA Kobelt. 


NEROLEUCA MOGRABINA Morelet. 


1852. Helix mograbina MorELET, J. de C., p. 62, pl. I, 
fit. 11-12. 
1864. — — BourGuIGNAT, Malac. Alg., I, p. 


276, pl. 31, fig. 46. 


me 


3erguent. Taforalt. Merada. Entre Safsafat et Bou 
Yacoubat. Aïn bou Mecad. 

Commune sous les pierres. 

La limite politique du Maroc, à l’est, marque aussi la 
limite d'expansion orientale de cette Xérophile. | 
M. Barbin l’a trouvée à Zoudj el Bral, sur la frontière | 
même, mais elle ne dépasse pas ce point. 


XEROLEUCA BRULARDI Pallarv. 
Var. Claveli Piry. 


1918. X. Brulardi Plry. var. Claveli PaArLary, Bull. Soc. Hist Nat: 
Afr. nord, p. 145. 

1918. = — PALLARY, Jde LC; "p' 6821 
fig. 16. 


Mcoun. Safsafat. 

Cette variélé est caractérisée par lampleur de son 
dernier four et sa spire conique, élevée. 

Diamètre majeur, 15 mm. Haut., 13 1/4 mm. 


. 


Var. Bergeroni Plry. 


1J1S. À. Brulardi Plry. var. Bergeronr PALLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. 
Afr. nord, p. 14. 

1918. _ — PADTARY, Jde UC, DD: 202108 "DIE 
NL MINE 


Mçoun. 
L] 
Genre COCHLICELLA Férussac. 
COCHLICELLA BARBARA Linné. 
1758. Helir barbara LINNÉ, Syst. nat. éd. Xp. 


On réunit sous le même nom de C. barbara (ex acuta | 
auct.) des formes assez différentes. Or, à première vue, 
il saute aux yeux qu'il y a au moins deux groupes bien 


PP) RES 
tranchés : dans l’un, la coquille a les tours de spire plans, 
ce qui fait qu'elle forme un cône uni très allongé de la 
base au sommet. Dans l’autre, les tours de spire sont, 
au contraire, très convexes, ce qui rend la coquille 
turriculée. 

Auquel de ces deux groupes s'applique le nom de bar- 
Lara ? Hanley (Ipsa Linn. Conchyl., p. 38%) indique trois 
références positives pour le ivpe linnéen : 

1° Sa provenance algéroise; 

> Son identité avec la figuration du Bul. acutus 
donnée par Draparnaud:; 

3 Elavec la figure 24, pl. IT, des Moll. de France, de 
Gras. 

Or, par un heureux hasard, ces trois références coïn- 
cident! Les deux figures de Draparnaud (pl. IV, fig. 29, 
30) représentent des exemplaires à tours convexes. 

La figure 24, pl. IE des Moll. de France, de Gras, se 
rapporte à un sujet à tours bien convexes. 

Enfin, les exemplaires d'Alger sont également à tours 
convexes. 

Il est donc bien acquis que la forme typique du Cochli- 
cella barbara est celle à tours turbinés, scalariformes. 

On peut citer comme bonnes références conformes au 
C. barbara linnéen : 


1837. Bulimus aculus Rossmässier, Iconog., V et VI, pl. 
28, iig. 378. 

1841. = arliculatus LAMARCK, in DELESSERT, Rec. 
coq. Lamarck, pl. 28, fig. 8. 

1864. Helix acuta BouzGuiIGNar, Mal. Alg., I, pl. 


XXXII, fig. 42 à 46. 

En somme, la grande majorité des références se rap- 
porte bien à l'espèce linnéenne. Nous n’en connaissons 
qu'une seule qui se rapporte à la forme à tours plans que 
nous isolons comme : 

Var. raphidia. —- Coquille allongée comme celle dm 


ND) Re 
CLS 


C. barbara, mais à tours bien plans, sauf les deux der- 
riers qui sont légèrement convexes. 

Elle est commune au Maroc : Mogador, Safi, Casa- 
blanca, Larache, Tanger. 

Le capitaine Martel nous l’a procuré de Marnissy et 
de Fès. 

Nous ne connaissons qu'une seule référence salisfai- 
sante de cette variété : 

1855. Helir acuta MoquiN-TANDON, Hist. Nat. Moll. 
France, pl. XX, fig. 32. 

Le Turbo turricula marocanus de Chemnitz, XI, 
pl. 209, fig. 2063, 20641, se rapporte bien à cette forme, 
malgré le peu d’exactitude de la figuration qui représente 
deux individus à tours disjoints. Mais à Safli, 11 n'y a que 
des raphidia de très grande taille qui constituent une 
excellente variété marocana Chemn. (sp.). 


COCHLICELLA ACUTA Müller. 


1774. Helir acuta MüLLErR, Verm. hist., p. 100. 
1864. — barbara BouRGUIGNAT, Malac. Alg., I, pl. 
32, tig. 36 à 41. 


Aïn Sfa. Taza. Mernissy. Fès. 


Var. obesa Plry. 


1918. C. acula Müll. var. obesa PaLLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. 
Afr. nord, p. 144. 

1918. — — PALLARY Mlle MD b0 DIEU 
fig. 1. 

Tazouta. KI Menzel. 

Il est curieux de signaler que, sauf dans ces deux loca- 
lités, on ne trouve que la forme ordinaire de l'espèce. 
Celle-ci s'étend très au sud dans le Maroc. Le capitaine 
Boitel l'a trouvé à Midelt et le capitaine Schmitt à Rich 
dans une station encore plus méridionale. 


Sous-genre ALABASTRINA Kobelt. 


ALABASTRINA ALABASTRITES Michaud. 


1833. Helix alabastriles MicHaup, Cal. - tesf. vivants 
Alger, fig. G6-. 
1864. — — BoTyRGUIGNAT, Malac. Alg., p. 130, 


pl. XIIL, fig. 18. à 21. 


Kebibicha. 


ALABASTRINA SOLUTA Michaud. 


1833. 1lelix soluta MicHauD, Cat. test. Alger, p. 3, 
fig. 9-10. 
1964. — _ BOURGUIGNAT, Mal: Alg, 1, pp. 


ISA DIN EE te RATE 


Kebibicha et entre Safsafat et Bou Yacoubat. 

Dans les Beni Znassen, surtout dans la bordure nord, 
cette espèce offre une grande diversité dans son orne- 
mentation et sa coloration. 

On observe très communément les variétés ex colore 
plumbea el brunnea, dans les modes suivants : 


quinquefasciata, cinq bandes d’un brun très foncé, 
presque noires. C’est le mode typique. 

quadrifasciata Ancev, quatre bandes dont la plus 
large provient de l’accolement de deux bandes supé- 
rieures. 

On observe encore ce même mode, mais à bandes très 
étroites d'un brun foncé. 

bifasciata Bgt., deux bandes inférieures seulement ; 
toute la partie supérieure étant d’un blanc pur. Ces deux 
tonalités forment un contraste très harmonieux. 

Ces variélés sont communes à Cherâa, Taforalt, Aïn 
Sfa. 

Les variétés ex forma sont les suivantes : 


Pi se 


Var. globulosa Plry. 


Forme beaucoup plus ventrue que la variété hemis- 
pherica Kobelt (Icong., fig. 1908-1909) qui ne diffère pas 
sensiblement du type. 


Var. minor Plry. 


Son plus grand diamètre n'excède pas 20 mm. 
Berkane. 


Var. subvanvincquiæ PIry. 


1963. A.soluta Mich.v.subvañrinequæ PALLARY, J. de C., pl. I, fig. 10 
ile 
1903 — — PALLARY, Iconogr. N:.R,, -X fr: 
1912. 
Rare à Berkane. Entre Safsafat et Bou Yacoubat. 
Cette variété est caractérisée par l’étroitesse de son 
ouverture qui rappelle /1. Vanvincquiæ Crosse, du Mio- 
cène constantinois. 


Var. ruia PIry. 


1918. A solula Mich. var. rufa  Parrary, Bull. Soc. Hist. Nat. 
Afr. nord, p. 148. 

Cette variété remarquable par l’uniformité de sa déco- 
ration est ornée de cinq bandes rousses parallèles for- 
mant deux groupes : le groupe supérieur qui comprend 
trois bandes étroites et le groupe inférieur qui n’en 
compte que deux, plus larges et plus distantes. 

Le capitaine Martel a recueilli cette variété à Tazouta. 
Scoura et Bessabis, dans la partie inférieure de la boucle 
du haut Sebou. 

D'autre part, le capitaine Schmitt nous l'a également 
adressée, en nombreux exemplaires, de Foum Zadel, col 


a mu 


PEU 


entre Rich et Ksar es Souq et de Tizi n'Firest, col au 
sud de Tiallalin. Il est donc très probable que cette 
variété est largement répandue dans tout le bassin de la 
Moulouia. 

Dans A. Pallaryi et A. hieroglyphicula, on observe 
de pareils groupements de bandes avec une coloration 
identique. 

Dans un exemplaire de Bessabis l'ouverture est très 
dilatée par opposition à la variété subvanvincquiæ. 


Section TINGITANA Pallary. 


TINGITANA MINETTEI Pallary. 
(PAP NS- 1416) 


1917. Archelix (?) Minetlei PArraRY..J. de GC; p; 130,131, pl: 
Votes: 

Le type mesure 28 mm. de grand diamètre et provient 
de Tarzout du Guigou, où il a été découvert par le capi- 
taine Minette de Saint-Martin. 

Le capitaine Martel l’a trouvé, en abondance, à 
Tazouta, à l'est d'Anoceur, où il se cache sous les pierres, 


Tingitana Minettei Plry 


dans les fentes et les trous de rochers: il doit donc être 
répandu dans tout le djebel Tafraout et probablement 
aussi dans le koudiat Zràa. 

L'aspect général est semblable à celui d'I. subsca- 


RENDEE 


briuscula Bgt. — sultana Mor. Mais, dans cette dernière, 
la coquille est plus mince, l'ouverture est blanche et 
présente une fente ombilicale constante. 

Tandis que les Archelix sont diurnes et vivent sur les 
végélaux, les Tingitanes sont essentiellement nocturnes 
et pétrophiles. 

L'animal du T. Minetlei est blanc hyalin avec une 
bordure orange peu étendue sur les deux côtés de la 
partie antérieure. 

Le groupe Tingitana est lhomologue du groupe 
Levantina de la Palestine. 

Le T. Minettei présente des variations importantes : 

Var. major (pl. [, fig. 2), atteignant 35 mm. de diamètre 
antéro-postérieur. 

Var. elata (pl. I, fig. 3), très conique, haute de '19- 
20 mm. pour un diamètre majeur moyen de 34 mm. 

Var. minor (PI. I, fig. 1), ne mesurant que 24-26 mm. 
de grand diamètre. Outre sa petite taille cette variété esl 
remarquable par son dernier tour plus renflé, à carène 
obtuse. Elle semble se rattacher à T. gharbiana. 

La variété minor est commune au col de Tagnaneït. 

Var. depressa (pl. I, fig. 4), à partie supérieure très 
déprimée, plane et à suture frangée. 

Var. cristaria {pl. I, fig. 5), à spire turriculée, bordée 
par une crêle saillante qui longe la suture. 

Var. ex colore zonata (pl. I, fig. 6), à partie supérieure 
marbrée de taches brunes et blanches, et à partie infé- 
rieure ornée de deux étroites bandes circulaires brunes. 


FINGITANA GHARBIANA Pallary. 


1917. Archelix gharbiana PALLARY, J. de C., pp:131-198/1pl; 
V, fig. 1546, 


Var. major Piry: (pl. I, fig: 9). 


Bessabi15. 


TINGITANA ANOÇEURENSIS Pallary. 
(PIE -Ne Van) 


1918. Tingilana anoçeurensis ParLary, Bull. Soc. Hist. Nat. 
Afr. nord, p. 14. 


Coquille conique globuleuse, mince, finement striée. 
Apex blanc et lisse où d’un brun très clair; le reste de la 
coquille d’un brun clair, presque blanc en dessous. 

Spire bombée. Cinq tours très convexes, se déroulant 
lentement. Suture marginée. Avant-dernier tour très 
ventru portant en son milieu une carèné obluse, s’atté- 
nuant sur l'ouverture. Dernier tour descendant brus- 
quement. 

Ouverture ovalaire, très oblique, d’un brun foncé sauf 
le rebord externe el la paroi ombilhicale qui sont blan- 

-châtres. Péristome simple, très peu réfléchi. Bord colu- 
mellaire arqué, orné en son milieu d'une excroissance 
peu sallante. 

Dimensions : diam. ant.-post., 28-30-29 mm.: (ransv., 
23-25-24 mm.; hauteur, 21-26-20 mm. 

Habitat : Anoceur, à 20 kilomètres environ au sud de 
Sefrou. Bessabis. 

L'animal est court, grèle, de couleur très claire : la 
partie antérieure présente une bordure safranée. Il est 
plus gros, la partie antérieure, et surtout les tentacules, 
sont plus noirs. La zone safranée qui borde la partie anté- 
rieure est plus claire que dans T. Minetter. 

Cette espèce diffère encore du T. Minetlei par sa forme 
plus globuleuse, ses tours plus ventrus, sa carène très 
réduite, son ouverture très régulière, non comprimée el 
son test plus lisse. 


Rene 
TINGITANA MANGINI Pallarv. 


Coquille à spire conique, à test mince, orné de stries 
obliques granuleuses. Cinq tours 1/2 : protoconque 
grosse, lisse, d’un gris très clair, embrassant deux (tours; 
les deux suivants plans, marginés à la suture, l’avant- 
dernier et le dernier très convexes, anguleux à la péri- 
phérie. Partie inférieure bien convexe, plus lisse que 
la partie supérieure. 

Coloration : fond grisàtre,; sur lequel sont fixées deux 
bandes articulées, d'un brun foncé sur les premiers 
tours : la bande supérieure, plus étroite que l'inférieure, 
est formée de taches en forme de guillemets successifs. 
La bande inférieure borde langulosité et n’est pas pleine 
mais est marbrée de taches claires. Enfin la partie infé- 
rieure de la coquille est ornée de deux bandes pleines 
et peu larges parallèles aux autres. 

Dernier tour descendant brusquement mais à une 
faible distance de langulosité. Bord extérieur non 
réfléchi. Ouverture ovalaire légèrement anguleuse à 
l'extrémité de la carène obtuse. Bord columellaire très 
faiblement saillant en son milieu. Coloration de l'ouver- 
ture d'un brun châtain clair. 

Dimensions : grand diam., 22-27; petit diam., 17 1/2- 
23.42; hauteur, 16 1/2-19 mm. 


T'ingitana Mangini Plry. 


Habitat : Col de Begnanas, entre Almis du Guigou 
et Anoceur. 
Cette espèce est comparable à T, anoçeurensis, mais 


AO LL 


elle en diffère par sa spire plus conique, son test plus 
mince, son labre moins denticulé et plus mince eb son 
coloris différent. La partie inférieure rappelle par sa 
forme et sa coloration celles de l'A. liasana 0). 

Nous dédions cette belle Hélice au Général Mangin 
dont on connaît le rôle glorieux au Maroc et dans le 
nord de la France, en remerciement de l'appui qu’il nous 
a donné lors de nos recherches dans le sud du Maroc. 


TINGITANA BESSABISANA Pallary. 
(PL 1, fig. 10, 11, 12) 


1918. Tingilana bessabisana PALLARY. Bull: Soc. …Hist:Nat: 
Afr. n., p. 145. 

Coquille globuleuse, mais à spire déprimée, à test 
mince, très finement strié. 

La coloration est d'un blanc pur sur lequel se déta- 
chent : à la partie supérieure, deux zones décurrentes de 
maculatures brunes et, au-dessous, deux bandes étroites 
d'un brun foncé. 

Spire déprimée; les premiers tours en forme de cône 
très surbaissé. Apex petit, blanchâtre, luisant. Six tours : 
les quatre premiers plans, à suture marginée, à sculp- 
ture très finement treillissée. Les deux derniers très 
ventrus, vaguement subcarénés, à suture non marginée. 
Dernier tour descendant brusquement à son extrémité. 

Ouverture presqu'exactement circulaire, très oblique, 
à bord externe très peu réfléchi, d’un brun foncé. Péris- 
tome simple, mince, d’un blanc pur sur le bord externe. 
Bord columellaire recliligne épaissi en son milieu par 
un denticule. 

Dimensions : diam. ant.-post., 29-33 mm.; transv., 25- 
21 mm., hauteur, 20-22 mm. 


(1) {n Bull. Soc. hist, nat. Afr. n., 1918, pp. 146-147, n°9 31, 


PU; 


Habitat : dans le Bessabis, à l’est d'Anoçeur. Aït 
Ibrahim. 

Variété er Jorma : angulosa, portant une carène obtuse 
sur l’avant-dernier tour. 

Variété er colore : concolor, d'une teinte gris clair 
uniforme. 

Cette espèce à l'aspect: général d'un Archelir. Sa colo- 
ration rappelle celle des A. Seguyana et Jourdaniana et 
son ouverture est semblable à celle de À. Dupoteliana. 
Mais sa forme générale et surtout ses tours marginés la 
rapproche bien davantage du T. tingilana. Et je ne serais 
pas surpris que celte dernière forme ne se rattache, à 
son tour, à A. Seguyana dont les premiers tours, toute- 
fois, ne sont plus marginés. 

Le T. bessabisana diffère du T. anoceurensis par sa 
coloration, ses derniers tours encore plus arrondis et 
son ouverture plus exactement circulaire. 


TINGITANA TINGITANA Paladilhe. 


1875. Ilelix linmgilana PALADILHE, Rev. et Mag. de Zool., 
p. 78-79. 

1917. Archelix slessica PATLARY. Je deNC D 138 MDINE 
HEANNREOU? 

1918. T'ingilana tingitana PALLARY, J'AdelCEMD' 25255 ADI 


TRÈS: 


Souk el Arba de Tissa. Meknès, djebel Zehroun. 

Var. er forma : minor. 

major — slessica. 

globulosa, de forme presqu'exactement sphérique el 
qui mériterait bien mieux que l'Archelix ainsi nommé 
par Bourguignat, le nom de sphæromorpha. 

Var. ex colore : pullata. 

punctulata. 

interrupta. 


TINGITANA PAuULI Dautzenberg. 


1915. Helix (Macularia) Pauli LL. DAUTZENBERG, J. de C., p. 159 et 
fig. 

Col de Kebibicha. 

Ce col relie, par le djebel Melha, la plaine du Mahrouf 
à bou Yacoubat sur la Moulouïa. 

Cette espèce est vraiment une Tingitane, car les pre- 
miers tours sont bordés. Elle offre beaucoup d’analogies 
avec notre T. orientalis © du vallon de Zegzel (Berkane), 
mais elle en diffère essentiellement par l'absence de den- 
ticule sur la paroi columellaire et ses premiers tours 
plus déprimés formant un dôme parfait. Toutefois, 
l’ornementation des deux derniers tours est très sem- 
blable dans les deux espèces. 


Genre ARCHELIX Albers. 


Le genre Archelx, tel qu'il existe actuellement, com- 
prend quatre groupes : 


1° Le groupe A. faux nigra Chemnitz, caractérisé par 
la couleur foncée (palissandre), comme vernissée, de 
l'ouverture. 

2° Le groupe À. punctata Müller, dont les espèces ont 
en général, l'ouverture colorée en châtain clair. 

Dans ces deux catégories les jeunes exemplaires ne 
sont pas carénés ou ne le sont que très faiblement : 
encore l’angulosité m'affecte-t-elle que lavant-dernier 
tour. 

3° Le groupe A. hieroglyphicula Michaud, dont la 
bouche est également colorée en châtain clair, mais dont 
le péristome n’est pas replié, ni le bord columellaire 


(1) Tingitana orientalis Pallary, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. Nord, 1918, 
p. 145-146, 


Reir:  CRUE 


aussi fortement denticulé. La coloration de la coquille 
est plus vive et plus riche dans cette série. Les jeunes 
sont très fortement anguleux (à carène aiguë). 

Peut-être sera-t-il nécessaire d'établir des subdivisions 
dans ce groupe qui ne me parait pas bien homogène dans 
sa constitution actuelle. 

4 Le groupe A. Dupotetiana Terver, à labre mince et 
réfléchi, à coloration terne, à bord columellaire den- 
ticulé, à ouverture colorée en brun châlain très clair et 
parfois bidentée. 1€ phénomène de la bidentation est 
exclusive à ce groupe. 

M. Paul Hesse à indiqué dans liconographie de 
Kobelt (1911) quels sont les caractères anatomiques qui 
différencient ces divers groupes. 


ARCHELIX FAUX NIGRA Chemnitz. 


AE D RAA RE nee LISTER, Hist. Syn. Meth. Con- 
chyl., pl. 1058, fig. 1-2. 

1786. Helix faux nigra CHEeMNirz, Conchyl. Cabinet, IX, 
fig. 127-128. 

(PE  LCOTUM GMELIN, Syst. Natur., p. 364, n° 
110. 

1817. Otala alomaria SCHUMACHER, Essai nouv. syst. 
hab. vers test., p. 191. 

1837. Helix lactea XOSSMÂSSLER, Iconog., I, pl. 22, 
fisc. 302 a, d, e. 

155 — RossMÂsSLER, Iconog., IT, pl. 64, 
fig. S02, 803. 

1882. — — KOBELT, ACONOSEN I MIDI 
fig. 67, GS. 

1882 NBIeicient KOoBELT, Iconog. N. F., I, pl. 8, 
fig. 70. Ë 

1883. —  axia BOURGUIGNAT, in PECHAUD, Ex- 


Curs.mmalac.; DD: 19 et 0). 


Taza. Bab Moroudij. Sefrou. Tocolocida, près de Volu- 
bilis. Moulaï Idriss du Zehroun. 

Var. unicolor-alba Plry. — De petite taille, à test très 
blanc, mais à ouverture vernissée. 


æ SC 


Merada. 

Var. minor. 

Fès. Meknès. 

Var. 

Guercif. Merada. Fès. Dj. Zehroun. 

Les variétés ne sont pas toujours faciles à caractériser 
dans cette espèce très polymorphe. 


ARCHELIX SPHÆROMORPHA Bourguignat. 


1883. Hielir Sphæromorpha 3OURGUIGNAT, in PRCHAUD, Excuts. 
malac., p. 03. 

1898. — — PALLARY, Je. de C., p. 104; pl: MIT, 
fig. 8: 


Souk el Arba de Tissa. Fès. Moulaï Idriss du Zehroun. 
Sefrou. 

Exemplaires tout à fait semblables à ceux dont j'ai 
donné la figuration, comme forme, taille et ornemen- 
tation, c’est-à-dire, ornés de quatre bandes. 

Ce mode de coloration est le plus habituel. Toutefois, 
Bourguignat indique que celle du type est semblable à 
celle de la figure 72 de la planche VIIT de l’Iconographie. 
Mais celte coloration est exceptionnelle, tandis que celle 
composée de quatre bandes brun foncé est très fré- 
quente. 

En plus de ce mode de coloration, on peut noter les 
suivants : 

albicans, allant du blanc pur au brun très clair (café 
au lait); 

quinque-fasciata, avec cinq bandes étroites d’un brun 
très foncé; | 

lineolata (pl. IIT, fig. 7), avec des linéoles décurrentes 
claires. 

Les variétés ex forma sont les suivantes : 

minor = Bleicheri Paladilhe (), très rare; 


(1) V. J. de C., 1904, p1. I, fig. 16-17. 


depressa, à spire très déprimée, ce qui rend les der- 
niers tours très renflés: 

subangulata, à avant-dernier lour anguleux. Celle 
variété parait être en corrélation avec le mode de colo- 
ralion albicans. 


ARCHELIX AHMARINA Bourguignat. 


1883. Helix ahinarina BouRGUIGNA?, in PECHAUD, Excurs. 
malac., p. 61. 

1898. — — Par.Lary, J. de C., pp. 104-105, pi 
VII. fig. 10. 


Taza. Col de Touahar. Bab Moroud]. Fès (typique). 
Sefrou. Dar Khelloch. EI Menzel.: 

C’est, avec l'A. 1brahimi, le plus grand des Archelix 
du groupe faux nigra. Il est très répandu dans le sud- 
ouest du Maroc, notamment dans la banlieue de 
Mogador. 

Var. minor PIrv., Fès. 


ARCHELIX IBRAHIMI Bourguignat. 


1883. Ilelix Ibrahimi BOuURGUIGNAT, in PrCrrAup, Excurs. 
malac., p. 5S. 
1898. — — PALLARY, J. de C., pp. 105-106, pl. 


NT RE 


Guercif, Taza. Bab Moroudj. El Menzel. Aït Ibrahim: 

Entre Meknassa et Sidi bel Kaçcem au S.-0. de Bab 
Moroud], notre ami a trouvé une forme intermédiaire 
entre la présente espèce et l'A, ahmarina. Sa spire émer- 
gente est bien celle de l'A. Jbrahimi, mais sa coloration 
est identique à celle de l'A. ahmarina. 

Var. minor, Fès. 

Il est à remarquer que les gros Archelir du sud du 
Maroc (A. ahmarina, Ibrahimi, derenica) ne sont pas den- 
ticulés ou ne le sont que très faiblement. 


LD qu 
ARCHELIX.PRÆLONGATA Pallary. 
1897. Ilelix prælongala PATEARV ATEN AMSENIT D:+560; 
DAVID 5-0: 
1898. — —- PART ERdeRC pe DIAVIITS 
fig. 9. 


Alluvions de la Moulouïa à Guercif. 

L'habitat de cette belle espèce, remarquable par la 
descente excessive du dernier tour qui rend le labre 
presque horizontal, n’est pas encore fixé avec certitude. 
Elle paraît provenir de la lisière sud du Riff. 


ARCHELIX RIFFENSIS Pallary. 


1903. Macularia (Lucasi subsp.) rif- 
fensis  PATLARY, ICOnog., X, fig. 1822; 
1523. 
190%. Helix Lucasi var. riffensis  ParLARy, J. de C., pp. 28, 29, pl. 
IL, fig. 8, 9. 

Cherâa. Berkane. Taforalt. 

L'espèce est localisée entre Mélilla et la frontière algé- 
rienne qu'elle n’atteint pas. 

Mais, tandis que l'A. Lucasi a pour habitat une bande 
littorale très étroite, entre Mostaganem et Nemours, 
l'A. rifensis pénètre plus avant dans l'intérieur puis- 
qualvit à Tâtoralt, au centre ‘du massif des Beni 
Znassen. 


ARCHELIX PUNCTATA Müller. 
Var. melanostoma P. Hesse. 


1911. A. punctala Müll.v.melanostoma Messe, Iconographie, p. 39. 


Celle variété que J'ai trouvée en abondance à Tétouan 
est très curieuse parce qu'elle a absolument la livrée de 


l'A. galena Bgt., tandis que l'ouverture à la teinte noire 


caractéristique du groupe À. faux nigra. Or, lélude 


RE 


anatomique de l’animal prouve que cette forme doit être 
rattachée à l'A. punctala et non à l'autre. 

Bien que nous n'ayons pas étudié au point de vue 
anatomique les Archelir collectés par le capitaine 
Martel, nous croyons pouvoir considérer comme appar- 
tenant à cette variété, d’après le coloris de la surface 
(ainsi que je lavais d'ailleurs pressenti pour les exem- 
plaires de Tétouan), des individus provenant de Sefrou 
et d’Aït Ibrahim. il est très probable que certains exem- 
plaires de Tanger, de Larache, d'El Ksar, de Sidi 
Abdallah (près Taza), etc., devront également être rap- 
portés à cette variété lorsque l'étude de l’animal sera 
connue, 


ARCHELIX POLITA Gassies. 


1856. Felix lactea var. I polita Gassies, Desc. coq. Mayran, p. 7. 

1880. — lucentumensis JOURGUIGNAT, În SERVAIN, Moll. : 
Espagne, p. 34. 

1903. — punclala v. maurula  KoBELT, lconographie, IT, fig, 10. 


Taforalt. Foum Sefrou dans les Beni Znassen. 

C’est le géant du groupe punctata. Je le possède encore 
de Taourirt. 

Une variélé remarquable par ses tours étagés vit dans 
la plaine du Mahrouf (J. de C., 1917, p. 137-138). 

L'habilat de cette espèce s'étend donc de la Tafna à la 
Moulouïa. 


ARCHELIX PALLARYI Koch. 


1914. llelix Pallaryi KoBeLr, Iconog., fig. 2790. 
1914. Archelix Pallaryi PALLARY, Nachr. d. Malak. Ges., 
DMC ME; 


Zegzel. Taforall. Oued Tagma. Kebibicha. 


RSR UN 


ARCHELIX XANTHODON Anton. 


1839. Helix æanthodon RossMÂssLer, Iconog., I, fig. 563. 
1841. — — WaGxer, Reisen der Regentsch. 


Alg.-Atlas, pl. XII, fig. 8. 

Cherâäa. Taforalt. Oued Tagma (Beni Znassen). 

L'A. ranthodon est une espèce encore peu connue qui a 
élé mal interprétée par Bourguignat dans sa Malacologie 
de l’Algérie, I. pl. 14, fig. 10 à 16. Les exemplaires ainsi 
ligurés se rapportent à À. abrolena. La fig. 14 reproduit 
un sujet albimos. 

Bourguignat (in Pechaud, loc. cit, pp. 75 et 81) est 
bien revenu sur $a première OPInlON, mais pour imposer 
le nouveau nom d'ema qui fait donc double emploi avec 
celui d'abrolena. 

Le type figuré par Rossmässler est de petite laille et 
relativement rare. La variété major Plry. est, par contre, 
très commune dans les steppes du Maroc oriental. Elle y 
est fréquemment bidentée. 


ARCHELIX ALABASTRA Pechaud. 


1883. Helix alabastra  : PrcHAuD, Excurs. Malac., pp. 83- 
89. 
1897. — — PAPA RVAPANMEMANSS TETE C2: 


pl. V, fig. 24-25. 

Le capitaine Martel n’a pas eu l'occasion de trouver 
des exemplaires typiques, c’est-à-dire d'un blanc pur. 
Tous ceux que j'ai examinés appartiennent à la nouvelle 
variété zonata. 

Var. zonata Plry. — Cette jolie variété ne diffère guère 
du type que par la présence constante de quatre bandes 
rousses sur les derniers tours. 

Merada. Mokta Debdeba. Aïn bou Mecad. Entre Saf- 
safat et bou Yacoubat. 

Le lieutenant Saby m'a également envoyé cette variété 


+ 


de Guettara-Mahiridja et M. Chaymarac du poste même 
de Mahiridja où elle est confondue avec l'espèce type. 

Je la possède encore de Taourirt et de Safsafat. Enfin, 
le capitaine Boitel me l’a adressée d'un affluent de la 
rive droite de la Moulouïa situé entre Midelt et Ksabi, 
à 30 kilomèlres environ de Midelt, avec une gracile sous- 
variété minor, dans le bassin supérieur de ce fleuve. 

En somme, cette variété parait avoir une aire d’ex- 
tension beaucoup plus étendue que la forme admise 
pour type. 


Genre POMATIA Beck. 
Sous-genre POMATIELLA Pallary. 


POMATIELLA MELANOSTOMA Draparnaud, 


An XII. Helix melanostoma DRAPARNAUD, Hist. Nat: Moll. 
France, p.91 pl'Wie23: 

186%. — — BourGuiGNat, Malac. Alg., L pl. 7, 
fig. 11-14. 


Var. albina Piry. 

Port Say. 

Cette espèce est en voie d'extinction en Oranie. 

La station de Port Say, sur la frontière algérienne, 
est nouvelle. Jusqu'ici, je ne connaissais cette espèce que 
du quadrilatère Mostaganem-Mascara-Le Sig-Oran. 


Genre CRYPTOMPHALUS Agassiz. 


CRYPTOMPHALUS ASPERSA Müller. 


1774. Helix aspersa MÜrLLER, Verm. Hist., p. 5), no 
253. 

183%. — — RossmässrEer, Iconog., V et VI, 
pl. 2, fig. 294. 

1864. — — BOURGUIGNAT, Malac. Alg., I, pl. 8. 


fig. 4 et 5. 


A) ne A " 


A 


_ Scoura. 
_ L'espèce est très répandue dans tout le nord de 
_ l'Afrique. Au Maroc, elle est surtout localisée dans le 
Tell. | : 


* 
L 


Genre CANTAREUS Risso. 


CANTAREUS APERTA Born. 


1780. {elix aperta Borx, Mus. Vindob., pl. XV, fig. 
| ; 19-20. 
1864. —  — | BourGuiGNar, Malac. Alg., IL pl. 


| VII, fig. 1 et 2. 
Aïn Sfa, dans les Beni Znassen. 


(A suivre). 


- 


\ 4) 2 
A à 12 | 2 2 
D 


FOR TRETN CON RER TRE 77 


D 


NOTE ON THE NAME MARGINELLA GRACILIS 


BYAIER SERBE TOMEIN-. 


M. Cossmann has recently suggested (Journ. de 
Conchyl., LXIV, p. 157, footnote) that his name Margi- 
nella Sacyi may replace that of M. gracilis Fuchs, if 
these two species prove Lo be identical. It 15, therefore, 
well to point out that in 1899 M. Cossmann himself pro- 
posed the name M. Fuschi (Essais Paléoconch. Comp., 
IT, p. 91) to replace A. gracilis Fuchs. 

Four different species in this genus have been des- 
cribed as gracilis, viz. : 

M. gracilis C.-B. Adams, 1850. 

M. gracilis Edwards, 1854 = subgracilis Redfield. 

M. gracilis Fuchs, 1869 — Fuchsi Cossmann. 

M. gracilis May, 1911 = Maugeana Hedley. 

For references see Proc. Mal. Soc. Lond., XII, p. 269, 
and XIII, p. 52. 

FR UE BST 


dre 


FAUNULE MALACOLOGIQUE MARINE 
DU VAL-ANDRÉ (Côtes-du-Nord) 


Par Ph. DAUTZENBERG 


En 1903, notre confrère, M. M. Lavezzari, a publié dans 
le Journal de Conchyliologie, tome LI, p. 29, une liste 
des coquilles du Val-André et il a donné d'intéressants 
détails sur la topographie de cette localité. Il nous à 
fourni récemment des renseignements précis sur l’en- 
droit où il a découvert quelques espèces qu'il ne nous a 
pas été possible de retrouver : il s’agit d'un banc de 
sable, situé à l’ouest de la chaussée qui relie, à basse 
mer, la plage du Val-André à l’ilot du Verdelet. L’am- 
plitude des marées n’a pas été suftisante pendant notre 
séjour, de juillet à septembre 1919, pour nous permettre 
l'accès de ce banc sur lequel M. Lavezzari a récolté 
vivants deux Mollusques de lOcéan Indien : Venus 
marica Linné (6 exemplaires) et Lucina fibula Reeve 
(1 exemplaire). Bien que la détermination de ces deux 
espèces soit absolument certaine, nous nous sommes 
abstenus de les inscrire dans la faunule du Val-André, 
car nous supposons qu'elles ont dû être introduites acel- 
dentellement. 11 y aura lieu de voir par la suite si eiles 
se sont définitivement acclimatées. | 

C'est encore sur le même banc que M. Lavezzari a 
récolté vivants le Donar variegatus et le Mactra glauca 
qui ne figurent pas dans nos récoltes. Il a pu y constater 
l'existence, en grand nombre, du Dentalium vulgare dont 
nous n'avons recueilli qu'un seul individu vivant, et 
des Nucula nucleus et Corbula gibba, dont nous n'avons 
rapporté que des coquilles vides. 


po el 


M. Lavezzari a bien voulu revoir avec nous sa collec- 
lion et cel examen nous à amenés à reconnaître qu'il Y 
avait lieu d'effacer trois des noms qui figurent sur sa 
liste, savoir : 1° T'rochocochlea turbinata, ramassé vide 
sur le quai du port de Dahouët dans du sable déchargé 
par des bateaux venus sur lest, de la Méditerranée ; 
2° Venus fasciata et Ensis siliqua dont la citation est 
due à des erreurs d'identification. 

Par contre, M. Lavezzari à omis de mentionner dans 
sa liste le Calliostoma granulalum dont il nous a montré 
plusieurs beaux spécimens recueillis vivants dans une 
zone inférieure à celle que nous avons-pu atteindre. I 
en est de même du Meretrix /Callista) chione Linné et 
du Solenocurtus scopula Turton. 

En tenant compte de ces rectifications, le nombre des 
espèces citées dans la liste de 1903 est de 97, tandis que 
celle que nous publions aujourd'hui, en contient 165. 
Cet accroissement est dû surtout au triage des petites 
espèces dans les cordons Httoraux. 


CEPHALOPODA 


*OcTOoPUS OCTOPODIA Linné. Moins abondant que dans 
la baie de Saint-Malo, dans les anfractuosités des 
rochers et sous les gros blocs de pierre. 

*[ROSSIA MACROSOMA Delle Chiaje. Récolté vivant dans les 
mares, entourées de prairies de zostères. 

*LOLIGO VULGARIS Lamarck. 

Nous n'avons pas rencontré ce Mollusque, cité 
par M. Lavezzari, ni le L. media Linné que nous 
avons pêché dans la baie de Saint-Malo. 

*SEPIA OFFICINALIS Linné. Les pêcheurs de Dahouët 
rapportent fréquemment ce Mollusque dans leurs 
filets. Nous en avons trouvé quelques spécimens 
rejetés sur la grande plage du Val-André. 


î 


GASTEROPODA 


PULMONAT A 
ALEXIA MYOSOTIS Draparnaud. Débris dans les cordons 
liitoraux. 
LEUCONIA BIDENTATA Montagu. Rare dans les cordons 
littoraux. 
OTINA OTIS Turton. Très rare. Quelques exemplaires 
dans les cordons littoraux. 


OPISTHOBRANCHIAT A 


NUDIBRANCHIATA 


*Doris pILOSA Müller. Rare sous les pierres; au Verdelet. 

*POLYCERA QUADRILINEATA Müller. Rare sous les pierres, 
au Verdelet. 

*EoLis (ÆOLIDIA) PAPILLOSA Linné. Rare sous les pierres, 
au Verdelet. 

*EOLIS (ACANTHOPSOLE) CORONATA Forbes. Rare sous les 
pierres, au Verdelet. 


TECTIBRANCHIATA 


ACTEON TORNATILIS Linné. Quelques exemplaires jeunes 
dans les cordons littoraux. 

TORNATINA (RETUSA) TRUNCATULA Bruguiète. Assez 
commun dans les cordons Httoraux. 

TORNATINA (RETUSA) OBTUuSA Montagu. Plus rare que 
l'espèce précédente dans les cordons littoraux. 

*HAMINEA NAVICULA Da Costa. Un exemplaire vivant, de 
grande taille et quelques jeunes dans les prairies 
de zostères du Verdelet. 


bn ne 


PHILINE APERTA Linné. Quelques coquilles sur Ja grande 
plage du Val-André. 

PHILINE CATENA Montagu. Rare dans les cordons lit- 
(oraux. 


PROSOBRANCITIAT A 


*MANGILIA COSTATA Donovan. Très rare, vivant sur les 
zostères, au Verdelet. Exemplaires vides dans les 
cordons littoraux. 

HÆDROPLEURA SEPTANGULARIS Montagu. Rare dans les 
cordons litioraux. 

*CLATHURELLA PURPUREA Montagu. Rare, vivant sous les 
pierres, au Verdelet. 

*CLATHURELLA LINEARIS Montagu. Plusieurs exemplaires 
vivants sous les pierres, au Verdelet. Ce Mol- 
lusque est un peu moins rare au Val-André que 
dans les parages de Saint-Malo. 

*RAPHITOMA NEBULA Montagu. Rare, vivant sur les 
zostères et sous les pierres, au Verdelet. 
*RAPHITOMA ATTENUATUM Montagu. Plus rare que le 
R. nebula : nous n’en avons trouvé qu'un seul 

exemplaire vivant, sur les zostères. 

RAPHITOMA STRIOLATUM Philippi. Nous n'avons pas ren- 
contré cette espèce dont M. Lavezzari a recueilli 
un bel exemplaire au Verdelet, dans le cordon 
littoral. 

*BUCCINUM UNDATUM Linné. Nous n'en avons recueilli 
vivants que des individus très jeunes, sous les 


pierres. On rencontre souvent des coquilles 


adultes rejetées sur les plages, mais presque tou- 
jours en très mauvais état. 

*DONOVANIA MINIMA Montagu. Vivant sous les pierres, 
au Verdelet. Peu commun. 


fr 


*NASSA (HINIA) RECTICULATA Linné. Extrèmement com- 
mun. On en voit de véritables troupeaux circulant 
à basse mer sur le sable recouvert d'une couche 
d'eau peu épaisse. Nous n'avons pas vu au Val- 
André la var. mamillalta Risso (= nitida Jeffreys) 
qui est spéciale aux eaux saumâtres. 

*NASSA (HIMA) INCRASSATA Strôm. Commun sous les 
pierres à basse mer, où il vit en colonies parfois 
très peuplées. 

*Var. ex f. minor B. D. D. De très pelite taille. Nous 
avons rencontré des individus dont la hauteur ne 
dépasse pas 7 millimètres, alors que la taille 
habituelle est de 12 à 15 millimètres. 

Var. ex col. La coloration qui peut être considérée 
comme typique consiste en un fond fauve clair 
avec trois bandes décurrentes plus foncées sur le 
dernier tour. 

*Var. ex. col. fusca Scacchi, d’un brun foncé uni- 
forme. | 

*Var. ex col. rosacea Risso. Cette variété d’un beau 
rouge vermillon, sans bandes, est peu commune. 

*Var. ex col. lutescens Scacchi. D'un jaune d’or uni- 
forme. Encore plus rare que la var. rosacea. 

*Var. ex col. fasciata Monterosato. Noirâtre avec une 
large bande blanche occupant le milieu au dernier 
tour. Assez commune. 

*NaAssA (HimMA) varicosA Turton = pygmæa Lamarck. 
Vivant sous les pierres, au Verdelet. Beaucoup 
plus rare que le N. incrassata. 

*OCINEBRA ERINACEUS Linné, var. tarentina Lamarck. 
Commun, vivant à basse mer, sous les pierres et 
sur les rochers. 

Ainsi que nous l'avons expliqué (Les Mollusques 
aarins de la baie de Saint-Malo, p. 19), l'O. erina- 


RE 


ceus typique, est la forme méditerranéenne repré- 
sentée par Knorr (Délices des veux, IV, pl. XXUI, 
fig. 3), qui diffère de la var. tarentina par ses 
cordons décurrents plus saillants. 

*Var. ex f. major nov. var. D'une taille plus forte que 
la var. tarentina typique. Elle atteint 45 à 48 milli- 
mètres de hauteur. Relalivement fréquente sur 
les rochers. 

Var. ex col. La coloration lypique est d’un fauve 
rougeûtre uniforme. 

*Var. ex col. cingulifera Lamarck. Fauve avec une 
zone blanche étroite sur l'angle supérieur des 
tours. 

*Var. ex col. fasciata Dautzenberg. Ornée d’une large 
bande bhanche sur le milieu du dernier tour 
et d’une autre, plus étroite, à proximité de la base 
de la coquille. À 

*Var. ex col. fusca Dautz. D'un brun foncé uniforme. 

*Var. ex col. candida Dautz. Entièrement blanche. 

*OCINEBRA  (OCINEBRINA) ACICULATA Lamarck. Assez 
commun sous les pierres, au Verdelet. 

*PURPURA (POLYTROPA) LAPILLUS Linné. Très commune 
sur tous les rochers de la région, cette espèce y 
varie peu sous le rapport de la forme, mais y 
présente de nombreuses variétés de coloration. 

*Var. ex f. imbricata Lamarck. Chez cette variété, les 
lignes d’accroissement sont accompagnées de 
squamules qui rendent la surface rugueuse. 

*Var. ex f. celtica Locard. Spire élevée et canal plus 
allongé que chez la forme typique. 

*Var. ex col. lactea Daulz. Entièrement blanche, 
commune. 

*Var. ex col. fulva Hidalgo — aurantia Dautz. d'une 
teinte fauve ou orangée uniforme. Assez rare. 


# 


MNT 


*Var. ex col. citrina nov. var. Jaune citron uniforme. 


Rare. 


*Var. ex col. castanea Hidalgo. Brun marron foncé, 


parfois presque noir. Peu commune. 


*Var. ex. col. cærulescens nov. var. Gris bleuûtre. 


ASsez COMMUNE. 


*Var. ex col. bizonalis Lamarck. Blanche, avec trois 


bandes colorées situées, l’une sous là suture, la 
deuxième au milieu et la troisième sur la base du 
dernier tour. Ces bandes sont tantôt brunes, tantôt 
d'un beau jaune orangé, parfois aussi olivètres 
ou noires. 

Lamarck en choississant, pour cette variété, le 
nom bizonalis a regardé les bandes colorées 
comme étant la nuance du fond de la coquille et 
les deux intervalles comme étant des bandes 
blanches. 


*Var. ex col. monozonalis nov. var. Chez cette’ jolie 


variété la coquille est entièrement brune, presque 
noire et ne présente qu'une seule bande blanche 
très étroite sur le dernier tour. Nous n'en avons 
trouvé qu'un seul exemplaire. 


*Var. ex coli. filosa Gmelin — lineolata Dautz. Getle 


variété dont la surface est ornée de nombreuses 
lignes décurrentes brunes, où plus rarement 
orangées, à été décrite comme espèce spéciale par 
Gmelin. Le fond est tantôt blanc, tantôt plus ou 
moins teinté de fauve, de brun, ou de QTIS 
bleuâtre, ce qui donne lieu à des aspects assez 
différents. Les lignes sont souvent rapprochées 
par paires. Assez commune. 


*Var. ex col. mixta nov. var. Nous donnons ce nou- 


veau nom à une jolie coloration représentée par 
Kiener (Iconogr., pl. 31, fig. 11). Elle possède 


ENRS 


les bandes de la var. bizonalis et, entre ces bandes, 
les lignes de la var. filosa. Assez rare. 

*CYPRÆA (TRIVIA) ARCTICA (Solander in Hwass, Mus. 
Calonn.) Pulteney. Un seul exemplaire vivant 
recueilli au Verdelet, sous une pierre. Les 
coquilles vides sont rares dans les cordons lit- 


toraux. 
Var. europæa Montagu. Rare dans les cordons Ht- 
toraux. 


*BITTIUM RETICULATUM Da Costa. Commun sur les z0s- 
tèeres el sous les pierres. 

*CERITHIOPSIS TUBERCULARIS Montagu. Très rare, vivant 
sur les zostères et sous les pierres, au Verdelet. 

*Var. nana Jeffreys. Un peu moins rare que la forme 
typique, cette variété est plus obèse et constam- 
ment de très petite taille. 

*CERITHIOPSIS PULCHELLA Jeffreys. Un seul exemplaire 
vivant sur les zostères. Très rare dans les cordons 
Httoraux. 

*CÆCUM TRACHEA Montagu. Un seul exemplaire roulé. 
Cordon littoral. 

*CÆCUM (BROCHINA) GLABRUM Montagu. Commun dans 
les cordons littoraux. 

*LITTORINA LITTOREA Linné. Très commun, vivant sur 
les zostères, les rochers et les pierres. 

*Var. ex f. vulgaris Sowerby = brevicula Jeffreys = 
Litt. Sphæroidalis Locard. Forme globuleuse, à 
spire courte. 

Var. ex col. La coloration tvpique est d’un brun 
marron, avec des linéoles décurrentes noirâtres. 

*Var. ex col. sanguinea Daulzenberg et Durouchoux. 
D'une teinte rouge carminée uniforme. 


ME 


Var. ex col. balteata Dautz. et H. Fischer. Une 
coquille vide recueillie sur la plage. L’exemplaire 
sur lequel nous avons basé la var. balteata (Camp. 
Scient. Prince de Monaco, p. 186), est brun avec 
une bande blanche située au-dessus du milieu du 
dernier tour, tandis que chez celui que nous avons 
recueilli au Val-André, cette bande se trouve au- 
dessous de la périphérie. 

LITTORINA SAXATILIS Olivi. Cette espèce, relativement 
peu abondante au Val-André, n'y atteint pas une 
grande taille. Nous l'avons surtout recueillie sur 
les rochers de la pointe qui sépare la plage du 
Val-André du port de Dahouët. Nous n'avons ren- 
contré que les variétés suivantes : 

*Subsp. rudis Maton, var. rudissima Bean. 

*Var. ex col. fusca Dautz. et H. Fischer. 
*Var. ex col. fulva Monterosato. 

*Var. ex col. lutea Dautz. et Durouchoux. 
*Var. ex col. albida Dautz. 

*Var. ex col. miniata Dautz. et H. Fischer. 
*Var. ex col. zonaria Bean. 

*Subsp. jugosa Montagu. 

Var: ex col. fusca Dautz. et H. Fischer. 

*Subsp. nigrolineata Gray. 

*Var. ex col. compressa Jeffrevs. 

LITTORINA (MELARAPHE) NERITOIDES Linné. Il ne nous a 
pas été possible de découvrir ce Mollusque vivant. 
Nous n'en avons rencontré que trois exemplaires 
roulés dans les cordons littoraux. 

*LITTORINA (NERITOIDES) OBTUSATA Linné, subsp. litto- 
ralis Linné. Commun sur le Fucus vesiculosus : 
c’est la coloration typique, jaune citron ou jaune 
d'or qui domine. 


PRO. 


*Var. ex col. aurantia Dautz. Jaune orangé uniforme. 

*Var. ex col. fusca Menke. Brun foncé uniforme. 

*Var. ex col. reticulata Dautz. et I. Fischer, couverte 
d'une réticulation brune sur un fond brun clair 
ou rougeàtre. 

Var. ex col. rhabdota Dautz. et H. Fischer, ornée de 
linéoles décurrentes brunes : un exemplaire vide. 

*Var. ex col. inversicolor Dautz. et H. Fischer, fond 
Jaunâtre avec deux bandes brunes. 

*Var. ex f. retusa Lamarck, plus grande et plus glo- 
buleuse que le Type, à spire très déprimée. 

*Var. ex col. olivacea Dautz. et H. Fischer. Vert olive 
uniforme. Cette coloration est presque toujours 
celle des exemplaires de la var. retusa, la colo- 
ralion typique {jaune) est rare chez cette forme. 

*Var. ex f. vittata Philippi. Un exemplaire de la colo- 
ration typique (jaune). 

*LACUNA PUTEOLUS Turton. Un seul exemplaire vivant 
sur des algues. 

*LACUNA PALLIDULA Da Costa. Peu abondant sur les 
Fucus et sur les zostères. 

*LACUNA ViNCTA Montagu. Rare sur les zostères. 

*Var. canalis Montagu. Unicolore, sans bandes. 
Moins rare que le type, sur les zostères. 

*SKENEIA PLANORBIS Fabricius. Très rare vivant sur les 
zostères et peu commun dans les cordons lit- 
toraux. 

*RISSOA LABIOSA Montagu. Très commun vivant sur les 
zostères. Le 12. labiosa est généralement rattaché 
comine variété au R. membranacea Adams, mais 
l'espèce d'Adams est si obscure qu'il nous parait 
préférable d'adopter le nom labiosa qui s'applique 
incontestablement à la forme qui vit sur les côtes 
de Bretagne. 


EE 


*Var. ex col. pallida Dautz. Coloration très claire, 
presque blanche. 

*Var. ex col. fusca Dautz. Coloration brune foncée. 

*RissoA Guerin Recluz. Peu abondant sur les zostères 
et sous les pierres. 

*Var. ex col. albina Dautz. et Dur. Rare, sur les 
zostères. 

*RissOA (TURBELLA) PARVA Da Costa. Commun sous Îles 
pierres et sous les zostères. 

*Var. ex col. fuscata Brown. Coloration brune foncée. 

*Var. ex f. interrupta (Adams) Donovan. Celte petile 
jorme, dépourvue de costules longitudinales, est 
beaucoup plus abondante sur les zostères que le 
R. parva typique. 

*RISS0A (PERSEPHONA) LILACINA Recluz. Commun sur les 
zostères. 

*Var. ex f. minor Dautz. Vit mélangée à la forme 
typique. 

*Var. ex col. paliida Dautz. Cette coloration, d'un 
blanc jaunâtre, se rencontre chez la forme typique, 
ainsi que chez la variété minor. 

*R1ISSOA (MASSOTIA) LACTEA Michaud. Commun, vivant 
sous les pierres enfoncées dans Île sable vaseux. 
*R1SSOA (MANZONIA) COSTATA J. Adams. Assez rare vivant 
sous les pierres; assez commun dans les cordons 
Httoraux. 
*RissoA (ONOBA) STRIATA J. Adams. jommun vivant 
sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux. 


*R1SSOA (CALEODINA) CARINATA Da Costa. Vivant sous les 
pierres enfoncées dans le sable vaseux. Rare. 

R1SSOA (CINGULA) CINGILLUS Montagu. Bien que cette 
espèce ne soit pas très rare dans les cordons li- 


LENEN E 


toraux, nous ne sommes pas parvenus à la trouver 
vivante. 

RISSOA (CINGULA) SEMISTRIATA Montagu. Nous n’en 
avons {rouvé que trois exemplaires dans les cor- 
dons littoraux. 


*RISSOA (SETIA) FULGIDA J. Adams. Vivant sur les zos- 
- tères, au Verdelet. Peu abondant. 


BARLEEIA RUBRA (J. Adams) Montagu. Rare dans les 
cordons littoraux. 


PERINGIA ULVÆ Pennant. Peu commun dans les cordons 
littoraux. 
TRUNCATELLA SUBCYLINDRICA Linné. Très rare dans ies 
cordons littoraux. 
Var. lævigata Risso. Cette forme, dépourvue de cos- 
tules axiales, est beaucoup plus commune dans 
les cordons littoraux que la forme costulée. 


CALYPTRA CHINENSIS Linné. Assez commun vivant sur 
les pierres et sur des valves de Pélécypodes. 


*LAMELLARIA PERSPICUA Linné. Un exemplaire vivant, 
sur une pierre, au Verdelet. Coquilles vides très 
rares dans les cordons littoraux. 


NATICA (LUNATIA) CATENA Da Costa. Nous n’en avons 
rencontré que quelques coquilles roulées sur la 
plage. 


NATICA (LUNATIA) NITIDA Donovan. Trois exemplaires 
de la coloration typique, blanche, dans les cordons 
littoraux. 

*Var. Alderi Forbes. Deux exemplaires vivants sur 
la plage, au Verdelet, et quelques coquilles 
vides dans les cordons littoraux. 

En suivant la classification du Manuel de 
Conchyliologie de P. Fischer, nous avons employé, 


Su Ne 


jusqu'à présent, le nom de section Naticina Guil: 
ding. Mais le type indiqué par Guilding pour 
Naticina est le N. lactea Guilding qui appartient 
au même groupe que le N. mamilla Linné, pour 
lequel Montfort avait déjà créé, en 1810, le genre 
Polinices. Le nom Naticina tombe donc en 
synonymie de Polinices et ce groupe comprend 
des coquilles porcelainées, très épaisses, à spire 
conique et possédant un gros funicule ombilical 
terminé par une callosité très forte qui s'étale sur 
le bord columellaire et remplit parfois complète- 
ment la cavité ombilicale. 

Le N. catena et nilida ne possèdent pas de funi- 
cule dans l'ombilic et appartiennent au même 
groupe que le N. heros Say, pour lequel Gray à 
proposé, en 1847, le nom Lunatia que nous 
adoptons aujourd'hui. 

*ADEORBIS SUBCARINATUS Montagu. Assez commun, 
vivant sous les pierres enfoncées dans le sable 
vaseux, au Verdelet, en compagnie des Rissoa 
lactea, Striala et carinata. 

SCALARIA COMMUNIS Lamarck. Nous n'avons pas ren- 
contirét'celle. espèce : qui. at+été “trouvée: par 
M. Lavezzari. 

CIONISCUS UNICUS Montagu. Plusieurs exemplaires dans 
les cordons littoraux. 

EULIMA INTERMEDIA (Cantraine) Jeffreys. Fragments 
dans les cordons littoraux. 

EULIMA INCURVA Renier. Trois exemplaires dans les 
cordons littoraux. 

ODOSTOMIA PLICATA Montagu. Assez fréquent dans les 
cordons littoraux. 


ODOSTOMIA RISSOIDES Hanley. Plusieurs exemplaires 
dans les cordons littoraux. 


M el 


ODOSTOMIA ALBELLA (Lovén) Jeffreys. Quelques exem- 
plaires dans les cordons lttoraux. 

ODOSTOMIA UMBILICATA Alder. Trois exemplaires dans 
les cordons littoraux. 

ODOSTOMIA TÜRRITA Hanley. Trois exemplaires dans les 
cordons Httoraux. 

ODOSTOMIA DECUSSATA Montagu. Dix exemplaires dans 
les cordons littoraux. 

AURICULINA OBLIQUA Alder. Quelques exemplaires dans 
les cordons littoraux. 

NŒMIA DOLIOLIFORMIS Jeffreys. Plusieurs exemplaires 
dans les cordons littoraux. 


*PYRGULINA INTERSTINCTA Montagu, var. terebellum Phi- 
lippi. Rare vivant sur les zosières. Assez commun, 
vide, dans les cordons littoraux. 

PYRGULINA SPIRALIS Montagu. Quelques exemplaires 
dans les cordons littoraux. 

 *TRAGULA FENESTRATA (Forbes) Jeffreys. Un seul exem- 
plaire vide dans le cordon littoral. 

EULIMELLA ACICULA Philippi. Deux individus dans les 
cordons littoraux. 

TURBONILLA LACTEA Linné. Cordons littoraux, un bel 
exemplaire. 

TURBONILLA RUFA Philippi. Cordons littoraux, un 
fragment. 

*PHASIANELLA PULLUS Linné. Pas très abondant sur les 
zostères. 

Le Ph. pullus à été indiqué par Linné comme 
habitant la Méditerranée. M. de Monterosato a 
considéré les spécimens de l'Océan Atlantique 
comme appartenant à une espèce différente et il 
leur a attribué le nom de Phasianella picta Da 
Costa. Mais il ne nous est pas possible d'accepter 


Pd 


tete 


RTS 


cette manière de voir, car il existe de nombreux 
exemplaires des côtes de Bretagne qui ne diffèrent 
sous aucun rapport de ceux qui proviennent des 
côtes de Provence, d'Algérie, et d'autres points de 
la Méditerranée. 

*Var. picta Da Costa. Le T'urbo pictus de Da Costa 
est une forme plus allongée, à spire plus haute 
que le Ph. pullus typique, qui peut être admise 
comme variété. Jeffreys l'a désignée sous le nom 
de var. oblonga. Elle est aussi fréquente au Val- 
André. 

Var. ex col. Il est difficile de déterminer quels sont 
exactement le dessin et la coloration du Ph. 
pullus typique, car Linné n'a indiqué aucune rélé- 
rence pour cette espèce. Toutefois, les termes : 
« picta varie fasciis mactulisque purpurascentibus 
fuscis, albidisve », suffisent pour reconnaitre qu'il 
s'agit de coquilles présentant un dessin compliqué 
et une coloration variée. Gmelin, dans la 13° édi- 
tion du Systema Naturæ, à ajouté, comme réfé- 
rence, deux figures de Born (Test. Mus. Cæs. 
Vindob., pl. XII, fig. 17, 18), assez grossières, mais 
qui justifient cependant l'interprétation suivante 
de la diagnose linnéenne : « Coquille ornée sous 
la.suture de flammules blanches, ombrées de brun 
vers la gauche; deux séries décurrentes de taches 
blanches, articulées de brun régnant, l'une sur la 
périphérie, l'autre plus près de la base, les inter- 
valles des flammules et des taches étant couverts 
de ponctuations ou de linéoles obliques ». 

Les variétés de coloration sont extrêmement 
nombreuses, mais nous n'avons à mentionner ici 
que celles que nous avons observées au Val-André. 

*Var. ex col. pulchella Recluz. Cette variété ne pos- 


PAS 


sède ni flammules, ni taches; toute sa surface est 
garnie de nombreuses linéoles très obliques. 

*Var. ex col. millepunctata Monterosato. Egalement 
dépourvue de flammules et de taches, mais par- 
semée de nombreuses ponctualtions. 

*Var. ex col. flammea von Salis Marschlins (Reisen 
ins Kônigreich Neapel, p. 337, pl. VII, fig. 114) = 
var. bicolor B. D. D., etc. Chez cette variété, les 
fHammules subsuturales descendent jusque vers 
la base de la coquille. 

*Var. pallida nov. var. Nième dessin que celui du 
Ph. pullus typique, mais d'une coloration très 
pale, souvent même à peu près effacée. 

*Var..albina Monterosato. Entièrement blanche ou 
jaunätre, sans aucune trace de dessin. 

*GIBBULA MAGUS Linné. Commun sur le sable vaseux de 
la plage du Verdelet. 

*Voar.. ex, {/producta’B: D. D. Forme très élevée; "à 
ombilic presque fermé. Un seul exemplaire. 

*Var:rex .{. obsoleta B: D. D. Sans tubércules au 
sommet des tours. 

*Var. ex col. alba Jeffreys. D'un blanc Jaunâtre sans 
dessin. 

*Var. ex. col. griseola nov. var. D'un gris cendre foncé, 
traversé par des cordons décurrents composés de 
ponctuations alternativement noires et blanches; 
base ornée de flammules grises obliques, étroites 
et rapprochées. 

*GIBBULA (STEROMPHALUS) CINERARIA Linné. Commun sur 
les zostères et sous les pierres. 

*Var. ex f. elatior. Grande ei haute. 

*Var. ex col. variegata Jeffreys. Assez rare. 


AT es 


*GIBBULA (STEROMPHALUS) UMBILICALIS Da Costa = ? Tro- 
chus obliquatus Gmelin — Trochus umbilicatus 
Montagu. Commun sur les rochers et les pierres. 

*Var. imperforata Dautzenberg. Plus rare que le type 
et vivant à un niveau plus bas. 

*TROCHOCOCHLEA LINEATA Da Costa. Très commun sur 
tous les rochers. 

*CALLIOSTOMA CONULOIDES Lamarck. Commun sur les 
rochers aux basses mers de grandes marées: 
*CALLIOSTOMA GRANULATUM Born. Plusieurs beaux exem- 
plaires trouvés vivants à très basse mer par 
M. Lavezzari. Nous n'avons pas rencontré cette 

espèce. 

*CALLIOSTOMA (JUJUBINUS) EXASPERATUM Pennant. Rare 
sous les pierres. Coquilles vides dans les cordons 
httoraux. 


*CALLIOSTOMA (JUJUBINUS) STRIATUM Linné. Très commun 
sur les zostères. 

CYCLOSTREMA NITENS Philippi. Un exemplaire dans les 
cordons littoraux. 

*HALIOTIS TUBERCULATA Linné. Assez commun sous les 
grosses pierres, au Verdelet. 

*FISSURELLA MAMILLATA Risso. Un seul exemplaire vivant 
sous une pierre, au Verdelet; deux coquilles dans 
les cordons littoraux. Cette espèce est bien plus 
rare au Val-André que dans les parages de Saint- 
Malo. 

*EMARGINULA FISsURA Linné. Nous en avons récolté une 
vingtaine d'exemplaires vivants sous les pierres, 
au Verdelet, mais nous n'avons trouvé aucun 
E. rosea Bell. Dans la région de Saint-Malo, c'est 
au contraire l'E. rosea qui vit dans la zone des 

5 


+ en 


Laminaires et nous n’y avons rencontré l'E. fissura 
que dans des dragages au large. 

*ACMÆA VIRGINEA Müller. Commun .vivant sous les 
pierres, au Verdelet. 

*PATELLA VULGATA Linné. Extrêmement commun sur 

tous les rochers du littoral. 

*Var. ex f. conica Brown = elevala Jeffreys = hypsi- 
lolera Locard (ex parte). Forme haute. 

*Var. ex col. secernenda Dautzenberg. Commune 
sur les rochers. Se distingue par sa coloration 
brune noirâtre à l'extérieur et d’un vert olive foncé 
à l'intérieur. 

*Var. ex col. communis Brown = picla Jeffreys. 
Ornée de rayons rouges. 

*PATELLA INTERMEDIA Jeffreys. Commun sur tous les 
rochers. 

*PATELLA DEPRESSA Pennant, var. athletica Bean. 
Commun dans les mares des rochers, à mi-marée 
et sur les rochers à très basse mer. 

*Var. ochracea Dautz. et Durouchoux. Teintée -de 
jaune ocre à l'intérieur. 


POLYPLACOPHOR A 


*LEPIDOPLEURUS CANCELLATUS Sowerby. Assez commun 
à très basse mer sous les pierres, au Verdelet. 

*ISCHNOCHITON (TRACHYDERMON) CINEREUS Linné = mar- 
ginatus Pennant, Très commun sous les pierres, 
dbasse IMET 

*CHITON (HANLEYA) scABRIDUS Jeffreys. Très rare à très 
basse mer sous les pierres enfoncées dans le sable 
vaseux. 


MLEÛ == 


*ACANTHOCHITES FASCICULARIS Linné. Très rare. Nous 
n'en avons recueilli que deux exemplaires sur les 
pierres, à basse mer. 

*ACANTHOCHITES DISCREPANS Brown. Assez commun sous 
les pierres, à basse mer. 


SCAPHOPODA 


*DENTALIUM VULGARE Da Costa. Très rare vivant dans le 
sable à très basse mer. Coquilles vides peu com- 
munes dans les cordons littoraux. 


PELECYPODA 


*OSTREA EDULIS Lanné. Très rare. Nous n’en avons ren- 
contré qu'un seul individu vivant, jeune, fixé sur 
une pierre couverte de Balanes. Les valves roulées 
ne sont pas rares sur les plages. 


*ANOMIA EPHIPPIUM Lainné. Vivant en abondance sur Îles 
pierres. On en trouve aussi de volumineux paquets 
composés de nombreux individus fixés les uns sur 
les autres, rejetés sur les plages. 

*Var. cepa Linné. Diffère de l’A.-ephippium typique 
par sa coloration violacée. 
LIMA (LIMATULA) SUBAURICULATA Montagu. Valves dans 
les cordons littoraux. Rare. 

*CHLAMYS VARIA Linné. Vit attaché aux pierres par son 
byssus. Assez commun. 

*CHLAMYS (ÆQUIPECTEN) OPERCULARIS Linné. Très rare. 
Nous n’en avons recueilli que deux exemplaires 
vivants. 

*PECTEN MAXIMUS Linné. Un exemplaire jeune vivant 
dans une prairie de zostères, au Verdelet. Valves 
isolées rejetées sur les plages. 


NON 


*MyYTrILUS EDULIS Linné. De nombreuses colonies de ce 
Mollusque garnissent les rochers de tout le Hitto:al. 
Comme toutes les Moules qui vivent sur les 
rochers, celles du Val-André sont petites et rabou- 
gries; leurs valves sont épaisses et presque tou- 
jours plus ou moins érodées chez les individus 
adultes. On rencontre ensemble des individus de 
la forme typique étroite el allongée el d’autres 
dilatés du côté dorsal qui constituent la variété 
galloprovincialis Lamarck. Certains exemplaires 
très vieux ont le bord ventral concave, les crochets 
écartés, el peuvent être rapportés à la variété unci- 
nala Bucq. Dautz. Dollf. 

MODIOLA BARBATA lLanné. Rare. Nous n'en avons 
recueilli que quelques exemplaires vides et des 
valves rejetées sur les plages. 

MODIOLA ADRIATICA Lamarck. Très rare. Nous n'en 
avons trouvé que des valves. 

*Var. radiata Ilanley. Plusieurs spécimens recueillis 
à basse mer dans le sable coquillier. 

*MODIOLARIA DISCORS Linné. Très rare sous les pierres 
à basse mer. 

*ARCA (FOSSULARCA) LACTEA Linné. Très Commun sous 
ies pierres à basse mer. Ce Mollusque est beau- 
coup plus abondant, dans la zone littorale, au Val- 
André que dans les parages de Saint-Malo. Cer- 
tains exemplaires, de grande taille, atteignent 
IS millimètres de diamètre antéro-postérieur. 

PECTUNCULUS (AXINÆA) GLYCYMERIS Linné. Très rare. 
Nous n’en ayons rencontré qu'un exemplaire 
jeune, vide. 

*NUCULA NUCLEUS Linné, var. radiata Forbes et Hanley. 
Exemplaires vides et valves dans les cordons lit- 


— 61 — 


toraux. Récolté vivant, en nombre, par M. La- 
vezzari. 

#*MONTACUTA BIDENTATA Montagu. Rare vivant sous les 
pierres. Les exemplaires vides et les valves abon- 
dent dans les cordons littoraux. 


*LASÆA RUBRA Montagu. Assez abondant dans les byssus 
des moules et parmi les Balanes. 


NEOLEPTON CLARKIE Clark. Assez commun dans les 
cordons littoraux : exemplaires complets el 
valves. 

#CARDIUM (ACANTHOCARDIA) ECHINATUM Linné. Assez sou- 
vent rejeté vivant sur la plage, à très basse mer, 
après les gros temps. 

#CARDIUM (PARVICARDIUM) NODOSUM Turton. Exemplaires 
jeunes et valves dans les cordons littoraux. 

#Var. lutescens Dautz. et Durouchoux. 


CARDIUM (PARVICARDIGM) EXIGUUM Gmelin. Quelques 
valves dans les cordons littoraux. 


#CarDIUM (CERASTODERMA) EDULE Linné. Peu commun 
dans le sable des plages. 

#*CARDIUM (LÆVICARDIUM) NORVEGICUM Spengler. Exem- 
plaires de différents âges rejetés sur les plages à 
très basse mer. 

*Var. pallida Jeffreys. Blanche, sans taches, sous un 
épiderme gris jaunâtre. 


#MERETRIX (CALLISTA) CHIONE Linné. Plusieurs exem- 
plaires jeunes recueillis par M. Lavezzari sur un 

banc découvert à très basse mer. 

*DosiniA EXOLETA Linné. Assez rare sur la plage, au 

Verdelet. 

#Var. omnino-albescens Poli — albo-sordida Scacchi 

— unicolor-alba Hidalgo. Entièrement blanche, 

sans flammules. 


po re 


*Var. interrupta B. D. D. Valves ornées de deux 
rayons composés de taches plus ou moins inter- 
rompues en chevrons. 


*VENUS (VENTRICOLA) VERRUCOSA Linné. Vivant dans le 
sable vaseux. Exemplaires vides rejetés sur la 
plage. Le Verdelet. 

*VENUS (TIMOCLEA) OVATA Pennant. Rare vivant dans le 
sable vaseux, au Verdelet. 

*TAPES RHOMBOIDES Pennant. Cette espèce est remar- 
quablement abondante, rejetée sur la plage au 
Verdelet. On y rencontre de nombreuses et jolies 
variétés de coloralion. 

*Var. ex f. sarniensis Turton. Cette variété qui se 
distingue par sa forme courte et haute, est nlus 
commune que le T. rhomboides typique. 

Nous n'avons pas rencontré au Val-André la 
variété elongata Jeffreys, qui est au contraire plus 
allongée transversalement et dont le bord dorsal, 
plus déclive donne à lextrémité postérieure de la 
coquille un aspect légèrement acuminé, mais nous 
en avons recueilli en 1891 un exemplaire bien 
caractérisé à Binic. 

Le T. rhomboides est bien plus commun au Val- 
André que dans la baie de Saint-Malo. 

La description de Pennant indique comme colo- 
ration typique : « pale brown color variegated ». 

*Var. ex col. albida Locard. Entièrement blanche, 
sans dessin. 

*Var. ex col. fulva Locard. D'une teinte fauve uni- 
forme. 

*Var. ex col. radiata Locard. Ornée de deux rayons 
blancs plus ou moins interrompus qui partent des 
crochets et s'élargissent jusqu’au bord ventral. 


you 


*Var. ex col. marmorata Locard. Diversement 
marbrée et tachée de brun sur un fond blanchâtre. 

*Var. ex col. roseotincta nov. var. Teintée de rose 
surtout dans la région des crochets. Celle teinte 
rose existe aussi souvent chez les trois -variétés 
précédentes. 

*Var. ex col. semiferruginea nov. var. Des taches 
d'un brun ferrugineux ou orangé sont disposées 
en zones concentriques irrégulières. 

*TAPES (PULLASTRA) PULLASTRA Montagu. Commun, 
vivant dans le sable vaseux, au Verdelet. 
Montagu a si bien décrit celte espèce qu'il ne 
peut y avoir le moindre doute sur son identité, 
bien que la figuration du Conchylien Cabinet, 
indiquée comme référence, représente une espèce 
exotique. La première figure satisfaisante à été 
donnée par Pulteney (Dorsetsh., pl. I, fig. 8). Elle 
a la surface parsemée de nombreuses petites 
‘taches allongées et nous paraît devoir être re- 
gardée comme représentant la coloration {ypique. 

*Var. ex f. perforans Montagu. Décrite comme espèce 
spéciale, mais c’est tout au plus une variété, car il 
ne s’agit que de déformations provenant de ce que 
le Mollusque, au lieu de vivre dans le sable, s’est 
développé au milieu de colonies d’'Hermelles. 

Var. ex col. albida Locard. Entièrement blanche, 
sans dessin. 

*Var. ex col. lutea Locard. Fond jaune avec quelques 
taches peu apparentes et parfois aussi sans taches. 
Assez rare. 

*Var. ex Col. violacea Locard. D'un gris violacé. Très 
rare. 

- *Var. ex col. maculosa nov. var. Ornée sur la région 
postérieure de taches brunes irrégulières plus ou 


ee LU 


moins disposées en chevrons, (out le reste de la 
coquille étant d’un blanc immaculé. 

*Var. ex col. lyrata Locard, 1886 — catenata B. D. D. 
semblable à la var. maculosa, mais présentant en 
outre trois rayons divergents sur les régions 

_ médiane et antérieure des valves. 

*Var. ex col. dissimilis nov. var. Chez celte variété, 
la valve droite est entièrement blanche, mais, sur 
la valve gauche, une tache brune étroite règne le 
long du bord postérieur. 


*TAPES (PULLASTRA) AUREUS Gmelin. Commun; vit dans 
les mêmes conditions que le 7. pullastra. 

Le Venus aurea a été basé par Gmelin sur la 
tigure 249 (pl. 404) de Lister, qui représente une 
coquille ovale, de taille moyenne (diam. umbono- 
ventral 22 mm., diam. antéro-post. 27 mm), 
ornée d'un dessin compliqué, composé de linéoles 
brun noirâtre qui s’entrecroisent irrégulièrement 
en chevrons, et de quelques rayons peu apparents, 
formés de taches irrégulières foncées. 

*Var. ex f. major, de grande taille. Les exemplaires 
que nous avons recueillis au Val-André ont 26 x 
36 mm., mais celte taille est surpassée par le 
spécimen du Croisic sur lequel nous avons établi 
la var. major et qui a 29 x 38 mm. 

*Var. ex col. albida Dautz. Entièrement blanche. 

*Var. ex col. fulva nov. var. Fauve, avec des ponc- 
tuations et des rayons à peine visibles. 

*Var. ex col. partita Dautz. Blanche, avec l'extrémité 
postérieure des deux valves largement teintée de 
brun foncé. 

*Var. ex col. semipartita nov. var. Valve droite 
entièrement blanche, valve gauche ayant l'extré- 


on — 


mité postérieure ornée d'une large tache brune. 
Un exemplaire. 

*Var. ex col. simulans nov. var. Jolie variété qui pré- 
sente sur la région postérieure le même dessin 
composé de taches brunes irrégulières qu'on 
observe chez la variété maculosa du T. pullastra. 

*TAPES (AMYGDALA) DECUSSATUS Linné. var. ex f. fusca 
Gmelin. Moins commun au Verdelet que les 

T. pullastra et aureus. 
Le type du Venus fusca Gmelin est d’une colo- 

ration brune uniforme. 

*Var. ex col. albida B. D. D. Entièrement blanche. 

*Var. ex col. lutea nov. var. D'un jaune d’or uniforme, 
ou ayant des zones concentriques plus claires 
bordant les lignes d’accroissement. On voit parfois 
quelques petites taches brunes peu apparentes sur 
la région postérieure. 

*Var. ex col. varians B. D. D. Diversement tachetée 
ou marbrée de gris sur un fond blanchâtre. 

*Var. ex col. radiata B. D. D. Ornée de rayons bruns 
plus ou moins interrompus. 


*THYASIRA FLEXUOSA Montagu. Vivant dans le sable 
vaseux sous les prairies de zostères. Les valves 
isolées sont abondantes dans les cordons littoraux. 


*DONAX vVITTATUS Da Costa. Très commun rejeté sur la 
grande plage du Val-André. 

*Var. ex f. atlantiça Hidalgo. Cette variété qui se ren- 
contre avec le D. vittatus typique, a la région pos- 
térieure traversée par des sillons obliques qui 
forment un treillis par leur croisement avec les 
stries rayonnantes. 

*Var. ex f. magna Damon. De grande taille, attei- 
gnant 45 millimètres de largeur. 


*Var. ex col. lactea Martel. D'un blanc uniforme à 
l'intérieur et à l'extérieur. 

*Var. ex col. aurea nov. var. Test jaune d'or à l'in- 
térieur et à l’extérieur. 

La coloration typique de cette espèce est blan- 
châtre avec des zones concentriques violettes qui 
accompagnent les lignes d’accroissement. 1/1n- 
térieur des valves est violet, liseré de blanc sur les 
bords. 

*DONAX (CAPSELLA) VARIEGATUS Gmelin. Nombreux 
exemplaires recueillis vivants par M. Lavezzari 
sur un banc de sable que nous n'avons pu visiter, 
aucune marée n'ayant été assez forte, pendant 
notre séjour, pour le mettre à découvert. 


*GARI (PSAMMOCOLA) DEPRESSA Pennant. Vivant dans le 
sable vaseux ; commun, rejeté sur les plages, au 
Verdelet. 

*Var. ex col. lactea Jeffreys. Entièrement blanche. 

*Var. ex col. flavescens Réquien. Fond jaunâtre avec 
des rayons roses. 

*Var. ex col. cærulescens Réquien. Fond violacé, irré- 
gulièrement mouchelté de blanc. Région des som- 
mets teimtée de violet foncé. 


*SOLENOCURTUS SCOPULA Turton., Un exemplaire recueilli 
vivant sur.la plage par M. Lavezzari (Collect. 
Lavezzari). 

PHARUS LEGUMEN Linné. Beaux exemplaires, de grande 
taille, rejetés sur la grande plage du Val-André, 
après les tempêtes. 

CULTELLUS PELLUCIDUS Pennant. Fragment dans le 
cordon littoral. 

*Ensis ENsis Linné. Vit enfoncé dans le sable; coquilles 
vides rejetées sur la plage. Commun. 


Or 


La citation de l'Ensis siliqua dans la liste dé 
M. Lavezzari provient d’une erreur. Celle espèce 
doit donc être supprimée. 

*SOLEN MARGINATUS Pennant. Commun vivant dans le 
sable; coquilles rejetées sur la plage. 

*MACTRA CORALLINA Linné var. atlantica B. D. D. 
Extrêmement commun, rejeté vivant sur la grande 
plage du Val-André. 

*Var. cinerea Montagu. Coloration cendrée sans 
rayons, également commune. 

*MACTRA GLAUCA Born. M. Lavezzari a recueilli un exem- 
plaire vivant de cette espèce et quelques valves 
sur un banc de sable qui n’émerge que lorsque les 
marées descendent plus qu'elles ne l'ont fait pen- 
dant notre séjour au Val-André. 

*NIACTRA (OXYPERAS) SOLIDA Linné. Commun vivant dans 
le sable à basse mer, au Verdelet. 

*Var. truncata Montagu. Avec la forme typique, mais 
plus rare. 

*MACTRA (OXYPERAS) SUBTRUNCATA Da Costa. Très com- 
mun vivant dans le sable de la plage. 

*LUTRARIA LUTRARIA Linné. Vivant dans le sable des 
plages. De nombreux exemplaires vides sont 
rejetés sur la grande plage du Val-André, après les 
tempêtes. 

*LUTRARIA OBLONGA (Chemnitz) Gmelin. Plus rare que 
le précédent, ce Mollusque a été récolté vivant par 
M. Lavezzari, mais nous n’en avons trouvé qu'un 
exemplaire vide et des valves. 


*SPHENIA BiNGHAMI Turton. Rare vivant sous les pierres 
au Verdelet (Lavezzari). Nous en avons rencontré 
des spécimens vides dans les cordons littoraux. 
C’est cette espèce que M. Lavezzari à citée par 


ST EE 


erreur sous le nom de Saricava rugosa, comme 
nous avons pu le constater sur les exemplaires de 
sa Collection. 


*CORBULA GIBBA Olivi. M. Lavezzari a trouvé ce Mol- 
lusque vivant en grand nombre sur un banc de 
sable qui n'émerge qu'aux très fortes marées. 
Nous n'en avons récolté que des valves isolées 
dans les cordons littoraux. 

PHOLAS DACTYLUS Linné. Fragments dans les cordons 
littoraux. 


*BARNEA CANDIDA Linné. M. Lavezzari nous en a montré 
dans sa collection de nombreux spécimens qu'il 
a recueillis, 11 y a une dizaine d'années dans un 
banc de glaise qui restait à sec pendant les fortes 
marées. Cette glaise est maintenant recouverte par 
une couche de sable et nous n'avons plus trouvé 
que quelques valves de B. candida dans les cordons 
httoraux. 


*LORIPES LACTEUS Linné. Vit dans le sable vaseux, sous 
les prairies de zostères du Verdelet. Ses valves 
sont très nombreuses dans les cordons littoraux. 


*LUCINA BOREALIS Linné, var. ex f. minor Dautzenberg. 
Vit en compagnie du Loripes lacteus et du Thya- 
stra flexuosa dans le sable vaseux des prairies de 
zostères, mais est beaucoup plus rare. 

Le type du L. borealis est une grande forme dont 

. l'habitat actuel comprend la Norvège, l’Ecosse, 
l'Angleterre, l'Irlande, la Méditerrante et lAdria- 
tique (de Monterosato) et les Acores (Prince de 
Monaco). Sur les côtes occidentales de France, 
nous en avons ramassé des valves au Pouliguen, 
M. de Boury l’a trouvé à Arcachon et le D' Daniel 
en a récolté de magnifiques exemplaires morts, 


| 


— 69 — 


mais intacts dans des dépôts vaseux de la rade de 
Brest où ce Mollusque ne vit plus maintenant. 
Sur les côtes de la Manche, nous n'avons jamais 
rencontré que la var. minor. 

*TELLINA (TELLINULA) SQUALIDA Pulteney. Très rare 
vivant dans le sable vaseux, au Verdelet. 


*TELLINA (ANGULUS) FABULA Gronovius. Exemplaires 
vivants et morts rejetés sur la grande plage du 
Val-André. 

TELLINA (MŒRELLA) DONACGINA Linné. Deux exemplaires 
complets et quelques valves dans les cordons lil- 
toraux, au Verdelel. 


*ARCOPAGIA CRASSA Gmelin. Peu commun sur la plage, 
au Verdelet. Le type de cette espèce est orné de 
rayons rouges. 

*Var. ex col. albida Jeffreys. Entièrement blanche. 
Moins rare que la coloration typique. 


*\ACOMA TENUIS Da Costa. Très abondant, rejeté sur la 
grande plage du Val-André. La coloration typique 
de cette espèce est rose clair avec des zones 
concentriques d’un rose vif. 

*Var. ex col. alba O.-G. Costa = albida de Montero- 
sato. Entièrement blanche. 

*Var. ex col. aurantia de Monterosato. Orangée claire 
avec des zones concentriques plus foncées. 

*Var. ex col. carneola nov. var. D'une teinte carnéolée 
claire avec un rayon rose limitant la région 
postérieure. 

*Var. ex col. pudibunda de Monterosato. Blanche, 
avec une large tache d’un rose vif sur la région 
qui entoure les crochets. 

*Var. ex col. maculata nov. var. Semblable à la 


Le De 


variété pudibunda, mais avec une tache orangée 
remplaçant la tache rose. 


MACOMA BALTHICA Linné. Une seule valve roulée 
ramassée au Verdelet dans le cordon littoral. 


SCROBICULARIA PLANA Da Costa. Quelques valves roulées 
recueillies sur la grande plage du Val-André. 
SYNDESMYA ALBA Wood. Très rare. Nous n’en avons 

trouvé que quelques valves dans les cordons lit- 
toraux. 

*PANDORA INÆQUIVALVIS Linné. Peu commun. Beaux 
exemplaires rejetés vivants el morts sur la grande 
plage. 

THRACIA PAPYRACEA Poli. Valves isolées peu nombreuses 
dans le cordon littoral. 
PH 


RSR) es 


RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS 
DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 
DE PARIS 


Par Edouard LAMY. 


\ (1=Partie). 


La superfamille des Lucinacea à élé subdivisée par 
M. Wm.-H. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. 
Nat. Mus., XXIIT, p. 780) en 5 familles : Lucinidæ, Cor- 
bidæ, Thyasiridæ (ou Cryptodontidæ), Diplodontidæ (ou 


_Ungulinidæ), Cyrenellidæ. 


Famille des LUCINIDÆ 


La famille des Lucinidæ offre les caractères suivants : 

Coquille équivalve, suborbiculaire ou ovale, peu iné- 
quilatérale, plus ou moins aplatie, non nacrée. 

Surface externe ornée de stries ou de lamelles concen- 
triques croisées quelquefois par des côtes rayonnan({es 
moins accentuées. 

Epiderme mince. 

Chez beaucoup d'espèces, 1l existe, sur chaque valve, 
deux sillons ou plis radiaux, plus ou moins profonds, 
parfois obsolètes, qui partent du sommet, l'un du côté 
antérieur, l’autre du côté postérieur, et qui délimitent 
deux régions appelées les aréas dorsales antérieure ou 
buccale et postérieure ou anale. 

Sommets petits, rapprochés, peu saillants, obliques 
en avant. 


AA he 


Lunule en général petite, presque toujours nettement 
circonscrite, profondément déprimée, asymétrique, plus 
développée dans la valve droite, sur laquelle elle forme 
souvent une saillie dentiforme s’adaptant à un alvéole 
dans la valve gauche. 

Corselet plus ou moins distinctement délimité. 

Ligament et résiium habituellement réunis, allongés, 
marginaux, plus où moins enfoncés, recouverts par les 
bords du corselet el devenant même, mais rarement, 
complètement internes. j 

Nymphes aplaties. 

La charnière est extrêmement variable : d’ailleurs, elle 
peut non seulement différer dans divers spécimens d’une 
même espèce, mais se modifier chez un seul individu, 
dont les dents, d’abord très nettes, deviennent avec l’âge 
graduellement obsolètes (1), 

Normalement, sur chaque valve, on observe deux 
dents cardinales [2 a et 4b; 3a et 3b] divergentes, 
obliques en arrière, dont la plus interne [2 a, 3 b] est 
bifide, et 11 y a, tañt en avant qu’en arrière du sommet, 
une dent latérale, double à gauche [L Arr et L Av; 
LPxet LPiv], simple à droite [LA:ï, LP:]6),, l'an 
térieure [L Ar et LA ; LA r| rapprochée des car 
dinales, la postérieure |L P 11 et L P iv; LP 1] en étant au 
contraire éloignée. 

Quelquefois les dents latérales font défaut et il y a 
seulement des dents cardinales : même fréquemment la 
dent cardinale antérieure droite [3 a] est rudimentaire 
ou disparait, quand la lunule forme une dépression très 


4 


(1) Je remercie très cordialement M. Ch. Richard d'avoir bien voulu 
exécuter, sur mes indications, les dessins qui, dans ce mémoire, repré- 
sentent les charnières des divers types de Lucinacea. 

(2) Comme le fait remarquer M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1349), 
ce doit être par un lapsus pennæ que F. Bernard (189%, Bull. Soc. Géol. 
France, 3e s., XXIII, p. 123) attribue, au contraire, des dents latérales 
doubles à la valve droite. 


RES 


profonde ne permettant plus à cette dent de se déve- 
lopper. 

Impressions musculaires écartées et inégales : l'an- 
térieure allongée et étroite, se prolongeant obliquement 
en dedans de la ligne palléale ; la postérieure plus 
arrondie el placée plus haut dans la valve (1861, Des- 
hayes, Journ. de Conchyl., IX, p. 326). 

Impression palléale entière, large, souvent déchi- 
quetée, submarginale. 

Intérieur des valves orné de ponctuations qui corres- 
pondent à des points d'attache du manteau. 

Bord interne des valves en général lisse ou parfois 
faiblement denticulé. 


La famille des Lucinidæ renferme les genres Lucina 
(Bruguière) Lamarck, Pseudomiltha P. Fischer, Loripes 
Poli, Miltha H. et A. Adams, Phacoides Blainville, 
Myrlæa Turton, Codokia (Scopoli) P. Fischer, Divaricella 
von Martens et un genre de position incertaine, Vati- 
cinaria Dall. 


Un certain nombre de formes ont été placées parmi 
les Lucines, bien qu'appartenant à d’autres familles : 

Le Lucina bipartita Philippi (1836, Enum. Moll. Sicil., 
I, p. 32, pl IL, fig. 21) est, d'après l'auteur lui-même 
(845, Abbild. Conch., IL, p. 60, Astarte, pl. I, fig. 9), 
un Astarte, synonyme d’ailleurs d'A. (Gonilia) calli- 
glypta Dall. 

Le nom de Lucina digitalis a été donné par Lamarck 
(1818, Anim. s. vert., V, p. 544) au Tellina digitaria 
Linné (1758, Syst. Nat., ed. X, p. 677) qui est, en réalité, 
un Astarte, tvpe de la section Digitaria S. Wood, 1853 — 
Woodia Deshayes, 1858, et qui a également pour 
Synonyme Lucina curviradiata Nyst (1845, Descr. Coq. 
foss. terr. tert. Belgique, p. 137, pl. IL, fig. 12 a-r\. 

6 


DR 


Quant au Lucina digitalis Krebs [non Lk.] (1864, west 
Indian Mar. Shells, p. 105), ce paraît être, d'après M. Dall 
(1901, Synopsis Lucinacea, p. 816), le Tellina (Strigilla) 
pisiformis Linné (1758, Syst. Nal., ed. X, p. 677). 

C’est également à cette espèce Linnéenne que Philippi 
(1846, Abbild. Conch., Il, p. 93) assimile 1e Lucina pisi- 
formis Thorpe (1844, Brit. Mar. Conch., p. 75) at le 
Lucina pulchella C.-B. Adams (1845, Proc. Boston Soc. 
Nat. Hist., IL p. 10) | 

De même, ainsi que l’a reconnu Deshayes (1830, 
Encycl. Méthod., Vers, Il, p. 372; 1835, Anim. s. vert., 
2° éd., VI, p. 209 et 227), le Tellina carnaria Linné (1758, 
Syst. Nat., ed. X, p. 676), placé par Lamarck (1818, Anim. 
s. vert, V, p. 541) dans les Lucina, est bien une Telline 
qui est le type du genre Strigilla. 

Comme je l'ai fait remarquer (1915, Bull. Mus. hist. 
nat., XXI, p.136), il est vraiment surprenant de constater 
que la même confusion ait été encore faite par Locard : 
dans sa collection, actuellement au Muséum de Paris, on 
trouve, parmi les Lucines des côtes de France, toute une 
série online de cette Telline (d’ailleurs exotique) 
éliquetés Lucina mirabilis @, nom qu'il avait proposé 
(1892, Coq. mar. côtes France, p. 314) pour remplacer 
celui de Lucina carnaria primitivement employé par lui 
(1886, Prodr. malac. franç., Moll. mar., p. 465). 

Le Lucina balauslina Payraudeau (1826, Cat. Moll. 
Corse, p. 43, pl. I, fig. 21-22) est le Tellina balaustina 
Linné. 

Le Lucina cristata Récluz (1842, Rev. Zool. Soc. 
Cuvier., V, p. 270; 1843, Mag. Zool. Guérin-Menev., 


(1) Ce nom spécifique a été repris par M. Lynge (1909, Danish Exped. 
Siam, Mar. Lamellibr., p. 173) pour une nouvelle espèce : Zucina 
(Phacoides) pulchella, du golfe de Siam. 

(2) IL existait déjà un ZLucina mirabilis Dunker (1865, Novit. Conch., 
livr. IX, p. 77, pl. XXVI, fig. 7-9)=L. Voorhoevei Deshayes, 


RIRE Me 


Moll., pl. 60) est un T'ellidora voisin du T. Burneti Brod. 
et Sow. (1900, Dall, Tert. Fauna Florida, p. 1037) ou 
même identique (1857, Carpenter, Rep. Moll. West Coast 
North America, p. 203 et 245) U). 

Le Lucina lutea Lamarck (1818, Anim. s. vert, V, 
p. 544), de l’île de France, a été figuré par Delessert (1841, 
Rec. Coq. Lamarck, pl. VE, fig. 9 a-c) : von Martens (1880, 
in Môbius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 322) a reconnu 
que c'était un Scintilla, qu'il regarde comme pouvant être 
la même espèce que le Sc. pisumn Sowerby (1806, Thes. 
bonch., II p.178; pl.235,: Mg: .545b;:, 1874; Reeve; 
Conch. Icon., XIX, Sciniilla, pl. VI, fig. 47 a-b), égale- 
ment de l'île Maurice. 

Le Lucina Deshayesi d'Orbigny, de certaines collec- 
lions anciennes, est Je Myllita Deshayesi Recluz 
[Erycina] (1844, Rev. Zool. Soc. Cuvier., VIL p. 325; 1850, 
d'Orbigny et Récluz, Journ. de Conchyl., I, p. 292, pl. XI, 
fig. 12-14) {non Bornia (Pythina) Deshayesiana Hinds|. 


Le Lucina undata Lamarck (1818, Anim. s. vert., V, 
p. 543) = Venus unddta Pennant (1777, Brit. Zool., p. 95, 
pl. 55, fig. 51) est, d’après Lamarck lui-même, le type du 
genre Mysia Leach, qui à pour synonyme Lucinopsis 
Forbes et Hanley, et qui fait partie de la famille des 
Veneridæ. 

Le Lucina caduca Scacchi (1836, Cat. Conch. Reg. 
Neapol., p. 6) est également ce Lucinopsis undata Penn. 


Le Lucina oblonga Philippi (1856, Enum. Moll. Sieil., 
I, p. 34) et le Loripes ellipticus Scacchi (1836, Cat. Conch. 
Reg. Neapol., p. 5) correspondent à une seule et même 
espèce, le T'ellina elliptica Scacchi (1833, Oss. Zool., IE, 
p. 14), type du genre Scacchia Philippi (184%, Enum. 
MollSicil., Il,.p.27, pl. XIV, fig. 8). 

(1) Le nom ZLucina cristata a été repris par E.-A. Smith (1885, Rep. 


« Challenger », Lamellibr., p. 175, pl. XIII, fig. 3-34) pour une espèce 
Australienne, 


PAS Re 


Issel (1869, Malac. Mar Rosso, p. 85, pl. I, fig. 10) a 
établi un genre Elathia pour une coquille du golfe 
d’'Akaba, l'E. Arconalü, qui posséderait une charnière 
semblable à celle du Cardita sulcata Brug., mais devrait 
cependant être rangée dans la famille des Lucines : cette 
forme, qui reste énigmatique, constitue pour P. Fischer 
(1887, Man. Conchyl., p. 1184) un genre incertæ sedis. 


Tenison Woods (1881, Trans. R. Soc. Victoria, XVII, 
p. 82, pl. I, fig. 10-11} à imparfaitement décrit et imsufi- 
samment représenté sous le nom d’Austriella sordida une 
coquille Australienne d’eau saumâtre; il rapportait cette 
espèce aux Unionidæ, cependant, d’après l'aspect de la 
figure, Tryon (1884, Syst. Conch., III, p. 211) a supposé 
qu'il pouvait s'agir d'une forme Lucinoïde, et E.-A. 
Smiih (1895, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13) l'a 
même identifiée au Lucina Philippinarum Hanley 
[= corrugata Desh.}]; néanmoins M. Dall (1903, Tert. 
Fauna Florida, p. 1360) regarde la véritable position de 
ce genre comme demeurant incertaine. 


Plusieurs autres espèces ont été rapportées aux 
Lucina, mais elles sont trop insufiisamment décrites 
pour qu'il soit possible de préciser à quel genre ou sous- 
genre il convient de les rattacher plus particulièrement : 

Lucina (?) antarctica Philippi (1856, Malak. Blätt., IT, 
p. 166), du détroit de Magellan. 

Lucina caribæa d'Orbigny (1857, P. Fischer, Cat. Coq. 
rec. Beau, Guadeloupe, Revue Coloniale, XVIIT, p. 501) : 
ce paraît à M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 814) un 
nomen nudum. 

Lucina carnosa Dunker (1866, Novit. Conch., p. 76, 
pl. XXVI, fig. 4-6), du Natal. 

Lucina citrina Angas (1878, P. Z. S. L., p. 860, pl. LIV, 
fig. 5), d'habitat inconnu. 


Lucina crassilirata Tate (1887, Trans. R. Soc. South 
Australia, IX, p. 67, pl. IV, fig. 2), de South Australia. 

Lucina elongata Nils Odhner (1919, Contr. faune 
malac. Madagascar, Ark. f. Zool., XII, p. 26, pl. IL, 
fig. 19), de Tamatave. 

Lucina OErstedti Môürch (1878, Poulsen, Catal. West 
Indian Shells, p. 15), des Indes occidentales : c'est pro- 
bablement, d’après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, 
p. 814), un nom manuscrit. 

Lucina paupera Tate (1892, Trans. R. Soc. South Aus- 
tralia, XV, p. 129), de South Australia. 


Genre LUCINA ({s. str.) Lamarck, 1799. 


Le nom générique Lucina, employé par Bruguière en 
1797 sur les planches 284, 285 et 286 de l’Encyciopédie 
Méthodique, a été adopté en 1799 par Lamarck qui a pris 
pour type le Venus edentula Linné = ? Lucina ovum 
Reeve. 

Ce genre, qui a comme synonyme Anodontia Link, 
1807, se caractérise ainsi : 

Coquille plus ou moins grande, suborbiculaire, 
renflée, presque équilatérale; valves assez minces, ornées 
de stries ou de lamelles concentriques. 

Aréas dorsales antérieure et postérieure obsolètes. 

Sommets peu proéminents et infléchis. 

Lunule courte et profonde. 

Pas de corselet. 

Ligament et résililum plus ou moins profondément 
enfoncés dans un sillon oblique du bord cardinal, mais 
sans être enfermés. 

Nymphes ligamentaires peu saillantes. 

Charnière complètement édentule, toutes les dents 
étant obsolètes. 


PT es 


Impression musculaire antérieure longue. 
Bord des valves entier. 


Ce genre se subdivise en deux sections : 


1° Section Lucina s. str., type L. edenitula L. — 
coquille habituellement grande. Lunule étroite, longue, 
bien limitée. Ligament nettement externe, inséré sur une 
nymphe formé par l'épaississement du bord cardinal. 
Impression musculaire antérieure longue. 

2° Section Loripinus, proposée par M. de Monterosalo 
en 1883 pour le Lucina fragilis Phil. -— Coquille petite, 
bombée, mince. Lunule large, courte, obtusément 
limitée. Ligament presque entièrement interne, enfoncé 
dans une rainure étroite et profonde. Charnière sans 
dents, parfois munie, sur la valve droite, d’une saillie 
dentiforme sous le crochet, mais sans aucune fossette 
sur la valve gauche. Impression musculaire antérieure 
courte et large. 


LUCINA EDENTULA Linné 


Forma ovum Reeve. 


1758. Venus edentula LINNÉ (non Lamarck), Syst. Nat., 
éd. X,:p. 699. ‘ 

18%. Lucina -— ] ES Parapri, Zeitschr. f. Malak., !I, 

! DA 

1847. Paicippr, Abbild. Conc., Il, p. 205. 

1848. —  fjragilis Krauss (non Phil.), Südafris. Moll., 
DD: 

1850. —  ovum Rexve, Conch. Icon., VI, Lucina, 
DAVIS Re 

1850. —  tumida R&EVE, ibid., pl. V, fig. 22. 

1855. Venus edentula L., HaxLeY, Ipsa Linn. Conch., p. 7%. 

1857. Loripes  — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., 
IT, p. 469. 

1857. — “ovum Rve. H. et A. ADpaAMSs, ibid., p. 469. 


1957. _- tumida Rve., H. et A. ADpams, ibid., p. 469, 


1862. 


1865. 


1867. 
1869. 


1906. 


1906. 


1909. 


1909 


ni) — 


Lucina edentula L., 


—  gylobosa 


Loripes ovum Rve., 
Lucina (Loripes) globosa 


70. Loripes lumida Rve., 


. Lucina (Anodonlia) globosa 


— edentula TL. 


_ globosa 


. L. (Anodontia) edentula L., 


. Loripes globosus 


. ATinus == 


. Cryplodon — 


. Lucina edentula L., 


. Lucina globosa 


Cryptodon — 


Lucina edentula L., 


. L.(Thyasira)— es 


CHENU, Man. Conch., If, p. 121, 
fig. 581. 

VAILLANT (non Chemn.), Rech. 
faune malac. Suez, Journ. de 
Conchyl., XIII, p. 116. 

ANGAS AB ZMNSUMIE Rp :0920: 

IssEz (non Chemn.), Malac. Mar. 
Rosso, p. 85. 

Mac Anpr£w, Rep. Test. Moll. 
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e 
s., VI, p. 448. 

VON MaARIENS (non Forskal), in 
Môbius, Beitr. Meeresf, Mauri- 
tiUS, p.388: 

Duxxer, Int. Moll. Mar. Japon., 
p. 216, pl. 8, fig. 78. 

A.-H. CookE (non Forsk.), Test. 
Moll. Suez, Ann. Mäg. Nat. 
HIS MN 5e S  EVITI 10199 

VON MARTENS, Shells Mergui, 
Journ. Linn. Soc. Zool., XXI, 

1p'raretmel); 

JOUSsEAUME (non Chemn., Moll. 
rec. Faurot Mer Rouge, Mém. 
Soc. Zool. France; 1, p: 210: 

G.-B. Sowergy (non Forsk.), Mar. 
Shells S. Africa, Journ. of Con- 
chol VIe D el 

HepLex (non Forsk.), Moll. Funa- 
futi, Mem. Austral. Mus., II, 
p. 498. 

DALL, Synopsis Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 802. 

STURANY (non Forsk.), Exp. 
« Pola », Lamellibr. Roth. Meer., 
Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, 
UD CMDMESE 

JHevrey (non Forsk.), Moll. Mast 
Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. 
S. Wales, XXXI, p. 465. 

Lauy (non Forsk.), Lamellibr. 
Tuamotu, Bull. Mus. hist. nat, 
XII p.213: 

Hepzey, Mar. Fauna Queensland, 
Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347. 

LyxGe, Danish Exped. Siam, Mar. 
Lamellibr.. Mém. Acad. R. Sc. 
Lettr. Danemark, % s., V, p. 
167. 


1909 
1915 


1915. 


1916. 


1857 


1872. 


1833 


1897 


1905. 


1850 


1857. 


1870. 


1886 


1916. 


. L. (Thyasira) ovum Rv2., 


. Lucina 


7. Lucina 


. Loripes 


globosa 


edentula L., 


LYNGE, ibid., p. 168. 

BarTscx (non Forsk.), Rep. Tur- 
ton coll. S. Afric. Mar. Moll., 
Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., 
Bull. 91, p. 194. 

LAMY, Espèces Lamarckiennes de 
Lucina, Bull. Mus. hist. nat. 
XXI, p. 134. 


— —f{.ovum Rve., Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 


Mus. hist. nat., XXII, p. 145. 


Var. Philippiana Reeve. 


edentula TL, 
Philippiana 


— Rve, 


. Toripinus — — 


. Lucina 


. Lucina 


. Lucina 


edentula L., 


Philippiana Rve. 


Paizrppr, Abbild. Conch., II, Lu: 
cina, pl. I, fig. 1. 

REeSvE, Conch. Icon., pl. V, fig. 23 
a-D. 

H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., 
Il, p. 469. 

TRrYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, p. 90. 

pi MONTEROSATO, Conch. litt. Me- 
ANA SIC AIR 

VON MARTENS, Süss. u. Brackw. 
Moll. Indisch. Archip., in WE- 
BER, Zool. Ergebn. Reise Nie- 
derl. Ost. Ind., IV, p. 889;"pl° 
XI, fig. 12. 

HipaALGo, Cat. Mol. test. Filipinas, 
Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, 
See, AOL 


Var. pila Reeve. 


pila 


Loripes — Rve., 


—  edentula L. v. pila Rve., 


Reeve, Conch. Icon., pl. V, fig. 
24. 

H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll;, 
II, p. 409. 


*Mac -AnprEw, Rep. Test. Moll. 


Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 49 
S., VI, p. 448. 

A.-H. CookE, Test. Moll. Suez, 
Ann. Mag. Nat: Hist, 515" 
NII AD-209; 

Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mus. hist. nat., XXII, p. 147. 


des AR ee 


Philippi a défini comme Lucina edentula une espèce 
qui, par sa couleur entièrement blanche, son plateau 
cardinal très étroit, son impression musculaire anté- 


Charnière de Lucina edentula Linné (valve gauche). 


rieure courte et très divergente vers l’intérieur des valves, 
se distingue nettement de la forme des Antilles qui a été 
figurée sous le même nom par Chemnitz (1784, Conch. 
Cab., VII, pl. 40, fig. 427-429), bien qu'étant, en réalité, 
le Tellina chrysostoma Meuschen W. 

Cette coquille décrite par Phihppi est d’ailleurs iden- 
tique à celle appelée par Reeve Lucina Philippiana el 
M. Lynge assimile ce L. Philippiana Rive. = edentula 
Phil. à l'espèce Linnéenne des Indes Orientales qui porte 
ce dernier nom spécifique (). 

D'autre part, Hanley pensait que ce L. edentula Linné 
[Venus] est probablement la forme désignée par Reeve 
comme L. ovum. 

Reeve, en effet, a décrit et figuré plusieurs Lucines 
édentules à coquille plus (fumida, pila) ou moins (ovum, 
Philippiana) renflée, avec lunule bien (ovum) ou mal 
/tumida, Philippiana) indiquée, lancéolée (ovum) ou 


(1) De même que Chemnitz, Lamarck a confondu avec le L. edentula L. 
le Z. chrysostoma Meusch. : cependant, comme on le verra plus loin, on 
trouve, dans la collection du Muséum de Paris, parmi des spécimens 
déterminés par lui, un individu qui, par tous ses caractères, est bien un 
véritable L. edentula L. 

(2) Au contraire M. Dall tient le L. Philippiana Rve.= edentula Phil. 
pour différent de l’espèce Linnéenne et l’identifie à une coquille des 
Antilles appelée LZ. Schrammi par Crosse : mais cette assimilation ne me 
paraît pas acceptable (voir p. 86). 


CET: 0 PER 


ovale (fumida, pila) et constituant une concavité très 
nette (pila) ou à peine prononcée (ovum). 

Or, L. ovum et L. Philippiana, sauf en ce qui concerne 
la taille, me paraissent inséparables : le contour, sub- 
rosiré en avant, est le même, le bord dorsal, en arrière 
des sommets, présente une direction semblablement 
rectiligne formant avec le bord postérieur un angle 
presque droit, la concavité de la lunule est également 
très faible ou nulle. 

Je considère donc ovum et Philippiana comme deux 
formes de taille inégale, ou deux stades d'âge différent, 
à rattacher à une même espèce qui est répandue dans 
tout l'Océan Indien et qui peut être assimilée au L. eden- 
lula Linné ®),. 

Les individus de dimensions moyennes (diam. ant.- 
post. : 50 à 20 mm.), comme on en observe, par exemple, 
dans la Mer Rouge, correspondent plutôt à l'ovum de 
Reeve. 

Au contraire, le nom de variété Philippiana Rve. 
pourra être réservé aux spécimens de très grande taille 
(60 à 70 mm. de diamètre), tels qu’on en trouve notam- 
ment en Nouvelle-Calédonie. 

Le L. tumida Rive. me paraît également pouvoir être 
réuni au L. edentula — ovum Rve., car il présente des 
caractères similaires dans sa forme générale et dans la 
disposition de sa lunule ®. Il en est de même pour la 


(1) D'après M. Lynge, la forme de Port-Elisabeth (Cap) désignée par 
Krauss (1848, Südafrik. Moll., p. 5) sous le nom de Z. fragilis Phil. 
est ce L. edentula. 

A cette même espèce doivent également être rapportées des coquilles 
de l'Océan Indien confondues par beaucoup d'auteurs avec le Venus 
globosa Forskal qui, comme l’a reconnu aussi M. Lynge (Loc. cit., p. 175), 
est, en réalité, un Diplodonta, auquel est identique le D. Savignyi 
Vaillant. 

(2) Le Catalogue Paetel (1890, IIT, p. 127) cite un Loripes tumidus A. Ad., 
du Mexique : je ne possède aucun renseignement sur cette espèce. Il 
existe, par contre, un Diplodonta tumida H. Adams, de la Mer Rouge. 


DRAÇT" "SRE 


coquille des îles Tonga décrite par Gould sous l'appe- 
lation de L. vesicula (1850, Pr. Boston Soc. N. H., ILE, 
p. 255). 

Seul, L. pila Rve. se distingue par ses valves plus 
globuleuses, par son bord dorsal déclive en arrière des 
sommets et se raccordant avec le bord postérieur suivant 
un angle obtus, enfin par sa lunule fortement déprimée, 
formant une concavité très nette. Cependant, étant donné 
qu'il existe des spécimens intermédiaires, il est possible 
que pila soit à considérer comme une simple variété. 

Dans la collection du Muséum de Paris, Valenciennes 
a attribué les noms restés manuscrits de L. Matthæi, 
L. Eydouri, L. Bottæ à trois formes de Lucines édentules 
qui doivent être identifiées, la première, au L. ovum 
Rve. — edentula L. et les deux autres à la variété pila 
Rve. 

Philippi a décrit (1847, Zeitschr. f. Malak., IV, p. %6 
50) Abbrid. Conchs; TE, p. 101; plIl fig. 1) sous le 
nom de L. bullata un Lucina $s. str. qui paraît n'être 
qu'un L. edentula voisin de la variété pila Rve., mais à 
région antérieurement atténuée. | 

Coll. du Muséum. — Forma ovum Rve. : une coquille 
déterminée à bon droit par Lamarck L. edentula; — 
Mer Rouge : Suez, Massaouah, Djibouti, Aden (D°' Jous- 
seaume, 1916); Nossi-Bé (L. Rousseau, 1841); île Maurice 
(Mathieu, 1836 : type du L. Maltthæi Valenciennes mss.; 
coll. Petit, 1873; P. Carié, 1911); cap de Bonne-Espérance 
(Verreaux, 1842) ; Philippines (D' Jousseaume, 1916) ; 
Nouvelle-Calédonie (Marie, 1871 ; Balansa, 1872 ;: abbé 
Lambert, 1876; coil. Caiïlliot, 1892; D' Jousseaume, 1916); 
Tuamotu (L.-G. Seurat, 1906) ; Marutea (L.-G. Seurat, 
1906); Tongalabou (Smithsonian Institution, 1866): hab.? 
: de Hell, 1846; coll. Cloué, 1859). 

Var. Phiippiana Rve. — Philippines: Nouvelle-Calé- 
donie. (abbé Lambert, 1876; D' Jousseaume, 1916); hab.? 
(Verreaux, 1872). 


» 


SERA 


Var. pila Rve. — Mer Rouge (Botta, 1837 : type du 
L. Botiæ Valenciennes mss.); Suez (Vailiant, 1904 ; 
D' Jousseaume, 1916) ; Zanzibar (L. Rousseau, 1841) ; 
Seychelles (L. Rousseau, 1841); Moluques (Meder, 1842); 
Philippines (Eydoux, 1836 : type du L: Eydouxi Valen- 
ciennes mss.) ; van Diemen (Quoy et Gaimard, 1829) ; 
hab.? (coll. Cloué, 1850; coll. Petit, 1873; D' Jousseaume, 
19106). 


LUCINA PICTA H. Adams. 


1870. Loripes picla H. Apams, Shells Red Sea, P.Z: 
SAIS ADIAT OR 
1870. — —  H. Ad, Mac ANpREwW, Rep. Test. Moll. 


Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e 
s., VI, p.445. 


1870. — hirla (sic) H. Ad. von Martens, Zoolog. Record, p. 
174. 

1886. Lucina picta H. Ad., Cook, Test, Moll. Suez, Ann. 
Mag. Nat. Hist., 5e s., XVIÏIL, p: 
99: 1 

1916. — — _ Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 


Mus.“histnat XXII, p.127 

On trouve dans la Mer Rouge d’autres Lucines éden- 
tules, qui, ayant, avec le même contour et le même 
aspect que le L. edentula, une taille assez faible (seule- 
ment une dizaine de millimètres), sont parfois teintées 
par des rayons discontinus d'un fauve très pâle : elles 
correspondent, par suite, à la forme décrite par 
H. Adams sous le nom de Loripes picta W. 

M. le D' Jousseaume a fait remarquer que cette der- 
nière coquille, dont la coloration, visible seulement chez 
les individus très frais, disparait après un certain temps, 
paraît bien voisine du L. bullula Reeve (rapprochement 
suggéré aussi par A.-H. Cooke) et du L. fragilis Phil. ®. 

(1) Ce nom a été déformé en Z. hîirta par von Martens dans le Zoolo- 
gical Record de 1870, p. 174. 

(2) On verra plus loin qu'effectivement le Z. bullula Reeve (1850, Conch. 
Icon., pl. X, fig. 35) est, pour certains auteurs, une espèce de l'Océan 


Indien et, pour d’autres, un synonyme du ZL. fragilis Phil., de la Médi- 
terranée. 


TEE de 


Il semble bien, en tout cas, que sauf la taille et la 
coloration, d’ailleurs fugace, aucun caractère ne per- 
metle de séparer spécifiquement le L. picta du L. eden- 
tula et que, par suite, ce pourrait en être également une 
variété : dans picta, en effet, comme dans edentula, le 
ligament est plutôt externe el inséré sur une nymphe 
formée par l'épaississement du bord cardinal, tandis que 
dans L. fragilis Ph., il est presque interne et enfoncé 
dans une rainure étroite (). 

Coll. du Muséum. — Suez (D' Jousseaume, 1916). 


LUCINA SCHRAMMI Crosse. 


1876. Lucina Schrammi CRossE, Journ. de Conchyl., XXIV, 
p. 166. 

1878. — — Crosse, ihid., XVI, D. 328, pl. X, 
fig. 6. 

1883. Loripinus — (Cie DI MONTEROSATO, Conch. iitt. 
Medit., Nat. Sicil., INT, p. 91. 

1885. Cryplodon barbatus E.-A. SMirH (non Rve.), Rep. 
« Challenger » Lamellibr., p. 
190. 

1901. Lucina Philippiana DaLr (non Rve.;, Synopsis Luci- 
NAGE}APTOCALESANat ANUS: 


XXII, p. 802. 


MÉENE Nd repré entr tTés0-eConch Icon apl. NV 
fig. 23 a-b) sous le nom de L. Philippiana une forme 


(1) Dans son mémoire sur les Mollusques recueillis par le Dr Faurot 
dans la Mer Rouge (1888, Mém. Soc. Zool. France, I, p. 210). M. le 
Dr Jousseaume mentionne, comme provenant des plages soulevées de l’île 
Cameran, plusieurs valves qu'il rapporte au Lucina globularis Lk. : dans 
des notes manuscrites qu'il a bien voulu me communiquer, il range cette 
espèce dans les ZLoripes (auct., non Poli), en même temps que les 
L. picta H. Ad., globosa auct. (non Forsk.), pila Rve., tumida Ryve.: il 
s'agit donc certainement d’une forme édentule, c’est-à-dire d’un Lucina 
s. str. (Lamarck, 1799, non 1801) et il est probable que la forme que 
M. Jousseaume a eue en vue est une simple variété de l’edentula. — Au 
contraire, le véritable L. globularis Lk. est un Diplodonta. 

D’après la façon dont H. Adams comprend, lui aussi, le groupe des 
Loripes (auct., non Poli), son Loripes decussata (1870, P. Z. S. L., p. 7) 
de la Mer Rouge doit être également une espèce édentule : la figure qu'il 
en donne attribue à cette coquille une forme bien spéciale, et d'autre 
part la sculpture serait décussée. 


M RATES 


dont il n'indiquait pas l'habitat, mais qu'il pensait être 
celle figurée par Philippi (Abbild. Conch., pl. I, fig. 1) 
comme L. edentula. Aussi a-t-elle été identifiée avec 
raison par M. Lynge à cette espèce Linnéenne des Indes 
orientales. 

Au contraire, pour M. Dall, le L. Philippiana Rve. = 
edentula Phil. (non L.) est la coquille des Antilles appelée 
L. Schrammi par Crosse (, 

Grâce à l’obligeance de MM. Ph. Dautzenberg et 
H. Kischer, j'ai pu examiner, dans la collection du 
Journal de Conchyliologie, le type de ce L. Schrammi : 
cette espèce, bien distincte d’ailleurs du L. chrysostoma 
Meusch. par sa coloration blanche à l'intérieur comme 
à l'extérieur, se différencie par sa coquille subanguleuse, 
el non arrondie, de chaque côté du bord cardinal et 
surtout par son ligament qui est développé, en arrière 
des sommets, sur toute la longueür de ce bord dorsal, 
tandis que, dans la forme figurée par Philippi et par 
Reeve, il n’occupe que la moitié de celte étendue. 


LUCINA CHRYSOSTOMA Meuschen. 


1784. Venus edentula CHEMNITZ (non JLinné), Conch. 
Cab., VII, p. 34, pl. 40, fig. 47- 
429. 

1787. Tellina crysostoma MeuscueN, Mus. Gevers., p. 482. 

1792. Venus edentifla GMELIN (non I.), Syst. Nat., éd: 
XIII, p. 3280. 

1807. Anodonlia alba Link, Beschr. Rostock Sammi., 
P. 90. 

1818. Lucina edentula ; LAMarck (non [.), Anim. s. vert., 
V, p. 540. 

1830. — — Desuayes (non L.\, Encycl. Mé- 


thod., Vers, II, p. 372, 


(1) Une jeune valve, en mauvais état, recueillie aux Bermudes par le 
« Challenger » et déterminée par E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 190) comme Cryptodon barbatus Rve. [Lucina] a été 
reconnue postérieurement par lui (1901, in Dall, Synopsis Lucinacea, 
p. 789 et 802) pouvoir appartenir à un exemplaire de ce L. Philippiana. 


20e 


1835. Lucina edentula 


1845. — chrysostoma (Meusch.), 


1850. — edentula 


1853.  — — 

1853. Loripes chrysostoma Meusch., 
,1857. — — ns 
1869. Lucina = _ 
1872. Loripes edentula 

1878 — chrysostoma Meusch., 


1886. Lucina edentula 


1900.  — -- 

1901. —-  chrysostoma Meusch., 
1901.  — — _ 
1903.  — — 
1915: — edentula Lk., 


DEsHAYEs (non L.), in LAMARCK, 
Anim. s. vert... 2e160:, VI, Mp: 
224. 

HANLEY (non L.), Cat. Rec. Biv. 
SD D: 

PaizipPi, Zeitschr. f. Malak., II, 
p. 181. 

Pairippr, Abbild. Conch., II, p. 
206, Lucina, pl. I, fig. 3. 

R&eve (non L.), Conch. Icon., pl. 
IDNTENCE 

C. B. Apams (non L.), Cat. Lucina 
West Indian, Contrib. Conchol., 
D. 244. 

D'ORBIGNY (non L.), in SaGrA, Hist. 
Cuba, Moll:, II, p. 299. 

Môrcm, Cat. Conch. Yoldi, Il, p. 
32. 

H. et À. ApamMs, Gen. Rec. Moill., 
IT, p. 409. 

Preirrer, Conch. Cab., Vencracea, 
p. 266, pl. 20, fig. 8-10. 

‘Trvon (non L:), Proc. Acad. Nat. 
SemPntad eXNIVE AD 80: 

ARANGO, Contr. fauna malac. 
Cuba, p. 257. nt 

HKILPRIN (non L.), Trans. Wag- 
ner Fr. Inst, I, p. 102: 

DAUTZENBERG (non L.), Crois. 
« Chazalie », Moll., Mém. Soc. 
Zool. France, XIII, p. 258. 

DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Muüs., XXIII, p. 802. 

DaLz et SiMPsox, Moll. Porto Rico, 
Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. 
492. 

Dazz, Tert. Fauna Florida, p. 
1354. 

Lamy (non L.)}, Bull. Mus. hist. 
nat, XXI, p. 134. 


Le L. chrysostoma Meuschen [Tellina], des Indes occi- 
dentales, a été figuré par Chemnitz sous le nom de Venus 
edentula L., mais il se distingue de cette espèce Lin- 


DU Se 


néenne par la coloration orangée de l'intérieur des 
valves, par le plateau cardinal très large, par la cicatrice 


Charnière de Zucina chrysostoma Meuschen (valve droite). 


musculaire antérieure allongée el s'écartant peu de la 
ligne d'impression palléale. 

Lamarck, faisant la même confusion que Chemnitz, 
a attribué aussi, dans les « Animaux sans vertèbres » 
l'appellation de Lucina edentula à cette coquille des 
Antilles de couleur « jaune d’abricot en dedans ». 

Or, il a étiqueté L. edentula, dans la collection du 
Muséum de Paris, deux cartons comprenant trois indi- 
vidus. Deux de ces spécimens, l’un, décapé, mesurant 
63x57 mm., l’autre, ayant 44 mm. de largeur comme 
de hauteur, sont effectivement des L. chrysostoma. Mais 
le troisième échantillon, plus pelit, 34x31 mm., est, au 
contraire, un véritable L. edentula, car, par Sa coloration 
entièrement blanche, son plateau cardinal étroit, son 
impression musculaire antérieure courte et divergente 
vers l’intérieur des valves, il correspond bien à la défini- 
tion donnée pour cette forme par Philippi. 

Coll. du Muséum. — Deux coquilles déterminées à 
tort par Lamarck L. edentula. 

Beaufort [Caroline du Nord] (Sanderson Smith, 180); 
Cuba (P. Serre, 1910) ; Santiago de Cuba (de Boury, 
1913) ; Jamaïque (coll. Ballot, 1887) ; hab. ? (coll. Cloué, 


? 


1850 ; Musée des Colonies, 1900 ; D' Jousseaume, 1916). 


RO 


D'après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 796, 802, 803), 
le Lucina edentuloides Verrill (1870, Amer. Journ. Sc. 


Arts, XIX, p. 226), qui serait peut être le L. capax Car- 


5 


penter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. Amer., 
p. 593), est une forme du golfe de Californie rappelant 
beaucoup le L. chrysostoma, mais à sommets plus rap- 
prochés du centre des valves, el le Loripes bialata Pilsbry 
(1895, Cat. Mar. Moll. Japan. coll. Stearns, p. 133, fig.), 
du Japon, est également une espèce très semblable, où 
les sommets sont tout à fait médians. 

Le Lucina malum Reeve (1850, Conch. Icon. pl. V, 
fig. 26), des Philippines, ressemble aussi beaucoup au 
L. chrysostoma par Son contour suborbiculaire, sa 
coloralion jaune, et sa charnière édentule. 


LUCINA (LORIPINUS) FRAGILIS Philippi. 


1814. Venus edentula BrGccHI (non Linné), Conch. foss. 
Subapenn., II, p. 552. 

1829. Tellina gibbosa O.-G. Cosra (non Linné), Catal. 
Sistalest Sicile Dre 

1836-44. Lucina fragilis Pæixiepr, Enum. Moll. Sicil., I, p. 
SAT ND. 25: 

1836. Loripes gibbosus SCACCI (non Gmel.), Catal. Conch. 
Regn. Neapol., p. 5. 

1845. Lucina fragilis Pricippr, Zeitschr. f. Malak., IT, 
p. 181. 

1848. — — Phil. Drsutayes, Explor. scient. Algérie, 
Mol}. Acéph., pl: LXXIX, fig. 
5-7. 

1867., — laclea WeEiNKAUFE (non L.), Conch. Mil- 
telm’;.1, p-165: 

1867. — bullula (Rve. ?), Hipazco, Cat. Moll. test. mar. 
Espagne, Journ. de Conchyl., 
NPD 157 

1869. — lactea Prxirrer (non L.), Conch. Cab. 

Veneracea, p. 28, pl. Æ, fig. 3. 

1870. — fragilis Phil., HipALGo, Mol. mar. España, p. 
146, pl. 74, fig. #4. 

1872. Loripes — ee p1 MowrerosaTo, Not. Conch. foss. 
Mte Pellegrino, p. 23. 

: 4 


LA 0e 


1875. Loripes fragilis Phil., DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. 
: Conch. Medit., p. 13. 
1877. — — — DI MONTEROSATO, Conch. Civita- 


vecchia, Ann. Mus. Civ. St. Nat. 
Genova, IX, p. 413. 


1877. Di MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. 
Mte Pellegrino, Boll. R. Com. 
Geol:, p. 5. 

1878. pI MONTEROSATO, Enum., e sinon. 
Conch. Medit., p. 69. 

1881. — — — JerFREYs, Moll. « Lightning » a. 
CAPOTCUDINEM EXD PPS 
p. 700. 

1883. Loripinus — — pi MonNrErosATO, Conch. lilt. Me- 
dit, Nat. Sicil., Il, p.91: 

1884. DI MONTEROSATO, Nom. gen. e. 
SDÉCANDAE 

1886. Lucina — — LocArD», Prodr. malac. franc. 

È Moll. mar., p. 463. 

1892. — — —— Locarp, Coq. mar. côles France, 
p. 314. 

1898. - Locarp, Exp. Scient. « Travail- 


leur » et « Talisman », Moll. 
test., Il, p. 28. 


1898. — — — Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, 
Moll. Roussillon, Il, p. 626 et 
805. 

1901. L.(Loripes)— — DorLrus et DAUTZENBERG, Pélécyp. 


Mioc. N.-0. France, Journ. de 
Conchyl., XLIX, p. 250. 


1901. L. {Loripinus) — Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p.802: 
1966. —— — — DAUTZENBERG et H. Fiscner, Moll. 


drag. Ouest Afriq., Rés. Camp. 
Sc. Pce de Monaco, fasc: 
XXXII, p. 91. 


1917. Loripinus — — pi MonTErosaro, Moll. Tripolita- 
nia, Boll. Soc. Zool. Ital., 3e s:, 
INMpD'wT: 


Le Lucina fragilis Phil. — gibbosa Scacchi est une 
coquille méditerranéenne peu commune, qui à été ren- 
contrée aussi dans l'Atlantique, aux îles du Cap Vert. 

Cette espèce se distingue nettement du L. lactea Poli, 
car elle est plus renflée, plus transparente et plus petite; 


Lg: AE 


c'est d’ailleurs le type de la section Loripinus Monte- 
rosato : les valves sont minces el très convexes, 11 n’y à 
pas de dents à la charnière el le ligament est presque 
interne dans une rainure étroite. 

Coll. du Muséum. — Marseille (D' Jousseaume, 1916): 
Corse (D' Jousseaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873); 


Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard, 1905 : 
Saint-Tropez, Saint-Raphaël,  CGivita-Vecchia, Oran, 
ATZeW. . 


BENL vhullula Reeve" (180 FConch:%Icon:;1EDI2XK, 
fig. 35) 4), qui, pour E.-A. Smith (1885, Rep. « Chal- 
lenger » Lamellibr., p. 189) et M. Lynge (1909, Danish 
Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 168), est une espèce 
de l'Océan Indien (Port Essington, Amboine, Siam) D, 
a élé considéré par d’autres auteurs, MM. Hidalgo (1867), 
de Monterosato (1877, 1878, 1883), Dollfus et Dautzenberg 
(1901), Dall (1903), Dautzenberg et H. Fischer (1906) 
comme un synonyme du L. fragilis de la Méditerranée &). 


(1) Reeve (1850, Loc. cit., pl. X, fig. 58) a signalé de l’île Maurice un 
L. ovulum, qui à également une charnière édentule et dont il reconnaît 
lui-même la ressemblance avec L. bullula : d'après Angas (1867, P. Z. 
S. L., p. 926) ce pourrait être le jeune du L. tumida Rve. Tryon (1872, 
Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 89) a confondu ces deux formes 
ovulum et tumida avec le L. globularis Lk., qui est un Diplodonta. 

(2) E.-A. Smith place cette espèce dans le genre Cryptodon Turton= 
Axinus Sowerby : il lui compare une forme du nord des îles de l’Ami- 
rauté, qu'il décrit sous le nom de Cryplodon: Watsoni (1885, Rep. 
« Challenger », p. 188, pl. XIV, fig. 1-1 4) et qui doit être également un 
Lucina s. str. 

De même, une espèce des îles Fidji, ornée de lignes rayonnantes d'un 
rouge pâle et appelée par E.-A. Smith (1885, ibid. p. 191, pl. XIV, 
fig. 4-4 4) Cryptodon rufolineatus, paraît être aussi un ZLucina s. Str. 

(3) Pleiffer (1869, Conch. Cab., Veneracea, p. 273) réunit aussi au 
L. fragilis la forme figurée par Reeve pl. X, fig. 35, mais il en déforme 
le nom en bullaba : cette appellation L. bullata avait été déjà employée 
par Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 101, pl. II, fig. 1) pour un 
Lucina s. str. qui paraît n'être qu'un ZL. edentula L., de taille moyenne, 
à région antérieure particulièrement atténuée. 

Enfin Dunker (1866, Novit. Conch., p. 76, pl. XXVI, fig. 1-3) a donné à 
un Diplodonta de Ceylan le nom de D. bullata. 


5 Ne 


Von Martens (1876, Conch. Westafrika, Jahrb. Deutsch. 
Malak. Ges., IL, p. 246) a signalé de l'Afrique occidentale 
un Lucina sp. extrêmement voisin du L. fragilis Phil., 
qui a été décrit par M. Dautzenberg (1910, Contr. faune 
malac. Afriq. occ.. Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, 
p. 149,-pl: IV, fig..13-14; 1912, Miss. Gruvel-côte*oce: 
Afriq., Ann. Inst. Océanogr., V, fasc. IIT, p. 99) sous le 
nom de Lucina subfragilis. 

Une petite.espèce de Porto-Rico, décrite par MM. Dall 
et Simpson (1901, Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish 
xomm.,.XX, p. 492; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 803 
et 823, pl. XL, fig. 3), le Lucina phenar, qui, par ses côtes 
concentriques espacées, offre l’aspect extérieur d'un 
jeune Phacoides pensylvanicus L., ressemble, d'autre 
part, beaucoup à un Loripinus par ses valves minces 
renflées et par sa charnière édentule, mais, en raison 
de son ligament externe, c’est bien un Lucina $. str. 


Genre PSEUDOMILTHA P. Fischer, 1887. 


Le genre Pseudomiltha P. Fischer, 1887, dont le type 
est le L. gigantea Desh. [Eocène], a une coquille subor- 


Charnière de Pseudomiltha floridana Conrad (valve droite). 


biculaire offrant la forme extérieure des Phacoides, mais 
les dents de la charnière sont entièrement obsolètes. 
MM. Cossmann et Peyrot (1911, Conch. Néog. Aqui- 
laine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 251) insistent, 
en outre, sur ce fait que le bord dorsal présente en 


arrière du crochet, sur toute la longueur de l'aire liga- 
mentaire, une interruption caractéristique qui laisse le 
ligament à découvert. 

Ce genre à charnière complètement édentule se dis- 
tingue de Lucina s. str. par l'existence de nymphes liga- 
mentaires très saillantes. 


Je lui rattache la subdivision suivante : 
Section Megarinus Brugnone, 1880, type : Lucina 


lransversa Bronn. — Coquille anguleuse en avant, à 
charnière édentule, à lunule excavée, à sommets 
contournés et aigus. — Ce groupe est, d'après M. Dall 


(1901, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, 
p. 784), très voisin de Thyasira s. str. : le test est plus 
solide, le ligament et le résilium profondément enfoncés, 
mais non internes, sont supportés par de longues 
nyvmphes plus saillantes que dans les Thyasira (piques, 
mais il existerait des passages insensibles encre les 
espèces des deux groupes. Au contraire, P. Fischer (1887, 
Man. de Conchyl., p. 114%) fait de Megarinus une sub- 
division de Lucina s. str., tandis que MM. Cossmann el 
Peyrot (1911, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 268) le 
regardent comme une simple section du genre Miltha : 
mais c'est plutôt des Pseudomiltha qu'il me parait se 
rapprocher. 


PSEUDOMILTHA FLORIDANA Conrad. 


1833. Lucina floridana CONRAD, Amer. Journ. Science, 
XXIIT, p:344. 

1872. Loripes — Conr., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, p:89. 

1886. — — — HEtLPRIN, Trans. Wagner Fr. 
Inst 1D108: 

1901. Phacoides [Pseudomiltha) — — Darr, Synops. Lucinacea, Proc. 
U: S: Nat. Mus., XXIII, p. 809. 

1903. — — — Dazc, Tert. Fauna Florida, p. 


1378. 


LL pas 


Cette espèce de la Floride et du Texas possède une 
coquille orbiculaire, aplatie, ornée de stries d’accroisse- 
ment assez grossières et recouverte d’un épiderme 
papyracé jaune pâle : elle a une charnière complètement 
édentule et elle est rangée par M. Dall dans le groupe 
des Pseudomiltha. 

Coll. du Muséum. — Floride (D' Jousseaume, 1916) ; 
Pointe-à-Pitre [Guadeloupe] (Beau, 1857); hab.? (coll. 
Petit, 1873). 


Le Lucina barbala Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IV, 
fig. 16 a-b), avec sa coquille aplatie, à stries d'accroisse- 
ment grossières, à épiderme fibreux peu épais et à dents 
de la charnière presque obsolètes, me parait extrême- 
ment voisin où même identique. 

En 1885, E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamel- 
libr., p. 190) faisait du L. barbata Rve. un Cryptodon 
et lui rapportait une valve recueillie par le « Challenger » 
aux Bermudes. Mais, d’après M. Dall (1901, Synopsis, 
p. 789), Smith est revenu sur son opinion et cette valve 
appartiendrait à un exemplaire jeune entrainé de L. Phi- 
lippiana Rve. (ou plus probablement de L. Schrämmi 
Cr., comme il a été dit ci-dessus, p. 86). 

En tout cas, L. barbata est une forme probablement 
édentule, se classant soit dans les Lucina s. str., soit 
plutôt dans les Pseudomiltha. 

C'est donc à tort que von Martens (1880, in Môübhius, 
Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 321), puis M. Lynge (1909, 
Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., p. 168) ont assimilé 
le L. barbata au L. clausa Ph., chez qui Philippi indique 
des dents latérales bien développées, notamment du côté 
antérieur, et qui, ressemblant beaucoup au L. lactea Pol, 
doit être un Loripes W. 

(1) Une autre espèce, le Lucina anatinelloides Reeve (1850, Conch. Icon., 


pl. IV, fig. 19), des Indes Occidentales, qui ressemble également par son 
aspect extérieur aussi bien au L. floridana qu'au L. clausa, et pour 


es | 


OR 


Le Lucina tellinoides Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IX, 
fig. 56), de la côte Occidentale Américaine (depuis la 
Basse-Californie jusqu'à Guayaquil), avait d’abord été 
placé par M. Dall en 1899 (Synops. Diplodontidæ, Journ. 
of Conchol., IX, p. 245) parmi les Diplodonta s. Str., mais 
en 1901 (Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus. 
XXIII, p. 812) 1l l'a considéré comme un Pseudomiltha 
très semblable au P. floridana Conr., mais plus élégant, 
avec un épiderme jaune brillant 4). 


PSEUDOMILTHA CORRUGATA Deshayes. 


1840. Lucina Martini BARTHÉLÉMY, mss., in Coll. Mus. 
Paris. 

1843. —  corrugala . DEsHAYES (non Dunker), Mag. 
Zool. Guérin-Menev., Moll., pl. 
82. 

1850. —  Phihippinarum Hanl.,, Rexve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 
18 a-b. 

1856. — — HANLEY, "Cat. Rec. Biv. Sh., p. 
348, pl. XIV, fig. 18. 

1857. Loripes o — H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll. 


IT, p. 469. 


1872. -— —- — TryON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 


lad., XXIV, p. 90. 

1887. Lucina (Anodontia) — — VON MARTENS, Shells, Mergui, 
Journ. Linn. Soc. Lond., Zool., 
XXI, p. 174 et 209. 

1895. Cryplodon — — E.-A. Smitra, Nat. Hist. « Investi- 
gator », Moll. Bay Bengal, Ann. 
Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 
13. 

1897. Lucina _ — von MARTENS, Süss u. Brackw. 
Moll. Indisch. Archip., in WE- 
BER, Zool. Ergebn. Reise Nie- 
derl. Ost. Ind., IV, p. 229, pl- 
XI, fig. 3-4. 


laquelle aucun renseignement n'est donné sur la charnière, est placé 
de même par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 469) dans 
les Loripes. 

(1) Avec ce L. tellinoides, Carpenter paraît d’ailleurs avoir confondu 
une espèce différente, le Felaniella sericata KRve. (voir plus loin). 


= 00e 


1901. Lucina corrugata Desh., Darz, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 814. 

1905.  — -- — HipALGo, Cat. Mol. test. Filipinas, 
Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, 
HE. 09; 

1909. _ — — H£pLey, Mar. Fauna Queensland, 
Austral. Assoc. Adv. SC., p. 347. 

1918. — — — Hrpzey, Moll. N. West. Austr., 


Proc. R. Geogr. Soc. Australa- 
tia, 1916-17, p. 4. 

Le Lucina corrugata, que Deshayes croyait être de 
Californie, appartient, en réalité, à la faune Indo- 
Pacifique (Mergui, Singapour, Philippines, Queens- 
land) : c’est, en effet, la forme appelée par Hanley L. Phi- 
lippinarum 0). 

La collection du Muséum renferme un exemplaire de 
cette espèce qui a été rapporté de Sumatra en 1840 par 
le capitaine Martin et qui a recu de Barthélémy, alors 
directeur du Musée de Marseille, le nom, resté manus- 
crit, de Lucina Martini. 

Cette espèce possède une coquille quadrangulaire, 
ornée d’une sculpture concentrique consistant en rides 
lamelleuses régulièrement espacées. 

Elle à une charnière édentule et elle a, en conséquence, 
été placée par H. et A. Adams dans le groupe des 
Loripes (auct. non Poli) = Lucina s. str. (Lamarck, 
1799) : en raison de l'existence de nymphes très sail- 
lantes, elle me paraît se rattacher plutôt au genre 
Pseudomiltha. 

Elle a, pour synonyme, selon E.-A. Smith (1895, Nat. 
Hist. « Investigator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. 
Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13), la forme énigmatique appelée 
Austriella sordida par Tenison Woods (1881, Trans. R. 
Soc. Victoria, XVII p. 83, pl. I, fig. 10-11). 


(1) Le nom Lucina corTrugata a été employé à nouveau par Dunker 
(1882, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 216, pl. 8, fig. 9-11) pour une espèce 
Japonaise différente. 


2 Op te 


D'autre part, von Martens (1887, Journ. Linn. Soc 
Lond. Zool., XXI, p. 174), a rattaché, comme variété 
naine, à ce L. Philippinarum Hanl. un L. induta Sto- 
liczka 4), de Port Canning [près Calcutta}. 


Coll. du Muséum. 


Sumatra (Bathélémy, 1840: co- 


F tvpe du L. Martini Barth.); Philippines (D' Jousseaume, 
1916); Manille (Liautaud, 183); Tahiti (Duperrey, 1839). 


PSEUDOMILTHA (MEGAXINUS) TRANSVERSA Bronn. 


1825. Lucina yibbosula 


1832. — transversa 


1836-44. -- me 


1853. Diplodonta lævis 


1870. Lucina transversa 


1872. Cryplodon — 
1872. Loripes 12: 
18%. Lucina nu 


1877. Axinus (?) — 


1878. Loripes — 
{SS0. Megaxinus — 


1886. Lucina = 


Gr 


BasrEroT (non Lamarck), Descr. 
géol. bassin tert. S.-0. France, 
Mém. Soc. hist. nat. Paris, II, 
Dao 

BRON\N, Ergebn. naturh.-ükon, 
Reïs., Il, p.603: 

Paripri, Enum. Moll. Sicil., I, p. 
RO Di INTER Cle D26: 

Porrez et MicHaAup, Gal. Moill. 
Mus. Douai, II, p. 205. 

Eicaxwarp, Lethæa Rossica, III, 
DAS DIV PATITENTe 

Hœres, Tert. Moll. Wien. Beck., 
DÉMO 0220 MDIMRRNIV TL Me 
a-d. 

TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad.;-XXIV/ "p.192: 

pt MoxrErosATo, Not. Conch, foss. 
Mt Pellegrino, p. 23 et 36. 

DI MontTERoSATO, Nuov. Riv. 
Conch. Medit., p. 14. 

DI MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. 
Mte Pellegrino, Boll. R. Com. 
Geol., p. 6. 

pr MonreERosATO, Enum. 6 sinon. 
Conch. Medit., p. 69. 

3RUGNONE, Boll. Soc. Malac. Ital., 
VI, p. i46. 

Locarn, Prodr. malac. franc. 
Moll. mar., p. 464. 


(1) L'appellation Lucina induta a été reprise par M. Ch. Hedley (1907, 
363, pl. LXVI, fig. 11-12) pour une tout autre 


Rec: Austral. Mus., VI, p. 


forme Australienne. 


LE. 


EE Or 


1891. Megaxinus lr'ansversus Br., pr Monrerosaro, Moll. foss. qua- 


tern. S. Flavia, Nat. Sicil., X, 


Do: 

1892. Lucina — — LocARD, Coq. mar. côtes France, 
D:0919: 

158 — — Bucouox, DAUTZENBERG, DOLLFUS, 
Moll. Roussillon, I, p. 805. 

1904. Megaxinus — -- ParLary, Add. faune malac. g. 
Gabès, Journ. de Conchyl., LIT, 
p. 247. 


Var. appendiculata Locard. 


1898. Lucina (Loripinus) appendiculata LocArp, Exped. Scient. « Tra- 
vailleur » et « Talisman », Moll. 
test., II, p. 2%, pl. XIII, fig.5- 
1e. 

Locard a décrit sous le nom de L. appendiculata une 
espèce draguée par le « Talisman » dans les parages des 
Canaries et du Cap Vert : d'assez grande taille 
(environ 35 mm), elle ressemble par son aspect 
extérieur au L. lactea Poli, elle en diffère par son contour 
à région antérieure plus ou moins rostrée et surtout par 
sa charnière dépourvue de dents : en raison de ce dernier 
caractère Locard la plaçait dans le groupe des Loripinus, 
mais, comme le ligament est inséré sur une nymphe sail- 
lante, elle se rapproche plutôt des Pseudomiltha. 

Cette forme me paraît d'ailleurs une simple variété 
major du Lucina transversa Bronn (), à coquille angu- 
leuse en avant, à sommets saillants incurvés en avant, à 
lunule très profonde, à charnière édentule, à impression 
musculaire. antérieure linéaire et oblique. 

Cette espèce tertiaire, vivant actuellement dans la zone 


(1) Le nom de Lucina transversa a été employé à nouveau récemment 
par E.-A. Smith (1916, Pelecyp. Philippines, Proc. Malac. Soc. London, 
XII, p. 18. pl. I, fig. 9-10) pour une espèce des Philippines qui est voisine 
de L. (Myrlea) fabula Rve. 


ES: ESS 


coralligène de la Méditerranée, a été rangée successive- 
ment par M. de Monterosato dans les Axinus (1877) et 
dans les Loripes (1872 et 1878), puis elle a été prise par 
Brugnone (1880) pour type de son genre Megarinus. qui 
comprend également une espèce littorale du golfe de 
Gabès, le M. unguiculinus Monterosato mss. (1904, Pal- 
lary, Journ. de Conchyl., LI, p. 247, pl. VIL fig. 21-23). 

Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883) 


aux Canaries et au Cap Vert (types du L. appendiculata 
Locard). 
Genre LORIPES Poli, 1791. 

HncGnre. Loripes  wocréépar Polti, ‘en01791, [non 
Schweigger, 1820] pour son Tellina lactea (= Lucina 
lucinalis Lk.), a été adopté par Oken en 1815, puis par 
Cuvier en 1817, et il a pour synonymes Ligula Menke, 
1830 [rion Montagu, 1803], Lucinida d'Orbigny, 1846, el 
T'hyalira (pars) Leach, 1847 [non Hübner, 1816]. Il se 
caractérise ainsi : | 

Coquille suborbiculaire, renfiée ou comprimée, mince, 
à sculpture faible consistant en stries concentriques. 

Aréas dorsales antérieure et postérieure en général 
assez peu nettement indiquées. 

Une lunule assez profonde, étroite et allongée. 

Ligament obsolète, presque ou complètement interne. 

iésilium séparé du ligament et complètement interne, 
profondément enfoncé dans une fossetle qui coupe 9bli- 
quement le plateau cardinal. 


(1) Gray (1847, P. Z. S. L., p. 195) distingue trois genres réunis par Leach 
sous le nom Thyatira : 

10 Thyasira Leach, 1817 [=Thyatira Leach, 1819=Thialtisa Leach, 1819] = 
Cryptodon Turton=Axinus Sowerby : type Thyasira flexuosa Mig. 

20 Thiatira Leach, 1S19=Phacoides Blainville: type Venus spuria 
Gmelin —=Phacoides borealis L. 

30 Thiatisa Leach, 1819=Loripes Poli: type Loripes lacteus Poli. 


—— 400 — 


“harnière portant à gauche deux dents cardinales [2 a 
et 4b] el à droite une seule dent cardinale [3 b], lar- 
térieure de ce côté étant habituellement absente. 


LAr VADE 


Charnière de Loripes lacteus Poli. 


V.G., valve gauche : 2a et 4b, dents cardinales; ZA1rr et LArv, dents latérales. 
V.D., valve droite : 3b, dent cardinale; ZAr, dent latérale. 


Dents latérales : antérieures [L A 11, L A 1v, L A 1,] par- 
fois rudimentaires, souvent obsolètes, postérieures 
habituellement absentes. 

Impression musculaire antérieure à digitalion longue 
el étroite. | 

3ord des valves lisse. 


LORIPES LACTEUS Poli (non Linné) = LUGINALIS Lamarck. 


1791. Loripes in T'ellina lactea Porr (non Linné), Test. utr. Sicil., 
S lip: 
795. Tellina lactea Pozr (non L.), ibid., Il, p. &; pl: 
XV, fig. 28-29. 


OS ee lee CAR Pre anne Encycl. Méthod., Vers, pl. 286, fig: 
1 a-c. 

1799. Tellina laclea Poli, PuzTENEY, Cutal. Dorsetsh., p. 29: 

1813. — —  — PuLTENEY, ibid., 2e-éd., p. 30, pl 
Venise 

IS NTOTULES MERE OKEN, Lehrb. Naturg., III, Zool., 
jo aile 

1817. Cuvizr, Règne Animal, Il, p. 482. 

ISIS. Amphidesma lucinalis LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 491. 

1818. Lucina lactea (L.) Poli, LAMARCK, ibid., p. 542. 

1822. — — — TurroN, Conch. Dith. Bril., p. 112, 
DL AIT ATEN ZE: 

1822. — leucoma TürTON, ibid., p. 113, pl. VIL fig: 

» S. 


1825.42: | Amphidesma) pellucida BLaAINvILLE, Man. Malac., p. 551. 


Pa 
* 


a" 
L 4 


k 


1826. 


1528. 


1830. 


1S36-4 


1842. 
184%. 


1847. 


1847. 
1548. 


1818. 


1849. 


1850. 


PCR 


— 101 — 


Lucina lactea LK., 
Loripes — -- 
Lucina amphidesmoides 
tactea LK., 


— Poli, 


Loripes 
Thyalira — — 
Thiatisa (sic)— — 
Lucina — — 
—  lactoides 


— laclea TK; 


— leucoma Turt. 


1857. Loripes lactea auct., 


1863-69. — = _ 


1867. 


1867. 


. Loripes 


Lucina leucoma Turt., 


lactea (L.) auct., 


(L.). Poli, 


PAyRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p. 
A1. 

Fcrmic, Hist. Brit. Anim. p. 
430. 

DesxayEes, Encycl. Méthod., Vers, 
HER 

Paiiprei, Enum. Moll. Sicil., I, p. 
SH I DENeS. 

Haxzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 6. 

PotiEz et MicHaup, Gal. Moil. 
Nius. Douai, p. 205. 

LrAcH, în Gray, Ann. Mag. Nat. 
HIS XXE ner 

CAMP S AE MD M0 

D£sxayes, Explor. Scient. Algérie, 
Moll. Acéph., pl. LXXVIIT, fig. 
6-7. 

Desxaves, ibid., pl. LXXX, fig. 
1-4. 

MippeNporrr, Beilr. Malac. Ros- 
sica, Mém. Acad. Imp. Sc. St- 
. Pétersbourg, 6° s., VI, p. 566. 

DesHaAYEs, Tr. élém. Conchyl., I, 
PE OA Mie al 

REerve, Conch. Icon., pl. VIII, fig. 
41. 

H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., 
IL p.409, pl 4e TN ab: 
JurrreYs, Bril. Conch., II, p. 233, 
DE VE Rte NE en MCE Eole 

XXXII, fig. 44 a. 
WEINKAUkF, Conch. Mittelm., I, 
p. 167. 
HIDALGO, Cat. 
Espagne, Journ. 
p. 41. 
Prerrrer, Conch. Cab., Vencra- 
cea, p: 274, pl. 2, fig. 46. 
HipaLGo, Mol. mar. España, p. 
146, pl. 74, fig. 5. 

TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lat NUIN ED AU; 

Di MONTEROSATO, Not, Conch. foss. 
Mte Pellegrino, p. 28. 

DI MONTEKOSATO, Nuov. 
Conch. Medit., p. 13. 

DI MONTEROSATO, Enum. e sinon. 
Conch. Medit., p. 69. 


Moll. test. mar. 
de Conchyl., 


Riv. 


— 102 — 


1881. Loripes lacleus (L.) auct.. JerrReys, Moll. « Lightning » a. 
KPOTCUPINE) EXD PAZ AS AI 
p. 700. 

1883. — — b1 MoNTrrosaTO, Conch. litt. Me- 
dits INat Sicile IE 00 

1886. Lucina leucoma Turt., Locarp, Prodr. malac. franc. 


Moll. mar., p. 402. 
1891. Loripes lacteus (L.) auct., DI MONTEROSATO, Moll. foss. qua- 
tern. S. Flavia, Nat. Sicil.;X, 


DR: 

189. Lueina leucoma Turt., LOCARD, Coq. mar. côtes de 
France, p. 313, fig. 293: 

4 oo LocaRp, 1bid., p. 313. 

1898. : —  jeucoma Turt. Locarp, Exp. Sc. « Travailleur » 
et « Talisman », Moll. Test., IL, 
p. 281. 

1898. Loripes lacteus (L.) Poli, 3UCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLEFUS, 


Moll. Roussillon, I, p. 621, pl: 
LXXXIX, fig. 1-9. 


1901.  — lucinalis LK.. Darz, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 803: 

1903. — _ — DaLL, Tert. Fauna Florida, p: 
1356. 

1912. Lucina = — JuRESs BROWNE, Proc. Malac. Soc. 
Lond:; X,; p.814: 

TO MENT ACLEQN (PO) IEK A UTAMY, Bull Mus hist mat,/%/P 

‘ DAME D 


D'une part, Lamarck a rapporté le Tellina lactea Linné 
(1758, Syst. Nal. ed. X, p. 676) à deux espèces différentes : 
son Amphidesma lucinalis (1818, Anim. s. vert, V, 
p. 491) et son Lucina lactea (ibid., p. 542). D'autre part, 
tout en mentionnant dans la synonymie de ce Lurina 
lactea le Loripes lacteus Poli (1791-95, Test. Utr. Sicil., 
I, p. 31; Il, p. 46, pl. XV, fig. 28-29), il cite également ce 
même Loripes dans celle d’une troisième espèce : son 
Amphidesma lactea (An. s. vert., V, p. 491). 

Récluz (1843, Rev. Zool. Soc. Cuv., p. 293; 1869, Act. 
Soc..Linn. Bordeaux, XXVII, p. 54), qui a vu les iypes 
des trois espèces dans la collection Lamarck, déclare 
que l’une, l'Amphidesma lactea Lk., est un Scrobicu- 


—.103 — 


lariidé (D, mais que les deux autres sont bien des 
Lucines : 


1° L'Amphidesma lucinalis ® aurait été, en effet, basé 
sur un exemplaire de Tellina lactea Poli, forme que 
Récluz juge distincte de l'espèce Linnéenne de ce nom 
et qu'il fait, à tort, synonyme de Lucina Desmaresti 
Payr. 

2 Le Lucina lactea Lk. est identifié par Récluz au 
Tellina lactea Montagu (1803, Test. Brit., p. 70, pl. I, 
fig. 4) qu'il regarde aussi comme différent de celui de 
Linné et pour lequel il propose l'appellation de Lucina 
(oripes) Gervillei [= L. antiquata Récluz, non 
Sowerbv}, mais qui doit être réuni à l'espèce de Poli. 

D'ailleurs, bien que cela ne soit pas mentionné dans 
les « Animaux sans vertèbres », un carton de la collection 
du Muséum de Paris a été étiqueté par Lamarck Lucina 
lactea var. b : il porte deux valves et un individu complet, 
indiqués comme provenant de l’île Saint-Pierre-Saint- 


François (Australie), c’est-à-dire probablement du voyage 


de Péron et Lesueur. Or, si la coquille entière, mesurant 
23,9 x 23 mm., est exotique et me paraît devoir être rap- 
portée au Lucina clausa Philippi (1850, Abbild. Conch., 
III, p. 101, pl. IL, fig. 2), les deux valves isolées qui ont 
pour, dimensions respectives, l'une gauche, 17 x 16, 
Pautre droite, 17 x 17 mm., sont des spécimens de 
Loripes lacteus Poli, d'Europe. 


(1) Récluz identifiait cet Amphidesma lactea Lk. au Scrobicularia 
Cottardi Payr. En 1898, dans les Mollusques du Roussillon, II, p. 627, 
MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus l’ont assimilé au Diplodonta rotun- 
data Mig. Mais M. Dautzenberg m'a communiqué une note manuscrite 
qu'il a prise, depuis lors, au Musée de Genève et d’après laquelle le type 
de l'Amph. lactea est probablement un Syndesmya alba Wd., c'est-à-dire, 
sinon le Scrob. Cottardi, en tout ças un Scrobiculariidé, conformément à 
l'opinion de Récluz. 

(2) Blainville (1825, Man. Malac., p. 551) à donné le nom de ZLucina 
(Amphidesma) pellucida à la forme représentée dans les figures 1 a-c de 
la planche 286 de l'Encyclopédie Méthodique, qui sont citées comme 
référence iconographique par Lamarck pour son Amphidesma lucinalis. 


or 


Quant au nom de Lucina lactea Linné |[Tellina|, Récluz 
le réservait pour une forme qu'il assimilait au Lucina 
fragilis Philippi [= Loripes gibbosus Scacchi]. 

En réalité, le Tellina lactea Linné est très difficile à 
élucider, la description Linnéenne étant beaucoup trop 
incomplète. 

Schroœter (1786, Einleit. Conchyl., IIT, p. 147) a cité 
pour référence la figure 125°de la planche XITTAUE 
Chemnitz (1782, Conch. Cab., VI, p. 130), qui indique une 
coquille possédant une dent cardinale dans la valve 
droite, et Hanley (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 42), tout en 
reconnaissant que le type Linnéen est insuffisamment 
défini, regarde comme possible qu'il ait été représenté 
dans la collection de Linné par un petit exemplaire de 
Venus globosa (Forskal) Chemnitz (1784, Conch. Cab. 
VIi, p,. 36, pl. 40, fig. 430-431) : aussi M. Dall (1903, Terb. 
Fauna Florida, p. 1356) admet-il que le T. lactea L. est 
ce Diplodonta globosa Forskal. 

Philippi, de son côlé (1836-44, Enum. Moll. Sicil., I, 
p. 34; IL, p. 25) considère le T'. lactea L. comme étant 
identique à une autre espèce, son Lucina fragilis, 
opinion adoptée par Récluz, puis par Weinkauff (1867, 
Conch. Müittelm., L p: 165). 

Mais MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. 
Roussillon, IL p. 627) ont montré que ce L. fragilis est, 
en tout cas, différent de la forme Méditerranéenne décrite 
et figurée par Poli sous le nom de Tellina (Loripes) 
lactea, qui a pour synonyme, d’après Forbes et Hanley 
(1853, Hist. Brit. Moll., IL p. 57), le Lucina leucoma 
Turton (1822, Conch. Ins. Brit., p. 113, pl. VII, fig. 8) el 
pour laquelle M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1356) 
propose d'adopter l'appellation de Loripes lucinalis Lk. 

Enfin, le Lucina Desmaresti Payr. est encore une 
coquille distincte, d'après MM. Bucquoy, Dautzenberg, 


Dollfus. 


—_— DE — 
Il y aurait donc quatre espèces à ne pas confondre ( : 
ij° T'ellina lactea Linné = Diplodonta globosa Forskal; 


2° Lucina lactea (Récluz) Weinkauff — L. gibbosa 


Bocacc. — Lfragilis Phil: 


3° Lucina Desmaresti Payraudeau:; 


4° Tellina lactea Poli — Lucina lucinalis Lk. = L. leu- 


coma Turt. 


Cetle dernière espèce, Lucina lactea Poli (non Linné). 
qui a pour autre synonyme Lucina amphidesmoides 
Desh. ®, est le type du genre Loripes Cuvier. 

C’est une coquille assez solide et opaque, revêtue d’un 
épiderme fibreux très mince. Elle se rencontre dans la 
Méditerranée et dans lOcéan Atlantique depuis la 
Grande-Bretagne jusqu'aux Canaries ®). 

MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus prennent pour 
forme typique du L. lactea celle qui a été figurée par 
Poli; 1ls lui réunissent le Z. elata Locard et admettent 
quatre variétés : 


(1) Le nom de Lucina lactea a été employé à nouveau par A. Adams 
(1855, P. Z. S. L., p. 2%5) pour une coquille Australienne appartenant au 
genre Phacoides : afin d'éviter le double emploi, M. Tate (1897, Trans. 
R. Soc. South Austral., XX, p. 48) a proposé d'appeler ZL. lacteola cette 
autre espèce, à laquelle il assimile le L. concentrica Ad. et Ang. (non Lk.). 

(2) D’après Deshayes lui-même (1835, Anim. s. vert., 2e éd., VI, p. 228, 
note), il a nommé en 1830 (Encycl. Méthod., Vers, II, p. 375) Lucina 
amphidesmoides l'espèce connue sous l'appellation de Lactea, tandis qu'il 
réservait ce dernier nom pour le Diplodonta rotundata Montagu. 

(3) M. G. B. Sowerby (1889, Journ. of Conchol., VI, p. 155) avait affirmé 
que cette espèce serait assez abondante au Cap de Bonne-Espérance, où 
se seraient rencontrés des spécimens semblables à ceux d'Angleterre. 
Mais, d’après des mémoires ultérieurs (189, Mar. Shells South Africa, 
P. 61; 1897, ibid., App., p. 26), M. Sowerby aurait confondu avec le 
L. lacteus (qu'il identifie d'ailleurs à tort au L. fragilis Phil.) une forme 
bien distincte, le L. clausus Phil. 

D'autre part, parmi les Lucines recueillies dans la Mer Rouge par 
M. le Dr Jousseaume, j'ai observé un Loripes lacteus (1916, Bull. Mus. 
hist, nat., XXII, p. 149), mais ce spécimen est absolument unique et sa 
présence peut être considérée comme accidentelle. 


8 


— 106 — 


Var. lactoides Deshayes : plus arrondie, plus globu- 
_leuse, plus mince, à ligament plus court; 

Var. angulata Monterosato : à contour subanguleux 
du côté postérieur; 

Var. lenticularis Monterosato : bien arrondie, lenli- 
culaire; 

Var. tumida Brusina : renflée, avec stries d’accroisse- 
inent bien visibles et un peu lamelleuses. 

Récemment, M. de Monterosato (1917, Moll. Tripoli- 
tania, Boll. Soc. Zool. Ital., 3° s., IV, p. 6) a indiqué une 
var. squarrosa de la Hola Le 

Coll. du Muséuin. — Deux valves déterminées par 
Lamarck Lucina lactea var. b. 

Manche (coll. Petit, 1873); Saint-Vaast; Saint-Pol-de- 
Léon (coll. Petit, 1873); Morbihan (D' Jousseaume, 1916); 
Loire-Inférieure (coll. Petit, 1873); La Rochelle; Portugal 
(Barboza, 18 ?) ; Méditerranée (D' Jousseaume, 1916) ; 
Etang de Berre (coll. Petit, 1873) ; Antibes (coll. Petit, 
ru Nice; Corse (coll. Pelit, 1873); Naples (coll. Petit, 

7); Sicile (coll. Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume, 
nn Syracuse (D' Jousseaume, 1916): Sfax (Pallary, 
1901); Brevilacqua [Adriatique] (coll. Petit, 1873); Corfou 
(Olivier, 18 ?); île de Crète (Rollin, 1846); Mer Noire 
(L. Rousseau, 1837); Mauritanie (A. Gruvel, 1908). — 
Coll. Locard, 1905 : Cancale, Brest, Concarneau, Qui- 
beron, Les Sables-d'Olonne, Arcachon, Saint-Jean-de- 
Luz, Cette, Etang de Thau, Etang de Berre, golfe de Fos, 
Marseille, Sanary, Saint-Henri, La Seyne, Toulon, Por- 
querolles, Cannes, Ajaccio, Calvi Livourne, Naples, 
Oran, Sfax. 


LORIPES DESMARESTI Payraudeau. 


1826. Lucina Desmaresi PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p. 
4L, pl. I, fig. 19-20. 
1848. —  luteola DESHAYES, Explor. scient. Algérie, 


pl. LXXVII, fig. 1-4. 


— 107 — 


1863. Loripes lacteus auct. var. Des- 
maresti Payr., 


187. — — auct. var. Des- 
maresli Payr., 
1883. — Desmaresti Payr., 


1892. Lucina — Pa 


1808. Loripes == ses 


1917. = == = 


JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 233. 

TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, p. 90. 

pI MONTEROSATO, Conth. litt. 
Medit., Nat. Sicil., III, p. 90. 

Locarp, Coq. mar. côtes France, 
D'r918: 

Bucouoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, 
Moll. Roussillon, II, p. 627, pl. 
LXXXIX, fig. 10-13. 

b1 MonrerosaTo, Moll. Tripolila- 
nia, Boll. Soc. Zoolog. Ital., s. 
VOIE DE 


Le L. Desmareshi Payr., dont M. de Monterosato fait 
synonyme le L. luteola Desh., se distingue du L. lactea 
Poli par sa coquille plus grande, plus aplatie, à surface 
lisse et brillante, de coloration blanche ou jaunûtre. 


Coll. du Muséum. — Corse (Payraudeau, 1827 : type); 
Ajaccio (D’ Jousseaume, 1916); Djerba [Tunisie] (Pallarv, 
190%); hab.? (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard, 1905 
Saint-Henri, Toulon, Porquerolles, Saint-Tropez, Saint- 


Raphaël, Ajaccio, Oran. 


LORIPES GLAUSUS Philippi. 


. Lucina clausa 


Phil. 


. Loripes lacteus 
clausus Phil., 


1901.  — — — (? 


Pairtppr, Zeitschr. f. Malak., V 
[1848], p. 151. 

Pririppr, Abbild. Conch., IN, p. 
101, Luücina, pl. IT, fig. 2. 

IssEL, Malac. Mar Rosso, p. 81. 

VON MaARTENS, in Môgius, Beitr. 
Meeresf. Mauritius, p. 321. 

E.-A. Smitrx, Zool. Coll. « Alert », 
p. 508. 

SOWERBY (non L.}, Mar. Shells 
South Africa, p. 61. 

SOWERBY, Mar. Shells S. Africa, 
ADD., D. e0- 

DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 80 
ct 824. 


ne le 


1904. Loripes élausus Phil., E.-A. Smrrx, Mar. Shells Port Al 
fred, Journ. of Malac., XI, p. 
40. 

1906. — — — E.-A. SmiTH, South. Afric. Mar. 
Moll., Ann. Natal Gov. Mus., I, 
p. 67. 

1915.  — — — Bartscx, Rep. Turton coll. S. 


Afric. Mar. Moll. Smithson. 
Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91, 
p. 19%. | 

1916. — — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mus. hist. nat., XXII, p. 150. 


Var. galli-caput Jousseaume. 


1916. Lucina galli-caput Jouss. ms., LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXII, 
p. 150. 

Le L. clausa Phil. est une forme très voisine du 
L. lactea Pol : il possède des dents cardinales obsolètes, 
mais des dents latérales bien développées surtout du 
côté antérieur et le ligament, complètement invisible 
extérieurement, est logé dans une fossette obliquement 
descendante. 

C’est un Loripes et, comme on l’a vu plus haut, je 
pense que c’est à tort que von Martens en a fait 
synonyme le L. barbata Rve., qui, avec un aspect exté- 
rieur tres semblable, est un Lucina vrai ou un Pseudo- 
miltha. 

Sowerby a cité de Port Elizabeth (Cap) en 189 le 
Loripes lacteus L., qui, pour lui, avait comme synonyme 
L. fragilis Phil., mais il a identifié postérieurement 
(1897) cette forme sud-africaine au L. clausus Phil. 

Le L. clausus est, en effet, une espèce connue du Natal 
et des Seychelles 4) : elle a été aussi indiquée de la Mer 


(1) E.-A. Smith (1914, Ann. Natal Govern. Mus., III, p. 5, pl. I, fig. 14-16) 
a signalé du Sud-Est de l'Afrique (Port Shepstone) un autre Loripes, 
L. Burnupi, à coquille atténuée vers les sommets et ayant, par suite, un 
contour plutôt subtriangulaire. 


— 409 — 


Rouge par Issel, et je lui ai rapporté (1916) une forme de 
Djibouti pour laquelle M. le D' Jousseaume avait pro- 
posé, dans sa collection, le nom de Lucina galli-caput 


Lucina galli-caput Jousseaume (type : valve gauche). 


et dont le type, figuré ci-dessus, me paraît constituer 
tout au plus une variété, de contour un peu spécial, avec 
aréa dorsale postérieure très développée. 

Ainsi que je l'ai dit plus haut, Lamarck a étiqueté, dans 
la collection du Muséum de Paris, « Lucina lactea 
var. b » un carton qui porte deux valves et un individu 
complet indiqués de lîle Saint-Pierre-Saint-François 
(Australie) : tandis que les deux valves isolées sont sim- 
plement à rapporter au Loripes lacteus Poli, d'Europe, 
lancoquille entière, qui est exotique, et peut-être Aus- 
tralienne (?), me semble identique à un Lucina clausa 
Phil. 

Cette espèce a été, de plus, signalée, par M. Dall, de 
Belize sur la côte du Honduras anglais (mer des 
Antilles), mais avec un point d'interrogation : car il fait 
remarquer que cet habitat est douteux et que la seule 
valve recueillie dans cette localité pouvait avoir été 
apportée par un navire venant de l'Afrique occidentale. 

Cependant, dans la collection Petit de la Saussaye, 
actuellement au Muséum de Paris, on trouve un spé- 
cimen et une valve que je ne puis rapporter qu’au 
L. clausus et qui sont indiqués précisément du Hon- 
duras : s'agit-il là aussi d’une erreur de provenance? 


— A1) — 


Coll. du Muséum. — Une coquille déterminée à tort 
par Lamarck Lucina lactea var. b. 

Zanzibar (L. Rousseau, 1841); Madagascar (Goudot, 
1831); Diégo-Suarez (L. Rousseau, 1841); Cap de Bonne- 
Espérance (Dussumier, 1836); Knysna [Cap] (Verreaux, 
1812); Honduras [?] (coll. Petit, 1873). 

Var. galli-caput Jouss. — Djibouti {D'° Jousseaume, 
1916 : type). 


LORIPES ABERRANS Dautzenberg. 


1910. Loripes aberrans DAUTZENBERG, Contr. faune malac. 
Afriq. acc., Act. Soc. Linn. Bor- 
deaux, LXIV, p. 152, pl. IV, fig: 
15-17. 

1912. — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte 
occ. Afriq., Moll. mar., Ann. 
Inst. Océanogr., V, p. 101. 

Le L. aberrans Dautz. de la côte Occidentale d'Afrique, 
ressemble au L. lactea Poli : il en diffère par sa taille 
plus petite, sa forme moins arrondie, plus trigone, ses 
sommets plus saillants et surtout par le bord interne des 
valves finement crénelé. Par sa charnière à dents car- 
dinales (une à droite, deux à gauche) bien développées, 
à dents latérales obsolètes, à fossette ligamentaire pro- 
fondément immergée, cette espèce appartient bien au 
genre Loripes. 

Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ; 
Sénégal (D' Jousseaume, 1916). 


LORIPES CONTRARIUS Dunker. 


1846. Lucina contraria Dunxker (non 1882), Zeitschr. f. 
Malak., IIl, p. 27. 

1853. — - Duxker, Index Moll. Guin. Tams, 
p. 54, pl. NIIT, fig.d-3;: 

1900. L./Myrtea— Dkre DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie », 


Moll., Mém. Soc. Zool. France, 
XIII, p. 256. 


1910. Loripes contrarius Dkr., 


1911 


1912. 


LE "contraria 


DAïTzENBERG, Contr. faune ma- 
lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. 
Bordeaux, LXIV, p. 151. : 

DorLrus, Coq. quatern. mar. Sé- 
négal, Mém. Soc. Géolog. 
France, Paléont., XVIII, p. 56, 
pl. iV, fig. 13-16. 

DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte 
occ. Afrig., Moll. mar., Ann. 
Inst. Océanogr., V, p. 101. 


Dunker, de la côte Occidentale 
d'Afrique 4), est une petite espèce orbiculaire bien carac- 
térisée par son ornementation qui consiste en fins 
cordons onduleux transverses, mais obliques par rapport 
aux lignes concentriques d’accroissement. 

Dans la charnière, où les dents cardinales et latérales 
sont bien développées, le ligament est interne et inséré 
dans une fossette obliquement descendante : par suite, 
celle espèce qui a été rangée par Pætel (1890, Cat. Conch. 
Aron. TEE. D: 
MAC. Dollfus (1914, loc. cit. .p. 51) prétérerait placer 
dans les Codokia, est plutôt un Loripes. 


125) 


parmi les Myrtea et que 


Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908); 
baie du Lévrier (L. Gain, 1913); îles Bissagos (L. Gain, 
1913). 


LORIPES FISCHERIANUS Issel. 


. Lucina Fischeriana 


Iss., 


IssrL, Malac. Mar. Rosso, p. 83 et 
PS QU AEE EME 

Mac ANorew, Rep. Test. Moll. 
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 
s., VI, p. 447. 

P. Fiscxer, Faune conch. Suez, 
Journ. de Conchÿl., XIX, p. 215. 

A.-H. Cooke, Test. Moll. Suez, 
Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., 
XVIII, p. 98. 


(1) Après avoir décrit en 1846 et 1853 cette forme Africaine, Dunker a 


employé à nouveau en 1882 (Index Moll. Mar. Japon., p. 215, pl. 13, 
fig. 12-14) cette même appellation Lucina contraria pour une espèce 
Japonaise qui doit, par Suite, changer de nom. 


HR 


1901. Lucina Fischeriana Iss., STURANY, Exp. « Pola », Lamel- 
libr. Roth. Meer., Denkschr. K. 
Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 
285. 

1916. Loripes  — -- Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mus. hist. nat., XXII, p. 151: 


La forme décrite par Issel sous le nom'de L. Fische- 
riana est la plus abondante de toutes les Lucines de la 
Mer Rouge ® : elle possède une coquille arrondie, un 
peu transverse, subinéquilatérale, convexe, translucide, 
ornée de stries concentriques ondulées et de plis rayon- 
nants en général peu marqués ®, obsolètes au milieu 
des valves, plus développés sur la région antérieure; le 
bord des valves présente des denticulations corres- 
pondant à ces plis radiaux. 

Contrairement à ce que dit Issel, la charnière n'est 
nullement celle du L. borealis L., qui est un Phacoides : 
ses figures elles-mêmes montrent que le ligament est 
complètement interne dans une fossette profonde et il y 
a deux dents cardinales à gauche, une à droite : c’est la 
disposition qu'on observe dans le L. lactea Poli = luci- 
nalis Lk., type du genre Loripes Poli, et le L. Fische- 
riana appartient done à ce groupe. 


Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837); Suez, 
Djeddah, Souakim, Massaouah, Hodeidah, Aden, Dji- 
bouti (D' jousseaume, 1916). 


LORIPES ERYTHRÆUS Issel. 


LE er ERRe RARE RO A CALE PE SAvIGNY, Descr. Egypte, Planches, 
Moll., pl. VII, fig. 8 1-3. 
1869. Lucina erythræa Issez, Malac. Mar. Rosso, pl. 84 el 


RO DIEM EAU 


(1) J'ai reçu en 1910 de M. Preston, sous le nom de L. ceylanica, des 
exemplaires de la même espèce recueillis à Trincomali. 

(2) Comme le fait observer P. Fischer (1871, Journ. de Conchyl., .XIX, 
p. 215), ces plis sont surtout évidents chez les individus très frais. 


Mb 

1869. Lucina Crosseana [ssrr.. ibid., p. 255, pl. IT, fig. 3. 

1870. — elegans H. ApAMs, Shells Red Sea, P.7Z. 
SALES Mo TOILE 

1870. — — H. Ad., Mac AnNprew, Pep. Moll. Test. 


Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e 
s., VI, p. 448. 


1S71 — erythræa Iss., P. Fiscer, Faune conch. Suez, 
Journ. de Conchyl., XIX, p. 216. 
1886.  — elegans H. Ad., A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez, 


Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., 
XVIII, p. 9%. 

1916. Loripes erythræus Iss., Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mus. hist. nat., XXII, p. 152. 

L'examen d’une très nombreuse série rapportée de la 
Mer Rouge par M. le D' Jousseaume me porte à croire 
que L. erythræa Issel, L. Crosseana Issel et L. elegans 
H. Adams sont différents états de la même espèce. 

Issel (1869) a établi son L. erythræa sur les figures 8 de 
la planche VII de Savigny, qui représentent une coquille 
presque orbiculaire, ornée de granulations disposées en 
files rayonnantes et en rangées concentriques; mais il 
fait remarquer que dans ces figures le contour est trop 
arrondi et la strialion longitudinale trop forte. 

En réalité, L. erythræa est une petite coquille arrondie, 
à région antérieure subcireulaire et à région postérieure 
subtronquée, pourvues chacune d’une dépression radiale 
plus ou moins nette; la sculpture rappelle beaucoup celle 
de la plupart des Semele : elle consiste en fines stries 
rayonnantes visibles seulement à la loupe, croisées par 
des côtes concentriques saillantes, lamelleuses, minces, 
flexueuses, çà et là interrompues. 

Chez les spécimens très Jeunes, à sommets extrême- 
ment proéminents, les côtes lamelleuses sont fortement 
développées et l'emportent de beaucoup sur la striation 
rayvonnante : c’est le stade correspondant au L. Cros- 
seana Issel (1869). 

Dans les exemplaires adultes, auxquels s'applique la 
description donnée par H. Adams (1870) pour son 


— 114 — 


L. elegans, les deux systèmes d'ornementation prennent 
presque la même importance, ce qui donne à la coquille 
un aspect treillissé se rapprochant des fig. 8 de Savigny. 

Mais l'usure peut faire disparaître les lamelles concen- 
triques saillantes et les valves se montrent alors striées 
surtout radialement, comme l'indiquent les figures 
données par Issel pour le L. erythræa. 

Enlin,* dans les échantillons très roulés, toute orne- 
mentation s’efface et la coquille offre une surface lisse 
et porcelanée. 

En ce qui concerne la charnière, à dents cardinales 
bien développées et à dents latérales obsolètes, le liga- 
ment est complètement invisible extérieurement et logé 
dans une fossette obliquement descendante : ceci conduit 
à placer le L. erythræa = Crosseana = elegans dans la 
genre Loripes Poli. 

Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837): Suez, 
Djeddah, Souakim, Massaouah, Perim. Aden, Djibouti 
(D' Jousseaume, 1916). 


LORIPES CONCINNUS H. Adams. 


1870. Lucina concinna H. Apams, Shells Red Sea, P. Z. 
SU, D: MOD IX TIEN TITRES 
1870. — — H. Ad. MacG ANDREW, Rep. Test. Moll. 


Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 
S., VI, p. 448. 


ISS6.  — —— — A.-H. Cookx, Test. Moll. Suez, 
Ann. Mag. Nat. Hist, 5° s., 
LIL: pr he 

1916. Loripes  — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 


Mus. hist. nat., XXII! p. 151. 


Le L. concinna H. Ad., de la Mer Rouge 4), est une 
petite espèce (8 à 9 mm.) arrondie, presque équilatérale, 


(1) L'appellation de ZLoripes concinna a été employée, postérieurement 
à Adams, par Hutton (1885, Trans. New Zealand Inst., XVII [1884], p. 322) 
pour une espèce Néo-Zélandaise, qui, ayant un ligament partiellement 
externe, me parait être plutôt un Phacoides. 


dc 50 


avec sommets renflés et saillants : sa sculpture consiste 
en côtes rayonnantes, plus ou moins obsolètes sur le 
milieu de la coquille, divergentes vers le côté antérieur 
et vers le côté postérieur, rendues squameuses par des 
stries concentriques serrées. 

Quant à la charnière, le ligament est logé profondé- 
ment dans une fossette oblique et, par ce caractère, cette 
espèce se rattache aux Loripes (,. 


Coll. du Muséum. — Suez, Souakim, Aden (D' Jous- 
seaume, 1916). 


4ORIPES ASSIMILIS Angas. 
LORIPES ASSIMILIS Angas. 


1867. Loripes assimilis ANGASMPAZASNIE "p.010 eLL020; 
D ARIEINMTICES" 
1879. Lucina icterica TEN. Woops (non Rve.), Proc. R. 


Soc. Tasmñan. [1877j, p. 53. 
18$5. Luc. [Loripes ?] jacksoniensis E-A. Smrrx, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 185, pl. XIII, fig. 


11-11 db. 

1908. Codakia — Sm., Hevrxy et May, Moll. Cape Pillar, 
Rec. Austral. Mus., VII, p. 114. 

1912. Loripes assimilis Ang., HepLey, Rec. Austral. Mus., VII, 
D'182: 

1918. Lucinida  — — Heorey, Check-List Mar. Fauna 


N. S. Wales, Moll., Journ. R. 
Soc. N. S. Wales, LI [1917] p. 
18. 


Le L. jacksSoniensis Sm., d'Australie (Port Jackson), est 
une coquille arrondie, globuleuse, presque équilatérale, 
ornée de stries concentriques d’accroissement et de 
lignes rayonnantes extrêmement fines presque obsolètes: 
il y à une forte dent cardinale à droite et deux à gauche: 


(1) M. J.-C. Melvill (1899, Ann. Mag. Nat. Hist., 7e s., IV, p. 98, pl. II, 
fig. 8) a décrit sous le nom de Zucina angela une forme de Gwadur (mer 
d'Oman) qui paraît bien voisine par son contour et sa sculpture, mais 
qui serait un Codakia. 


— 116 — 


le Hgament est complètement interne dans une fossette 
oblique: le bord interne des valves est finement crénelé . 

D'après M. Ch. Hedley, cette espèce est synonyme de 
L. assimilis Angas et ce pourrait être aussi la forme men- 
tionnée comme L. icterica par Tenison Woods (1879, 
Proc. R. Soc. Tasman. [1877], p. 53) @). 

Coll. du Muséum. — Nouvelle-Calédonie (abbé Lam- 
bert, 1876; D' Jousseaume,- 1916). 


Reeve a donné en 1853 le nom d'Amphidesma icterica 
à une espèce, d'habitat inconnu, qu'il avait d’abord 
placée en 1850 parmi les Lucina (pl.'X, fig. 60 a-b), en 
faisant observer qu’elle possédait une fossette ligamen- 
taire obliquement enfoncée, c'est-à-dire disposée comme 
chez le Loripes lacteus Poli — L. leucoma Turton. 

D'après M. Ch. Hedley (1912, Rec. Austral. Mus., VILLE 
p-. 133}, 16’ {Ype de L. icterica n'existe pas au British 
Museum et, en tout cas, l'espèce Australienne appelée 
Loripes icterica par Angas (1867, P.Z.S. L., p. 926) et 
par MM. Melvill et Standen (1899, Journ. Linn. Soc: 
Zool., XXVII, p. 200) est le L. Ramsayi KE. Sm. 

Quant à la forme Tasmanienne identifiée à icterica 
par Tenison Woods (1879, Proc. R. Soc. Tasman., [1877|, 
p. 53) ce semble à M. Hedley être le L. assimilis Ang. (4). 


(4) E.-A. Smith compare cette espèce au L. parvula Gould qui est un 
Codaïia identique à L. pisidium Dunker. 

IL a signalé (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 186, pl. XILI, 
fig. 12-124) des îles Fiji un Lucina (Loripes) Gordoni qui, ressemblant 
étroitement au L. jacksoniensis, offre une striation radiale encore moins 
distincte. 

(2) C’est. en effet, à ce L. assimilis Ang. que me paraissent être assi- 
milables des coquilles de Glenelg (South Australia) qui m'ont été obli- 
geamment communiquées par M. J. de l'Eprevier sous le nom de 
TAATOLENICEE 

(3) M. Dall avait donné en 1881 (Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 
Cambr., IX, p. 135) le nom de L. icterica à une forme du golfe du Mexique, 
qu'il assimila en 1886 (Rep. « Blake » Moll., ibid, XII, p. 265) au 
L. lenticula Reeve, mais qu'il a reconnu en 1901 (Synops. Lucinacea, 
p. 799 et 821) être, en réalité, une espèce distincte appelée par lui 
Codakia cubana. 


— Mi — 


Les collections du Muséum de Paris renferment une 
valve droite d’une coquille de Tasmanie qui à été déter- 
minée Loripes icterica Rve. en 1906 par Miss Mary 
Lodder, du Muséum dé Launceston : cette valve 
possède une dent latérale antérieure et une dent cardinale 
très nettes, mais la fossette ligamentaire n'est pas obli- 
quement interne, elle est marginale comme chez 
L. borealis L. et, par ce caractère d’un ligament par- 
tiellement externe, ce spécimen me parait pouvoir cor- 
respondre au Loripes concinna Hutton [non H. Adams] 
(1885, Trans. New Zealand Inst., XVIF[188%|, p. 323; 19056, 
Hedley, tbid., XXXVIII [1905|, p. 73; 1913, Suter, Man. 
New Zealand Moll., p. 912, pl. 63, fig. 8), qui serait donc 
plutôt un Phacoides (1. 


LORIPES RAMSAYI E.-A. Smith. 


i867. Loripes icterica ANGAS (nün Rve.), P. Z. S, L:, p 
926. 

1885. Lucina Ramsayi E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 174, pl. XIII, fig. 
2-2 b. 

1899. Loripes icterica MezvizL et STANDEN, Rep. Mar. 


Moll. Torres Str., Journ. Linn. 
Soc.-Lond.-Zool.,--XXVMII, p: 


20Ù. 
1912. — Ramsayi Sm. Hepcey, Rec. Austral. Mus., VII, 
D'11933: 
1918. Lucinida  — — Huprey, Check-List Mar. Fauna 
N. S. Wales, Moll., Journ. R. 
è Soc. N. S:-Wales, LI 1917], p. 
18. 


Le L. Ramsayi Sm., de Port Jackson, est une espèce 
arrondie, ornée de côtes concentriques serrées, dont les 
intervalles offrent un aspect ponctué dû à l'existence de 
très fines stries rayonnantes. 


(1) Le Loripes concinnus H. Adams (1870, P. Z. S. L., p. 791, pl. XLVIII, 
fig. 14), de la Mer Rouge, est, au contraire, un véritable Loripes. 


— 118— 


Le ligament étant complètement interne dans une 
fossette, cette espèce se rattache aux Loripes. 

D’après M. Hedley, c’est cette espèce qui a été men- 
tionnée comme L. icterica par Angas (1867) et par 
MM. Melvill et Standen (1899). 


Coll. du Muséum. — Mosman'’s Bay [Australie] (L.-G. 
Seurat, 1906). 


E.-A. Smith (1881, Zool. Coll. « Alert », P. Z. S. L., p.44, 
pl. V, fig. 5) a signalé du détroit de Magellan un Loripes 
pertenuis. 

D'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll. p. 588) a 
décrit sous le nom de Lucinida cryptella une coquille 
du Brésil qu'il a figurée (pl. 8%, fig. 18-20) avec l’appel- 
lation Lucina brasiliana. Philippi (1830, Abbild. Conch., 
III, p. 102, pl. IL, fig. 3), qui a identifié à cette espèce son 
Lucina brasiliensis (1848, Zeitschr. f. Malak. V, p. 150) W, 
a fait remarquer que ce sous-genre Lucinida, à ligament 
entièrement interne, coïncide complètement avec Loripes 
Poli. 

Ce nom générique Lucinida a été repris tout récem- 
ment par M. Ch. Hedley (1917, Stud. Austral. Mol}, 
Pt. XIIL Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XLI [1916], p. 683, 
pl. LI fig. 38-39) pour une espèce nouvelle d'Australie, 
le Lucinida hilaira, qui, par son aspect général, res- 
semble au Lucina perobliqua Tale (1892, Trans. R. Soc. 
S. Austral., XV, p. 128), de South Australia. 

D'autres Loripes ont été indiqués d'Australie : 

Loripes Cumingianus Frfid. (1890, Pætel, Catal. 


(1) Cette synonymie, d'abord non admise par M. Dall (1901, Synopsis 
Lucinacea, p. 804), a été ensuite acceptée par lui (1903, Tert. Fauna 
Florida, pt. VI, p. 1355). — Il ne faut pas confondre d'ailleurs avec cette 
espèce le Diplodonta braziliensis Mittre=D. punclata Say. 

(2) M. Tom Iredale (1915, Trans. New Zealand Inst., XLVIT [1914], p. 488) 
est également d'avis que le nom de Lucinida doit être préféré à celui 


de Loripes. 


. 1e : 
Le, 


= M9 


Conch. Samml., Il, p. 127), sur lequel je n’ai pu trouver 
aucun renseignement 

Lucina (Cryptodon) plicifera A. Adams (1855. P.7Z. 
Br. p.229), espèce. deBornéo. qui ressemble à un 
Cryplodon — Thyasira par l'existence d'une dépression 
radiale aussi bien sur le côté antérieur que sur le côté 
postérieur, mais dont la charnière, au lieu d'être éden- 
tule, présente une dent latérale antérieure sur chaque 
valve (1885, E.-A. Smith, Rep. « Challenger » Lamellibr., 
ne 191). 

Loripes Haddoni Melvill et Standen (1899, Rep. Mar. 
RO Morres "Sir Journ. ini. Soc." Lond., Zool., 
BAVIL'p.200; pIZX, fig. 12). 

Gould (1862, Otia Conchol., p. 170) a signalé de Loo 
Choo (au sud du Japon) un Loripes rotata. 

Enfin, E.-A. Smith (1899, New Spec. South Afric., 
HurnrotConchol., IX, p: 251;pl. V, fig. 12-13) a décrit 
un Loripes rosacea, de l'Afrique du Sud [Durban|, bien 
caractérisé par sa couleur rose pâle et par l'inégalité de 
ses valves, dont la droite est tout à fait plaie . 


Genre MILTHA H. et A. Adams, 1857. 


Le genre Miltha H. et A. Adams, 1857 (= Milthea Meek, 
1876), qui a pour type Lucina Childreni Gray, se carac- 
térise ainsi : 

Coquille inéquivalve, solide, large, habituellement 
comprimée, valves parfois diversement convexes, ornées 


(1) Il n’en est pas question notamment dans le travail publié par von 
Frauenfeld sur les Mollusques de l’Expédition du « Novara » (1868). 

(2)}"_ Angas (1878, P. Z. S. L., p. 860, pl. LIV, fig. 6) avait déjà fait 
connaître de la même région (Natal) un Lucina Trosea. 

D'autre part, Krynicki (1837, Bull. Soc. Imp. Natur. Moscou, X, p. 62) 
a cité un Loripes roseus Andr, comme synonyme du Tellina solidula TK. 
{[=T. balthica L.]. 


VAN 


de stries ou de lamelles concentriques. Bord dorsal non 
interrompu sur toute la longueur de l'aire lHigamentaire. 

Aréas dorsales antérieure et postérieure pas nettes. 

Une dépression plus où moins profonde, plus ou moins 
bien limitée sur la région anale. 

Lunule très petite, étroite, déprimée. 

Pas de corselet. 

Ligament et résilium profondément enfoncés, mais 
non internes. 

Charnière : dans chaque valve deux dents cardinales 


Charnière de Miltha Childreni Gray. 


[2 a et 4b, 3a et 3b], dont l’antérieure gauche [2 a] et 
la postérieure droite [3 b] sont lambdiformes et parfois 
complètement bifides ; dents latérales obsolètes ou 
absentes. 

Impression musculaire antérieure prolongée. 

Bord des valves entier. 


MILTHA CHILDRENI Gray. 


1825. Lucina Childrenæ GrAY inon Carpenter), Ann. Phi- 
lo5:, IX; p. 136. 

SOS CIE GRAV/ZO0l Tour AIS peer 

1826. — —— (EEE SOWERBY, Gen. Shells, Lucina, pl. 
ISPIRErN 2 

1828. Tellina — — Woon, Ind. Test. Suppl, pl I, 
fee 

1841. Lucina — — REEvE, Conch. System., I, p. 8&. 


Di ACIXS AE: 8 
1842. — — — HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh:, p.79. 


— 121 — 

1850. Lucina Chiüdreni Gr., Ruxve, Conch. Icon., pl. Ill, fig. 
1 

1857. L. /Miltha)— — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. 
II, p. 468. 

1862. — — —— CHenu, Man. Conch., IT, p. 120, 
fig. 579. 

1901. Phacoides {[Miltha] — Darz, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806 
et 812. 

1903. — — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 
1361 et 1377. 

1905. — — — Dazcr, Nautilus, XVII, p. 10. 


Le L. Childreni Gr., qui est le type du sous-genre 
Millha, possède une grande coquille aplatie elliptique, 
ornée de stries concentriques croisées par de fines lignes 
rayonnantes. 

Broderip (1835, Transact. Zool. Soc. London, I, p. 301), 
puis Reeve, dans l'introduction de sa Monographie du 
genre Chama (1846, Conch. Icon., IV), signalent que le 
Lucina Childreni offrirait ce caractère exceptionnel de 
pouvoir, comme certaines Chames, être dextrorse ou 
sinistrorse : dans cette espi ce, en effet (1850, Conch. Icon., 
MI, Lucina, sp. 12), il y a une valve aplatie qui serait 
tantôt la gauche, tantôt la droite, tandis que la valve 
opposée est convexe. 

L'habitat « Brésil », indiqué par Reeve et par Hanley, 
a été confirmé en 1905 par M. Dall qui Pavait d'abord, 
en‘1901, considéré comme erroné, par suite d’une confu- 
sion avec une espèce Pacifique, le Miltha Xantusi. 


Coll. du Muséum. — Bahia (P. Serre, 1912). 


Carpenter (1864, Suppl. Rep., p. 552 et 620) avait, en 
effet, appelé L. Childreni une coquille du golfe de Culi- 
fornie, pour laquelle M. Dall (1905, Nautilus, XVIII, 
p. 111) a proposé le nom de Phacoides (Miltha) Xantusi : 
elle se distingue par une taille, plus petite, une forme 
plus arrondie et plus équivalve, un ligament plus court, 

9 


nt je 


une sculpture ràdiale plus ou moins bifurquée, une 
lunule excavée et non saillante comme chez L. Childreni, 
auquel elle est rattachée comme sous-espèce par M. von 
Ihering (1907, Moll. foss. tert. Argentine, Anal. Mus: 
nac. Buenos-Aires, XIV, p. 531). 

Dans le sous-genre Miltha doit être rangée une troi- 
sième espèce vivante, le Lucina Voorhoevei Deshayes 
(1857, Journ. de Conchyl. VI, p. 106, pl. II, fig. 1) c'es 
une grande coquille qui est très voisine d’un fossile du 
Bassin de Paris, le Miltha Cuvieri Bayan (1873, Etud: 
coll. Ecole Mines, fasc. IT, p. 128) = L. Defrancei Des: 
hayes {non d'Orbigny) ® : elle a pour habitat la côte de 
Mozambique, d’après F. von Heukelom (1866, Journ. de 
Conchyl., XIV, p. 39), qui lui a identifié avec raison Ie 
Lucina mirabilis Dunker (non Locard) (1865, Novit. 
Conchol., Livr. IX, p. 77, pl.-XXVL fig. 7-9) @ 

Ed. L. 

{A suivre). 


(1) D'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 585) a nommé 
L. Defranciana l'espèce fossile du Bassin de Paris, confondue par 
Lamarck avec L. divaricata et appelée L. pulchella par Agassiz. 

(2) Locard à employé le même nom, £. mirabilis, pour une forme tota- 
lement différente qui n'est autre que le Tellina carnaria Linné (voir plus 
haut p. 74). 


— 123 — 


BIBLIOGRAPHIE 


Report on the Cephalopoda obtained by the 
F. 1. S. « Endeavour » in the Great Australian 
Bight and other Southern Australian Locali- 
ties, by S. Stillman Berry ||). 


Les 104 Céphalopodes recueillis pendant les expéditions de 
l « Endeavour » entre l'ile Gabo (Victoria) et le cap du Nalu- 
raliste (Australie occidentale) appartiennent à 13 espèces, dont 
) nouvelles : 
Enoploteuthis gataras, 
Calliteuthis miranda, 
Loligo Etheridgei, 
Rossia (AusStrorossia nov. Subg.) australis, 
Sepia Hedleyi, 
—  Dannevigi, 
—  chirotrema, 
Opisthoteuthis (Teuthidiscus nov. subg.) pluto, 
— persephone, nn. Spp. 
Ed. E. 


A Check-List of the Marine Fauna of New 
South Wales, Pari |, Moliusca, by Ch. Hediey (2. 


Plusieurs noms nouveaux sont à signaler dans ce cala- 
logue : 

Myrtaeu bolanica nom. mut. — Tellina Brazieri Sowerby, 
1883, non 18069, 

Gomphina fulgida n. sp., 

Pseudarcopagiu bolanica n. Sp. = Tellina decussala Angas, 
non LKk., 


(1) Extrait de Biological Results of the Fishing Experiments carried 
on by the F. I. S. « Endeavour », 1909-14 (Commonwealth of Australia, 
Department of Trade and Customs), vol. IV, pt. 5, pp. 203-298, pl. LIx- 
: EXXXVIII. Sydney, 1918. 

(2) Supplement to Journal of the Royal Society of New South Wales, 
vol: LI [1917], 120 pages. 1918. 

9 * 


Anabalhron contabulatum lene n. nom, Frauenfeld, 1867, 
Novara Exped. Moll., pl. LL, fig. 20 b, 


lrivia cælatura n. nom. = Tr. avellanoides Hedley, non 


Me Coy, 

Asthenotoma sublilinca n. nom. — Pleurotoma  violacea 
Angas, non Hinds, 

Daphnella botanica n. nom. = Pleuroloma fragilis Rve. 
(non Desh.), 

Lepsiella botanica n. nom. — Purpura neglecta Angas, non 
Michelotti, 

Bullaria bolanica nom. mut. = B. australis Gray, non 
l'érussac. 

Dans la famille des Rissoidæ M. Hedley élablit un genre 
{llenuata nov. gen. ayant pour [ype le Rissoa integella Hedley, 
1904; dans les Thaididæ (— Purpuridæ) il propose l'appella- 
lon Provexiilum n. nom. pour Vexilla Swainson 1840 (non 
Vexillum Bolten, 1798), et dans les Turridæ {= Pleurotomidæ) 
il admet 10 genres nouveaux : 

Austlrodrillia nov. gen., lype : Pleurolomu Angasi Crosse, 


Epideira — —  Clavalula striata Gray, 
Etrema — —  Glyphostoma Aliciæ Melv. et 
Stand., 
Exonnilus — —  Mangelia lutaria Hedley, 
Guraleus — —  Mangelia picta Ad. et Ang., 
Hermidaphne _ —  Pleurotoma Souverbiei Smith, 
Inquisilor — —  Pleurotoma Sterrha Watson, 
Macteola — —  Purpura anomala Angas, 
Nepolilla — Daphnella bathentoma Verco, 
Scabrella _- —  Daphnella versivestita Hedley, 
Ed. L. 


Moiiusca from North-Western Australia, by 
Ch. Hediey (||. 

Dans ce travail sur les récolles malacologiques faites par le 
Dr H. Basedow dans l'Australie occidentale, en particulier dans 


(4) Extrait des Proceedings of the Royal Geographical Society of 
Australasia, South Australian Branch, Session 1916-1917, 21 pages, pl. XLI. 


Adélaïde, 1918. 


= 425 — 


les îles de l'Archipel des Boucaniers, trois espèces nouvelles 
sont décrites : Tellina piratica, Eucithora Basedouwi, Bullinus 
SiSUTNIUS, NN. Spp. 

Ed. EL. 


Zur Kenntnis der Homologien des Bivalven- 
schliosses, von Nils Hj. Odner (1). 


Dans ce travail M. Odhner étudie la charnière des Trigo- 
niidæ, des Unionidæ, des Cyrenidæ et des Sphaertüidæ. 

Félix Bernard raltachait la charnière des Trigoni& au type 
lucinoïde et considérait celle des Cyrenidæ comme représen- 
tant un type particulier, le lype cyrénoïde. 

D'après M. Odhner, Trigonia est voisin du type cvrénoïde, 
mais il s'en sépare par le caractère important de n'avoir pas 
de dents latérales antérieures ct par suite il doit être considéré 
comme un 9° type particulier, le type trigonioïde. 

On y observe dans la valve droite : 1° une dent cardinale 
antérieure (34); 2° une forte dent cardinale principale (1) ; 
3° une dent qui doit ètre considérée comme la réunion d'une 
cardinale (3b) et d'une latérale (1) ; # une dent latérale posté- 
rieure externe ou dorsaie rudirmentaire (/11). 

Dans la valve gauche on trouve : 1° une petite dent cardi- 
nale antérieure (24) : 2° une dent cardinale principale triangu- 
laire (2b) divisée en deux /schizodonte) : 3 une crête peu 
élevée (M) qui s'étend contre le bord postérieur de cette grosse 
dent schizodonte et qui est, non pas une vraie dent latérale 
provenant des lamelles primaires du plateau cardinal, mais 
une simple formation marginale, d'où son nom de dent pseudo. 
latérale ou marginale ; 4° une véritable dent latérale posté- 
rieure dorsale (11). 

Chez les Uniondæ on peut établir une formule dentaire, 
qui, par l'intermédiaire des Trigonodus, se relie étroitement à 
celle des Trigontüdæ, car, en faisant appel à ces derniers, on 
explique l'origine phylogénétique de la dent latérale posté- 
rieure interne qui existe dans la valve gauche des Unionidæ 
cette dent interne ou ventrale, considérée par Bernard comme 


(1) Extrait de Geologiska Féreningens i Stockholm Fôrhandlingar, 
Bd. 40, H. 5, pp. 562-590. Mai 1918. 


— 126 — 


une véritable dent latérale, représente la dent accessoire pseu- 
dolatérale où marginale (M). tandis que la dent ®xterne ou 
dorsale est une vraie dent latérale (11). 

Chez les Cyrenidæ, qui se sont vraisemblablement déve- 
loppés en partant des Myophoriopis, la charnière peut aussi 
êlre dérivée de celle des Trigontidæ : notamment la présence 
d'une dent /{ dans la valve droite est un caractère commun à 
ces deux familles. 

Chez les Sphipriid, qui lirent leur origine des Cyrenidæ, la 
charnière doit être considérée comme une différenciation d'un 
stade embryonnaire précoce. 

M. Odhner arrive à cette conclusion que le type cyrénoïde, 
avec dent { et dents latérales antérieures, n'est pas primitif, 
mais est une formation secondaire par rapport au type trigo- 
nioïde avec dent {, maïs sans ces dents latérales. 

En conséquence, les données fournies par le développement 
ontogénétique de la chiarniere concordent avec celles résultant 
soit des observations de conchyliologie comparée, soit des 
recherches anatomiques : elles conduisent à admettre que les 
Unionidæ et les Cyrenidæ ont une origine phylogénétique 
commune et dérivent d'ancêtres trigonioïdes. 

Ed. L. 


La colonie Lyonnaise de « Variabiliana » et 
laccliimatation des Helix maritimes en milieu 
rudéral, par le D' Ph. Riel (|). 


[ existe actuellement à Lyon une colonie d'Helir du groupe 
variabilis. Les conditions de milieu où elle vit confirment la 
réalité du caractère méridional de cette colonie, mais elles 
montrent, en outre, l'importance de l'intervention d'une autre 
influence : ces elir, qui appartiennent à 43 espèces ou formes 
et qui sont introduits par le transport des marchandises 
venant du Midi, vivent exclusivement dans des {terrains vagues 
encombrés de débris de toutes sortes : or la flore qui accom- 
pagne cette colonie est non pas méridionale, mais exclusive- 


(1) Extrait des Annales de la Société Linnéenne de Lyon, t. LXV, 
DD. 31-51, 1918. 


mt 


ment rudérale : les plantes sur lesquelles vivent ces Helix 
sont des especes qui, maritimes (halophiles) à leur lieu d'ori- 
gine et accidentellement déracinées, prospèrent admirable- 
ment en milieu rudéral. 

Ed. L. 


Note on « Ederttellina typica » Gatliff and 


\ 


Gabriel, by Jos. C. Verco (|. 


Cette forme, que M. Hedley était porté à considérer comme 
la coquille interne d'un lectibranche, est bien un Bivalve, 
mais le nom Ædentiellina est peu approprié, car, aussi bien 
dans la valve gauche que dans la droite, il existe une dent 
antérieure très nette. 

Eds 


Notes on South Australian Marine Mollusca, 
with Descriptions of New Species, Part XVI, by 
J,. C. Verco (?) 


Ce travail donne l'énumération des espèces appartenant aux 
genres Cypræa, Trivia et Erato trouvées sur les côtes de 
l'Australie du Sud et de l'Australie Occidentale en remontant 
vers le Nord jusqu à Fremantle 

10 ED 


(4) Extrait des Transactions of the Royal Socicty 0f South Australia, 
vol. XL, pp. 596-597, 1916. 
(2) Ibid., vol. XLII, pp. 139-151. 1918. 


ea 


REVUE 
DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES 


Proceedings of the Malacological Society of 
London, [dited by B. B Woodward. 


Vol. XIIT, Parts I and IL, August 1918. 


Contents : À. H. CookE. On the radula of the genus Acan- 
thina G. Fischer [Acanthinucella n. subg., Necrapana n. Subg.]| 
(Figs.). — A. FH. CookE. On the taxinomic position of Zemira 
H. et A. Adams (Fig.). — A. S. KENNARD and B. B. Woop- 
VARD, On the occurrence in England of Hygromya odeca 
Locard (= Helix limbala Drap., 1804, non Da Costa, 1778). — 
J. R. LE B. TOMLIN. On Siliquaria Wilmanæ n. sp., from 
South Africa (F1gs.). — H. OvErroN. Note on a while specimen 
of Ena montana Drap. — G. K. Gupr. Description of two 
new species of Land Mcllusca [Khasieila Fulloni n. sp. 


\ssam; Plectotropis chondroderma var. Subinilala n. var. : 


ionkin] (Figs.). — G. K. Gure. On Everetlia klemmantanica 
n. sp., from Borneo (Migs.) — W. T. Erriorr. Note on the 
malacophagous propensities of Helix nemoralis EL. — JUN. 


HENDERSON. On the North American genus Oreohelix. —- 
ALEX. REYNELL. On the dates of issue of the parts of Forbes 
and Hanley's «-History of British Mollusca ». — A. REYNELL. 
The « Index Testaceologicus » of W. Wood and $S. P. Hanley. 
— Tom IREDALE. Molluscan nomenclalura] problems and solu- 
lions, n° 1 [Dotona, Laskeya, Collonista, Talopena, Korovina, 
Forskalena,  Enignionia, Amiyclina, Pyreneola,  Propebela, 
Calceolata, Colicryptus, Ajrocominella, Burnupena, Euthrena, 
Japeuthria, Syntagna, Damoniella, Muricodrupa, Teretianax, 
nn. gen.]. — J. R. LE BROCKTON TOMLIN. À systematic list of 
the fossil Marginellidæ (Presidential Address). 


— 129 — 


The Journal of Conchology. Editor : J. KR. Le 
B. Tomlin. 


Vol. XVI, n° 3, January 1920. 


Contents : J. C. Mecvizz. Note on Cypræa Bernardinæ 


Preston. — E. CoLLiEer. Reminiscences and Practical Hints on 
Collecting. — GEv. C. SPENCE. Brachypodella nidicostala n. 
sp. from Venezuela. — J. R. Le B. TomMzuN. Four New Marine 


Species from South Africa [Bullia tenuistriala, Columbella 
apicibulbus, Cylichneita bistriala nn. spp., Port Alfred; Mar- 
ginelia walvisiana n. sp, Walvis Bay] (Figs.). — KR. WINCK- 
WORTH. The Marine Mollusca of Sussex. — A. GARDINER. SUC- 
cinea oblonga Drap. — H. E. Quick. Notes on the Anatomy 
and Reproduction of Paludesirina Stagnalis. — H. E. QUICK. 
Parthenogenesis in Paludesirina Jenkinsi from Brackish 
Water. 


The Nautilus, à quarte:ly devoled lo the interests ol 
Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. 

Vol. XXXIIT, n° 5, January 1920. 

Contents : CALVIN GOODKICH. Goniobasis of Ohio. —- CH. W. 
JOHNSON. Some large specimens of Argonauta (PI If). — 
H. A. PrcsBry. Some Auriculidæ and Planorbidæ from 
Panama [Detracia Zetleki, Phytia brevispira, Planorbis 
isthinicus nn. Spp.] (Figs.) — A. A. HINKIEY, Guatemalan 
Notes. — V. SrErKkI. Scme Notes on Philomuycus. — VW. H. 
CLarPp. The Shell of Philomycus carolinianus Bosc [Ph. Rushi 
n. sp., Ohio] (l'igs.) — J. J. GOUVEIA. Climalic conditions as 
indicated by land shells on the Island of Oahu. — J. M. OSTER- 
GAARD. À New Cypræa from Hawaï [C. pacijica n. sp.] (PI. I). 
— H. A. PicsBry Review of the Thysanophora plagioptycha 
group. (Figs.) — E. G. VANATTA. Land Shells of Maine. — 
BRYANT \VALKER. Ancylus obscurus Haldeman and species 
referred to it [Ferrissia ;Lævapezx) Dalli n. sp., Florida]. — 
Wm. H. Da. A New Species of Mitra from California [M. 


Orcutlli n. sp. — JuNIüSs HENDERSON. Changes in Westein 
Molluscan Faunas. — Notes : J. H. BLake, Fluke in Philo- 
mMyCUs. 


La Directrice-Gérante : Me H. FISCHER. 


À JTET re Fi nt « te à ei GR EN: 


et Has Es AE Hit NT Gus [Re ei Ans 


L rigsts 16 # hp! * } AT "+ ne] \ Po LE 


C2 


FR ATEA Cu PARAIT RE Re) ‘si 
Vi Ah y Fee Bi Re 


Re nt Hal 
ant) à M te No E $ 


SUIS E TR 


Rene 


ARGAÉ 
o 


PA 
FA. 


HAT 0. ut Ÿ 
LENS 


L PAU 
PATATE ri 4 ve A" 
ARE NT EEE 


pi 


Ten LANCE ni 
NP Don "à ARR 


FRS "Da . 
[ WA 


TT RE à LA 


EXPLICATION DE LA PLANCHE I 


Fi. 1... Tinailana Minettei Plry., var. minor P., de Tagnagneit. 
DURE _- _ var. major P., de Tazoula. 
NET — — var. elala P., de Tazouta. 
(DE tu — -- var. depressa P., de Tazouta. 
Do — — var. cristaria P., de Tazouta. 
CR — — var. zonala P., de Tazouta. 
FOIRE _ anoceurensis Plrv., type, d'Anoceur. 
Fe Lérasd ie — — de Bessabis. 
LR ER — gharbiana Piry., var. major P., de Bessabis. 
HORS = bessabisana Plrv., type, de Bessabis. 
HA Tr — — des Aît Brahim. 
DA rrre —- — (montrant l'ouverture) de Bessabis. 


Toutes ces figures sont grandeur naturelle. 


ournal de Conchyliologie, 1920. 


P. Pallary, phot 


Coquilles du Maroc 


Imp. 


BTE 


Catala frères, Paris 


rmmnitense pee ben haee re re mt 


EXPLICATION DE LA PLANCHE II 


TOR Neritina Marteli Plry., types, de Fès. 

DIS — diedida Piry., types, de Tazouta. 

6... Ena (Mauronapæus, Marteli Plry., type, de Tazouta. 
DRE see — — csassenensis Plry.. tvpe de Taforalt 
Sa 10. Succinea tingitana Pilry., var. d'Aîït Brahim. 
11... Ferussacia Marteli Plry., type, du camp Desroches. 
IR — atlasSica Plrv., de Tazouta. 

las — — var. d’Aït Taleb. 

IVAREAERS _ — type, de dar Anflous. 

15... Orcula tinaitana Plry., type, de l'oued Ouerrha. 

JM RATER Albea Marteli Plry., type, de Mechera ben Amar. 
des mes Xerophila takandouliana Plry., type, de Dar Anflous. 
1 MO — anflousiarna Plry., d'Aguergour. 


A l'exception de la figure 16 qui est grandeur naturelle, 
toutes les autres sont grossies deux fois. 


Journal de Conchyliologie, 1920. 


P. Pallary, phot. 


Coquilles du Maroc 


Imp. Catala frères, Paris. 


ot Hs 


dt 


Fig. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE TITI 


1à4... Unio Marteli Plry., types de Fès. 

DO. Xerophila Debackeriana Pirv., type, de Taza. 
Tes … Archelix sphæromorpha Rgt. var. lineolata P. de Fès. 
8à10... Xerophila Marteli Plry., type, de Bou Yacoubat. 


Toutes ces figures sont grandeur naturelle. 


fournal de Conchyliologie, 1920. PL. III 


10 


_ P. Pallary, phot. Imp. Catala frères, Paris. 


Coquilles du Maroc 


IMP. OBERTHUR, RENN ES-PARIS 
(1383-20). 


| ( HY! ( 0 
LA L UE G 
PUBLIÉ, DE 1861 4 1898, par 
CROSSE & FISCHIEIER 


| er, De 1899 à 4916, par | 
_H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS 


CONTINUÉ PAR 
MADAME H. FISCHER 


SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE 
_ Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY 


Ja r 


“hi ‘UYAVIS IMPORTANT 


s 54 Ru se trouve obligée de demander aux Abonnés 
$ d'accepter la majoration suivante, devenue : indispensable pour 
) permettre de continuer, avec le 65° volume, la publication du 
… plus ancien recueil consacré aux études malacologiques 


De À partir du 4% janvier 19920, lé prix de labonnement 
. au Journal de Conchyliologie sera porté à 30 francs pour. 
4 a France et à 32 francs pour l'Étranger. | 


La 


PARIS : 
Direction, RÉDACTION ET ADMINISTRATION 
M: H. FISCHER 
51, Boulevard Saint-Michel (V:) 


lion. # 


Em vente au Bureau du Journal de Conchyliologie 
BOULEVARD SAINT-MicnEez, 51, Paris, 58 Arr. 


! 


INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES | 


Contenues dans les volumes XXI à XL 
Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 
1873-1892 


l 


Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des 
auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les 
volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, ! 
Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections ei 
Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy-" 
liologie. à 

Prix : 8 francs À 

On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie," 

parue en 1878, de l'Index général et systématique des matières“ 


contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie.… 
Un volume in-8° de 208 pages d'impression. à 


Prix : 8 francs 


EE EEE ER SRE PR DRE SRE ES PRE COS A QUE RIRE TERRE ER TS EE SORT PUS EE CERN LIRE EURE RER EST T0 | 


AVIS IMPORTANT 


Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite ! 
ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles” ! 
insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu’ils demanderont en sus ! 
de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés” 
conformément au tarif. Le coloriage des planches tirées à part ne 
Sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. 

Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publica | 


TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE. 


21 


Une page enticre pour 1 Numéro. 27 fr.; pour 4 Numéros. 75 ÎfEN | 
Une demi-page — —- 15 mit — 45 Îr.0 
Un quart de page — —— 9 fr: — — 21 fr | 


Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. 


\PENDANT L'AGE DU RENNE 


«54 $ PAR 


Edouard PIETTE 


. Prix à 100 francs 


: 


rottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et 
s instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui 
ïu Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique 
— inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant 
“l'âge du Renne est en quelque sorte la préface. 

L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite : 
l'auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, 
“ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde- 
cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- 
» tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. 
La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la 
description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est 
pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné um 
court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art 
publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par 


“des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi- 
ons d'âge er de gisement de chaque objet. ‘ 


bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur 05, des dessins sur pierre 
“ représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des 


de motifs gravés. 

. L'Art pendant l'agz du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru 
puis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; 
le éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous 
aire la première éclosion sur notre vieux sol national. 


représentations d’un art symbulique ornemental, ainsi que des outils ornés 


d 


NY ne N 
* w 
1 w {t An Ne HR k F 
$ VEAUr L AE F3 mn 
JACUUN Le nd # 
16 ; à Aù ke 
{ # vy ANS 


TABLE DES MATIÈRES 


$ CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON 


a Pages 
e \ « . . 

Récoltes malacologiques du capitaine Paul Martel dans 
la partie LM du Maroc (fre partie), par P. 


Ÿ PAETA RS RS A ie RP ER NT NL CR DEAR 
; ; Note on the name Marginelle gr D by J.-R. Le B. 
MONBMINRE SE NS rue RL MR EU VAN AL CR RTS 2 Lo 40 
, | | Faunule malacologique marine du Vol Augre (Côtes-du- 
{ Nord), par Ph. DAUTZENBERG:.:2..: 4.4: ON EE ee A à A 


Ce des Lucinacea vivants du Müséum d'histoire 
naturelle de Paris (4° partie), par M. Ed. LaMy..... 71 | 


‘'{ 
Bibliographie ........ AUS PA NÉS ne RENE JR RM Ar .* AE 
Revue des Publications périodiques.................2. 11288 
Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an 
L PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) 
Pour Paris et pour les départements (reçu franco) .:.:"30"fr; 
5h Pour l'Etranger (Union postale) id. Lu SEE: 
Prix du numéro vendu séparément. ............... 9Ér 
Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... 8 fr. 
Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. tr. SR 


S’adresser : 


Pour les communications scientifiques et pour l’abonne- 
ment, payable d'avance, à Mme H. Fischer, directrice du 
Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5e arr.). 

Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de 
Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau 
du Journal. 


CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES 


Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- 
tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles |" 
faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la M 
couverture. Maximum : 4 lignes. Le 


Imp. Oberthür, Rennes-Paris (1383-20). 


Paru le 20 Novembre 1920 


JOURNAE 9 


IONAL MU 


CONCEYLIOLOGTÉ 


COMPRENANT 


L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES 
VIVANTS ET FOSSILES 
PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, par 
CROSSE & FISCHER 
ET, DE 1899 4 1916, PAR 
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS 
CONTINUÉ PAR 
MADAME H. FISCHER 
SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE 
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY 


PARIS 
DIRECTION, RÉDACTEON ET ADMINISTRATION : 
Me H. FISCHER 
1, Boulevard Saint-Michel (Ve) 


1920 


Le Journal paraît par trimestre. 


MM. SOWERBY & FULTON 


ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des. 
facilités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées | 
des spécimens exactement déterminés de Coquilles. récentes den! 


Mollusques. 


_ Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel“ 
M. G.-B. SOWwWERBY, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle à at 


presque toutes les collections importantes qui ont été mises en Î 
vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections 1 ; 
des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- : f 
rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. ï | 

Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience 


dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru" # 


soigneusement déterminés. 


ÿ 
et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très, | 
important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con: À 
fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état etu 
à 


Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, : 


sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. k 


EE 
PTIT RP LISE T DR 7, 2. 


Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. 


Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins” 
destinées à être insérés dans le texte, soit à la 1 
plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons $ 
Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ÿ | 
ces dessins puissent être reproduits directement” 
sur zincC: 


joua 


|  CONCHYLIOLOGIR 
: . E 
1 2e Trimestre 1920 4 
1 L 
| RÉCOLTES MALACOLOGIQUES à 
DU CAPITAINE PAUL MARTEL DANS LA PARTIE 4 
SEPTENTRIONALE DU MAROC % 

(Suite). 14 

& | ‘4 


Par Paul PALLARY. 


Sous-Famille PUPINÆ “4 
Genre ENA Leach. 


Section MAURONAPÆUS Kobelt. 4 


" MAURONAPÆUS ZNASSENENSIS Pallary. 
(PI. IL, fig. 7.) 


“1918. Buliminus znassenensis PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 
‘# nord, p. 149. 


CE 


Coquille perforée, trapue, acuminée, subconoïde, d'un ER 
- brun foncé avec quelques petites maculatures claires, à #4 
test orné de stries très fines et très obliques. Spire peu Ÿ 
allongée. Apex gros, lisse et saillant. Six tours très con- 4 
… vexes, croissant régulièrement, séparés par une suture ‘4 
| _enfoncée. Dernier tour plus grand que le tiers de la 


— 132 — 


hauteur totale, très peu oblique à l'insertion, Ouverture 
de forme elliptique, à bord mince, très peu réfléchi. Bord 
columellaire blanc, élalé sur la paroi ombilicale. 

Hauteur, 10 1/2 mm.; grand diamètre, 4 1/2 mm. 

Aïn Sfa. Taforalt. Taza. 

Les exemplaires de Taza ont la spire un peu plus 
allongée. 

Gette espèce comparable aux Bulüninus Berthieri Bgt. 
el cartennensis Letourneux en diffère principalement 
par sa forme trapue et ses tours très bombés. 

Nous adoptons le nom d'Éna pour ce genre au lieu et 
place de celui de Buliminus couramment employé parce 
qu'il existe, dans la nomenclalure, un genre Bulimina 
d'Orbigny 1826 (Foraminifères) qui prime Bulimina 
Ehrenberg 1831 (Mollusques). Ena d’ailleurs date de 1820 
etil est très surprenant qu'on ne l'ail pas adopté de préfé- 
rence à celui de Buliminus. 


MAURONAPÆUS MARTELI Pallary. 


(PL. II, fig. 6) 


1918. Buliminus Marleli PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 
nord, p. 148. 

Coquille allongée, à apex saillant; sept tours très peu 
convexes, ornés de Stries obliques très fines, suture un 
peu enfoncée. Avant-dernier et dernier tours aussi hauts, 
à eux deux, que tous les autres. Dernier tour peu des- 
cendant. Ouverture déjetée vers la droite, peu oblique, 
ovalaire, à bords réfléchis. Columelle un peu oblique, 
s’étalant peu sur la fente ombilicale qui reste visible. 

La coloration est semblable à celle des autres Buli- 
iminus de ce groupe. 

Hauteur, 13 mim.: grand diamètre, 5, mm. 

Habitat : Tazouta (Moyen Atlas). 
Cette espèce appartient également au groupe des b. 


HD 


todillus, cartennensis, znassenensis. Mais elle diffère de 
ces formes par sa taille allongée, ses tours très plans et 
son ouverture plus inclinée vers la droite. 

La forme la plus approchée est le B. chareius Begt., 
mais notre espèce est un peu plus trapue. On peut donc 
considérer le . Marteli comme intermédiaire entre les 
B. chareius et cartennensis. 

Nous possédons cette même espèce de Rar el Maden, 
dans les Traras, Comme ses congénères, c’est une forme 
montagneuse. 


Section MASTUS (Beck) Kobelt. 


MASTUS PuPA Linné. 


1758. Ilelix pupa Link, Syst; Nat. éd. X,-p.#773: 
1864. Bulimus pupa BOURGUIGNAT, Malac. Algs., IT, 
pl. 2, fig. 33 à 44. 
Merada (Maroc oriental). 
Espèce très répandue dans tout le nord de l'Afrique. 


Genre ORCULA Held. 


ORCULA TINGITANA Pallary. 
(PESTE 5) 


1918. Orcula tingilana PazLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 
nord, p. 149. 

Coquille allongée, à partie moyenne tronconique, à 
sommet sphérique, à partie inférieure plus étroite que la 
partie supérieure. Sommet lisse, très obtus. Tours con- 
vexes, séparés par une suture imprimée et gravés de 
stries obliques, fines, dirigées de gauche à droite. Dernier 
tour plus étroit que les autres. Bord externe de l’ouver- 
ture vertical, formant un arc convexe en son milieu, 


1! 


— 494 — 


Ouverture ovalaire, ornée sur la paroi pariélale, d’une 
lamelle oblique. Bord columellaire d’abord rectiligne à 
l'insertion puis très courbé à la partie inférieure. Fente 
ombilicale bien apparente. 

Hauteur, 7 mm. 5: diamètre, 5 mm. 

Habitat : Bords de l’oued Ouerrha (L' Brunot). 

Le capitaine Martel nous en a adressé un exemplaire 
roulé de l’oued Leben à El T’nine em Mernissy, à huit 
kilomètres environ de Souk el Arba de Tissa. Mais il est 
probable que cet exemplaire à été charrié par l’oued d’un 
babitat plus septentrional. Nous espérons qu’on le décou- 
vrira dans le Riff. 

Cet Orcula est, jusqu'à présent, le seul qui aït été 
signalé comme vivant dans le nord de l'Afrique. Mais on 
en connaît des représentents fossiles : Pupa ectina Bgt., 
et amblya Bgt. (1). Toutefois, notre espèce se distingue 
facilement de ces dernières par sa partie supérieure plus 
élargie. En Orient, le représentant de ce groupe est 
l'O. Scyphus Friv. et, en Europe, l'O. doliolum Brug. (2) 
dont on peut considérer l'O. fingitana comme une race 
infra-méridionale. Nous devons toutefois faire observer 
que le groupe n’a pas été encore signalé ni dans le midi 
de la France, ni en Espagne. 

Nous ne croyons pas cependant à un fait de disjonce- 
tion, mais seulement à l’imperfection de nos connais- 
sances sur la faune de la péninsule ibérique. 


Genre GRANOPUPA Bôttger. 


GRANOPUPA GRANUM Draparnaud. 


1801. Pupa granum DrAPARNAUD, Tab]. Moll., p. 59. 
1805. — — DRAPARNAUD, Hist. Moll. France, 
pl. 3, fig. 45-46. 


(1) Paléontol. des Mollusques terr. et fluv. de l'Algérie, pl. IV, 
He MAMAN 
(2) Rossmässler, Iconographie, V et VI, pl. 23, fig. 398. 


— 135 — 


IS64. Pupa granum BOURGUIGNAT, Malac. Alg., Il, 
DNIPMIE ANS 


Tazouta avec la variété ininor. 

Cette espèce est répandue dans tout le nord de 
l'Afrique depuis l'Atlantique jusqu'à la mer Rouge et 
depuis la Méditerranée jusqu’au Sahara. 


Sous-Famille STENOGYRINÆ 
Genre RUMINA Risso. 


RUMINA DECOLLATA Linné. 


1758. Helix decollata LINNÉ, Systema Natur., éd. X, 
or ve 
1864. Bulimus decollatus BOURGUIGNAT, Malac. Alg., II, 


Ho ufis brand 
Fès. 


Var. saharica Debeaux. 
1901. Rumina decollata FL. var. DEBrAUXx, in PALLARY, Mém. Soc. 
saharica Géol. France,-IX, pl: Ill fig. 31: 


Tazouta. 

Je possède de Safsafat des exemplaires de petite taille 
à test élégamment strié dans le sens de la hauteur. J'ins- 
Hitue pour ces exemplaires la variété striatula. 


Genre FERUSSACIA Risso. 


FERUSSACIA ATLASICA Pallary. 
(PIS 6e 12 RE) 
1913. Ferussacia allasica PaLLARY, Bull. Muséum Hist. nat., 
p.87: 
Taza. Tazouta. Aït Taleb. Aït Brahim. 
Cette espèce s'étend donc depuis le Grand Atlas jus- 
qu'au Rüff. 


— 490 — 


FERUSSACIA AMBLYA Bourguignal. 


IS64. Ferussacia amblya BourGuliGNaAr, Malac. Alg., II, 
p. 40, pl. HI, fig. 13 à 15. 
Guercif. 
FERUSSACIA VESCOr Bourguignat. 
1864. Ferussacia Vescoi BOURGUIGNAT, Malac. Alg., p. 18, 


pl. II, fig. 22 à 25. 


Aïn Sfa. Taforalt, Fès (dar Mahrès). 


FERUSSACIA MARTELI Pallary. 
(PILE ot) 


Coquille petite, comprimée, translucide, d’un blanc 
jaunâtre hyalin. Apex petit, peu saillant, mamelonné. 
Le tour suivant plus haut, les deux derniers très hauts, 
à profil convexe, séparés des tours supérieurs par une 
suture très oblique. Cette suture est bordée sur toute sa 
longueur par une rainure inférieure qui forme une rampe 
étroite. Ouverture peu haute, moins haute que la moitié 
de la hauteur totale. Ouverture pyriforme, à bord externe 
très peu convexe. Columelle à peine tordue à son extré- 
mité inférieure, lisse. 

Hauteur, 8 1/2 mm.; grand diamètre, 3 mm. 

Camp Desroches, à 20 kilomètres nord-ouest de Taza. 

Parmi les Férussacies figurées par Bourguignat dans 
sa Malacologie algérienne, seul, le F, ennychia, pl. IV, 
fig. 17, peut être comparé à notre espèce, mais l'ennychia 
a le sommet plus saillant, son bord gauche plus plan, 
son ouverture plus dilatée et le bord externe de l’ouver- 
ture un peu plus convexe. 

Par sa forme comprimée le F. Marteli se rapproche 
davantage du F. Mabillei Paladilhe du nord-ouest du 
Maroc (Tanger-Larache). Mais notre espèce est plus 


EU 


élancée. ses derniers tours plus étroits et le bord externe 
de l'ouverture n'est pas convexe comme celui du Mabillei. 


Famille SUCCINIDÆ 
Genre SUCCINEA Draparnaud. 
Section AMPHIBINA Hartmann. 


SUCCINEA TINGITANA Pallary. 
(PL. IX, fig. 8,9, 10.) 


1808. Succinea lingilana PAITARVA TC IC. Den, DL vx; 


* 


fie ur 

Fès, dans une séguia entre dar Debibagh et le Mellah. 

Echantillons plus petits que ceux de Tétouan. 

Aït Brahim. Aït Taleb. 

Les spécimens de ces deux dernières localités ne sont 
pas absolument typiques. Ils offrent une analogie bien 
plus grande avec le S. amphibia Drpd. qu'avec le S. Pjei]- 
feri Rssmir. 

Je profile de cette circonstance pour signaler le peu de 
similitude des figures du S. Pjeijieri de Bourguignal 
IMalac. Alg., I, pl. IIL fig. 26-28) avec celles de. Ross- 
mässler (Iconog., I, pl. I, fig. A6). 


Famille LIMNÆIDÆ 


Sous-Famille LIMNÆINÆ 


Genre LIMNÆA Lamarck. 
Section GULNARIA Leach. 
LIMNÆA VULGARIS Pfeiffer. 


An XII. Limneus ovalus var. DRAPARNAUD, Hist. : Nat: « Moll: 
France, p. 50, pl. IE, fig. 33, 


— 138 — 
1821. Limnaeus vulgaris C. Przirrer, Land Schneck., p. S0, 
pl: 4, fig. 22. 
1855. Limnaea limosa Moquix-TAxpON, Hist. Nat. Moll. 


France, pl. XXXIV, fig. 12: 
1864. Limnaea limosa var. vulgaris BourGuIGNaT, Malac. Alg., II, 
DINENTIEE 0: 
1901. Limnaea ovata var. vulgaris PArLLARY, Mém. Soc. Géol. France, 
DAMON: 


Var. minor PIry. 

Taza. Fès. 

C'est à tort que l’on emploie encore le nom de limosa 
pour désigner cette espèce. L'Helix limosa de Linné est 
très probablement une Succinée ou une Bythinie ou une  ! 
autre Limnée (1). | 

Le L. limosa de Chemnitz est le L. balthica de Linné 
et quant au L. limosa des autres auteurs il se rapporte 
au L, ovata de Draparnaud. 

Toutefois, on ne trouve dans le nord de l'Afrique 
qu'une forme réduite qui répond mieux à l'espèce décrite 
par Pfeiffer qu’à celle de Draparnaud. 


Section FOSSARIA Westerlund. 
FOSSARIA TRUNCATULA Müller. 


1774. Buccinum truncatulum MüLLEer, Verm. Hist., Il, p. 130. 
1863. Limnaea truncalula 3OURGUIGNAT, Malac. Alg., II, 
pl. XI; fig. 8 à 13. 


Bab Moroudj. Fès. 


Var. minuta Draparnaud sp. 
1803. Limneus minulus DRAPARNAUD, Hist. Moll., pl. II, 
fig. 5-7. 


Aït Brahim. 


() Voir Hanley, Ipsa Linnaei Conchyl., pp. 386-287, 


— 139 — 
Sous-Famille PHYSINÆ 
Genre PHYSA Draparnaud. 


PHYSA SUBOPACA Lamarck. 


1819. Physa subopacu LAMARCK, Anim. S. vert, VI, 2, 
p. 157. 

ARS = Décessert, Recueil Coq. Lamarck, 
DISAIS: 

ISG4.  — _ BourGuiIGNaAT, Malac. Alg., II, 


DOI Eep rer (0) 
et var. minor Piry. 
Foum Sefrou et Aïn Sfa (Beni Znassen). Fès. 
Cette espèce n'est pas facile à distinguer des Physa 
acuta Drpd. var. minor et P. souanica Paladilhe. 


Sous-Famille ANCYLINÆ 
Genre ANCYLUS Geoffroy. 
Section ANCYLASTRUM 


ANCYLUS COSTATUS Férussac. 
1822. Ancylus costatus Férussac, Dict. class. Hist. Nat., 
p. 346. 
1864. = — BouRGuUIGNAT, Malac. Alg. II, 
p.191; pl. XIT, fig. 7 et: 8: 


Fès. 
Ordre des OPERCULATA 


Sous-Ordre GEOPHILA 


Famille CYCLOSTOMIDÆ 
Genre LEONIA Gray. 
LEONIA MAMILLARIS Lamarck. 


1822. Cyclostoma mamillaris L'AMARCK, Anim." s. verts, 6: 
p. 147, n° 20, 


F 


— 410 — 
1833. Cyclostoma Vollzianum Micuaup, Cat. test. viv. Alger, 
p. 10, fig. 21-22. 
ISA. — mamullaris Diressertr, Rec. Coq. .Lamarck, 
plie) fs. 0; 
1864. = mamillare 3OURGUIGNAT, Malac. Alg., Il 


pp. 212-214, pl. XIII, fig. 21 à 26. 
Var. turriculata Plry. —— Diffère de la forme typique, 
dont nous donnons ci-dessus des références iconogra- 
phiques, par sa spire allongée, scalariforme. Gette variété 
est exclusive dans le Moyen Atlas. 
Tazouta. Scoura. 


Sous-Famille HYDROBIINÆ 
Genre PSEUDAMNICOLA Paulueci 
PSEUDAMNICOLA Sp. ? 


Le capitaine Martel à recueilli; entre Tagnagneït et 
Fazoulta, un Pseudamnicola qui n'estni le P, sonilis Drpd. 
ni le P. Dupoletiana Forbes. Les tours sont étagés plus 
régulièrement que dans ces deux espèces et le dernier 
tour est moins ventru. 

Les Amnicoles nord-africaines sont encore si mal 
connues que je n'ose considérer l’espèce de Tazoula 
comme nouvelle. 


Genre MELANOPSIS Férussac. 


NIELANOPSIS RICARDI Pallarv. 
(BAIN ER GE M/S ET) 


1918. Melanopsis Ricardi ParcLarY, Bull. Soc. Hist. nat: Afr: 
nord, p. 190. 


Tes! solide, opaque, lisse. Spire courte el aiguë, mais 


rarement intacte (les premiers tours sont presque tou- 
jours érodés) ce qui rend le sommet subobtus, Huit tours 


2 


— 141 — 


à croissance régulière, séparés par une suture faiblement 
oblique. Avant-dernier et dernier tours cylindriques, le 
dernier très grand, égalant plus des deux tiers de la 
hauteur totale. 

Ouverture ovalaire à la base, très rétrécie à la partie 
supérieure. Bord externe très légèrement comprimé sous 
la suture, très peu arqué à la partie inférieure et descen- 
dant plus bas que la columelle. Columelle cintrée. Sinus 
profond. 

Coloration : fond brun clair ou noirâtre sur lequel se 
détachent les trois bandes caractéristiques du genre. 

Dimensions : exemplaire intact : hauteur, 15 mm.; 
grand diamètre, 5 3/1 mm.; exemplaires érodés : hauteur, 
13 1/2-14 mm.; grand diamètre 5 1/%# min.-6 mm. 

Habitat : Fès, dans les séguias (M. Ricard). Ras el Mà, 
à 16 kilomètres de Fès (Cap. P. Martel). Aïn Chkef au 
sud-est de Fès et de dar Debibagh, Dans les séguias et 
Jardins de bou Jeloud. Aïn Allou (Fas el Bâli). Bassin du 
Musée. Séguias du quartier du Douh. Médersa Attarine. 

Nous prions notre bon ami, Prosper Ricard, inspecteur 
des Beaux-Arts à Fès, à qui nous en devons la première 
trouvaille, de bien vouloir accepter la dédicace de cette 
jolie Mélanopside. 

Cette espèce se distingue de toutes les formes nord- 
africaines et même espagnoles par sa forme cylindrique 
et sa spire courte dont on ne connait aucun autre exemple 
Jusqu'à ce jour. 

Var. major (pl. II, fig. 7), haute de 20 mm., à spire 
plus eflilée. 

Aïn Allou ({P. Ricard). 

Par sa forme élancée cette variété rappelle les Micro- 
colpia. 

Le M. Ricardi avait anciennement une dispersion plus 
grande qu'actuellement car Je lai trouvé, fossilisé, dans 
les berges de l'Oued Zà, à Taourirt, c’est-à-dire à plus de 
200 kilomètres à l’est de Fès. 


— 142 — 


MELANOPSIS ACUTULA Pallary. 


(PI. IV, fig. 8, 9.) 


Coquille lisse, enflée, à spire courte, à dernier tour 
très ample. Coloration d’un brun verdâtre sur lequel se 
détachent quelques linéoles brunes longitudinales. Proto- 
conque courte, lisse, à tours plans non étagés. Les tours 
suivants portent une rampe très oblique peu accusée. 
Dernier tour très haut, égalant les trois quarts de la 
hauteur totale, peu descendant. Ouverture pyriforme ; 
labre simple, non déprimé. Base dilalée; columelle très 
peu tordue. Bord externe descendant ün peu en dessous 
de l'extrémité de la columelle. 

Hauteur, 20-25 mm.; grand diamètre 10-12 mm. 

Dans un bassin entre le Mellah et le pont; vers Dar 
Mahrès (cap. Martel), Bahlil, 28 kil. au sud de Fès 
(Ricard). 

Cette espèce est caractérisée par sa coquille lisse, très 
renfiée, à tours marginés, à ouverture très dilatée mais 
non déprimée sous la suture. Elle se rapproche du véri- 
table M. marccana CGhemn., mais son dernier tour est 
bien plus haut (dans ce dernier il n’est que la moitié de la 
hauteur totale), ses tours supérieurs sont, par suite, bien 
plus réduits et plus aigus. Enfin, le labre n’est pas 
déprimé sous Ja suture. 

Le capitaine Martel a recueilli dans l’oued Defali, sur 
la route de Sefrou à Fès, à la hauteur de Bahlil, une 
variété assez remarquable de cette espèce. Elle ressemble 
beaucoup au véritable M. prophetarum Bgt. de Syrie que 
nous croyions avoir retrouvé à Tétouan. Toutefois, il en 
diffère assez pour ne pas être confondu : dernier tour 
moins haut, columelle moins tordue, spire marginée. 


— 143 — 


MELANOPSIS COMPACTA Pallary. 


(PL. IV, fig. 10, 11) 


Coquille lisse, ventrue, à test épais, à sommet court el 
aigu. Tours renflés; dernier tour descendant. Ouverture 
égalant la moitié de la hauteur totale. Labre non déprimé 
ni dilaté, à peine descendant sous la columelle. Intérieur 
de l'ouverture orné d’une large bande d’un brun foncé. 
Columelle peu cintrée, épaisse, ornée d’une callosité à 
sa partie supérieure. 

Hauteur, 24 mm.; grand diamètre, 18 1/2 mm. 

Aït Taleb sur le Sefrou près d’el Menzel, avant l’oued 
Sebou. 

C’est une forme globuleuse, à test épais, lisse, à spire 
très courte, à bord externe non dépr'iné sous la suture. 

Les jeunes sujets ont le sommet styloide, quoique très 
court et le dernier tour très enveloppant. 

Nous n'avons malheureusement qu'un très petit 
nombre d'exemplaires de cette curieuse Mélanopside. 

Cette espèce se distingue aisément de ses congénères 
par sa forme pyramidale, plutôt que ventrue, son test 
épuis, son ouverture plus allongée en hauteur, le bord 
inférieur du labre est bien plus descendant que dans les 
espèces voisines. 


MELANOPSIS EXCORIATA Pallary. 


(PL..IV, fig. 20, 21, 2.) 


Coquille ventrue, lisse, d’un brun foncé (castanea) à 
sommet aigu, mais toujours rongé (visible seulement 
dans les jeunes sujets), à dernier tour très dilaté. Tours 
séparés par une suture bordée et légèrement en retrait 
ce qui rend les tours un peu étagés; sous la suture est 
une rampe très oblique et étroite. Partie moyenne de 


RE 


l'avant-dernier el dernier tours faiblement déprimée. Der- 
nier tour égalant les deux tiers de la hauteur totale, très 
dilaté el descendant à peine sous l'extrémité de la colu- 
melle, Columelle d'un blanc porcellané. 

Hauteur, 20-22 mm.; grand diamètre, 12-12 1/2 mm: 

Aït Brahim. Tazouta. El Menzel (cap. Martel). 

M. Ricard m'a adressé encore cette espèce de l’oucd 
Raba, à Agouraï. 

Cette Mélanopside dont l'étude m'a fort embarrassé est 
comparable au M. Barbini de Sidi Yahia (près Oudjda) 
et du M. Wagneri Roth de Smyrne. C’est une forme assez 
élancée (quand elle est intacte, ce qui est très rare), à 
spire très courte, à dernier tour très ample. 

La surface de la coquille est lisse dans le type. Le 
dernier lour est très haut; le bord externe est légèrement 
plissé sous la suture. 

Var. minor, El Menzel. 

V'ar. Semisulcata. -_— \ dernier tour orné de gros plis 
espacés, non noduleux à l'insertion. 

Aït Brahim. 

Var. festiva (pl. IV, fig. 21, 22). — Dans cette variété 
les deux derniers tours sont décorés de côtes plus fines 
dont le sommet porte de très faibles nodosités. 

Aït Brahim. 

Dans ces deux dernières variétés on distingue nette- 
ment les trois bandes mélanopsidiennes. 


MELANOPSIS BARBINI Pallary. 


1911. Melanopsis Barbini PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 
nord, pp. 3-4, pl. I, fig. 4-5. 


Sidi Yahia, près Oudjda. C'est la station originale. 


— 145 — 


MELANOPSIS MARTELI Pallary. 
(PIN ER) 


Coquille très globuleuse, de teinte claire, à tours supé- 
rieurs ornés de plis robustes et espacés qui s'étendent 
sur la partie supérieure des deux derniers tours. Proto- 
conque lisse, courte et trapue. Partie supérieure des 
tours faiblement déprimée. Les costulations, épaisses et 
droites, sont au nombre de onze sur le dernier tour. Bord 
externe mince, non déprimé, descendant à peine au 
niveau de l'extrémité de la columelle. Columelle épaisse, 
fortement tordue, ornée d’une crète basale. 

Hauteur, 28 mm.; grand diamètre, 15 mm. 

Près de Taforalt (cap. Martel). Oued Cherâa à Berkane 
(Pallary). 

Celte grande espèce est caractérisée par sa forme 
ventrue comme le M. marocana Chemn., sa teinte claire, 
ses tours supérieurs non étagés. Le test est plissé de 
grosses côles espacées, bien plus fortes que dans le 
M. maurelanica Bgt. et le M. Pechaudi Bet. qui n'est 
d'ailleurs qu’une forme à costulation plus développée que 
le M. maurelanica. 


MELANOPSIS MAROCANA Chemnitz. 


1795. Buccina maroccana CHzMnirz, Conchyl. Cab., XI, 
p. 285, fig. 2078-2079. 
1904. Melanopsis marocana PALLARY, J. de C., pp. 34-35. 


Typique à Taza, dans l’Innaouen d’où me l'ont égale- 
ment rapporté MM. Lecointre, Luck et mon fils. 

Dans cette forme le bord externe n’est pas déprimé 
Sous la suture ou ne l’est que très faiblement contrai- 
rement à ce qu’on observe dans le M. algerica. 

Var. ampla. — De taille plus réduite (d’un tiers), mais 
à dernier tour plus haut, plus ample. 


11 


Tazouta. 

Var. media (pl. IV, fig. 14). — De couleur claire, avec 
les trois bandes génériques, à spire courte et effilée, à 
labre très peu sinueux. 

Taza. Fès (dar el Maghzen). 


MELANOPSIS LÆVIGATA Lamarck. 


172. Melanopsis laevigata EANARCGK, ANIME. S-NETL NII 
pp. 168-169 et Encyclopédie, 
pl. 458, fig. S. 


[Sb4. — -— BOURGUIGNAT, Malac.” Alg'; "Ir 
pl. KNT,. fig:.15ebt18: 

IST. _ praerosa Kogscr, Iconog., VII, fig. 18%, 
ISSL, 1882, 1886 (seules). 

ISS 1. —- lacvigala BourGUIGNAT, Hist, Mélan., p. Sa. 


Aïn bou Mecçad (Maroc oriental), exemplaires nom- 
breux et bien caractérisés. Sefrou, rare. 

Var. minor PIlry. — Aïn Zliten (Fès el bàh). Aïn Hara- 
zem, 12 kil. à l’est de Fès (35°). 

Il nous à paru que la variété manor élait spéciale aux 
caux chaudes. 


MELANOPSIS PSEUDOFERUSSACI Pallary. 


IS,S. Melanopsis pseudoferussaci  PALLARY, J. de C., p. 139, pl. IX, 
fig. 11-12. 

1910. — — NOBELL, AICONOL., INT ANNE 
pl. 406, fig. 2335, 2336. 

Fès : oued Zehoun, fraction de loued Fès, en dehors 
des murs en aval de Fas el Bâli. (Très bonne station). — 
Dib Kacçem. 

Var minor PI pi UNE" MAS EL 6) 

Fès : source près de la ferme proche du pont neuf, à 
dar Mabrès. Sidi Harazen (source chaude). Moulaï Idriss 
du Zehroun, source sulfureuse chaude. El Menzel, rare. 
Fazouta. 


— 147 — 
Var. major Piry. 


Aït Brahim. 


MELANOPSIS ALGERICA Pallary. 
(— M. marocana auct. non Chemnitz). 


IS04. Melanopsis marocanda BOURGUIGNAT, Malac. Alg., II, 
pl XV, ‘fig 12,413; 14; 17 et.18: 
1904. — algerica PAEPAR METIER D): 


Aïn bou Meçad. Mestigmeur. EI Menzel. 


MELANOPSIS FÂSENSIS Pallarv. 
(PL. IV, fig. 1. 


Coquille haute, lisse, à partie moyenne presque cylin- 
drique. Protoconque aiguë, mais peu élevée; les tours 
suivants étagés et séparés de la sulure par une rampe 
large et peu oblique. Ouverture un peu plus haute que 
la moitié de la hauteur totale. Bord extérieur bien 
cambré, dilaté à la partie inférieure, déprimé sous la 
suture. Parkie inférieure dépassant l'extrémité de la colu- 
melle. 

Coloration générale brun clair avec quelques rares 
linéoles longitudinales peu visibles. 

Hauteur, 25-28 1/2 mm.; grand diamètre, 12 1/2- 
15 1/2 mm. 

Taforalt. Aïn Sfa. Fès (Ras el Mà). 

À Fès, M. Ricard a précisé les stations suivantes 
Dar Batha, jardin public de bou Djeloud, séguias de dar 
el Maghzen, séguias en dehors de bab sidi bou Jida. 

Cette Mélanopside offre des caractères communs aux 
M. Scalaris Bgt., hammamensis Gassies et scalaris 
Gassies. Mais elle se distingue aisément de ces trois 
formes. 

C'est celle espèce que Bourguignat rattache au M. sub- 
Scalaris comme variété major {Hist. Mélan., p. 108). 


LENS 


Var. zebrina. — Orné de linéoles et de bigarrures longi- 
tudinales foncées sur un fond jaune brun elair. 

Sefrou. 

Var. cristata (pl. IV, fig. 13). — On trouve souvent des 
exemplaires dont l'arète est débordante et forme un 
rebord saillant, aigu, Chemnitz a figuré celte variété dans 
son Conchyl. Cab., X, fig. 2080, 2081. 

ÈS: 


» 


Var. minor. — Hauteur, 20-21 mm. Dar Batha. 


MELANOPSIS VESPERTINA Bourguignal. 


ISS:. fMelanopsis Lesperlina BourGuiGNaT, Hist. Mélan., p. 124. 
1911 — — ParLarY, Bull, Soc. Hist. nat. Afr. 
NORANDASMDIMIEMTEE 


Sidi Yahia près Oudjda. (Localité originale). 


Var. Seignettei Bgl (sp.). 


ISS0O. M. Maresi KoBeLr, Iconogr., VII, fig. 188%. 
ISS4. M. Seignetli BourGuiIG\aTr, Hist. Mélan., p. 103. 
1911. M. Seigneltei PALTARVEMOCMCLEADIMIENTIEERES 


Sidi Yahia. 
Var. major PIry. 


1911. AM. Seignetlei Bgl. var. major PaLLary, loc. cit. fig. 3. 


Oudjda. 


MELANOPSIS GRACILENTA Pallary. 


INT1. Melanopsis gracilenta PaLLarY, Bull. Soc. His. nat. Afr. 
nord, p. 4, pl. L‘hg.419; 20; 


Sidi Yahia. 


MELANOPSIS TORQUILLA Pallary. 


(PIN NS 792025.) 


Coquille trapue, presque cylindrique, d'un brun jau- 
nâtre foncé; orné de trois bandes peu larges, la troisième, 
très peu visible. Protoconque très courte, presque tou- 
jours érodée. Avant-dernier et dernier tours bordés, à 
leur partie supérieure, par un cordon épais sous lequel 
règne une dépression très accusée de deux millimètres 
au plus le largeur. Dernier tour très haut, égalant les 
deux tiers de la hauteur de la coquille. Ouverture faible- 
ment dilatée à la base, déprimée sous le cordon infra 
sutural. Bord columellaire d'un blanc pur. 

Hauteur, 20 mm.: grand diamètre, 10 mm. 

Ras el Mâ de Fès. 

Var. minor, avec la forme {ypique. 

Cette espèce est très facile à distinguer des nombreux 
Melanopsis de la région de Fès: c'est une forme lisse, 
de couleur brun verdâtre (ou jaune verdâtre), avec les 
trois bandes habituelles, à spire tres courte et aiguë el 
dont les deux derniers tours sont ornés à leur partie 
supérieure d'un cordon, bordé en dessous, par un sillon 
décurrent très accusé. C'est le seul Melanopsis qui 
présente ce double caractère concomitant. 

Le M. Guiraoi Bgt., du sud de l'Espagne, est l'espèce 
qui se rapproche davantage de celte forme parmi les 
vivantes. 

Elle offre une analogie assez grande avec le M. cylin- 
drica Stoliczka des terrains néogènes de la Hongrie. 


MELANOPSIS DouTrer Pallary. 


1911. Melanopsis Doutlei ParLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 
nord Di ee 21000; 


Fès, en de nombreux points : c’est l'espèce dominante, 
Le type est très abondant à Meknès, 


D 


— 150 — 
Var. major. — 27 mm. de hauteur. La Makina. 
Var. Iævis. — A test lisse. Oued Masmouda. Ruisseau 


de Bab Hadid. 

Var. decorata (pl. IV, fig. 2). — La Makina. A orne- 
mentation assez dense, comprenant une dizaine de 
costulations sur le dernier tour : costulations qui portent 
toutes une nodosité à leur sommet. 

La Makina. Dar Batha. Jardin de la Résidence. Oulba, 
jardins longeant les murs de Fas el Bâli. 

La variété decorata peut être confondue avec le 
M. Edrissiana de cette même localité. Mais outre que 
les habitats paraissent être différents, cette variété a 
toujours les nodules plus saillants et l'ouverture plus 
ample. Le bord externe est largement dilaté en avant. 
Enfin la partie supérieure de ses derniers tours est 
moins large. 

Var. decorata minor. —- Nous possédons de cette sous- 
variété des exemplaires qui n'ont que 15 mm. de hauteur. 

Var. perornata (pl. IV, fig. 3). — A spire plus allongée, 
à dernier tour moins trapue, à ornementation plus dense. 

Cette variété a quelque ressemblance avec M. Maresi 
Bet., du sud-oranais. Mais ce dernier ne porte aucune 
ornementalion nodosiforme. 

Oued Fès, à 1.500 mètres en amont de la ville. 

On observe tous les passages de la forme semi-cos- 
tulée qu'est le type à la variété perornata. Celle-ci, par 
sa costulation très dense, rappelle M. costellata Fér. et 
marque la limite extrême de variations de cette espèce. 


MELANOPSIS EDRISSIANA Pallarv. 
(PIN ent) 


1918. Melanopsis Edrissiana PazLary, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 
nord, p. 151. 


Coquille épaisse, opaque, d’un brun jaunâtre sur lequel 


= JE = 


se détachent les trois bandes mélanopsidiennes, ornée de 
grosses côtes espacées (dix sur le dernier four à partir 
de la naissance de l'ouverture) à peine obliques de droite 
à gauche, arquées à leur base et ornées à la partie supé- 
rieure d'une petite nodosilé. 

Spire courte, étagée, à sommet aigu, mais presque 
toujours rongé. Six tours, les premiers très petits et 
saillants, les autres étagés en gradins. Les tours supé- 


M. Édrissiana Plry. 


rieurs sont noduleux; avant-dernier tour peu élevé, 
méplan supérieurement avec une rangée de nodosités 
formant couronne. Suture d’abord linéaire, puis prenant 
une direction très descendante, séparée de la rangée de 
nodosités par une rampe inclinée. 

Dernier tour très grand, égalant les trois quarts de la 
hauteur, convexe à la partie moyenne surtout sur le bord 
gauche. Ouverture très dilatée, comprimée sous la rangée 
nodosale et à bord inférieur très large, montrant à l'inté- 
rieur les trois bandes génériques. Columelle très cintrée, 
courte, robuste, à base descendante du côté apertural. 

Hauteur, 23-24 mm.; grand diamètre, 13-15 mm..; petit 
diamètre, 10-12 mm. 

Habitat : Ras el Mâ et Fès (MM. Martel et Ricard). — 
Aïn Chkef. 

Cette belle Mélanopside doit être rapprochée du 
M. pleuroplagia Bet. du sud de l'Espagne (Hist. des 
Mélan., pp. 155, 156). Nous nous sommes même servi 
d'une partie de la description de cette espèce pour carac- 


= Joe 


tériser la présente. Mais, d’après les figures du type de 
la collection Bourguignat que nous avons sous les yeux, 
l'espèce marocaine se distingue nettement de la forme 
espagnole par sa taille plus forte, ses côtes plus espacées 
et surtout par le gonflement de ouverture aussi accentué 
que celui du V. obesa de Gassies. 

Du M. sevillensis Grateloup, elle diffère par ses costu- 
lations moins nombreuses, plus épaisses et plus espacées 
et par son ouverture bien plus dilatée, Le bord externe 
est très cambré tandis qu'il a des tendances à se rappro- 
cher de la verticale dans le sevillensis. 

Dans cette dernière, les nodosités que portent chaque 
costulation à sa naissance sont si serrées qu'elles forment 
parfois une véritable crête. Dans l'espèce de Fès ces nodo- 
sités sont à peine saillantes et bien espacées. 

Le M. Edrissiana se distingue des variétés costulées 
du VW. Douttei, par son sommet plus obtus, ses nodosités 
à peine saillantes, manquant même souvent et par son 
labre moins dilaté. 

t 


MELANOPSIS MAGNIFICA Bourguignal. 


1884. Melanopsis magnilica OURGUIGNAT, Hist. Mélan., p. 152: 

1898. -- — PALrARY, J. de C., p. 144, pl. VII, 
fon: 

1910. — _— KoBELT, Iconog. N.F., XV, pl. 406, 
No Med. 2008: 

1911. _ — PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 


AO PDA M2 ND AENE-STAERRE 

Berkane. Fès. 

Cette espèce a une répartition assez étendue car on la 
trouve à la frontière algérienne (Berkane et Berguent), 
à Fès et dans l’oued Drada (1). 

Ainsi que l’a bien vu Bourguignat, le caractère prin- 
cipal de ce Melanopsis réside dans la forme cylindrique 


(1) Ou O. Dredar (ou Derdar) au sud-est de la route de Rabat à Casa- 
blanca, chez les Korifla, 


—, 153 — 


de l’avant-dernier tour, A Fès, on observe très nettement 
cette particularité (figure ci-dessous). À Berkane elle esl 
plus rare : dans cette station les coquilles ont le dernier 
four notablement plus élargi à la base. Enfin à Berguent, 
on trouve associées à la forme typique la variété berka- 
nensis, à costulations flexueuses et la variété à base plus 
élargie. 


M. magnifica Bt. 


Un autre caractère important et très constant est 
l'absence de nodosités à la naissance des costulations. 

Le V. magnijica paraît bien être la forme initiale du 
\/. Lelourneurt. 

Var. serira. -— De petite taille, ne mesurant que 19 mm. 
de haut. 

comme stations précises de cette espèce à Fès, je peux 
indiquer les points suivants d'après les cueillettes de 
MM. Martel et Ricard : Jardin publie de bou Jeloud, 
oued Masmouda, avant son entrée à Fàs el bâli. 


MELANOPSIS LETOURNEUXI Bourguignat. 


1884. Melanopsis Letourneuri BOURGUIGNAT, Hist. Mélan., p. 116. 

1898. — — PAITARY. Jde C., pp 143; 14%, 
DVI fe 6: 

1911. —- — var. maltarica PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 


nord, pp. 5, 6, fig. 13 à 17, 


serguent. 


SDS 

Le type est de petite taille (16-18 mm.) {1) et est excep- 
honnel à Ras el Aïoun des Beni Mattar. On trouve 
communément des exemplaires beaucoup plus grands, 
à sillon décurrent plus accusé; j'en ai fait la variété 
mattaric«. 

Avec le \. Lelourneuxri ville M. magnilica et sa variété 
berkanensis. Nous avons même de bonnes raisons de 
supposer que la présente espèce dérive du M. magnifica. 


Famille NERITIDÆ 
Genre NERITINA Lamarck. 


NERITINA MARTEL: Pallary. 
(PLANETE Re 
1918. Nerilina Marteli PALLARY, Bull. Soc. Hist: nat. Afr. 
nord p.151. 

Coquille de forme conique mais à spire peu saillante. 
Trois tours et demi peu ventrus, se déroulant rapidement, 
ornés de linéoles onduiées ou en zizgags très denses d’un 
brun roux foncé, se détachant sur le fond porcellané du 
test. Dernier tour grand, bien convexe et formant à lui 
seul les 3/4 de la hauteur totale de la coquille. Ouver- 
ture oblique, formant un ovale régulier incliné vers la 
base plutôt qu'allongé horizontalement et blanche; péris- 
tome mince. tranchant. Opercule solide, brillant, jaune 
roux clair. 

Hauteur, 8-9 mm.; longueur maximum, 7-7 1/# mu. 

Fès, à Ras el M, à 18 kil. ouest-sud-ouest : source de 
loued Fès, sur la route de Fès à Meknès. 

Var. ex colore. — Le type est orné de linéoles en zig- 
zags d’un brun roux foncé. 


(1) D'après les deux exemplaires de la çÇollection Bourguignat, au 
Musée de Genève, J’en dois les photos à l’obligeance du Dr André, 


Var. marmorata. — Taches noires en forme de damier. 

Var. nigra. — D'un noir brillant et de taille légèrement 
plus réduite. — Fès (dar Mahrès). 
et var. violacea, rubra, lutea. 

La trouvaille de cette Néritine dans le nord de l'Afrique 
étail assez inattendue : elle se rapproche, en effet, des 
N. quadianensis Morelet et valentina Graëlls dont elle 
diffère par sa spire moins allongée et ses tours non 
EXCAVÉS. 

On peut le comparer encore au N. jordanica Sowerby, 
mais le N. Marteli ne présente pas la dépression décur- 
rente que l’on observe également dans l'espèce syrienne. 
De plus, la suture chez le N. jordanica descend plus brus- 
quement à proximité de louverture et entin la base de 
celle-ci est plus tronquée et moins arrondie que chez le 
Marteli. 1 


NERITINA DJEDIDA Pallarv. 


(PATENTS PS) 


Coquille de pelite taille, semi-globuleuse, opaque, 
lisse, d'un beau noir brillant. Spire très peu saillante et 
presque toujours érodée, Trois tours très convexes ; le 
dernier très grand. Ouverture bien arrondie, à intérieur 
de couleur blanc bleuâtre. Bord columellaire un peu 
excavé en son milieu. 

Hauteur, 4 1/2 mm.; grand diamètre, 6 mm. 

Tazouta. Aït Brahim (Moyen Atlas). 

M. Ricard l’a encore recueilli dans l’oued er Reha, à 
Agouraï. 

Cette espèce diffère de M. numidica tel qu'il est figuré 
par Bourguignat dans sa Mal. alg. (vide infra) par ses 
premiers tours plus élevés, son avant-dernier plus globu- 
leux, plus large, et son ouverture un peu moins arrondie. 

D'EI Menzel, le capitaine Martel nous a rapporté des 


to 


exemplaires jeunes d'une Néritine dont la coloration et 
l’'ornementation sont semblables au N. Marteli, mais dont 
la forme se rapproche du N. djedida sans toutefois être 
identique. Il serait désirable d'avoir des sujets adultes 
pour précisér la spécification de cette Néritine. 


NERITINA NUMIDICA Recluz. 


IS41. Nerilina numidica tECLUZ, Rev. et Magas. de Zoolo- 
gie, p.342. 
ISA, — — BOURGUIGNAT, Malac. Alg., “II, 


P'R60 MD MIE Me5 M AReSS 

Aïn Sfa, dans les Beni Znassen, au sud. 

Celle espèce se retrouve dans la station voisine de Sidi 
Yahia. Elle est assez commune dans les sources de 
l'Oranie (Hammam Chigueur, Aïn Tellout, Aïn Ténikrent, 
Aïn Tizi). On peut donc en conclure que cette Nériline 
est localisée dans l'Algérie occidentale jusqu'à la 
Moulouïa. 


Famille UNIONIDÆ 
Genre UNIO Relzius. 


Uno Durietr Deshayes. 


1847. Unio Duriecui DEsHAYES, Hist. nat. Moll. Algér., 
\tlas, pl. CIX, fig. 5-8. 
1864. — —- BOURGUIGNAT, Malac.  Alg., IT, 


pl. XIX, fig. 4a 8. 
Taza, oued Innaouen. 


Uno MarTeLI Pallary. 
(P1. IL, fig. 1 à 4) 
1918. Unio Marleli PALrLARY. Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 
nord, pp. 151, 152. 
Coquille épaisse, de forme un peu trigone, très inéqui- 
latérale, Bord antérieur ovale; bord postérieur tronqué 


pe : 


très obliquement, deux fois plus allongé que l’autre; bord 
palléal à peine courbe. 

Crochels gros, obtus, ornés de: points saillants, situés 
au quart de la longueur du côté postérieur. Surface lisse 
sur laquelle se détachent quelques rides sur la partie 
supérieure du bord postérieur où anal au voismage du 
bord dorsal. 

Läa charnière comprend : pour la valve droite une 
lamelle latérale haute, rectiligne et une grosse dent cardi- 
nale trilide, striée, très saillante aussi. Pour la valve 
gauche une grosse dent cardinale rugueuse divisée en 
deux : la partie antérieure creuse, la partie postérieure 
saillante formant une très petite pyramide triangulaire. 
Les deux lamelles latérales sont bien écartées et nette- 
ment rectilignes. 

Les impressions musculaires sont relativement petites: 
le sinus palléal est parallèle au bord ventral dont il n’est 
distant que de 3 à 4 mm. 

Diamètre antéro-post., 46 mim.; diamètre umbono- 
ventral, 30 mm.; diamètre transversal, 21 mm. 

Habitat : La Makina, à Fès. | 

Ce petil Unio du groupe littoralis (vel rhomboideus, 
umbonatus) en est bien distinct par sa forme tronquée. 
Aucune espèce nord-africaine et espagnole ne peut lui 
être comparée. 


Genre MARGARITANA Schumacher. 


MARGARITANA MAROCANA Pallary. 


(PL. V, fig. 1-2 : type, de Fès.) 


191$. Margarilana marocana ParLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. 
MOrA AD MIN 

Coquille allongée, épaisse, à sommets très déprimés et 

lisses. Partie antérieure bien arrondie et un peu allongée, 


— 158 — 


Les crochets situés entre le 1/3 et le 1/4 de la longueur 
totale. Partie postérieure très allongée; bord dorsal légè- 
rement élevé; bord postérieur tronqué et très allongé. 
Bord ventral presque rectiligne, incurvé dans sa partie 
médiane ce qui provient de ce que les valves portent une 
dépression vers leur milieu. 

A l'intérieur, la valve gauche présente une dent cardi- 
nale bifide, fortement crénelée et une lamelle latérale 
très haute, fimbriée, séparée, par une dépression trian- 
gulaire, d'une lamelle bien saillante soudée au bord 
dorsal dont la sépare un léger sillon. 

Impression musculaire antérieure à peu près circu- 
laire sur le bord antérieur, tronquée sur ie bord de la 
dent cardinale. L’impression musculaire postérieure est 
elliptique. L'impression palléale est parallèle au bord 
inférieur. 

Dans la valve droite la dent cardinale forme une petite 
pyramide fortement striée; ces stries s'étendent sur le 
plateau cardinal. La lamelle latérale est épaisse et très 
striée également. | 

L'intérieur des valves porte des impressions punceli- 
formes. La nacre est d'un blanc azuré (rès brillant, 1risé 
dans l’angle postérieur. La dépression umbono-ventrale 
ressort en relief dans l’intérieur. 

Diamètre antéro-post., 105 mm.; umbono-ventral, 
20 miIm.: épaisseur (diam. transv.), 33 mm. 

Les crochets se projettent à 30 mm. du bord antérieur 
sur le diamètre antéro-postérieur. 

Habitat : l’oued Fès. 

M. de Monterosato n'a communiqué un très bel exem- 
plaire de sa collection qui lui a été offert par le général 
de Boccard avec l'indication de provenance : Uad Aïn 
Zurach {Maroco). Il est très probable qu'il s'agit d'Aïoun 
Zouhegh, d'où sort l’oued Nja entre Ras el Mâ de Fès et 
la station d’Aïn Chkef dans la direction de Meknès. 


.+É 


Cette espèce est incontestablement un Margaritana, 
comme le prouvent : l'épaisseur des valves, les sommets 
lisses, la courbure du bord inférieur, l’obliltération de la 
lamelle latérale supérieure, les dents latérales striées, 
les ponctuations de la surface interne. 

Le capitaine Martel a recueilli une centaine, au moins, 
de ces Margaritanes, qui toutes sont très constantes dans 
leur forme. On observe seulement que la majeure partie 
de ces exemplaires ont la nacre d’un beau rose violacé 
semblable à celle des Spatha. La coloration blanc bleutre 
est moins commune. 

On peut rapprocher l'espèce marocaine du M. sinuata 
Lmk. et du M. elongala Lmk. 

Le M. marocana se distingue très nettement du M. 
sinuata par sa forme moins haute, plus allongée, par la 
dépression médiane des valves moins accentuée, par ses 
valves plus bombées ce qui rend supérieur le diamètre 
transverse dans l'espèce marocaine, par le bord antérieur 
excavé sous les crochets, tandis qu'il l'est très peu dans 
M. sinuata; par son bord postérieur plus anguleux, par 
la lamelle latérale inférieure bien plus épaisse que la 
supérieure, tandis qu'elles sont à peu près égales dans 
M. sinuuta, par les dents cardinales moins épaisses, par 
le sinus palléal s’incurvant davantage: sur le bord posté- 
rieur’. 

Les différences avec M. elongata sont aussi nom- 
breuses. Extérieurement le M. marocana est plus allongé, 
son bord dorsal est plus élevé, le bord antérieur est plus 
elliptique, la dépression médiane des valves est plus 
accentuée. 

A l'intérieur, la dent cardinale postérieure est plus 
accentuée sur la valve droite et les lamelles postérieures 
sont bien plus accusées dans les deux valves que chez 
le M. elongata. 

Toutefois, l'ensemble des caractères communs feraient 


— 160 — 


rapprocher le 1. marocana du M. elongata plutôt que 
du sinuala, L'espèce marocaine se classe très bien entre 
ses deux congénères, 

Jusqu'à ce Jour le groupe n'avait pas été signalé dans 
le nord de PAfrique. Toutefois, le M. elongala se irouve 
au Portugal et en Espagne (1), 

lt Lt 


(1) Vide Locard, Conchyl. portugaise, p. 211, et Drouet. Unionidae de 
l'Espagne, p. 165. 


F2" 


— 161 — 


UN MOLLUSQUE NOUVEAU DE FRANCE 


PAT A BAVAN. 


ASSEMANIA OSTIORUM HOU. SD. 


T'esta parva, corneofusca, üinperforala, breviter conica, 
anfractibus 6; anfractus ullimius dilatatus, 4,5 altitudinis 
lestæ æquans; spira parva, haud acula. Aperlura.ovalis 
superne acula, margine dexlra tenui, margine sinistra 
ullino anfractu applicala, riman umbilicalem claudente; 
operculum semicirculare, tenue, pellucens. 

Dim. tesiæ: alt. maxima 5 mm.; lat. 3 mm. sæpe 
minor. 

Habitat : oStia rivulorum in süru « Bassin d'Arcachon » 
dicto. 


Coquille petite de couleur de corne brune, non per- 
forée, de forme courtement conique; six fours de spire, 


Assemania ostiorum A. Bavayÿ (grossi 7 fois). 


dont l'inférieur dilaté mesurant à lui seul les 4/5 de la 
hauteur de la coquille. La spire qui le surmonte est fort 
courte et non aiguë. 

Ouverture ovale, aiguë au sommet, à bord droit tran- 
chant, à bord gauche appliqué sur le dernier tour où 
son émail s'épaissit sur la région ombilicale. 


12 


Lin 


Cpercule corné clair, demi-cireulaire, mince et pellu- 
cide. 

Celle espèce est assez voisine de À, Grayana Jeffreys. 
Elle s'en distingue par sa taille plus courte, par le 
nombre moindre des tours de spire, six au lieu de sept, 
el surtout par sa spire courte et non aiguë. 

Je l’ai trouvée assez abondante à l'embouchure des 
ruisseaux qui se jettent dans la partie nord du Bassin 
d'Arcaehon, entre Taussat et Arrès, surtout à Andernos. 
Elle se tient au bout des tronçons des tiges sur les 
souches des roseaux brisés qui garnissent les berges. 

Elle me parait très différente de forme et de taille de 
A. Eliæ Paladilhe des eaux saumâtres océaniques, très 
différente aussi des À. sicana Brugnone et A. litlorina 
Della Chiaje signalées par Locard des eaux saumâtres 
du liltoral méditerranéen. 

Je ferai remarquer que bien que vivant à lembou- 
chure des ruisseaux, notre À. ostiorum ne doit pas être 
considéré comme un mollusque absolument aqualique, 
car il paraît fort actif à l'air et occupé de la recherche 
de sa nourriture alors que les bords qu'il habite ne sont 
plus inondés. I serait plutôt amphibie. Je crois qu'il en 
est de même ‘de À. Grayanu. 
A. B. 


SABLES LITTORAUX DE MADAGASCAR 
MARGINELLES 


Par A. Bavay. 


Dans les sables littoraux recueillis à Madagascar, au 
sud de Fort Dauphin, entre Faux Cap et Cap Sainte- 
Marie, par M. le Heutenant d'infanterie coloniale Decarv, 
jai trouvé deux Marginelles de petite taille qui m'ont 
paru appartenir à des espèces nouvelles, et avec quel- 
ques autres espèces du même genre connues comme 
habitant ces parages, plusieurs formes, espèces ou 
variétés moins communes, non encore signalées dans 
celte région. 

Ces sables du sud sont riches, particulièrement en 
Rissoinées, et parmi celles-ci domine /raadia troch- 
Learis GId. que j'ai rencontré assez abondant dans la baie 
d'Along au Tonkin. Cette espèce doit se trouver sou- 
vent entre ces deux stations. Elle est plus rare dans le 
Pacifique. D'autres sables recueillis par M. Decary dans 
‘la baie de Diégo-Suarez, à la Pointe des Sables, renfer- 
ment moins de Rissoinées, mais récèlent de nombreux 
exemplaires d'Assemania, quelques Truncatella, ete. TI 
est clair que des ruisseaux viennent là apporter leur 
tribut. 

Les Marginella intéressants rencontrés dans les sables 
du sud sont: 


M. pulchella Kiener, var. minor. semblable aux 
individus provenant de la côte sud d'Australie, mais de 
taille plus petite d'un tiers. 

M. Lantzi Jousseaume, var. rosea, de la taille des 
plus grands individus de la Réunion, localité qui à 


ee 


fourni le type blanc de l’espèce; les spécimens de Mada- 
gascar sud sont entièrement colorés en rose avec le 
sommet de la spire et deux bandes plus pâles sur le 
dernier tour. 

M. pumila Redfield — borbonica Jousseaume, var. 
rosea. 

A la Réunion, où cette espèce n'est pas rare, les spéci- 
mens sont blancs ou d'un fauve très pâle. La variété de 
Madagascar sud est d'un rose assez foncé. 

La rencontre de ces deux variétés roses dans cette 
région du Fort Dauphin me paraît être un fait à noter. 

M. (Volvaria) amydrozona Melvill, signalé par 
l’auteur de l'espèce dans le Golfe Persique, se trouve 
aussi à Madagascar sud en même temps que l'espèce 
suivante qui lui ressemble quelque peu. 


M. (VOLVARIA) DECARYI nov. sp. 


Testa parva pellucens, cylindrica, ad basin attenuala, 
spira converiuscula, apertura perlonga; margo dextra 
cujus pars super apicém rolundalum teslie transgre- 
ditur, in Supera parte emaciata, in media recla incrassa- 
taque, in infera emaciala et obliqua; marginis sinistrips 
media pars recta, Supera convera, imfera oblique bipli- 
cata, plica infera majore. Color testæ sordide albus. 

Dim. testæ : alt. 2 mm. 4 lat. 0 mm.,"8. 

Habitat : Madagascar in arenis. 


Coquille petite, transparente, cylindrique, amincie à 
sa partie inférieure; ouverture très longue; la spire est 
un peu convexe, mais l'extrémité supérieure du bord 
droit dépasse sensiblement le sommet arrondi de la 
coquille. Le labre épaissi dans toute sa partie médiane, 
qui est droite, s’amincit dans sa partie supérieure forte- 
ment arrondie en voûte et aussi dans sa partie inférieure 


nu: es 


un peu oblique. Le bord droit de la coquille, rectiligne 
dans sa partie médiane, convexe dans sa partie supé- 


Margimella Decaryi A. Bavay (grossi 14 fois). 


rieure, est plus légèrement courbé dans sa partie infé- 
rieure. Le bord gauche est, lui aussi, fortement convexe 
à sa partie supérieure, rectiligne au milieu et un peu 
oblique dans sa moitié inférieure. Celle-ci porte à sa 
base deux plis obliques dont l'inférieur est plus marqué. 

Il n'a été trouvé que trois exemplaires de cette petite 
espèce. Je suis heureux de la dédier à M. Decary qui 
a recueilli les sables qui l'ont fournie. 

Cette espèce a sensiblement la forme de M. dactylus 
Lk., et elle appartient au même groupe. Outre sa taille 
beaucoup moindre, elle en diffère par la présence de 
deux plis seulement sur la columelle, au lieu de quatre 
que montre M, dactylus. Elle est aussi bien voisine 
de M. amydrozona Melvill qui vit dans les mêmes 
purages. Elle en diffère par sa taille trois fois moindre 
et par la présence de deux plis seulement au lieu de trois 
dans amydrozona dont les extrémités sont aussi plus 
atténuées. 


MARGINELLA DELPHINICA NOD. Sp. 


Testa parva, biconica, Spira conica, lertiam partem 


A 


testæ formans, apice obtuso; anfractus 4 1/9, primi duo 


lvigati, Sequentes arialiter sulcati, Ssulci 16-17 in 


A6 = 


ultimo anjractu, parum effossi, latiusceuli, ad basin deleti. 
Aperlura obliqua 2/3 longiludinis teste æquans, in imo 
dilatata Subsinuata: labrun incrassatum., ertus margi- 
natum, intus —lævigatum., Superne Ssinualum; margo 
sinistra quadriplicata, plicæ validæ, obliquæ, dimidiam 
partem marginis sinistræ occupantes, plici inferiores 
duæ crassiores, longioresque. 

Dim. testæ : alt. 3 mm; lat. 1 mm. 5. 

Habitat: Madagascar in arenis. 


Coquille petite, biconique; spire conique à sommet 


un peu obtus: elle occupe un tiers de Ja hauteur totale, 


de la coquille: celle-ci est formée de 4 1/2 tours, les 


deux premiers sont lisses, les suivants sont sillonnés 


Marginella de'phinica À. Bavay (grossi 14 fois). 


dans le sens de l'axe; les sillons sont assez larges, mais 
peu. profonds, ils s'effacent sur la base du dernier (our 
qui en compte 16 à 17. 

L'ouverture oblique occupe les 2/3 de la hauteur totale 
de la coquille: elle se dilate à sa partie supérieure en un 
léger sinus. Le labre est épaissi, marginé extérieure- 
ment, lisse à sa partie interne. Le bord gauche porte 
quatre plis qui occupent la moitié de sa longueur, ces 
plis sont assez forts, les deux inférieurs plus épais et 
plus allongés: couleur blanche, 


— 167 — 


Cette petite Marginelle ressemble beaucoup à M. sul- 
cata d'Orbigny, des Antilles et de la côûle orientale de 
l'Amérique du Sud. Elle en diffère par sa taille un peu 
plus grande, par le sommet de la spire moins obtus el 
surtout par son labre lisse, landis que celui de M. sulcata 
porte des dents assez fortes qui décroissent de haut en 
bas. Les sillons sont très analogues dans les deux 
espèces. 

Le nom de delphinica rappellerait le Fort Dauphin au 
sud de Madagascar ; c'est dans les parages de ce fort 
que fut trouvée cette Marginelle. 


EXTRA EXTRA Jousseaunie. 


(Diagnoses des coquilles de Mollusques nouveaux, par le Dr Jous- 
SEAUME, in Bullelin de la Sociélé philomalhique de Paris, 8 série, 
tome VI, pages 98-101, année 1894.) 

Dans les sables de la même région, j'ai rencontré un 
exemplaire jeune de cette singulière Marginellidée dé- 
crile par M. Jousseaume sous le nom de Extra extra. Je 
songeais à en donner la figure, quand l'auteur eut l'ama- 


LA 


Brtra extra Jeussenume (a, grossi 30 fois; B grossi 35 fois). 


bililé de m'en communiquer deux cotypes avec l'auto- 
risation de les figurer. C’est un de ces types provenant 
de Perim, qui sert de modèle aux figures ci-dessus. 
Malgré la parfaite précision de la diagnose j'ai pensé 


se 


— 168 — 


qu'un dessin exact compléterait la connaissance que l'on 
peut avoir de cette étrange petite coquille. 

Il y à lieu de noter que lexemplaire trouvé par moi 
dans les sables de Madagascar sud, est, bien que jeune, 
aussi haut que les exemplaires adultes de Perim, mais 
qu'il est beaucoup plus étroit. Les tours s'enroulent donc 
les uns autour des autres sans s’accroitre beaucoup en 
hauteur. 

AB: 


160 — 


RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS 
DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 
DE PARIS 


Par Edouard LAMwY. 


? ) 1119 \ 
(2° Partie.) 


Genre PHACOIDES Blainville, 1825. 


Le genre Phacoides Blainville, 1825 | = Lucina Lamarck, 
1801, non 1799, = T'hyatira (pars) Leach, 1847 = Egraca 
(pars) Leach, 1852] (1), qui a pour tvpe Venus jamaicensis 
Spglr. = T'ellina pectinata Gmel. a les caractères 
suivants : 


Coquille suborbiculaire, solide, comprimée, blanche, 
ornée de lamelles ou de stries concentriques el ayant 
souvent une scupture radiale ou oblique. 

Sur chaque vaive, un sillon radial, partant du sommet 
et se dirigeant obliquement vers l'arrière, détermine une 
aréa dorsale postérieure ou anale, quelquefois très 
martquée. 

Lunule creuse; corselet bien distinct. 

Le ligament est externe et visible sur le bord dorsal: 
il S'insère sur une nymphe étroite et allongée. 

Charnière : généralement, dans chaque valve, deux 
dents cardinales divergentes [2 a et 4 b, 3 a et 3 b] : 
dent cardinale antérieure droite 3 a parfois peu visible 
sur le bord lunulaire; dans la valve droite, une dent laté- 
rale antérieure L Ar et une postérieure LP 1; dans la 


(4) M. Tom Iredale (1915, Proc. Malac. Soc. London, XI, p. 302), consi- 
dérant Phacoides comme un nom vernaculaire, propose de le remplacer 
par Dentilucina P. Fischer. 


13 


— 170 — 


valve gauche, deux dents latérales antérieures [L A 11 ete 
L A iv! et deux postérieures [LP x et L PV] : les dents 


Charnière de Phacoides jamaicensis Spengler. 


ventrales LA et LP sont moins saillantes que es 
dents latérales de la valve droite. 

Impressions musculaires rugueuses, lantérieure se 
prolongeant à l'intérieur de la hgne palléale par une digi- 
‘lation. 


I. Sous-genre Phacoides s. sir. — Dentilucina P. Fis- 
cher, Evpe : Lucina peclinata Gmelin = L. jamaicensis 
Spengler. — Coquille lentiforme, convexe, ornée de stries 
ou de lamelles concentriques. Aréas dorsales antérieure 
et postérieure fortement marquées et bien limitées. Dents 
cardinales obsolètes chez ladulle, dents latérales bien 
développées. 

A ce sous-genre peuvent être rattachées plusieurs 
sections : 


Section Lucinisea Dall, 1901, type : L. nassula Conrad. 
— Coquille lentiforme, blanche, à sculpture très élégante 
réticulée et muriquée. Aréas dorsales antérieure et posté- 
rieure bien marquées. Dent cardinale antérieure droite 
obsolète. 

Section Callucina Dall, 1901, type : L. radians Conrad 
[Miocène]. — Coquille orbiculaire, ornée de filets concen- 
triques, avec une faible sculpture radiale. Aréas dorsales 
obsolètes, Charnière avec une dent cardinale dans chaque 
valve : dents cardinales antérieures droile et gauche, 3 4 


# 


Re 


et 2 a, atrophiées par la lunule asymétrique développée 
surtout sur: la \alie drüite; denis latéra:es très faibles ou 
absentes, Bord interne des valves crénelé. 

Section Æpilucina Dall, 1901, type : £. californica 
. Conrad. —- Coquille vénériforme, tonvexe, avec sculpture 
congentrique. Aréas dorsales obsolètes. Charnière avec 
toutes les dents développées. Bord interne des valves 
entier. 


IF. Sous-genre Lucinoma Dall, 1901, type : Lucina Jilosa 
Simpson. — Coquille ordinairement grande, lentiforme, 
blanche, ornée de lamelles ou de stries concentriques, 
pourvue d'un épiderme nel. Dans chaque valve, deux 


14 LAn 
. 


Charuière de Phacoides (Lucinoma) borca.is L'nné. 


dents cardinales développées, dont l'antérieure gauche 
[2 a] et la postérieure droite [3 b} sont. habituellement 
bilides. Dents latérales obsolètes ou absentes. Bord 
interne des valves entier. 


HT. Sous-genre {ere Gabb, type : Lucina Richtofeni 
Gabb {[Miocènei. — Coquilie solide, très globuleuse, à 
sculpture concentrique forte, interrompue par des sillons 
rayonnants. Aréas dorsales antérieure et postérieure très 
nettement marquées. Crochets saillants. Lunule profon- 
dément enfoncée. Dent cardinale antérieure droite | 3 4] 
et aussi dent cardinale antérieure gauche 2 «4 atrophiées 
par la lunule très creuse, les autres dents bien dévelop- 
pées. Dents latérales doubles [L A x et L'A1iv, LP et 


ca ie ee 


L Piv] sur la valve gauche. Impression musculaire anté- 
rieure à digilation assez longue. 
A ce sous-genre se rattachent les sections suivantes. : 
Section Linga de Gregorio, 1885, type : L. columbella 
Lk.[Miocène|.- Coquille plus où moins globuleuse, ornée 
de lamelles concentriques. Aréas dorsales bien limitées. 


Charnière de Phacoides (Linga) pensylvanieus Linné. 


Lunule cordiforme, n'atrophiant ni la dent ceardinale anté- 
rieure droite 3 à, ni surtout la dent cardinale antérieure 
gauche 2 4, qui est, au contraire, bien développée. Dents 
latérales doubles sur là valve gauche. Impression muscu- 
laire antérieure à digitation longue et large. 

Section Pleurolucina Dal, 1961, type £L. leucocyima 
Dall. — Coquille très haute et présentant, en plus des 
lamelles concentriques, un petit nombre de larges côtes 
radiales. Charnière de Here. Impression musculaire à 
digilation courte. ; 

Section Cavilucina P, Fischer, 1887, type L. sulcala 
Lk. [Eocène|. — Coquille pelile, comprimée, siriée con 
centriquement. Aréas dorsales plus où moins nettes. 
Lunule pelle et souvent très profonde, dénrimantle bord 
cardinal et faisant saillie à l’intérieur. Denis cardinales 
plus où moins obsolètes. 


IV. Sous-genre Parvitucina Dal, 1901, Lype : Lucina 
tenuisculpla Carpenter, — Goquille petite, renflée, sou- 
vent inéquilalérale; sculpture plus ou moins réliculée, 
mais non muriquée. Dents petites, mais toutes habi- 


PE” 


à 


tuellement présentes: dents talérales simples sur les deux 
valves. Impression musculaire antérieure avec digitation 


Charnière de Phacoides (Bellucina) Semperianus Issel. 


réduite à une large ellipse dont le contour externe se 
confond avee la ligne palléale. Bord interne des valves 
finement crénelé. 

M. Dall admet dans ce sous-genre deux sections : 


Section Parvilucina s. str., type : L. tenuisculpta Cpr. 
-— Sculpture faible; aréas dorsales peu nettes où 0bso- 
lètes. 

Section Bellucina Dal, 1901, type : L. eucosnia Dall 
— pisum Rve. — Semperianà Issel. — Sculpture forte; 
aréas dorsales très marquées. 


PHACOIDES JAMAICENSIS Spengler := PECTINATUS Gmelin. 


1685. Pectuneulus subluleus Lister, Hist. Conch. [pl. 300! 
fig. 137. 

178. Venus jamaicensis Spengler, CHeMnirz, Conch. Cab., VIT, p. 24, 
pl. 39, fig. 405-109. 

17%. Tellina peclinala GMEzIN (non C. B. Adams, nec 
Carpenter), Syst. Nat., éd. XIIT, 
p-"#3230. 

1795. —  Scabra CHemnirz, Conch. Cab., XI, p. 208, 
pl. 199, fig. 1943-194% (non Lucinq 
scabra LK., nec Rve.). 


NE do bee PRES Encycl. Mélhod., Vers. pl. 284, 
Miele: 

IS15. Tellina peclinata Gma. \Woop, Gen. Conchol., p. 169. 

1815. —  scabra Chemn., \Voop, ibid., p. 18#. 

IS17. Venus jamaicensis Spglr., DILAWMN,. Descr. Cat -_Rec..Shr; 


I, p. 193 


ri 


1817. Tellina scabra Chemn., 
1818. Lucina jamaicensis Chemn., 
1825. —  scabra — 
1825. L. [(Phacoides) jamaicensis — 
1826. Lucina — — 


1828. Tellina peclinata Gm., 

1830. Lucina jamaicensis Chemn.. 
1535 —— — BIS 
1841 —— —- — 

1842 — —. _- 

1842 — scabra Chemn., 

184% — _ jamaicensis Chemn., 
1846.  — — — 
1850 — _ —- 
1850. —  funiculata 

1852 _- — Rve., 

1852 jamaicensis Chemn.. 
1853 - — AIRE 
1557 — funiculala Rve.. 
1857. —  jamaicensis Spglr., 
1862. — _ [Ares 
1869. — _ Spglr., 
1869. —  Scabra Chemn., 
1872. — jamaicensis Chemn., 
1886. — funiculata Rve.. 
1887. Dentilucina jamaicensis Lk., 


1901. Phacoides pectinalus Gmel., 


DiLLWwYN, ibid., p. 96. 

LAMARCK, Anim. s. Verl., V, p.539. 

Gray, Ann. Philos., IX, p. 136. 

BLAINVILLE, Man, Malac., I, p. 550. 

SOWERBY, Gen. Shells, Lucina, 
DIM 

Woop, Ind. Test: Suppl:,-pl."I1VS 
fig. 44. 

Désnayrs, Encyel. Méthod., Vers, 
TD: 379) 

DESsHAYESs, in LAMARCK, Anim. s. 
Vert. ed VI D. 28: 

Rerve, Conch. System., 
DIMM 

IHANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. #: 

Hanzry (non Lk.), ibid., p. 78. 

Poriez et MicHAUD, Gal. Moll. Mus. 
Douai, I1, p. 202. 


D:82! 


D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid,, 
Moll., p. 583. 

REV M ConCh MICOR: MDI MIS 
oO 0: 

Reëve, ibid., pl. VIT, fig. 40. 

C. B. Apams, Cat. Lucina West 
Indian, Contrib. Conchol.. p.2##. 

C. B: ADaMs, ibid., p. 245. 


D'ORBIGNY, in SAGRA, Ilisl: Cuba, 
NO AIEApD'eRese 
I. el À. Apams, Gen. Rec. Moll.: 


II, p. 467. 


H. et A. ADaMms, ibid., p. 467, 
pl. 118, fig. 4-44. 

CHENu, Man. Conch., II, p.119; 
fig. 266. 

Preitrrer, Conch. Cab., Venera- 
CELAD 25 IMDIMISNEMIERE 

PFEIFFER, ibid., p. 277, pl. 42; 
fig. 15-16. 

TRYON, Proc. ACad._ Nal’"Sc 


Philad., XXIV, p.83. 

Dazr, Rep. « Blake » Moll., Bull. 
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 
Cambr., XII, p. 265. 

P. Fiscxer, Man. Conch., p. 1143. 

Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 805 
ot 807. 


= 175 = 


1901. Phacoides pectinaltus Gmel., DazL et Simpsox, Moll. Porto Rico 
Bull. U. S. Fish Comm., XX, 


p. 493. 
1903. = — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1363. 
1907. — — — Hinxzey, Nautilus, XXI, p. %0. 
1915. Lucina jamaicensis Spglr., Lanty. Bull. Mus. Hist. nat., XXI, 
D'192: 


Dans la collection du Muséum de Paris, trois cartons 
ont été étiquetés par Lamarck Lucina jamaicensis: Ils 
portent respectivement : le un exemplaire avant pour 
dimensions 51 x 48 mm., provenant de Rio-Janeiro (1817) 
et présentant des lamelles peu marquées; le 2°, un indi- 
vidu de taille plus grande, 72 x 6% mm. qui est orné de 
lamelles bien développées et qui peut, par suite, COrres- 
pondre à la variété D « scabra » de Lamarek; le 3, deux 
coquilles, au contraire, plus jeunes, mesurant 35 x 26,5 
et 27 x 24,5, recueillies par Péron (Voyage de Baudin) et 
indiquées par Lamarck comme appartenant à sa variété € 
«intus exrtusque candida ». 

Cette espèce qui est le Venus jamaicensis (Spengler) 
Chemnitz (1784. Conch. Cab., VIT p. 24, pl. 39, fig. AO8- 
09) et qui a pour synonymes Île Tetltina scabra Chemnilz 
795. ibid. XI. p. 208, pl. 199, fig. 1948-194%) [non Lucina 
scabra Lamarck] (1) et le Lucina juniculuta Reeve (4850, 
Conch. Icon., pl. VII, fig. 40), est, d'autre part, iden- 
tique, d’après M. Wm. H. Dall (1901, Synops. Lucinacea, 
p. 807) au Tellina pectinata xmelin (1790, Syst. Nat. 
éd. XIII. p. 3236) [non Lucinu pectinata C. B. Adams, nec 
Carpenter (2)!, qui est le type du genre Phacoides Blain- 
ville. 

C’est une grande coquille suborbiculaire, quelquefois 
transversalement ovale, déprimée, peu épaisse, ornée de 
stries lamelleuses et généralement teintée d'orangé, sur- 


(1) Le Lucina scabra Lamarck est le LZ. muricata Spengler. 


(2) Le L. pectinata C.-B. Adams constitue une forme voisine du Jagonia 
orbiculata Montagu, et le L. pectinata Carpenter est le J. mexicana Dal. 


PER 


re 


tout à l'intérieur : elle se trouve dans la mer des Antilles 
et sur la côté américaine, de la Floride à l'Üruguay (L): 

Coll. du Muséum. — Quatre coquilles déterminées par 
Lamarck L. jamaicensis. 

3elize [Honduras] (Bocourt, 1875): Antilles (coll. Ballot, 
1887); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago de Cuba (de Boury, 
1913) ; Guadeloupe (Beauperthuis, 1841): Martinique 
(Chaffanjon, 1885; D' Jousseaumie, 1916); Cayenne 
(D' Jousseaume, 1916); Rio-Janeiro (Dupré, 1812); Bahia 
(Castelneau, 1853): Olinda (d’Abbadie, 18 ?); hab.? (coll. 


X01SSV, 1847). 


PHACOIDES ARGENTEUS Reeve. 


1830. Lucina virginea {?) DEsnayes, Encyel. Méthod., Vers, 
ar) 

1835. — — DEsHAyESs, in LAMARCK, Anim. S. 
vert., 2e éd., VI, p. 234. 

1342.  — —  Desh., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. #7. 

1850. —  argentea Resve, Conch. Icon., pl. IE, fig. 6. 

1850. — sulcala Rezve (non Lamarck), ibid.. pl. IV, 
fig. 20. 

IST MN ATENIeA RTE", H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll;, 
Il, p. 467. 

1857. — sulcala H. et A. ApaMs, ibid., p. 467. 


1901. Phacoides {(?} sulcata Rve., DarL., Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p.503 
ct S14. 

Le L. argentea Rve., qui ressemble exlérieurement au 
Loripes clausus Phil, possède une coquille orbiculaire 
et aplatie, qui est ornée de fines rides concentriques; les 
dents de la charnière sont faiblement développées el 
réduites à des callosités peu saillantes; le ligament est 
tout à fait marginal et visible extérieurement : c’est un 
Phacoides. ÿ 

(1) Dans le Catalogue Pætel (1890, III, p. 126) on trouve rangé parmi Îles 
Lucina Lamarck, 1801, c’est-à-dire parmi les Phacoides, un L. Reeveana 
Recluz, du Mexique. [Le nom de Lucina Reevei a été donné par Deshayes 


(1863, Cat. Moll. Réunion, p. 19, pl. III, fig. 8-9) à une coquille de Ja 
Réunion, qui est un Jagonia.] 


ride 


E.-A. Smith (teste Dall, 1901, Synopsis, p. 814) réunit 
à cette espèce des Moluques le Lucina Suleata Rve (non 
Lk.) (4). d'habitat inconnu. 

Il me paraît extrêmement probable d'ailleurs que cette 
espèce est aussi la coquille d'Amboine décrite en ‘1820 
par Deshayes sous le nom de Lucina virginea comme 
voisine du L. radula Mig. [= borealis L.] mais plus 
grande et se distinguant par la lunule, le corselel et la 
charnière : de plus, « Pimpression musculaire antérieure 


Charnière de l’hacoides argenteus Reeve (valve droite). 


présente cette particularité remarquable de remonter sur 
une partie du bord cardinal sur lequel elle creuse une 
fosselte oblongue » : or ce caractère est très net dans les 
exemplaires que je crois pouvoir rapporter au L. argen- 
lea Rve. et, par suile, ce dernier nom tomberait en syno- 
nymie de L. virginea Desh. 

Coll. du Muséum. — Te Bourou [Moluques] (Duperrey, 
1859): Moluques (Meder, 1842); hab. ? (Eydoux, 1832). 


PHACOIDES DAUTZENBERGI N. Sp. 


lesta lrigono-orbiculata, compressa, ad latera exca- 
vela, parum inæquilaleralis, postice producta et oblique 


(1) Le L. sulcata Lamarck (1805, Annales Muséum, VII, p. 240) est ua 
fossile du Bassin de Paris: Phacoides (Cavilucina, sulcatus TK. (1901, 
Dall, Syn. Lucinacea, p. 805). 


Lé- SEE St 


LL 


#Q 
= "1148 — 


inclinata, alba, ab umbonibus utrinque sulcata : area 
dorsalis antica lined impressd separata, area dorsalis 
postica major depressionc lald disrreta. Valvæ concen- 
trice rugis distantibus ‘ad viginti) funiculatæ; interstitia 
rugarum stris concentricis et lineis subtilibus radian- 
hibus decussata. Epidermis cornes, tenus, flava. fugax. 
Umbones prominuli, antrorsum incurvati. Lunula im- 


_pressa. Ligamentum infossuim. In valrà dexträ, duo 


dentes cardinales, posticus crassior et bijidus, duo dentes 
laterales, anticus validior;: in valr4ä Sinisträ duo dentes 
cardinales, anticus bifidus, posticus angustus, dentes 
laterales minuti. Impressiones musculares conspicuæ. 

Diam. antero-post. : 80 mm.: diam. wmbono-ventr. 
29 mm ecraSs. 2010 mm: 


Coquille triangulo-orbiculaire, aplalie, à bords anté- 
rieur el postérieur excavés, peu inéquilatérale, mais se 
prolongeant et s'inclinant en arrière, présentant une aréa 
dorsale antérieure séparée par un sillon très net ef une 


Phacoides Dautzenbergi Ed. Lamy (valve gauche, grossie de 1/3). 


aréa dorsale postérieure plus grande, délimitée par une 
large dépression radiale. La surface externe est ornée 
d'une vingtaine de rides cncentriques espacées, dont 


RU 


les intervalles offrent des stries concentriques et de très 
fines lignes radiales. Couleur blanche, sous un épiderme 
corné jaune, mince el caduc. Sommets assez saillants, 
inclinés en avant. Lunule déprimée. Ligament enfoncé, 
mais visible dorsalement. La charnière de la valve droite 


LA 


Charnière de Phacoides Dautzenbergi Ed. Lamy. 


comprend deux dents cardinales [5 a et 3 bl uont Ja poslé- 
rieure [5 b], plus forte, est bifide, et deux dents latérales 
[L A: à LP ri, dont l’antérieure [L A1] est la plus sail- 
Jante: dans la valve gauche, il y a deux dents cardinales 
[2 a et 4 b], dont l’antérieure [2 a] est bifide et la posté- 
rieure [{ b] lamelliforme, el les dents latérales [L A 17 et 
B'Arv,; L P 11 et L P 1v] sont faibles. Les impressions mus- 
culaires sont bien marquées, l’antérieure sans digitalion 
vers l’intérieur des valves. 

Je prie M. Ph. Dautzenberg de \ouloir bien accepter 
la dédicace de cette espèce établie sur un seul échan- 
tillon d'habitat inconnu : elle rapelle le L. dentijera 
Jonas, mais la coquille est moins transverse et lorne- 
mentation concentrique consiste en rides arrondies el 
non en lamelles saillantes. 


PHACOIDES DENTIFER Jonas. 


/ 
1846. Lucina dentifera Jonas. Zeitschr. f. Malak., 111, p. 17. 
1847. — — Jon., Pairiepr, Abbild. Conch., It, p.206, 
pl. I, fig. 4. 
1800: © — — — RUBVE,  (CONCh ICONS pl NTI 
fig. 10 a-b. 


LA 


— 180 — 
1857. Lucina denlifera Jon. H. et A. Apams., Gen. Rec. Moll., 
II, p. 467. 
IS62. — - — CHenv, Man. Conch., p.119; 
fig. 568. 
186). _ — VAILLANT, Rech. faune malac. 
Suez, Journ., de Conchyl., XII 
p. 116. . 
1861), — — IsseL, Malac. Mar Rosso, p. 82. 
TS: ee = — Mac ANDREW, Rep. Test. Moll 


Suez; Ann. Mag. Nat. Hist, 
4e s., VI, p. 447. 


1871. = -— —— P. Fiscuer, Faune conch. mar: 
Suez, Journ. de Conch., NIK; 

n Da10: 
ISSG. = = _ A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez, 


Ann. Mag. Nat. Hist., 55% 
XVIIT; p.98. 

1901. — _ — STURANY, Exped. « Pola », Lamel- 
libr. Roth. Meer., Denkschr. K: 
Akad. Wiss. Wien, LXIX, p.284 


1905. — — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per 
SAN GULE NP 2 MSN ND ISLE 
1916. Phacoides — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 


Mus "Elist nat XXII p-"152 


Le L. dentifera Jonas, décrit et figuré par Philippi, esl 
une coquille de la Mer Rouge, trigono-orbiculaire, dépri- 
mée, ornée de lamelles concentriques dentelées et for- 
mant des écailles saillantes sur le bord postérieur (1). 

Par les caractères de sa charnière, à ligament externe 
et visible sur le bord dorsal, cette espèce appartient au 
senre Phacoides s. Str. (2). 

Coll. du Muséuin, — Suez ‘Lefebvre, 1837; Vaillant, 
190%:ccoil. Vassel, 1904): Suez, Djeddah. Aden, Djibouti 
(D' Jousseaume, 1916); Madagascar (coll. Cloué, 1850). 


(1) Le Lucina cristata Récluz, auquel Philippi compare cette espèce, 
est un Tellidora (voir plus haut, p. 74). 

(2) Comme le fait remarquer Issel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 82), 
Vaillant (1865. Journ. de Conchyl., XIII, p. 116) a, par erreur, rapporté 
au L. dentifera les figures 12 de la planche VIII de Savigny, qui repré- 
sentent L, Semperiana Iss. 


Re 


PHACOIDES GEMMA Reéere. 


1850. Lucind gemana REEvE, Conch. Icon., pl. XI, fig.6#. 

1597. — ORNE H. et A. ApaMms, Gen. Rec. Moll., 
Il, p. 467. 

1Sù2. — _- — CAENU,. Man Conche, p.149; 
lig. 567. 

ASRT. — — — VON MARTENS, Shells Mergui, 


Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., 
XXI, p. 209. 


DD — —  — Iipazco, Cat. Mol. test. Filipnas, 
Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, 
III, p. 10. 


Cette espèce de l'Océan Indien (Archipel de Mergui, 
Philippines) est voisine du L, dentifera Jon. : sa coquille 
pourvue d’expansions aliformes déterminées par deux 
sillons radiaux, l’un antérieur, l’autre postérieur, esl 
ornée également de lamelles concentriques se prolon- 
geant par des écailles sur les côtés (1). 


Coll du Muséum. -— Chine (D' Jousseaume, 1916). 


Dans le genre Lucina Lamarck 1801 (non 1799) = Pha- 
coides Blainvile, H. et À. Adams (1857, Gen. Rec. Mall. 
IL. p. 467) placent encore le Lucina bicornis Reeve (1850, 
Conch. Icon. pl. Il, fig. 8), espèce des Philippines, qui 
ressemble au Ph. jamaicensis, et un Lucina enarginata 
Barth., sur lequel je n'ai pu trouver aucun renseigne- 
ment. 

Iles probable que le Lucina pamela Melill et Standen 
2906, Moll. Persian Gulf, P. Z. S. L.. p.-8i6, pl. LV; 
(ig. 6) du golfe Persique, cité par ces auteurs!à la suite 


{1) Récemment E.-A. Smith (1916, Pelecyp. Philippines, Proc, Malac. 
Soc. London, XII, p. 18, pl. I, fig. 4-6) a signalé des Philippines un 
Lucina euglypla, qui, par la présence d'une dépression déterminant sur 
la région postérieure des valves une expansion aliforme, possède quelque 
ressemblance avec le L. gemma, mais qui s'en distingue par l'existence 
de costules radiales entre les lamelles concentriques. 


Te 


de L. borealis et de L. deniifera comme une Lucine ayant 
une charnière normale, est probablement aussi un Pha- 
coides (1). 


PHACOIDES (LUCINISCA) MURICATUS Spengler. 


1795. T'ellina imbricata Caemnrrz, Conch. Cab., XI, p. 207. 

1495.  —  muricala Spengler, CHEMNIrZz, ibid., p. 209, pl. “199, 
fig. 1945-1946. 

ATOS RL CE ARR RE ER CE Mie TE Encycl. Méthod., Vers,  pl'«285;, 
fig. » a-c. | 

{%98. T'ellina muricula SPENGLER, Skrivt. Naturh. Selsk., 
IV, p. 120. 

1515 0 — Spglr.. Woop, Gener. Conchol., p. 185. 

1817.  — — —— DIzLwYN, Descr. Cat. Rec. Sh°4 
p. 9%. 

1818. Lucina scabra LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 542 


(non T'eitina scabra Chemn., nec 
Dillw., nec Gray). 


1830. — —  LK., DEsHAyEes, Encycl. Méthod., Vers, 
110880! 

1839. — - — DESHAYES, in LAMARCK, Anim. s: 
véri., esséd., VI, p.887: 

1842. — muricala Chemn., HAnLEy, Cat. Rec. Biv. Sh., p.“b: 

ISSU. — scabra LKk., RuEve (non Chemn.), Conch. Icon., 
pl. VIII, fig. 45. 

1590. —— muricala Chemn., R£EvE, ibid., pl. VIT, fig. 46. 

11852: — scabra Rve., C. B. Apams, Cat. Lucina West 
Indian, Contrib. Conchol., p.247. 

1552. —  Scobinala RÉcLuz, Journ. de Conchyl., I, 


DR D EX OO 0E 
1558. —  muricala Chemn., Pgrir, Suppl. Cat. Coq. Guade- 
loupe, Journ. de Conchyl., IV, 


p. #14. 

1853. — — — D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, 
Moll., II, p. 298. 

1857. L. (Myrtea) — Spglir., H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll.; 


II, p.468. 


(4) M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann. Mag. Nat. Hist 
7e S., IV, p. 98, pl. IT, fig. 9-9 4) a signalé du golfe Persique et de la mer 
d'Oman un Cryptodon victorialis qu'il décrit comme présentant une 
grande dent cardinale dans la valve droite et qu'il a postérieurement 
(1906, P. Z. S. L., p. 815) rapporté au genre Loripes : mais, d'autre part, 
il cite comme formes alliées les L. pensylvanica L. et L. jamaicensis LK. 
qui sont des Phacoides, et c'est effectivement de ceux-ci que cette espèce 
parait se rapprocher par son aspect extérieur. 


+ 183 — 
1857. L. {Myrlea) seabra LK.. H. et À. ADpaMs, ibid., p. 468. 
1857. Lucina — — P. Kiscner, Cat. Coq. rec. Beau 


Guadeloupe, Revue Coloniale, 
XVIII, p. 501. 


1S62. — —  — CHENG, Man. Conch., Il, p. 120, 
lig. 575-577. 

169. Jagonia niuricala Chermn.. Réczuz, Mélang. malac., Act. Soc. 
Linn. Bordeaux, XXVII, p. 40. 

1869. Lucina —— -—— PrEtrrer, Conch. Cab., Vencracea, 


p. 276, pl. 42, fig. 7-8. 

1872. L. (Codakia) scobinala Récl., TrYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, p. 87. * 

1872. Myrlea muricala Chemn., TRYON, ibid., p. 88. 

"886. Lucina scabra LK., Dazz, Rep. « Blake » Moll., Bull. 
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 
Cambr., XII, p. 265. 

1906. L.(Myrlea—  — DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie », 
Moll., Mém. Soc. Zool. France, 
NITEID 856: 

1901. Phacoides [Lucinisca) muri Dazz, Synops. Lucinacea, Proc. 


catus Spgir., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 809 

et 812. 
1901. Phacoides (Lucinisca: muri  DALL et Simpsow, Moll. Porto Rico, 
catus Spglr., BULLE SA EiSh Comm XX 

p. 494. 


1903. Phacoides (Lucinisca) muri  DALz, Tert. Fauna Florida, p. 1373. 
calus Spglr., 
{Ul». Lucina Scabra LK., Lamy, Bull. Mus. Hist. nat., XXI, 
p. 136. 

La forme représentée dans les figures 1945-1916 du 
Conchylien Cabinet est le Tellina imbricata Chemnitz = 
T. muricata Spengler, qui devient actuellement le Pha- 
coides /Lucinisca) muricatus Spglr. 

Elle a reçu de Lamarck le nom de Lucina Scabra, et ne 
doit pas être confondue avec Tellina scabra Chemnitz 
(non Lk.), que nous avons vu, plus haut, être le Venus 
jamaicensis Chemn. = Lucina peclinata Gmel. 

Ce L. muricata Spglr. est une coquille suborbiculaire, 
comprimée, ornée d’une sculpture cancellée où les côtes 
radiales sont prédominantes et deviennent épineuses 
surtout sur les régions antérieure et postérieure des 
valves. 


RE 226 


à 


"AR — 


C'est une espèce de la Floride et des Antilles : sa pré- 
sence sur la côte Pacifique Américaine n'a jamais été 
authentiquement constatée, car M. Dall pense qu'une 
valve de Mazatlan identifiée par Carpenter (1855-57, Cal. 
Reigen Coll. Mazatlan Moll., p. 98) au L. muricata, doit 
probablement être rapportée au L. fenestrata Hinds. 

Coll. du Muséuin. — Aniilles (de la Seiglitre, 1905); 
Cuba (P. Serre, 1910); Santiago de Cuba (de Boury, 1913); 
Amérique (D'Jousseaume, 1916); hab.? (coll. Cloué, 1850). 


PHACOIDES (LUCINISCA) NASSULA Conrad. 


I8:6. Lucina nassula Coran, Proc. Acad: Nal St 
Philad., III, p. 24. 
[846 . — = CoNRAD, Amer. Journ. Sc:;-n°s 
MD 
[SG . — lintea CoxrAD, Amer. Journ. of Conchol.. 
TE RS IPSDI EN NESTIENNTE 
1872. L. iCodakia! lintea Conr.…. TRYON. Proc. Acad. Nat. Sc. Phr 
lad., XXIV,, p.86. 
1872. —- nassula — TRYON, ibid.. p. 87. 
ISS5. Lucina —  — DALL Bu NUS MGEOI MSIE 
# no 2%, p. 149. 
1559. — —- — Bus, Trans. Conn, Acad. Sc., VE 
p. 478. 
1889. —  lintea Conr., * : DALL, Bull. U. S. Nat., Mus.;, n°97 
DD 
1901. Phacoides [Lucinisca! nas- Dazz, Synops. Lucinacea, Proc. 
sula Conr., U. S. Nat. Mus., XXIIT, p.S0b 
et 808. 


1903. Phacoides (Lucinisea) nas- Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1372. 
sula Conr., 

Il existe dans l'Atlantique Américain (cap Halleras, 
golle du Mexique, Cuba) un autre Lucinisca : le L. nas- 
sula Conrad, auquel M. Dall réunit comme synonyme le 
L. lintea Conr. et qui possède une coquille lentiforme, 
ornée d'une sculpture réticulée (1). 

(1) Lechmere Guüppy (1879, Journ. of Conchol., II, p. 165) a cité sous le 
om déformé de Lucina nasuta [sic] Conrad une forme du golfe de Paria, 


qui, d'aprés M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 799 et +508) est le Jagonia 
orbiculata Mtg. 


HE 


Coll. du Muséum. — Antilies (Musée des Colonies, 
1900) (1). 


PHACOIDES (LUCINISCA) FENESTRATA Hinds. 


184%. Lucina fenestrala Hixps, Zoo!l. Voy. « Sulphur », II, 
Moll., p. 66, pl. XIX, fig. 2. 
1857.  — — Hds., CarPENTER, Rep. Moll. West Coast 


North America, p. 207, 297, 308. 
1901. Phacoides [Lucinisca) fenes- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 


tralus Hds., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811. 
1909. Phacoîdes [Lucinisca) fenes- Dazz, Shells Peru, Proc. U. S. 
tratus Hds., Nat. Mus., XXXVII, p. 262. 


Cette espèce se rencontre sur la côte Pacifique Améri- 
caine, de la Basse-Californie au Pérou, et, comme on vient 
de le voir, c’est vraisemblablement une valve de celte 
espèce que Carpenter a signalée de Mazatlan sous le nom 
de L. muricata 

Ce L. fenestrata Hds. est une coquille orbiculaire, apla- 
lie, émarginée supérieurement en avant el en arrière, à 
sculpture cancéllée formée de côtes rayonnantes très 
serrées el de lamelles concentriques, avec tubercules aux 
points d'intersection (2). 


Coll. du Muséum. — Californie (D' Jousseaume, 1916). 


PHACOIDES (LUCINISCA) NUTTALLI Conrad. 


1837. Lucina Nuttalli ConrAD, Journ. Acad. Nat. Sc. 
Philad., VIT, p. 255, pl. XX. fig.2. 
1842. — —— Conr., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79. 
1856. - CARPENTER, P. Z: S'IL, p.818: 
1857. — — — CARPENTER, Rep. Moll. West Coast 


North America, p. 197, 307, 351. 


(1) M. J. de l'Epreviecr ma obligeamment communiqué plusieurs 
spécimens de la Floride. 6 

(2) M. Dall compare avec raison à cette espèce le Lucina ochracea Reeve 
(1850, Conch. Icon., pl. VIIL, fig. 44), forme d'habitat inconnu, qui à été 
classée par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 468) dans les 
Myrtea. 


14 


= 188 — 


1864. Lucina Nultalli Conr... 

1569. Jagonia  — == 

1894. Lucina -- —- 

1901. Phacoides [Lucinisca] Nul- 


talli Conr., 
1903. Phacoides {(Lucinisca] Nut- 


CARPENTER, Suppl. Rep., p. 59% 
et 642, 

RÉGLUZ, Mélang. malac., Act. Soc 
Linn. Bordeaux, XXVII, p. 41. 
ST£ARNS, Shells Lower California, 

Proc. U.' S: Nat: Mus.. XVI 
D'1249; 
DaLzL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 812: 
DALL, Tert. Fauna Florida, p.133. 


talli Conr., 


Var. centrifugus Dall. 


1901. Ph. [Lucinisca, Nuttalli Conr. DaALL, Synops. Lucinacea, p. SI2 
var. centrijuqus el 828, pl. XXXIX, fig. 13. 

Cette espèce Calfornienne (de Santa Barbara au golfe 
de Californie), qui est dans le Pacifique lanalogue du 
P. nassula Conr., possède une coquille lenticulaire, légè- 
rement comprimée, ressemblant au L. muricata Spglr. (1), 
mais à sculpture cancellée plus délicate et plus régulière, 
avec lamelles concentriques saillantes. 

M. Dall à admis une variélé centrifuga dans laquelle 
les lamelles concentriques sont très espacées et garnies 
de petites épines. tandis que la sculpture radiale n'est 
pas modifiée. 

Coll. du Muséum. — Californie, San Diego (D' Jous- 
seaume, 1916). 


PHACOIDES (LUCINISCA) VENUSTUS Philippi. 


1847. Lucina venusla Puicippr, Abbild. Conch., Il, p.206, 


Lucina, pl. I, fig. 2. 


1850. — _ Phil., REEVE, Conch. Icon., pl. II, fig. 19. 

1855. L./Myrlaea) Strangei ASMADAMS, PEZMS MIE SD E20) 

1857. — — AÀ.Ad., H. et A. ApaMms, Gen. Rec. Moll., 
IT, p. 468. 

1857. _ venusla Phil., H. et A. ApaAMs, ibid., p. 468. 


(1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 88) identifiait 
méme le Z. Nuttalli à ce L. muricat«. 


10 — 


1872. L. /Myrtaca, venusta Phil., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, p. 89. 


188). Lucina —- — MorLeT, Journ. de Conchyl. 
XXXVII, p. 173. 

1905. — _ — IlibALGo, Cat. Mol. test. Filipinas, 
2ev. R. Acad. Cienc. Madrid, 
IDE 

1909. L./Codakiu, — — LynGe, Danish Exped. Siam, Mar. 


Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. 
Lettr. Danemark, ? s., V, p. 169. 

1909. Codakia Slrangei A. Ad. Hepcey, Mar. Fauna Queensland, 
Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347. 

1913. Myrlaea venusta Phil., Hrpcey, Stud. Austral. Moll., 
PPEXIMPTOC ANR SOCANRS: 
Wales, XXXVIIT, p. 266, pl. XVI, 
fig. 10. 

M. Hedley (1913), après examen du type de L. Strangei 
A. Adams, fait cette forme synonyme du L. venusta Phil. 

Cette espèce de Philippi a été signalée du golfe de 
Siam, des Philippines et d'Australie : elle possède une 
coquille orbiculaire, presque équilatérale, ornée de côtes 
rayonnantes qui sont rendues granuleuses par des stries 
concentriques et qui deviennent plus fortes sur les 
régions antérieure el postérieure des valves. 

Cette coquille, rangée par H. et A. Adams dans les 
Myrtea et par M. Lynge dans les Codakia, me parait 
plutôt devoir être classée parmi les Phacoides dans le 
voisinage du L. muricata Spgir. 

Coll. du Muséum. — Golfe de Siam ‘Mission Pavie. 
1835); hab. ? (D' Jousseaume, 1916). 


PyACOIDES (ÉPILUCINA) CALIFORNICUS Conrad. 


1837. Lucina californica ConNrap, Journ. Acad. Nat. Sc. 
Philad., VII, p. 855, pl. 20, fig. 1. 

1856. —  artemidis CARPENTER, PO Z NS MIE RD Re DI 
et 218. 

1857. —  californica Conr., CARPENTER, Rep. Moll. West Coast, 


North America, p. 197, 234, 307, 
351. 


— 188 — 
1857. Lucina arlemidis CARPENTER, ibid., p. 227, 308, 642: 
1864. —  californica Conr.…. CARPENTER, Suppl. Rep., p. 536, 
539, 540, 000, 665. 
ISG4. — arlemidis CARPENTER, ibid., p. 642. 
IS: = calijornica Conr.. RYON, Proc. Acad. Nat: Sc.PhE 
ad NXINE TD 82 
1894. — — — SIEARNS, Shells Lower Calilor- 


ni, (Proc U. LS ANAT NIMES 
XMIT, p. 149: 


1901. Phacoides{Epilucina)— — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIIT, p.506 
et S13. 

1903. — — — — DALz, Tert, Fauna Florida, p. 1381. 

1907. — — — — Berry, Nautilus, XXI, p. 20. 


Carpenter a reconnu lui-même, en 1864 que son 
Lucina artemidis pouvait èlre le jeune du L. calijornica 
Conr. 

Cette espèce Californienne, qui est, parmi les formes 
vivantes, le seul représentant de la section ÆÉpilucina 
Dall, possède une coquille orbiculaire qui offre Faspect 
extérieur d’un Semele; la sculpture est formée de corüons 
concentriques: la lunule constitue sur la valve droite une 
saillie dentiforme correspondant à une dépression dans 
la valve gauche; les dents cardinales et latérales sont 
proémimentes; le bord interne des valves est lisse. 


Coll. du Museum. — Californie. 


La section Callucina Dall s. str. (1901, Svn. Lucinacea, 
bp. SU6) à pour type le Lucina radians Conrad (1841, 
.Amer. Journ. Sc. Arts, XLI, p. 347) = L. radiata Conrad 
(1845, Foss. Medial Tert., p. 70, pl. XL, lig. 3) (1) de la 
Caroline du Nord, de la Floride, des Bermudes et de 
Porto-Rico (1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 809 et 82%. 


XATUTT 


pl. Xi. 119. 8). 


4) Le Lucina Tadians Deshayes (1843, in Melleville, Ann, Sc. Geolog., 
p. 34, pl. 1. fig. 13-14)=L. Subradians d'Orbigny (1850, Prodr. Paleont., IT, 
bp. 305) est un Diplodonta fossile de France appartenant au groupe des 
Felaniell«. 


s 


SE Ce 


NE Dall (1901, ibid., p. 810 et 825, pl. XXXIX, fig. 5) a 
rapporté aussi à cette seslion une autre forme des Ber- 
mudes, son Phacoides {Callucina) bermudensis, qui 
ressemble un peu au Ph, radians, mais est entièrement 
dépourvu de toute sculpture radiale et possède une 
lunule proportionnellement plus longue, plus étroite, et 
moins profondément déprimée., Il pense que cette espèce 
pourrait ètre le Lucina lenticula Reeve (août 1850, 
Conch. Icon., pl. XI, fig.:67) [non Gould] (1), que H. et 
A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 468) plaçaient 
parmi les Myrtea. 

M. Dall indique encore {1901, loc. cit., p. 806) comme 
appartenant au même groupe un EL. concentrica 
« Reeve », landis que le Catalogue Pætel (1890, ITT, p. 125) 
cite un L. concentrica « Ad. et Rv. » d'Australie : il 
s'agit probablement du £ucina concentrica Adams et 
Mngas [non Lk.] (1863, P:Z. S. L., p.426, pl. XXXWVII, 
iig. 19) (2), du golfe Saint-Vincent {South Australia], que 
Tate (1897, Trans. R. Soc. South Austral, XX, p. 48) fait 
synonvme de son L. lacteola = L. lactea À. Adams [non 
Run MS55., P. 7.5. 1.:p. 225): 


PHACOIDES (LUCINOMA) FILOSUS Stimpson. 


1841. Lucina radula GouLp non Montagu), Rep. mverl. 
Massachus., éd. I, p. 69. 
1843. —  contracta DE Kay (non Say). Zool. New 


Work, Moll:, p.214 pl. XXVII,; 


fig. 275. 


4) Ce n'est pas en tout cas l'espèce qui a été cataloguée comme 
L. lenticula par M. Dall en 1886 dans le Rep. « Blake » Moll. (Bull. Mus. 
Comp. Zool. Harv. Coll., XIT, p. 265) et qui est le Codakia cubana Dall. 

Quant au ZLucina lenticula Gould (juin 1850, Proc. Boston Soc. Nat. 
HiSt.. EII. p. 256; 1852, U. S. Explor. Exp. Wilkes, Moll.,, p. 413, pl. 36, 
fig. 528 a-b [Sub nom. Cyclas lenticuiu]), c'est une espèce douteuse dont 
l'habitat reste incertain (Rio Janeiro?) et dont le type est perdu : aussi 
est-ce avec un point d'interrogation que M. Dall le mentionne dans les 
Phacoides (1901, Syn. Lucinacea. p. M0). 

(2) Le, Lucina concentrica Lamarek (1506, Annales Muséum, VIT, p. 243) 
est un fossile du Lutétien, 


== 490 — 

1851. Lucina filosa STIMPSON, Shells New England, 
DE 

1870. — — St., GouLzp, Rep. Invert. Massachus., 
éd. IT, p. 98, fig. 404. 

1872. —— — — TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
AT EXNINE ND 185 

1873. — — — VerRILL, Rep. Invert. Anim. Vi- 
neyard Sound, p. 686, pl. XXIX, 
fig. 212: 

1889.  — —  — DALL, Bull. U. S. Nat. Mus., n° 37, 
D: SU DIMITRI 

1590. _ — — SIEARNS, Proc. U. S. Nat. Mus,, 


XIII, p. 220, pl. XVII, fig. 5-6. 
1901. Phacoides {Lucinoma) filosus St., DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806; 
809, 824, pl. XL, fig. 11. 
1903. — — — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1362. 
1907. Lucina — — H. F. CARPENTER, Nautilus, XXE 
p. 47. 

Le L. filosa Stimps., confondu par Gould avec le L. 
radula Mtg., par de Kay avec le L. contracta Say (1) el 
par Jeffrevs avec le L. borealis L., habite les eaux froides 
ou les grandes profondeurs de l'Atlantique Américain 
(du Maine à la Floride). 

Cette coquille lenticulaire, ornée de lamelles concen- 
triques, est le type du sous-genre Lucinoma. D'après 
M. Dall, elle se distingue par les caractères suivants 
les côtés du sillon étroit et profond dans lequel s’insère 
le ligament, s'élèvent perpendiculairement de chaque 
côté de celui-ci en formant une crête saillante et il en esi 
de même, à un degré plus faible, pour les côtés de la 
lunule. 


Coll. du Muséum. — Hab. ? (Prof. Ed. Cope, 1868). 


Dans l'Atlantique Américain (Massachusetts et Caro- 
line du Nord) vit également une forme ayant d'étroites 


(1) L. contracta Say (1824, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., IV, p. 145, 
pl. X, fig. S) est une espèce du Miocène du Maryland et de la Virginie, 
qui ressemble plus au ZL. annulata Rve. Au Pacifique qu’au Z. filesa 
Stimps. de l'Atlantique, 


LUS 


aflinités,' le Phacoides (Lucinoma) blakeanus Bush 
[Lucina] (1893, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 
Cambr., XXIIT p. 231, fig.; 1901, Dall, Synopsis Luci- 
nacea, p. 809), mais plus quadrangulaire, avec lamelles 
plus espacées, cicatrice musculaire antérieure plus 
courte, sillons ligamentaire et lunulaire moins profonds. 

D'autre part, sur la côte Pacifique Américaine, se 
rencontrent quatre espèces de Lucinoma : 

1° Lucina annulata Reeve (1830, Conch. Icon., pl. IV, 
fig. 17; 1901, Dall, Synopsis Lucinacea, p. 813 el 824, 
pl. XL, fig. 10), forme de l'Alaska et de la Californie très 
voisine du L. filosa, mais chez laquelle, au contraire, la 
surface du ligament se trouve au niveau des côtés du 
sillon où il est contenu, ou même les dépasse, et la lunuie 
est également peu profonde (1).— M. Dall identifie à celte 
espèce L. borealis Carpenter [non L.] (864, Suppl. Rep. 
Moll. W. Coast N. America, p. 611, 643, 682), L. acuti- 
hneata Cpr. [non Conrad] (ibid., p. 643 et 679) (2), L. acu- 
tilirata (sic) Cpr. (ibid. p. 611) e t L. filosa Dall (1870) 
Inon Stimpson |. 

2° Lucina æquizonata Stearns (1890, Proc. U. S. Nat. 
Mus., XIII, p. 220, pl. XVII, fig. 3-4; 1901, Dall. Synopsis 
Lucinacea, p. 813, pl. XLI, fig. 2-3), espèce Californienne 
bien caractérisée par sa forme subquadrangulaire. 

3° Phacoides (Lucinoma) heroicus Dall (1901. Synopsis 
Lucinacea, p. 812 et 828, pl. XLI, fig. 1), forme abyssale 
de l'Ouest du Mexique et du golfe de Californie voisine 
du Ph. æquizonatus, mais beaucoup plus grande et 
moins quadrangulaire. 

° Lucina lamellata E.-A. Smith (14885, Rep. « Chal- 
lenger » Lamellibr., p. 173, pl. XIII, fig. 1-1 b ; 1901, 


(1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p, 8) identifiait 
ce L. annuiata Rve. au L. californica Conr. 

(2) Le véritable Z. acutilineata Conrad (1849, Wilkes Explor. Exp. 
Geol., p. 7%5, pl. XVIII, fig. 2 4-b) est une espèce miocène de t'Orégon. 


19 


Dall, Synopsis Lucinacea, p. 813), espèce de la côte acci- 
dentale de Patagonie et du détroit de Magellan décrite 
d'abord comme un Diplodonta (1881, Zool. Coll. « Alert », 
BAND pl We M EME) 


PHACOIDES (LUCINOMA) GAINI n, sp. 


Testa Subquadrato-orbicularis, Subæquilateralis, com- 
pressa, alba, Sub epidermide flavidä, utrinque radiatim 
sulcata : area dorsalis antica lined impressä separalta, 
area  dorsalis postica angulo oblusissimo  discreta. 
Lamellæ concentricæ numerosæ, sat distantes, erectæ, 
ad latera elevatiores et squamulis tenerrimis (aliquando 
ablatis) productæ, Superjiciem ornant; interstitia lamel- 
larum striis concentricis et striis radiantibus erilissimis 
tenuiter decussata. Lunula profunde impressa. Apices 
prominentes, antrorsum incurvali. Ligamentum injos- 
sum. Cardo in valva dextra dente unico bifido munitus, 
in valva sinistra dentibus duobus instructus. Impres- 
siones musculares conspicuæ, antica prolongala. 

Diam. antero-post. : 12 mm.; diam. umbono-ventr, 
12 mm.; crass. unius valvæ : 2 mm. (2). 


Coquille orbiculaire, à bord dorsal postérieur rectiligne, 
presque equuatérale, aplatie, blanche, sous un épiderme 
jaunâtre : elle présente une aréa dorsale antérieure 
séparée par un sillon très net et une aréa dorsale posté- 
rieure délimitée par une dépression radiale faiblement 
marquée, La surface externe est ornée de nombreuses 
lamelles concentriques assez espacées et élevées qui, sur 
les aréas dorsales antérieure et postérieure, se prolongent 


(1) I1 y a d'’étroites ressemblances entre cette forme Magellanique et 
une espèce de la Mer d'Oman : le Lucina bengalensis E.-A. Smith (189,4, 
Nat. Hist. « Investigator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist. 
6OLS XIV DA 171): 

(2) Ces dimensions sont celles de la valve droite figurée ci-dessous, 


.. À : 
LI 


— 498 — 


en écailles très délicates, qui sont parfois brisées: les 
intervalles de ces lamelles offrent une sculpture décussée 
lormée de stries concentriques el de très fines stries 
radiales. Lunule profondément déprimée,  Sommets 
saillants inclinés en avant. En arrière des sommets les 
bords des valves s'élèvent en forme de crêles limitant 


Phacoides (Lucinoma) Gaini Ed. Lamy. 


(Valve gauche grossie environ 3 fois. — Valve droite grossie 2 fois.) (1) 


une dépression au fond de laquelle se trouve le ligament. 
On observe, sur la valve droite, une seule dent cardinale 
bifide [3 b| et, sur la valve gauche, deux dents cardinales 
2 a et 4 b]; il n’y a pas de dents latérales. Les impres- 


Charnière de Phacoides (Lucinoma) Gaini Ed. Lamy. 


sions musculaires sont bien marquées et l'antérieure se 
prolonge par une digitation oblique en dedans de la ligne 
d'impression palléale. 

Cette espèce est représentée, dans les collections du 
Muséum, par plusieurs valves isolées recueillies par 
M. L. Gain (1913) en Afrique occidentale : trois valves 
droites et une gauche dans le chenal entre Soga el 


(1) Ces valves appartiennent à deux individus différents, 


— 194 — 


Rouban (îles Bissagos) et une valve gauche au large de 
Konakry {Guinée Française). 

Cette forme qui, par ses lamelles squameuses, rappelle 
un peu le L. dentifera Jonas, de la Mer Rouge, se rap- 
proche plutôt des Lucinoma par sa charnière. 


PHACOIDES (LUCINOMA) BOREALIS Linné, 


1685. Pectunculus subfuscus LISTER, - Hist:_COrnCh. "pl 2081 
fig. 129. 
1766. Venus borealis LINNÉ (non Gmelin, 17%), Syst 


Nat., éd. XII, p. 1134. 
178%. Cognala Veneris pensylvanicæ CnEemnrrz, Conch. Cab., VIT, p. 16, 
pl. 38, fig. 399. 


184. Venus exolela æquilatera CHEMNITZ, ibid, p. 22, pl. «38; 
fig. 406 (1). 

OS DU GMELIN, Syst. Nat., éd. XII 
p. 3284. 

1803. Tellina radula MoxraGu (non Gould). Test. Bril., 
p. 68, pl. à, fig. 1-2. 

1801. Venus albida 2ENIER, Tav. alfab. Conch. Adrial., 
D'A\iLE 

ISti. —  circinnala 3ROCCut (Ron Linné), Conch, foss. 
Subapen., IL, p. 55?, pl. 14, fig. 6. 

ISIS. Lucina radula Mig. LaAMaARCK. Anim.s. vert, V,p"5418 

[SRE Turron, Conch. Insui. Brit.. p.116. 

1822: 1— alba TURTON, “ibid. ," p.114 PIN 
fig. 6-7. 

1823. — cireinala DEFRANGE,  Dict. Sc. Nalur: 
XXVII, p. 275. 

17 antiquata SowerBy, Miner. Conch. Gr. Brit. 
pl bo pe 

1830. — radula IK., Dresnayes, Encycl. Méthod., Vers, 
NÉE 

1830. — affinis EicuwaLzp, Naturh. Skizze: Li 
thauen, p. 206. 

1831. — circinaria Dupois DE MONTPÉREUX (non Lk.), 


Conch. foss. plat. Wolh.-Pod., 
p. 56, pl. 6, fig. 4-7. 

1835. — radula LK., DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S. 
vert., 2e éd., VI, p. 285. 


ti) La figure 404 seule correspond au Dosinia exoleta I. [Venus]. Quant 
aux figures 412-414 (pl. 39) rapportées par Chemnitz au Venus borealis I. 
elles représentent plusieurs espèces différentes d’Astarte, 


— 195 — 
1826-44. Lucina radula TK.. Paiippr, Enum. Moll. Sicil., I, 
Den DNPNGS AMEL D 025? 

1844. — jlandrica Nyse, Descr. coq. {oss. terr. tert. 
Belgique, p. 127, pl. 6, fig. 6 a-b. 

HS&4. — radula LK., Porxz et MicHAUD, Gal. Mofl. Mus. 

: Douäi, p. 203. 

1846. — borealis L., Lové\x, Ind. Moll. lit. Scandin. 
OCR male 

1847. Thyatira radula Mig., LEACH, in GrAY, Ann. Mag. Nail. 
Hist EXD ere 

1847. — spuria Gmn.. GCRAVAP 7 SAIS ED 10) 

1843-50. Lucina — — DEsxAYESs, Tr. élém. Conch.,.I, 
PORD IDEEN 

1850. — Lborealis L.. Reeve, Conch. Icon., pl. II, fig. 13 
et 14. 

1852. —  radula Mig. Leacn, Synops. Moll. Gr. Brit. 
p. 310. 

1852. Egraca — — LEACH, ibid., p. 310. 

1855. Venus — —- Haxcey. Ipsa Linn. Conch., p. 7%. 

1857. Lucina — _ H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll.. 
IT, p. 404. 

1863 69. — —- — Juxereys, Brit. Conch., Il, p. 242, 
DL Vie 5: D:179, pl XKXIT, 
fig. 7. 

1807. _— = Hinazco, Cat: Moll. tesl: mar. 


Espagne, Journ. de Conchvl., 
NN NT US: 


186$. - Môrcu, Faun. Moll. Insul. F&- 
roëns., p. 29. 

1869.  —  — — Præirrer, Conch. Cab., Venera- 
CET ID RG DIU ETIEEE 

1870. — — Hipazco, Mol. mar. España, p.146, 
DITES ions 

Re. — — — TryYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 

OS ENV Dee 

1872. — — — p1 MoxtTEROsATO, Not. Conch. foss. 
Mte Pellegrino, p. 24. 

1875. — — — DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. 
Conch. Medit., p, 13. 

1877. — _ — p1 MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. 


Mte Pellegrino, Boll. R. Comit. 
Geol An 5: 


1837. Venus circinnata Brocc.. pr MONTEROSATO, ibid., p. 5. 

1878. Lucina borealis L., G. O. Sars, Moll. Reg. Arch. Nor: 
veg., p. 58. 

RS. — —  — ni Montrerosaro, Enum. e Sinon. 


Conch, Medit., p. 69, 


> 


— 196 — 

1881. Lucina borealis T.., Jerrreys, Moll. « Lightning » a: 
« Porcupine » Exp., P. Z.S 
p. 701. 

1883. — _ —- DAxtEL, Journ. de Conchyl., XXXT, 
p. 250. 

1SS6. _- — — LocarD, Prodr. malac. francs 
Moll. mar., p. 461. 

1591. — — — pi MONTEROSATO, Moll, foss. qua- 
tern. S. Flavia, Nat. Sicil.; xs 
DS 

1S® - = Locarp, Coq. mar. côtes France, 
D'o13, 0.202 

1897. — _ — DAUTzENBERG et H. FiscrEr, Drag, 


« Hirondelle » et « Princesse 
Alice », Mém. Soc. Zool. France, 
Dos IDE 

IRON. — ignola Locarp, Exp. Scient. « Travail 
leur » et Talisman », Moll. test., 
Il, p. 276. pl. XI, fig 2427 


1809. — borealis L., Locarp, Coq. mar. au large des 
côtes de France, p. 148. 
1906. —_ — — DAUTZENBERG et H. Fiscarr, Moll: 


drag. Ouest Afrique, Rés. Camp: 
Sc. Prince de Monaco, fase 
XXXII, p. 89: 

k Lay, Bull. Mus: Hist.-nat., NI 


p-135; 


115. — radula Mig 


Le Tellina radula Montagu (1803, Test. Brit., p. 68; 
pl. 2, fig. 1-2), placé avec raison par Lamarck parmi les 
Lucina, est un Phacoides identique, d'après Hanley (1859, 
Ipsa Linn. Conch., p. 77), au Venus borealis Linné (1766, 
Syst. Nat., éd. XII, p. 1134) (1), qui a également comme 
synonymes Venus spuria Gmelin, Venus circinnala 
3rocchi, Lucina alba Turton, etc. (2). 


(1) Linné indique pour référence une figure de Lister (167$, Hist, Anim. 
Angl., pl. 4, fig. 23) représentant en réalité, comme l’a fait remarquer 
Loven (1846, Ind. Moll. lit. Scandin. occ., p. 192), le Scrobicularia planda 
Da Costa. 

(2) Selon MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. du Rous: 
sillon, II, p. 638), la coquille Européenne à laquelle Lamarck a donné 
le nom de Lucina reticulata serait probablement ce L. borealis LE. 

Le Tellina pellucida Brown (1828, III. Rec. Conch. Gr. Brit. pl. 16; 
fig. 22), regardé par Macgillivray (1844, Hist. Moll. Anim. Scotland, 
p. 341) et par Récluz (1844, Mag. Zoo]. Guér.-Ménev., 2e s., VI, Monogr, 


ee 


— 197 — 


Le L. borealis est une coquille suborbiculaire, plus ou 
Moins bombée, ornée de nombreuses et fines stries lamel- 
leuses concentriques (1). 

Il a été signalé d'Islande, d'Europe, de l'Amérique Nord- 
Est (?), de Ténériffle et même du golfe Persique (par 
MM. Melvill et Standen |1906, Moll. Persian Gulf P. Z. 
S. L., p. 814])) et des Philippines (par Reeve et M. Hidalgo 
M905, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. 
Madrid, IT, p. 9] (2). 

Locard (1898, Expéd. « Travailleur » et « Talisman », 
Ip. 276, pl. XI, fig. 24-27) a fait du Lucina borealis 
indiqué de Brest par le D' F. Daniel (1883, J. de Conchyvl,, 
XXXI, p. 290) une espèce distincte sous le nom de L. 
ignola : d'après lui, L. borealis Linné s’en différencierait 
par son galbe arrondi en forme de verre de montre el 
par la présence d’un sillon s'étendant du sommet à la 
base de la région postérieure. 

Pour pouvoir comprendre ce que Locard veut dire par 
là, il faut examiner les échantillons qu'il à étudiés dans 
les collections du « Travailleur » et du « Talisman » 
conservées au Muséum de Paris. 

On constate alors avec étonnement que les coquilles 
provenant soit du dragage 2 du « Talisman » dans le 
golfe de Cadix soit du littoral de Saint-Vincent (Cap Vert), 
qu'il a déterminées comme L. borealis L. et qui offrent 
effectivement une forme bombée, avec un sillon apico- 


Ervilia, p. 22) comme une bonne espèce d'Ervilia, est, d'après Jetfreys 
(1863, Brit. Conch., II, p. 391), difficile à reconnaître, mais pourrait être 
une forme très jeune de Lucina borealis L. 

Le Lucina contracta (Say) Conrad, cité par Pfeiffer comme synonyme 
de ZL. borealis, est une espèce différente appartenant au Miocène d’Amé- 
rique. 

(1) Jeffreys (1863, Brit. Conch., II, p. 243) a distingué deux variétés 
depressa et gibba. 

(2) Une espèce du Nord de l'Australie, le Lucina simplex ‘Reeve (1850, 
Conch. Icon., pl. III, fig. 11), rangée par H. et A. Adams dans leur genre 
Lucina-—Phacoides (1857, Gen. Rec. Moll.. II, p. 467), ressemble également 
beaucoup au £L. borealis. 


ph 


— 198 — 


postérieur, sont en réalité des L. {Linga) Adansom 
d'Orb, = columbella auct. 

Au contraire la valve qui est le type du L,. ignota et 
qui à été recueillie dans le dragage 19 du « Travailleur » 
apparlient à un véritable L. borealis L. (1). 

On arrive done à cette double synonymie : 1° L. borealis 
Locard (non Linné) = L. Adansoni d'Orb., 2° L. ignota 
Locard = L. borealis L. 1 

Coll. “du Muséum. — Iles Feroë (coll. Prince Charles 
Bonaparte, 1869); Norvège (Robert, 1840); Suède (Malm, 
1862): Lysekil (D' Jousseaume, 1916); Grande-Bretagne; 
Brest (coll. Ballot, 1887); La Rochelle; Méditerranée (coll. 
Petit, 1873; D' Jousseaume, 1916); Martigues (coll. Petit, 
1873); Ajaccio (D' Jousseaume, 1916); Messine; Palerme. 
— Coll. Locard, 190% : Port-Bail, Lannion, Brest, Lorient: 


MM. Dautzenberg et H. Fischer (1906, Moll. drag: 
Ouest Afriq., Rés. Camp. Sc. Prince de Monaco, fase: 
XXXII, p. 90, pl. V, fig. 1-5) ont signalé du Cape 
un Phacoides (Lucinoma, vestita qui se distingue du Ph. 
borealis par sa laille plus faible, sa sculpture concen- 
trique plus fine, non lamelleuse sur le milieu des valves, 
sa lunule plus profonde, son bord cardinal large et plan 
du côté postérieur. 


PHACOIDES (LINGA) PENSYLVANICUS Linné. 


1758. Venus pensyluanica Linné, Sysl. Nat., éd. X, p. 688. 

1780. — — Poe Born, Test. Mus. Caes. Vindob., 
D'ARNDINENTIES: 

1784. — - _ Caemnirz, Conch. Cab., VII, p. 12, 
pl. 37, fig. 394-395. 

(D ne Er AT A SEA ARE RENTE Encycl. Méthod., Vers, pl. 284 
fig. 1a-c. 


(1) Cependant Locard a étiqueté exactement L. borealis L. quatre autres 
petites valves provenant du dragage 2 du « Talisman » dans le golfe 
de Cadix. 


_ 


1869. 


186). 


1372. 


1900. 


1901. 
1901. 
2:1005. 
1915. 


1916. 


Cette espèce. 


. Lucina 


Phacoides{Here)— 


Lucina 


pensylvanica L., 


— 199 — 


grandinala 
speciosa 


pensylvanica Rve., 


speciosa Rve., 


pensylvanica L., 


speciosa Rve., 
pensylvanica 1 


speciosa Rve.. 


ds 


Cuviir, Règne Animal, II, p. 482 

LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 540. 

SowerpyY, Gen. Shells, Lucina, 
pl Alt io er 

Desrayes, Encycl. Méthod., Vers, 
No en). 

DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S. 
vert., 2e éd., VI, p. 223. 

HaANzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p: #5. 

Portez et MrcHAuD, Gal. Moll. Mus. 
Douai, p. 201. 

Reeve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 29. 

R£Eve, ibid., sp. 29 (note). 

R£sve (non Rogers), ibid., pl. VI, 
TDR: 

C. B. ApamMs, Cat. Lucina West 
Indian, Contrib. Conchol., p. 246. 

D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, 
Moll., IT, p. 300. 

H. et A. Anams, Gen. Rec. Moll., 
IT, p. 467. 

FH. et A. ApaMs, ibid., p. 467. 

CHENU, Man. Conch., Il, p. 119. 
fig. 570. 

Issu, Malac. Mar Rosso, p. SI. 

Pretrrer, Conch. Cab., Venera- 
GE&; p.04, pl 19/ñg. 10; 

TRYON, Proc. Acad. Naf. Sc. Phi- 
Jad., XXIV, p. 83 (excel. synon.). 

DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie », 
Moll., Mém. Soc. Zool. France, 
XIII; p-1898: 

DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
US. Nat. Mus., XXIIF, p. 807. 
DAïr et SIMPSON, Moll. Porto- 
Rico, Bull. U. $S, Fish Comm., 

XX, p. 495. 

Dazr, Tert. Fauna Florida, p. 1368. 

Lamy, Bull. Mus. Hist. nat., XXI, 
p. 134. 

Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mus. Hist. nat., XXII, p. 153 
(note 3). 


dont Lamarck a déterminé, dans la 


collection du Muséum de Paris, un spécimen mesurant 


ee 


##x 45 imm., rapporté de l'ile Saint-Thomas par Maugé 
(expédition Baudin), est le Venus pensyloaniea Linné 
(1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688) (1) : elle a comme syno 
nymes Lucina grandinata Reeve (1850, Conch. Icon., 
Lucina, sp. 29) et L. speciosa Reeve (ibid.,'-pl"M 
lig. 32), et elle doit être rangée, parmi les Phacoides, 
dans ze sous-genre Here Gabb. 

C'est une coquille très globuleuse et entièrement 
blanche, ornée de lamelles concentriques wespacées eb 
caduques : elle se rencontre sur la côte Atlantique des 
Etats-Unis et dans la mer des Antilles (2). 

Coll. du Muséum. — Un spécimen déterminé par 
Lamarck : île Saint-Thomas (Maugé, Expéd. Baudin). 

Antilles (Homberg, 1811); La Havane (P. Serre, 1910} 
Jamaïque (D' Jousseaume, 1916); Martinique (A. Rous- 
seau, 1812; Chaper, 1885); hab. ? (Featherman, 1885). 


Reeve (1850, Conch. Icon. pl. VI, fig. 32) a cité la Men 
Rouge comme localité pour une coquille qu'il a décrite 
sous le nom de Lucina Speciosa, tout en retonnaissant sa 
ressemblance très étroite avec le L. pensyloanica L. 
mais, comme l’a fait remarquer M. le D' Jousseaume 
(1916, Lamy, Bull. Mus. Hist. Nat., XXII, p. 153), aucun 
des naturalistes qui ont exploré la Mer Rouge n’a signalé 


(4) Hanley (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 75) a fait remarquer que le 
Venus pensylvanica du « Museum Ulricae » (1764, p. 504), étant une 
coquille bordée de violet, est évidemment une forme tout à fait différente, 
peut-être un Cyrenda. 

3rocchi (1814, Conch. foss. Subapen., p. 551) a assimilé au L. pensyl- 
vanica une coquille fossile qui est le L. orbicularis Deshayes [non L.] 
(1836, Exp. scient. Morée, III, p. 95, pl. 22, fig. 6-8). 

(2) Le Lucina obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105, pl. I, 
fig. S) est une espèce incertaine, à la fois en ce qui concerne l'habitat et 
les caractères : c'est, peut-être, d'après M. Dall (1901, Synopsis, p. 796 
et S07) un jeune de ce Ph. pensylvanicus XL. Il ne faut pas confondre 
cette forme avec le Diplodonta obliqua Philippi (1846, Zeitschr. f, Malak., 
LIT, p. 20), ni avec le Lucina obliqua Recve (1850, Conch. Icon., pl. VIE, 
fig. 42), qui est une variété du /agonia orbiculata Mig. 


— ot — 


celle forine, de sorte que l'habitat indiqué par Reeve doit 
être mis en doute (1). 

Une autre espèce de Reeve, le Lucina virgo (1850, 
Conch. Icon., pl. VI fig. 28), signalée par C.-B. Adams 
1852, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol., p. 247) 
des Indes occidentales, a été réunie par Tryon (1872, Proc. 
Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 83) au Ph. pensylva- 
nicus. Pour M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 807), 
c'est une forme orientale bien distincte : elle a été indi- 
quée par Tausch (1884, Jahrh. Mal. Ges., XI, p. 188, fig.) 
des îles du Cap Vert, c’est-à-dire de la même région que 
le L. columbella auct. — Adansoni d'Orb. auquel elle 
ressemble, en effet, beaucoup, comnie l’admettait Reeve 
lui-même. 


PHACOIDES (LINGA) AURANTIUS Deshayes. 


1784. Venus pensylvanica (pars, Cuemnrrz, Conch. Cab., VII, p.14, 
pl. 37, fig. 396. 


1830. Lucina auranltia Drsrayes, Encycl. Méthod., Vers, 
Il, p. 384. 

1835. — —- DESHAYES, in LAMARCK, Anim. s. 
vert., 8e éd., VI, p:. 236. 

1836. — — DESHAYES, in Cuvier, Règ. Ani- 

mal, Moll., pl. 104, fig. 1-1 a. 

1842. — —— Desh., HANLEy, Cat. Rec. Biv., Sh., p. 77. 

1850. — — —- Regve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 31. 

1852. — — _ C. B. Apams, Cat. Lucinà West 
Indian, Contrib. Conchol., p. 244. 

1657. - - H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll.. 
IT, p. 467. 

1869. - Pretrrer, Conch. Cab., Venera- 


|: CeG, p.809, pl. 19, fe..6-7. 
1901. Phacoides [Here] aurantia Desh., DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 808. 
Cette coquille des Antilles et peut-être aussi des Açores, 
confondue par Chemnitz avec le Lucina punctata Linné 


(1) Le nom spécifique speciosa avait d’ailleurs été employé dès 1836 par 
Rogers (Trans. Amer. Phil. Soc., n. S., V, p. 333) pour un Jagonia du 
Miocène de Virginie. 


15 


ü 


— 202 — 


[Venus], ressemble au L. pensylvanica L., mais se recon- 
naît à sa coloration blanche dans lä région umbonale et 
orangée vers les bords. | 

Coll. du Muséum. — Antilles (Hornberg, 1841); Guade- 
loupe (D' Jousseaume, 1916); Saint-Thomas (coll. Pelil, 
1873; de la Seiglière, 1905). 


Aux Antilles et dans le golfe du Mexique se trouve 
également un autre Phacoides : le Ph. (Here) sombre: 
rensis Dall [Lucina] (1886, Rep. « Blake » Moll., Bull. 
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 264; 1899, 
Proc. U. S. Nat. Mus., XIL p. 263, pl: XIV, fig. 43; 1908 
Synopsis Lucinacea, p. 808), dont la coquille très globu- 
leuse, couverte de lamelles concentriques saillantes, 
ressemble en miniature (environ 6 mm. de diamètre) au 
Ph. Adansoni d'Orb., du Sénégal. 


Sur la côte Pacifique Américaine, M. Dall signale deux 
espèces d’Here 

1° Lucina {Here) Richtofeni Gabb (1866, Paleont. Cali- 
forn., IT, p. 29, pl. VII, fig. 49 a-b; 1901, Daill, Syn. Luce 
nacea, p. 805, 810, 827, pl. XL, fig. 7-9), espèce pliocène 
vivant actuellement dans le golfe de Californie et avant 
pour forme jeune le Lucina excavata Carpenter [non 
d'Orbignyl] (1) (1853-57, Cat. Reigen Coll. Mazatlan Moll, 
p. 98; 1857, Rep. Moll. West Coast North Amer., p. 248 
et 308). 

2 Lucina mazatlanica Carpenter (1855-57, Cat. Reigen 
Coll. Mazatlan Moll., p. 99 et 530); 1857, Rep. Moll. W: 
Coast N. Amer., p. 248 et 308; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, 


(1) Le Lucina excavata d'Orbigny (1850, Prodr, Paléont., II, p. 241) est 
le Cytherea excavata Morton (1834) du Crétacé du New-Jersey. 

D'autre part, d'après M. Dall, la forme déterminée dans la plupart 
des collections Ouest-Américaines comme L. excavata est, non pas 
l'espèce de Carpenter, mais le Ph. {Cavilucina; lamprus Dall. 


p. 811), de Mazatlan, qui paraît allié au P. sombrerensis 
de l'Atlantique. 


— 205 — 


PHACOIDES (LANGA) ADANSONI d'Orbigny. 


1826. Lucina columbella (Lk.) auct., SowerBy, Gen. Shells, Lucina, 
DST EE 10: 


1630 — —- — Desxayes, Encycl. Méthod., Vers, 
IT 0.283: 

1835. _- — _- DESHAYES, in LAMARCK, Anim. &. 
vert., 2e éd., VI, p. 230. 

1539. —  Adansoni D'ORBIGNY (non Reeve), Mol. Cana- 
ries, Il, p.107, pl. 7, fig. 26-27. 

1843-50. —  columbella (Lk.) auct., DEsHAYES, Tr. élém. Conch., I, 
SSD. D See C0 DIE; 
fig. 4-6, 

1550. — — — R&EvE, Conch. Icon, pl. VI, 

fig. 30. 

1853. — — — Dunxer, Ind. Moll. Guin. Tams, 
p. 54. 

1842-56. — —- — HANLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 77 

et 348, pl. IX, fig. 2. 

1857. — _ — H. et A. Apams, Gen: Rec. Moll., 
IT, p.467. 

1885.  — — _ E.-A. Smirx, Rep. « Challenger », 
Lamellibr., p. 173. 

1555. Linga — — pk GREGORIO, Bull. Soc. Malac. 


Hal x pere 

1901. Phacoides (Here) Adansoni Dar, Synops. Lucinacea, Proc. 

d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 807. 

1910. L.{Linga) columbella (Lk.) auct., DAUTZENBERG, Contr. faune malac. 
Afriq. occ., Act. Soc. Linn. Bor- 
deaux, LXIV, p. 150. 

1912. — — — DAUIZENBERG, Miss. Gruvel côte 
occ. Afriq., Moll. mar., Ann. 
Inst. Océanogr., V, p. 100. 


La coquille vivant actuellement au Sénégal, et aussi 
aux Antilles, à laquelle d'Orbigny à donné le nom de 
L. Adansoni (1), était identifiée complètement par 
Deshayes au L. columbella LKk. des faluns de Touraine : 


(1) I1 ne faut pas confondre avec cette espèce le L. Adansoni Reeve= 
senegalensis Rve., qui est un Diplodontu. 


& 


— 204 — 


pour MM. Cossmann et Peyrot (1911, Conch. Néog. 
Aquitaine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 323), elle 
serait probablement une mutation de cette espèce fossile, 
qui appartient au groupe des Linga dans le genre Pha- 
coides. 

Très globuleuse et fort épaisse, cette coquille est ornée 
de nombreuses lamelles concentriques, fragiles el 
caduques. 

Nous avons vu plus haut que cette forme bombée, pour: 
vue d’un sillon apico-postérieur, a été confondue par 
Locard avec le L. borealis L: (tandis qu’il regardait la 
véritable espèce Linnéenne de ce nom comme consti- 
tuant une nouvelle espèce sous lappellation de L. 
ignola) (4). 

Coll. du Muséum. — Canaries (coll. Petit, 1873); Cap 
Vert (de Cessac, 1874); Mauritanie (A. Gruvel, 1908): 
Sénégal (Eudeloux, 1835: À. Gruvel, 1908; D' Jousseaume, 
1916): îles Bissagos (L. Gain, 1913): hab. ? (Roussel, 1841: 
Coll, Cloué, 1850). 


A 


PHACOIDES (LINGA) DESPECTUS E.-A. Smiüth. 


IS02, Lucina coltumbella SOWERBY (non Lk.), Mar. Shells 
South Africa, p. 61. 

190%. — despecla E.-A. Sir, Mar: Shells Port 
Alfred, Journ. of Malac., XI, 
p. 40. 

1906.  — — E.-A. SmMir, South Afric. Mar. 
Moll., Ann. Natal. Gov. Mus,., 
PADAUE 

1915. Phacoides — Sin., BARTSCH, Rep. Turton “Coll "N; 


Afric. Mar. Moll., Smilhson. 
Inst, U. S. Nat: Mus-Bull 91° 
D'Al5e 


(1) Deshayes à signalé des mers de Sumatra un Lucina vitrea (4844, 
Mag. Z001. Guérin-Ménev., 2e s., VI, pl. 106) et un L. gibbia (184%, ibid., 
DL. 107) qui paraissent être des Phacoiîdes : tous deux sont ornés de stries 
concentriques, mais le premier possède des valves aplaties et transpa- 
rentes, tandis que le second à une coquille convexe se rapprochant -du 
L. columbella 


+ 
— 205 — 


Cette espèce, de Port Alfred, est voisine du Ph. Adan- 
soni d'Orb. = columbella (LKk.) aucl., mais sa coquille 
plus mince est ornée de sitries concentriques plus serrées 
et offre une coloration rose. 

Coll. du Muséum. — Port Alfred (Commandant Tur- 
ton, 1905). 


PHACOIDES (PLEUROLUCINA) UNDATUS Carpenter. 


IS6. Lucina undala CARPENTER (non Lk.), P. Z. S. L., 
Deer 

1901. Phacoides {Pleurolucina) un- Dar, Synops. Lucinacea, Proc. 

data Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811 et 


826, pl. XXXIX, fig. 14. 

1909. Lucina /Phacoides) undala Cpr., LAMY, Pélécyp. Diguet g. Califor- 
nie. Journ de lConchyl,NIENIT, 
P. 239. 

Le Lucina undata Carpenter (non Lamarck) (1), du 
golfe de Californie, est une coquille convexe dont toute 
la surface est ornée de rides concentriques serrées : en 
avant il y a une grande lunule, puis la partie médiane 
des valves présente quatre côtes rayonnantes très larges, 
enfin la région postérieure constitue une expansion ali- 
forme : chaque valve se trouve ainsi divisés en six parties. 

Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1905), 
Panama {D' Jousseaume, 1916). 


Ce L. undata appartient à la section Pieurolucina Dal, 
qui a pour type le Lucina leucocyma Dall (1886, Rep. 
« Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 


(1) Le Lucina undata Lk.= Venus undata Pennant est, d'après Lamarck 
lui-même, le type du genre Mysia Leach=ZLucinopsis Forbes et Hanley, 
qui fait partie de la famille des Veneridae. 

D'autre part Stoliczka (1871, Cretac. Pelecyp. South India, Mem. Geol. 


Surv. India, III, p. 257, pl. XIII, fig. 14) a donné le nom de Lucina 


undata à une petite espèce du Crétacé de l'Inde, dont la coquille, à 
aspect de Diplodonta, est oxnée de stries concentriques presque obsolètes, 


eine 


Cambr., XII, p. 264; 1889, Proc. U. S. Nat’Mus” XII, 
p. 263, pl. XIV, fig. 6-7; 1901, Syn. Lucinacea, p. 805 el 
808), espèce de l'Atlantique Américain (Caroline du Nord 
et Cuba) à petite coquille blanche, dont la surface pré- 
sente quatre larges côtes arrondies. 


PHACOIDES (CAVILUCGINA) TRISULCATUS Conrad. 


1841. Lucina trisulcata Conrap, Americ. Journ. Sc. Arts, 
XLI, p. 346. 

1846. — — Conrap, ibid., 2e s., I, p. 404. 

1843. —  multistriala Conrap, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., I, p. 307. 

1862. Codakia — Conrap, ibid., XIV, p. 577. 

1901. Phacoides [Cavilucina) tri- Darr, Synops. Lucinacea, Proc. 

sulcatus Conr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p.808: 


1903. Phacoides (Cavilucina) tri- Darr, Tert. Fauna Florida, p. 1370. 
sulcatus Conr., 


Var. blandus Dall. 


1901. Phacoides [Cavilucina) tri- DarLzL et Simpson, Moll. Porto- 
sulcatus Conr. var. blandus Dall, Rico, Bull. U. S. Fish Comm. 
XX D. 403 pl 58 MISES 
1901. Phacoides /Cavilucina) tri Darr, Synopsis Lucinacea, p. SOS. 
sulcatus Conr. var. blandus Dall, 

Le Lucina trisulcata Conr. typique est un fossile du 
Miocène de la Caroline du Nord. | 

Quant à la forme vivant actuellement dans l'Atlantique 
Américain, depuis le Cap Hatteras jusqu’au Brésil, qui a 
- été désignée sous ce nom, elle constitue, pour M. Dall, 
une variété blandus, dont la couleur est d'ailleurs 
variable, blanche, jaune ou orangée. 

C'est une coquille subtriangulaire, oblique, plus haute 
que large, à sommets postérieurs et à surface ornée de 
fines stries concentriques, avec trois ou quatre sillons 
plus profonds, qui semblent correspondre à des arrêts 
de croissance. 

Coll. du Muséum. — Hab. ? (1). 


(4) Dans la collection du Muséum, certains des échantillons de 
L. trisulcata proviennent du Musée des Colonies et ont été trouvés 


rt — 


PHACOIDES (CAVILUCINA) LINGUALIS Carpenter. 


1864. Lucina lingualis CARPENTER, Ann, Mag. Nat. Hist. 
3e s., XIII, p. 314 
1864. — — CARPENTER, Suppl. Rep. Moll. W. 


Coast N. America, p: 618. 
1901. Phacoides {Cavilucina) lin- Dar, Synops. Lurinacea, Proc. 
gualis Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811 

et 827, pl. XXXIX, fig. 7. 


D'après M. Dall, cette espèce est sur la côte Pacifique 
(golfe de Californie et Mexique) l’'analogue du Ph. trisul- 
calus. 

Coll. du Muséum. — Basse-Californie (1. Diguet, 1914). 


PHACOIDES (CAVILUCINA) PROLONGATUS Carpenter. 


1855-57. Lucina prolongata CARPENTER, Cat. Reigen Coll, Ma- 
zatlan, Moll., p. 100. 
1837. — — CARPENTER, Rep. Moll. West Coast 


North America, p. 248 et 308. 
1901. Phacoides [Cavilucina) pro- Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. 
longala Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811. 


Le Ph. prolongatus Carp., du cap San Lucas, constitue 
pour M. Dall une forme en miniature du Ph. lingualis : 
elle lui paraît s’en distinguer par sa laille plus faible, 
par son contour plus oblique et proportionnellement 
plus haut, avec sommets plus proéminents (1). 


Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1914). 


probablement aux Antilles. Mais d'autres étaient mentionnés comme 
recueillis aux Séchelles par Dufo (1840 : cette indication est très 
vraisemblablement erronée et due à une confusion d’étiquette. 

(1) Le Lucina inconspicua E.-A. Smith (1890, P. Z. S. L., p. 30%, pl. XXII, 
fig. 6), de Sainte-Hélène, rappelle, par son aspect extérieur, le L. prolon- 
gata Cpr.: c’est également une coquille striée concentriquement, plus 
haute que large, à sommets aigus recourbés en avant, 


PHACOIDES (CAVILUCINA) LAMPRUS Dall. 


1901. Phacoides (Cavilucina) lamprus DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 808; 
811, 827, pl. XXXIX, fig. 9: 

Le Ph. lamprus, qui d'après M. Dall, est le Lucina 
excavata de la plupart des auteurs (non d'Orbigny, nec 
Carpenter) (1), est une espèce du gœfe de Californie à 
coquille dosinioïde, orbiculaire et solide, avec petite 
lunule développée surtout sur la valve droite : la sculp- 
ture est formée de fins cordons concentriques et de 
microscopiques stries radiales; le bord inférieur des 
valves est très finement crénelé; la couleur varie du 
blanc à l'orange. 

Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1914); 
hab. ? (D' Jousseaume 1916). 


PHACOIDES (CAVILUCINA) FIELDINGI H. Adams. 


IS70. Lucina Fieldingi H. Apams, Shells Red Sea, P.Z; 
SE, 1p. 1916 PI XEVIDIEATERIE 
1870.  — — HA, Mac ANDREWw, Rep. Test. Moll. 


Suez, Ann. Mag. Nat: Hist, 
48 S., VI, p.448: 
1886. — — A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez, 
Ann. Mac. Nat._Fist Nous 
XVIII, p-"98. 
1916. Phacoides [Cavilucina) Fiel- Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
dingi H. Ad., Mus. Hist. nal., XXIT, p.193: 


Le Lucina Fieldingi H. Adams, de la mer Rouge, est 
une coquille arrondie dont, en général, le côté antérieur 
est subanguleux et le côté postérieur circulaire; l’orne- 


(1) L. excavqta Carpenter (1855-57, Cat. Mazatlan Moll., p. 98) est le 
jeune du Ph. /Here) Richtofeni Gabb (voir plus haut, p. 209). 

Quant au L. excavata d'Orbigny (1850, Prodr. Paléont., IL, p. 241) 
c'est une forme du Crétacé des Etats-Unis décrite par Morton (1834) 
comme Cytherea, 


ED 


mentation consiste en côtes concentriques serrées et en 
stries rayonnantes tellement fines que la Sculpture con- 
centrique est seule apparente à Pœil nu. 

Cette espèce, ayant un ligament marginal et visible 
extérieurement, est un: Phacoides et comme, par son 
contour, sa Sculpture, sa lunule, sa charnière, elle se 
rapproche beaucoup du Ph. trisuleatus Conrad var. blan- 
dus Dall, des Antilles, elle peut être rangée, À côté de 
celui-ci, dans la section Cavilucina (1). 

Coll. du Muséum. — Suez, Souakim, Djibouti 
(D' Jousseaume, 1916). 


PHACOIDES (CAVILUCGINA) VALIDUS E.-A, Smith. 


1904. Lucina valida E.-A. SMmirH, Mar. Shells Port 
Alfred, Journ. of Malac., XI, 
p.40; pl, fig: 19: 


1906. -— — E.-A. SMmirm, South Afric. Mar. 
Moll., Ann. Natal Gov. Mus.. I, 
p. 67. 

1915. Phacoides—  Sm.. 3ARISCH, Rep... Turion" coll: 


\fric. Mar. Moll., Smilhson, 
Inst. US Nat. Mus.. Bull: 91, 
p. 104. 

Cette petite espèce, de Port Alfred [Colonie du Cap}, 
à coquille subpiriforme, ornée de lignes rayonnantes 
très fines et de stries concentriques serrées, avec deux 
ou trois sillons indiquant des périodes d'arrêt dans la 
croissance, était rangée par E.-A. Smith dans le même 
groupe que le L. pecten Lk. : ce serait donc un Jagonia; 
elle me paraît plutôt être voisine du Ph. trisulcatus Conr. 
et, par suite, se rattacher également aux Cavilucina. 

Coll. du Muséum. — Port Alfred (Commandant Tur- 
ton, 1905). 

4) De ce ZL. Fieldingi me parait pouvoir être rapprochée une espèce 
du golfe de Siam, le Lucina (Phacoides) Dalli Lynge (1909, Danish EXp. 
Siam., Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, 7% Ss., V, 


P. 171. pl. III, fig. 9-12), qui se caractérise surtout par la présence d'au 
moins deux dépressions radiales sur le côté antérieur, 


— 210 


PHACOIDES (PARVILUCINA) CRENELLA Dall. 


1857. Lucina multilineata (?: Tuomey et HoLMESs, Pleioc. Foss. 
S'ACar ol" p'M01 Di eN\ITITIR 
fig. 16-17. 

1889. —  crenulala DaLz (non S. Wood, nec Conrad), 
BulL U/ SNat /MUS "nor 
p. 50. 

1901. Phacoides (Parvilucina) crenella Dar, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 810 
et 825, pl. XXXIX, fig. 2. 

1903. Phacoides {Parvilucina) mul Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1384. 

lilineatus T. et H."?\, 

Le L. crenella Dall est une forme vivante de l’Atlan- 
tique Américain (Virginie, Floride, Cuba), qui a été con- 
fondue avec le L. crenulata Conrad (1834) (1840) (1), fossile 
miocène, tandis qu'elle est probablement identique avec 
L. multihineata Tuomey et Holmes, forme pliocène et 
pleistocène. 

C'est une coquille renflée, équilatérale, à ornementa- 
tion concentrique formée de fins cordons, à sculpture 
radiaie faible et souvent même presque enticrement obso- 


lète, à bord interne de valves crénelé. 


Coll. du Muséum. — Charleston [Caroline du Sud] 
(D' Jousseaume, 1916). 


Le Ph. crenella a pour analogue dans le Pacifique le 
Phacoides (Parvilucina) approrzimatus Dall (1901, Syn., 
Lucinacea, p. 813 et 828, pl. XXXIX,. fig. 4), du golfe de 
Californie, petite espèce ornée de nombreuses costules 
radiales et de lignes concentriques faibles et espacées; 
en remontant vers le nord, on trouve une variété chez 
laquelle les costules radiales tendent à devenir obsolètes 
sur le milieu des valves, la sculpture concentrique étant 
alors plus saillante. 


(4) Le L. crenulata S. Wood (1850, Crag Moll. Biv., p. 140, pl. XII, fig. 7) 
est aussi une autre espèce fossile distincte, 


ds. 


nr ll — 


Dans le Pacifique septentrional, de la Californie à 
l'Alaska, se rencontre une autre espèce de taille plus 
grande, le Phacoides (Parvilucina) tenuisculplus Car- 
penter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. America, 
p. 602, 611, 642; 1865, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XVII, 
p. 57; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 806 et 828, pl. XI; 


1909. 


PHACOIDES (BELLUCINA) SEMPERIANUS Issel. 


He 5). 

ERA ae 0 Jo DOS CERTES RS 
1$50. Lucina pisum 

1857. : — —  Rve. 

1861. L. (Myrtea) seminula 

1862. — = 

1869. Lucina Semperiana 

1871. _ _ Iss., 
1885. — — — 
1885. L. (Codakia] pisum Rve., 
189$. Lucina pisum 

1898. L. |Cyclas) Semperiana 1ss., 
1901. Phacoides [Bellucina eucosmia 
1901. Lucina pisum Rve., 

1903. Ph. 1Bellucina) eucosmia 
1905. Lucina pisum Rve., 

1909. Phacoides eucosmia Dall., 


SaviGNy, Descr. Egypte, Hist. 
Nat. Planches, II, Coquilles, 
DIAMANT 

REEvVE (non Sow.. nec d'Orhb., nec 
PMAMÉNCLMICON, DIX 
fig. 66 a-b. 

H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., 
IP D 267: 

Goucp (non Desh., nec Smith), 
Proc. Boston Soc. Nat. Hist., 
VIII, p. 3%. 

Gour.p, Olia Conch., p. 174. 

Issez, Malac. Mar Rosso, p. S2. 

P. Fiscuer, Journ. de Conchyl., 

END Al 

E. A. Smrrx, Rep. « Challenger », 
Lamellibr., p. 181. 

E. A. Smir, ibid., p. d81: 

MELvILL et STANDEN (non Phil.) 
Mar. Moll. Madras, Journ. of 
Conchol., IX, p. ®. 

MELviLL et STANDEN, ibid., p. 85. 
Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806. 

DazL, ibid., p. S16. 

Dazr.,, Tert. Fauna Florida, p. 1362. 

HiparGo, Cat. Mol. test. Filipinas, 
Rev. R. Acad. Cienc. Madrid. 
AD ALU 

Hgprey, Moll. Hope Isl., Proc. 
Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIV, 
p. 426, pl. XXXVII, fig. 16. 

Hepcey, Mar. Fauna Queensland, 
Austral. Assoc, Adv. SC., p. 347, 


He 


1909. L. {Phacoîdes] pisum Rve.. LyxGe, Danish Exped. Siam, Mar. 
Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. 
Letlr. Danemark, 7 s., V, p.172. 

1909. - Semperiana 1ss., Lany, Coq. mar. Geay Madagas- 
car, Mém. Soc. Zool. France, 
XXII, p. 345. 


1919. . —  N. Opaner, Contr. faune malac. 
Madagascar, Ark. f. Zool., XIT, 
0 Oh 


L'appellation de Lucina pisum a été employée quatre 
fois pour des espèces différentes : 

1° En 1836 par Sowerby (Trans. Geolog. Soc. London, 
2e s. IV, p. 241, pl. 16, fig. 14) pour un fossile Cénoma: 
nien qui doit conserver ce HnOM ; 

2 En 1841 par d'Orbigny (Paléont. franc., Terr.-Crét,, 
Atlas, II, pl. 281, fig. 3-5) pour une forme Néocomienne 
dont il a changé le nom en L. Cornueliana (ibid., vol. TI, 
p. 116): 

3 En avril 1850 par Philippi (Abbild. Conch., I 
p. 105, pl. IE fig. 9) pour un Divaricella de Mazatlan que 
M. Dall a proposé de nommer D. perparvula; 

9 En août 4850 par. Réeeve (Conch-"Icon "pie 
lig. 66 a-b) pour une coquille de Port-Essington el de 
SINLapour. 

D'après E.-A. Smith, ce L. pisum Rve. constitue avec 
L. Semperiana Issel et L. seminula Gould un groupe de 
trois espèces qui ont une forme {très semblable avec une 
forte dépression sur le côté postérieur des valves, mais- 
qui différeraent par le développement de leur sculpture 
cancellée. 

Tandis que dans L. Semperiana et L. seminula les 
costules radiales seraient moins fortes que les rides con- 
centriques, elles seraient dans L. pisum aussi et même 
plus développées que celles-ci; mais les figures données 
par Reeve pour ce L. pisium montrent nettement la prédo- 
Minance des rides concentriques sur les côtes radiales 


= 919 — 


et je crois qu'on peut accepter l'opinion de P. Fischer qui 
identtiait le L. pisum Rve. au L. Semperiana, nom attri- 
bué par Issel à la coquille figurée par Savignv, pl. VII 
men12. 

D'autre part M. Dall fait L. Serinula Gid. synonyme de 
L. pisuin Rve., pour lequel, sans tenir compte de Fassi- 
muilation faite par le D' Fischer, il propose le nom spéci- 
lique d'eucosmia. 

M. Hedley admet cette opinion de M. Dall, mais il 
regarde le L. seminula de E. Smith comme différent de 
l'espèce de Gould et il propose pour lui le nom de rugosa. 

Le L, pisum Rve. — Seminula Gould (4; = Semperiana 
Issel = eucosmin Dall, répandu dans l'Océan Indien, 
depuis la Mer Rouge jusqu’en Australie, est une coquille 
cordiforme, globuleuse, atteignant une taille de 7 mm. 
à région antérieure courte et à région poslérieure pour- 
vue d'un sillon. 


Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Botta, 1837); Suez 
(coll. Vassel, 1904); Suez, Aden, Djibouti (D' Jousseaume, 
1896-1916); Tuléar (Geay, 1905); Ceylan (D' Jousseaume, 
1916): Philippines (D' Jousseaume, 1916). 


PHACOIDES (BELLUCINA) RUGOSUS Hedlev. 


1885. Lucina (Codakia) Seminula E. A. Smira (non Deshayes, nec 
| Gould), Rep. « Challenger », 
Lamellibr., p. 180, pl. XII, 
fig. 5-5 &. 

LOU —"  "/Phucoites;": — LyY\GEe, Danish Exped. Siam, Mar. 
Lamellibr., Mém. Acad: R. $c. 
Lettr. Danemark, %s.. V, p.174. 
1909. Phacoides rugosus HEpzeYy, Moll. Hope Isl.. Proc. 
Linn. Soc. N.S. Wales, XXXIW, 

p. 427, pl. XXXVII, fig. 17. 


(1) Le nom de ZLucina Seminulum avait été attribué dès 1S5S par 
Deshayes (Descr. Anim. s. vert. Bass. Paris, I, p. 673, pl. 44, fig. 5-8) à un 
fossile du Bassin de Paris. 


— 214 — 
1917. Phacoides rugosus Hedl., N. ODHaNER, Res. Swedish Scient. 
Exp. Australia, K. Svenska Ve- 
tensk. Handl., LIT, p. 24. 
Nous avons vu que le nom de Lucina Seminulum, déjà 
employé par Deshayes (1858) pour un fossile du Bassin 
de Paris, à élé donné par Gould en 1861 à une forme de 
Hong-Kong réunie par M. Dall au L. pisun Reeve (nos 
Phil.): 
Quant à la coquille figurée par E.-A. Smith comme 


L. seminula, elle constitue une espèce distincte pour 


M. Hedley, qui a proposé de l'appeler L. rugosa. 

C'est une petite coquille Australienne, dont la taille ne 
dépasse pas 2 mm. 5, et qui est peu convexe, inéquilaté- 
rale à région antérieure plus développée et concave près 
des sommets : les rides concentriques y sont beaucoup 
plus fortes que les côtes radiales. 

Coll. du Muséum. — Chine (D' Jousseaume, 1916 
Queensland (Australian Museum, 1907). 


M. Ch. Hedley (1909, Moll. Hope Islands, Proc. Linn. 
Soc. N. S. Wales, XXXIV, p. 427, pl. XXXVITL fig.18) 
a signalé également du Queensland un Phacoides spera- 
bilis, chez lequel, au contraire, la sculpture concentrique 
est plus faible que la radiale. 

Il y à aussi prédominance de l’ornementation radiale 
chez le Lucina {Phacoides) pulchellu Lynge [non C.-B. 
Adams, nec Grzybowski] (1909, Danish Exp. Siam, Mém. 
AC. R. Sc. Lettr. Danemark, % s., V, p. 173, pl. I, 
fig. 13-15) (1), petite espèce du golfe de Siam appartenant 
au même groupe que le L. Semperiana, mais en différant 
par l'absence de forte dépression sur le côté postérieur. 


(1) Le Lucina pulchella C.-B. Adams (1845, Proc. Boston Soc. Nat. Hist. 
IT, p. 10) est le Strigilla pisifornis L.; le Lucina pulchella Grzybowski 
(1899, Neues Jahrb. f. Miner. Geol. u. Palaeont., XII, bp. 610) est un fossile 
tertiaire du Pérou. 


— 215 — 


PHACOIDES (BELLUCINA) LAMOTHEI Daulzenberg. 


1912. Lucina Lamothe DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte 
occ. Afrig., Moll. mar., Ann. 
Inst. Océanogr., V, p.100, pl. IT, 
fig. 50-54, 

1915. - _- Dautz., LE B. TOoMLIN et SHACKLEFORD, 
Mar. Moll. Säo Thomé, Journ. of 
Conchol., XIV, p. 2%. 

M. Dautzenberg a signalé de la côte occidentale 
d'Afrique sous ie nom de L. Lamothei une petite coquille 
qui ne peut être comparée qu'au L.pisum Rve. [= Sem- 
periana Issel] : mais sa forme est moins globuleuse et sa 
sculpture, consistant en lamelles concentriques qui sont 
séparées par des intervalles ornés de costules rayon- 
nantes, est moins forte. 

Coll. du Muséum. — Rio Grande [Guinée Portugaise| 
(L. Gain, 1913). 


PHACOIDES (BELLUCINA) CANCELLARIS Philippi. 


1846. Lucina cancellaris Pauippr, Zeitschr. f. Malak., Hi, 
Id ile 

1895-57. — — Phil., CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma- 
zallan Moll., p. 99 et 534. 

1557. — — _- CARPENTER, Rep. Moll. West Coast 
North America, p. 224, 248, 308. 

ISGL. CodakialCtena;— —- Mürcx, Malak. Blätt., VII, p. 201. 

186%. Lucina — — CARPENTER, Suppl. Rep., p. 620. 

1901. Phacoides (Bellucina) can- DaLr, Synops. Lucinacea, Proc. 

cellaris Phil., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 814 


et 829, pl. XXXIX, fig. 11. 
1903. Phacoides ([Bellucina) can- DaLz. Tert. Fauna Florida, p. 1387. 
cellaris Phil., 

Cette espèce, de la Basse-Californie, est élégamment 
sculptée d’un petit nombre de côtes rayonnantes apla- 
lies, séparées par des intervalles étroits et croisées par 
des costules concentriques filiformes qui passent par- 


— 216 — 


dessus les intervalles; sur l'aréa dorsale postérieure, il 
y a des nodules lamelleux proéminents. 

Le Ph. cancellaris a pour analogue sur la côte Atlan- 
lique (de la Caroline du Nord au Brésil) le Phacoides . 
(Bellucina) amiantus Dall (1901, Synopsis Lucinacea, 
p. 810 et 826, pl. XXXIX, fig. 10) [—=Lucina cosiata 
Holmes, 1860 (non d'Orbigny, 1846, nec Tuomey ctl 
Holmes.,.1855,. nec. Gabb. 1873), P:.PI. Fosses 1tar0ie 
pe 2S, pl. VI, fig. 2] qui possède une evquille plus trans- 
verse, avec des côtes ravonnantes plus nombreuses 
(environ 12) et des costules concentriques filformes plus 
serrées vers le bord ventral. 

Je rapporte au Ph. cancellaris plusieurs valves qui, 
dans la collection de M. le D' Jousseaume, élaient indi- 
quées comme provenant de Charleston (Caroline du Sud) : 
mais celle indication me paraît erronée, car elles ressem- 
blent beaucoup plus à la figure donnée par M. Dall pour 
le Ph. cancellaris qu'à celle du Ph. amiantus. 


Genre MYRTEA Turton, 1822. 


Le genre Myrtea Turton, 1822 | = Ortygia\Brown, 1827 
= Cyrachæa Leach (1847), 1852], dont le type est Venus 
spinifera Montagu, a les caractères suivants : 


Coquille allongée, ovale ou subrectangulaire, un peu 
comprimée, à surface ornée de lamelles concentriques 
qui, par leur rencontre avec les carènes limitant la lunule 
et le corselel, rendent le bord dorsal épineux. 

\réas dorsales antérieure el postérieure obsolètes. 

Lunule lancéolée, creuse, plus large sur la valve gauche 
que sur la droite; corselelt long et étroit. 

Ligament et résilium assez profondément insérés dans 
une rainure dans le corselet, sans être internes. 

Dans la valve droite, il y à une simple dent cardinale 


IE 
[3 b], la dent cardinale antérieure étant normalement 


absente, et deux dents latérales proéminentes [LA 7 et 
L Pl. Dans la valve gauche, on trouve deux dents cardi- 


Charniere de Myrtea spinijera Montagu. 


nales [4 b et 2 a] et les dents latérales TL A 11 et LA 1v; 
LP et LP iv] sont à peine indiquées et fréquemment 
obsolètes. 

Impression musculaire antérieure à digilation assez 
courte. 

Bord interne des valves entier. 


M. Dall admet dans ce genre deux sections : 


Section Myriæa s. str., type : L. spinijera Mig. — 
Coquille de taille modérée, avec une ornementation uni- 
quement concentrique. 


Section Eulopia Dall, 1901, type : L. sagrinata Dall. — 
Coquille petite, avec sculpture vermiculée et radiale entre 
les lamelles concentriques plus fortes. 


MYRTEA SPINIFERA Montagu. 


1803. Venus spinifera MoxraGu, Test. Brit., p.577, pl. 17, 
II LE 

1822. Myrtea —  Mig., Turron, Conch. Insul. Britann., 
D'1193: 

1825. Lucina hiatelloides Basreror, Descr. géol. bass. tert. 


S.-0. France, Mém. Soc. Hist. 
nat PArIS IL D: 187% DIN, 


fig. 13. 

1836. — — Bast., Paizippr, Enum. Moll. Sicil., I, 
n° 32: 

1842. —  spinifera Mig., Hanzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 


16 


1 A8 — 


1844. Lucina Spinifera Mig., 


L —  Spinosa (sic) 
7. Cyrachaea spinifera Mig., 


1543-00. Lucina — == 


1843-50. —  lupinus 

1590. —  sSpinifera Mig., 
1550. —  hialelloides Phil., 
1892. Cyrachaea spinifera Mtg., 


1557. L.{Myrteu, — 231 
1863-69. Lucina == ee 
1872. Myrlea — te 


1881. Lucina — = 


1595. _ ae 
LC PEN ee 
1901. Myrlaea _ — 


TARA D - 
115 1 HRMIES L " 


Le Venus spinifera Mig. 


(1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 89) donne comme 
ornala Goldfüss 


autre synonyme Astarte 
D. 195, pl. 135, fig. 9).. 


— Lucina hiatelloides Bast. 
= L. Spinosa Phil. (1), qui est le type du genre Myrtea 


Paiztppi, Enum. Moll. Sicil., Ii, 
D129: 

Pairippi, ibid., p. 268 et 270. 

LEACH, in Gray, Ann. Mag. Nat. 
His, XX DE 7e 

DESHAYES, ‘Tr. élém. Conch:,M1; 
26. D.,11D. 784061 NL DIRES 
fig. 3-5. 


DEsHAYES (non Brocchi)}, ibid., 
Explic., planches, p. 11. 
R&EvE, Conch. Icon, pl. MIE 


fig. 39. : 

R£EVE, ibid., pl. X, fig. 39 b. 

LsAcH, Synops. Moll. Gr. Bril., 
p. 314. 

H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., 
Il, p. 468. 

Jerrreys, Brit. Conch., IL, p.240; 
V, p. 1%, pl. XXXII, fig. 6-6a. 
TRrYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 

lad., XXIV, p. 88. 

JsFFREYs, Moll. « Lightning » a. 
POrCupine "EXD NP WASME 
p. 701. 

Locarp, Prodr, malac. 
Moll. mar., p. 462. 

Locarp, Coq. mar. côtes France, 
p. 312. 

E.-A. Suirx, Nat. Hist. « Investi- 
galor », Moll. Bay Bengal, Ann. 
Mag. Nat. Hist., 6e s., XVI, p. 12. 

BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLEUS, 
Moll. Roussillon, Il, p. 805. | 

Locarp, Coq. mar. au large des 
côtes de France, p. 148. 

DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat., Mus., XXIII, p. 805. 

DaALL, Tert. Fauna Florida, p. 1356. 

DAUTZENBERG et H. Fiscner, Moll. 
drag. Ouest. Afriq., Rés. Camp. 
Sc. Pce de Monaco, fasc. XXXII, 
p.91: 


franc.’ 


(1844, Petref. German, II, 


4 


21010 — 


Turton, possède une coquille ovale, transverse, compri- 
mée, ornée de stries concentriques lamelleuses, serrées, 
devenant épineuses sur le bord postérieur (1). 

Cette espèce vit dans la Méditerranée et dans l'Océan 
Atlantique, depuis les côtes de la Norvège jusqu'aux îles 
du Cap Vert : elle a été, de plus, signalée par E.-A. Smith 
(1895) comme avant été draguée au large de Trincomali 
(Ceylan). 

M. de Monterosato (1878, Enum. e Sinon. Conch. 
Medit., p. 69) donne, avec un point d'interrogation, 
comme synonyme du L. spinifera le Venus Duminyi 
Requien (1848, Cat. Coq. Corse, p. 24) et il admet une 
variété minor, qui serait le Venus Busschaerdi Requien 
(Gibid., p. 24). Mais, d’après MM. Bucquoy, Dautzenberg, 
Dollfus (1893, Moll. Roussillon, IL p. 386), ces deux 
espèces de Requien constituent à peine des variétés du 
Venus fasciata Da Costa. 


Coll. du Muséum. — Bohusland (Malm, 1862); Lysekil 
(D5. Jousseaume, 1916); Angleterre (Forbes, 18 ?; 
Damon. 1867; coll. Petit, 1873); Loire-Inférieure (coll. 
Petit, 1873); Le Croisic (coll. Petit, 1873); Méditerranée 
(coll. Petit, 1873; D' Jousseaume, 1916); Marseille, Corse 
(D' Jousseaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873); Palerme; 
Adriatique (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard, 1905 
Belle-Ile, Cette, Marseille, Sanarv, Toulon, Saint-Raphaël, 
Antibes, Nice. 


« 
(1) Brusina (1864, Conch. Dalmat. ined. Atti Soc. Zool. Botan. Vienna, 
XV, p. 37) a signalé de Brevilacqua [Dalmatie] un Lucina tenuilamella, 
* qu'il reconnaît lui-même avoir l'aspect du L. Spinifera Mtg. 
M. R. Sturany (1896, Zool. Ergebn. « Pola », Denkschr. K. Akad. Wiss. 
Wien, LXIII, p. 16, pl. I, fig. 22) à, d'après une unique valve droite 
_ recueillie à Alexandrie, décrit un Lucina amorpha, qui pourrait paraître 
un exemplaire déformé de Z. spinifera Mtg., mais ce serait une espèce 
distincte : le contour est tout autre, la lunule est étroite et profonde, 
la région postérieure présente un pli enfoncé correspondant à une 
sinuosité du bord ventral comme dans le genre Axinus et il y a environ 
66 stries concentriques (au lieu d’une quarantaine). 


— 280 — 


Le genre Myrtea, qui n'a aucun représentant sur la 
côte Pacifique de l'Amérique, comprend quatre espèces 
Est-Américaines (1901, Dall, Synopsis Lucinacea, p. 801 : 


1° M. lens Verrill el Smith [Loripes] (1880, Amer. Journ. 
Sc. XX, p. 400; 1880, Proc. U. S. Nat. Mus., IIT, p: 400); 
du Massachusetts, des Antilles et du Brésil (1); 

20 M. compressa Dall [Loripes| (1881, Bull. Mus. Comp. 
Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 135; 1886, ibid., p.266; 
pl. XIV, fig, 2:4889, Bull. U. S. Nat”Mus/\n#31°p°"e 
pl. XIV, fig. 2), des Antilles, qui pourrait n'être qu'une 
variété très transverse et comprimée du M. lens; 

3° M. pristiphora Dall et Simpson (1902, Moll. Porto- 
Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX [19001], p. 493, pl. 55, 
fig.4-6), des Antilles; 

4° M. sagrinata Dall [Lucina] (1886, Rep. « Blake », 
Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 265; 
1889, Proc. U. S. Nat. Mus., XII, p. 263, pl. XIV, 6814}, 
de la Floride et du Yucatan, pris par Dall pour type de sa 
section Æulopia (1901, Syn. Lucinacea, Proc. U. S. Nai. 
Mus., XXIIT, p. 804 et 805). 

Avec cette dernière espèce M. Dall associe le L. (Myr- 
tea) fabula Reeve (1850, Conch. Icon., pl. XI, fig. 69), des 
Philippines (1905, Hidalgo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. 
R. Acad. Cienc. Madrid, XIII, p. 10). 

Une autre forme des Philippines, qui serait voisine de 
ce L. fahula, a été décrite récemment par E.-A. Smith 
(1916, Pelecyp. Philippines. Proc. Malac. Soc. London, 
XIT, p. 18, pl. I, fig. 9-10) sous le nom de Lucina trans- 
versa [non Bronn|]. 

Tate (1887, Trans. R. Soc. South Australia, IX, p. 96) 


(1) I1 existait déjà un Lucina lens Rômer (1841, Verstein. Norddeutsch. 
Kreide Geb., p. 73, pl. IX, fig. 14), du Crétacé d'Allemagne, et un Lucinda 
lens H. C. Lea (1845, Trans. Amer. Phil. Soc., IX, D. 14, pl. XXXIV, 
fig. 19), du miocène de Virginie, qui, d'ailleurs, est synonyme de 
Phacoides (Parvilucina) crenulatus Conrad, 


NOT 


Ar lan 


a indiqué également d'Australie ce L. fabula Rve et il en 
faisait synonyme le L. Brazieri Sow. : M. Ch. Hedley 
(1902, Scient. Res. Exp. « Thetis » Moll. Mem. Austral. 
Mus., p. 319) regarde ces deux assertions comme dou- 
teuses et il tient pour distinct le L. /Myrtea) Brazieri 
Sowerby [ellina] (1883, P. Z. S. L:, p. 31, pl. VIL fig. 2), 
de la Nouvelle-Galles du Sud, qu'il propose (1918, Journ. 
R. Soc: N. S. Wales, LT [1917], p. 18) d'appeler Myrtea 
botanica (1). 

MM. Gatliff et Gabriel (1911, Proc. R. Soc. Victoria, 
n.s., XXIV, p. 189 et 199, pl. XLVII, fig. 8-12) ont signalé 
de Victoria [Australie] un L. (Myrtea) Mayi, qui est une 
forme alliée au L. Brazieri, bien qu’en différant par l’exis- 
tence d'une sculpture radiale et par des lamelles plus 
tranchantes. 

M. Ch. Hedley (1911, Zool. Res. « Endeavour », Moll., 
p. 9 et 99, pl. XVII, fig. 5-8) a décrit un Myrtea bractea, 
de South Australia, qui est une espèce voisine des W. 
Brazieri et Mayi, mais plus renflée, avec des côtes con- 
centriques plus serrées eb sans ornementation radiale. 

D'autre part, E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 175, pl. XIILfig. 3-3 à) a fait connaître, 
d'après une unique valve droite, un Lucina cristata (2), du 
Nord de l'Australie : M. Ch. Hedley (1909, Mar. Fauna 
Queensland, Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347) a fait de 
cette espèce un Codakia; mais, en raison de la sculpture, 
qui consiste en stries concentriques serrées devenant 
lamelleuses sur le côté postérieur, et surtout à cause de 
la constitution de la charnière qui, dans la valve droite, 
ne présente qu’une seule dent cardinale, avec une dent 
latérale de part et d'autre, je crois que cette forme serait 
mieux placée dans les Myrlea. 

(4) IL ne faut pas confondre, en effet, cette espèce avec le Tellina 
Brazieri Sowerby (1869, Conch. Icon., XVII, pl. LV, fig. 323). 


(2) Le nom de ZLucina cristata avait été donné dès 1842 par Recluz à 
une espèce qui est un Tellidora, 


— 222 — 


C'est également au genre Myrtea que M. Ch. Hedley 
(1909, Moll. Hope Islands, Proc. Linn. Soc N. $. Wales, 
XXXIV, p. 428) rapporte une espèce du golfe de Siam, 
de la Nouvelle-Guinée et du Queensland qui a été décrite 
par E.-A. Smith sous le nom de Lucina (Loripes) deside- 
rata (1885, Rep. « Challenger », p. 185, pl. AIIT, fig. 10- 
10 a; 1909, Lynge, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., 
p. 171) et qui ressemble à un Cryptodon = Thyasira par 
l'existence d’une dépression radiale sur le côté postérieur. 

Plusieurs Myrltea ont été indiqués du Japon par A. 
Adams (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p.225 
M. gibba, M. reticulata, M. Jimbriatula, M. lamellata, 
M, plicatula, M. obesula, M. decussata, M. circinata, M. 
delicatula : toutes ces espèces sont restées inconnues à 
Dunker (1882, Index Moll. Mar. Japon, p. 217). 

A. Adams a également décrit (1865, P. Z. S: E:,p..225) 
un L. {Myrtea) Layardi de Cevlan. 

Ed. L. 
(A suivre). 


FT 


— 3b$ — 
BIBLIOGRAPHIE 


Report on the Turton collection of South 
African marine Mollusks, with additional 
notes on other South African Shells con- 
tained in the United States National Museum, 
by Paul Bartsch ||). 

Ce travail renferme l'étude des collections faites en 1902, 
1904, 1905 et 1911 par M. le lieutenant-colonel W. H. Turton à 
Port-Alfred (Colonie du Cap) et de quelques autres coquilles 
sud-africaines, comprenant notamment les types d'espèces de 
Gould recueillies au cap de Bonne-Espérance par W. Stimpson, 
en 1853. Voici la liste des formes nouvelles : 


Slyliola ajricana, Mangilia dina, 


Acleocina Smilhi, — _ gisna. 
Cylichna africana, nisga, 
Haminea alfredensis, helqa, 
Ringicula Turloni, = Benjanuni, 
1. africa, aralu, 


Cylindrobulla Turloni, 
Conus lavendulus, —— 


eUCOSMi, 
herilda, 


—  alfredensis,. —  nympha, 
Clionclla Sybarilica, —  hummerosda, 

—  nereid, Cylthara ima, 

—  elisabelthæ, Daphnella alfredensis, 


—  Turtoni, 
Clavatula haliplex, 

—  halistrepta, 

:— helena, 
Drillia Signa, 

—  lara, 

—  halidoma, 


(1) Smithsonian 


Instilution, 


Donovania Stimpsoni, 
Cancellaria Dalli, 
Marginella eucosmia, 

= UGOSINI, 

—  Turtoni, 

—  cleo, 

lepta, 

National 


United Slates 


Bulletin 91, pp. I-XII, 1-305, pl. 1-54, 1915. 


Museuin, 


— D0ù — 


Marginella alfredensis, Pyramidella (Orinella) ima, 

— almo, —  (Aclæopyramis) norna, 
Milra helena, —  (Syrnola) pyrrha, 

—  ima, — — )'OJANEs 

—  carifa, - —  larpeia, 
Fasciolaria alfredensis, nn.spp.,| —  ——  hera, 

Cominella porcata multilirata |Turbonilla (Plycheulimella) 
n. subsp., eTrnd, 

—  alfredensis, —  (Pselliogyra) adaba, 
Euthria Turloni, —  (Strioturbonilla) Secura, 
Colubraria aljredensis, —  (Pyrgolampros) angea, 
Bullia æpynota, —  (Pyrgiscus) helena, 

— . lard, =" —A\OSSA, 

—  aljredensis, —  -—  lritonia, 

—  almo, nn. spp., . —  zenobia, 
Columbella (Seminella) alfre-| —  - nait, 

densis n. subsp., = — tejunta, 
—  (Anachis) io, —  —  4apSa, 
Murex alfredensis, —  (Cingulina) aglaia, 
Sistrum alfredensis, —  callista, 
Epilonium africanum, (Careliopsis) carifa, 
aglaia, —  (Mormula) cijara, 
Acrilla thalia, Odostomia{Odosiomella)farica, 
Graphis africana, —  (Egilina) Turloni, 
Melanella carifa, —  (Pyrgulina) arfica, 

- icafra, -——  (Miralda) agana, 

alfredensis, — _ (Menestho) carija, 

— . … 10; V,! —  —  Tijaca, 

— farica, —  —  ficara, 

thalia, —  (Evalea) æthra, 

— asser, — — ge, 

—  acrifa, AC, 

—  cifara, —  — ACTE, 

- irafca, —— _ {Odostonica) irajca, 
Subeulima magnifica, ——  —  icafra, nn. spp., 
Niso alfredensis, Eugyrina gemnifera lepta n: 
Pyramidella (Orinella) africana | subsp., 

—  —  alfredensis, Nictylochus alfredensis, 


és 


Annplhiperas Snithi, 

Triphoris atea, 
—  helena, 
— … Smilhi, 
—  elsa, 
— miilda, 
—  oreada, 
CO ITICONT, 
—  capensis, 
— madrid, 
—  sabila, 
—  ning, 
NO, 


Cerilhiopsis (Cerilkiopsis) 


{redensis, 
ernu«, 
nine, 

—  —  nisaba, 
—  —  saba, 
Seila aljredensis, 
—  africand, 
—  Smilhi, 

Eumeta bia, 


Turritella Slimpsoni, nn. spp., 
Littorina africana tryphena n. 


subsp., 

Cithna africana, 
Alabina alfredensis, 

—  africana, 
Diala africana, 

—  capensis, 

— almo;° 
Heliacus africanus, 
Nodulus ajricanus, 
Sabanæa pyrrha, 

— thalia, 
Amphilhalamus Turtoni 

—  africanus, 


= 


— 225 — 


Alvania nemo, 

— aljredensis, 

— “iii 

on ml 4 101 
Rissoina calia, 

 CUCOSMTL: 
Microselia gisna, 

AE; 

mo helQt, 

UT 
Barlevia Smilhi, 
Fenella almo, 
Assiminea capensis, 
Nalica Slimpsoni, 

— alfredensis, 

— _ africanda, 

— nemo, 

—  saldontiana, 
Vanilioro africana, 
Phasianella africana, 
Leptothyra africana, 

——  carmine«, 

— _ alfredensis, 
Clanculus alfredensis, 
Gibbula thalia, 

CC ILCTU 

-——  aglaia, 

— MmCdUuSa, 

—  rifaca, 
Calliostoma eucos mia, 
africana, 

Cynisca gloriosa, 
—  alfredensis, 
africana, 
Teinostoma alfredensis, 
Vitrinella rifaca, 
—  cifara, 
— ficara, 


17 


— 9) 


À ln 


Vitrinella facira, 
—_  {Docomphala) arifca, 
‘yclostrema aifredensis, 


un fu 


‘yclostremella farica, 
_—  africand, 
Caporbis (nov. gen.) ajricanu, 


Pondorbis mov. gen.) alfreden- 


sis, 
Discopsis aljredensis, 
—  africana, 
Turtloni, 
Leplogyra africun«, 
Haliotis alfredensis, 
Puncturella africana,nn: SPR:; 
Dinoplax gigas alfredensis n: 
subsp., 
Barbalia aljredensis, 
cafrid, 
Atrina aljredensis, 
Hochstelteria aljredensis, 
param oœat, 


Phiobrya ajriCanu, 
Lima ujricanda, 
Crenella aljredensis, 
\Modiolaria ajrican«, 
im, 
Cuna concentricu, 
Vencricardia african«, 
Condylocardia 10, 
Carditopsis alfredensis, 
Digitaria africana, 


Bo 


Diplodonta africana, 
almo, 
Felaniella alfredensis, 


Ungulina alfredensis, 

Scintillu Turtoni, 

Erycina alfredensis, 
—  ima, 

—  carifa, 
—  rifaca, 

Bornia farica, 
—  arfica, 

-_  {Pythina) africana, 

Rochejortliæ enora, 
— CLS, 
TU, 

helena, 

— 10, 

—  farma, 

Lasea Turloni, 

Circe alfredensis. 

Anomalocardie dfredensis, nn: 
SPP; 

Fellina abinellu alfredensis n: 
subsp., 

Abra africanx, 

Theora alfredensis, 

Solen aljrecdensis, 

Eastonia african«, 

Mactra aljredensis, 

Pholus aljredensis, nn. spp: 

Ed. L. 


Contribution à la faune malacologique de 
Madagascar, par Nils Hj. Odhner (1) 


M. W. Kaudern, de Stockholm, à recueilli en 1911-12 à 


(1) Extrait de Arxiv for Zoologi, utgifvet 
sakademien, vol. XII, n° 6, DD. 1-52, pl. 1-4. 


of K. Svenska Vetenskap- 
Stockholm, 1919. 


if 


Madagascar 200 espèces de Mollusques marins, dont plusieurs 
nouvelles : 7? provenant de la côte Nord-Ouest (Majunga) 


Diplodonta subcostata, Siphonaria madagascariensis, 
Scintilla symmetrica, ISchnochilon rufopunctatus, 
Donax elegans, Acanthochiles aberrans, nn. 
Pyramidella (Elusa) subgla- spp. 

bra, 


et 10 de la côte Est (Tamalave et Fénérive) 


Nucula Tugosa, Cirsotrema Soror, 

Yoldia divaricala, Ovula insculpta, 

Lucina elongala, Mitra (Turricula) interpunc- 
Donax productus, tata, 

Phasianell& zigzaq, Choneplax indicus nn. spp. 


Minolia variegata, 


Le genre Choneplax n'était connu jusqu'ici que dans les 
Indes Occidentales. 

Parmi quelques formes terrestres capturées à Tamatave, 
deux sont nouvelles : Nanina (Xesla) hova n. sp. et Vaginula 
ocellata n. sp.; en même temps que cette dernière a été 
trouvé le V. elegans Heynemann et ces deux Vaginules appar- 
tiennent à un groupe nouveau Vallicaulis n. subg. du genre 
Eleutheracaulis Simroth. 

Enfin dans une grotte funéraire aux environs de Catsèpe 
(près Majunga) quelques fossiles ont été recueillis, dont trois 
formes nouvelles : Ampelila bizonalis, Cyclotus mamillaris, 
Omphalotropis auralta nn. Spp. 


Mollusca of the Southwestern States : The 
Black Range, New Mexico, by H. A. Pilsbry and 
J. H. Ferriss (1). 


La faune malacologique du Black Range, qui se trouve à la 
limite des Grant et Sierra Counties dans le Nouveau-Mexique, 


(4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of 
Philadelphia, vol. LXIX, pp. 83-107, pl. VII-X, 1917. 


M 


= 228 — 


est caractérisée par un grand développement des Ashmunella, 
l'absence des Sonorella, la présence des Oreohelix Metcalfei, 
O. Swopei, O. Cooperi et, sur les parties élevées, par une 
abondance de petites coquilles canadiennes, Vertigo, Pupilla, 
Vitrina, Thysanophora Ingersolli. 


Plusieurs formes nouvelles sont à signaler : 


Ashmunella ietrodon fragilis n. subsp., 
— — animoTuUmMm  — 
— Cockerelli n. Sp., 
— — peroblusa n. subsp. 
— = argenticola un 
— Binneyi n. Sp., 
—- mendaxz — 
Oreohelix Swopei == 
— Metcalfei concentrica n. subsp., 
— _ radiata — 
— — acutidiscus = 
— hermosensis — 
— — cuchillensis — 
Pupilla Blandi nithodes 
ENT 


Marine Molilusks of Hawaïi, I-I (1) et IV-VII (2), 
by Henry A. Pilsbry. 


L'étude des Mollusques provenant de ses récoltes person- 
nelles et de celles de M. D. Thaanum, de M. Fr. Stearns, du 
Professeur Wm. Alanson Bryan et de Mrs. Bryan, a conduit 
M. Pilsbry à faire la revision des espèces de Hawaïi appar- 
tenant à quelques groupes : les Phasianellidæ, les Tecti- 
branches, les Melanellidæ (— Eulimidæ), les Pyramidellidæ, 
les OStreidæ, et à décrire plusieurs formes nouvelles : 


Phasianella variabilis Pse. kahoolawensis n. subsp., 
— — trizonalis n. mut., 


(4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of 
Philadelphia, vol. LXIX, pp. 207-230, pl. XIV-XV et 13 figs. dans le texte, 
1917. 


(2) Zbid., vol. LXIX [1917], pp. 309-333, pl. XX-XXII et 34 figs dans le 
texte, 1918, 


5: og — 


Phasianella Bryani n. sp., 
— mololkïaiensis n. sp., 
— Thaanumi n. sp., 
Alcyna Kuhnsi nr. sp., 
== —  huinerosa n. subsp. 
—  liapioianiæ n. sp., 
— _ Subangulala PSe. flammulata n. var., 
— — virgala n. subsp., 
Pupa (= Solidula) Thaanumi n. sp., 
Acteocina honoluluensis n. sp., 
Atys Kuhnsi n. sn., 
—  COrTnula n. Sp., 
Haminea aperta Pse. oahuensis n. subsp., 
— curla À. Ad. tomaculum n. subsp., 
Melanella (= Eulima) Thaanumi n. sp., 
= Robillardiana n. sp. file Maurice |, 
= Cumingi A. Ad. medipacijica n. subsp., 
— vafra n. nom. (= infleza Pse. non Blainv.), 
= pisorum n. nom. (= exilis Pse non Gabh) files Viti}, 
== kahoolawensis n. sp., 
== Bryani n. sp., 
mimus n. Sp., 
= kanaka n. sp., 
— ima n. sp., 
= Letsonæ n. sp., 
— lunala n. sn., 
Subularia delicala n. sn., 
Turbonilla (Chemnitzia) obleclamentum n. sp., 
=: Es kahoolawvensis n. sp., 
— (Turbonilla) kauaivnsis n. sp., 
+ (Evalelta) Elizabethæ n. sp., 
— = laysanensis n. sp., 
— {Lancella) viliensis n. sp., 
— — — clavus n. subsp., 
Odostomia (Odostomella) patricia n. sp., 
= (Chrysallida) Stearnsiella n. sp., 
— {Miralda) syrtites n. sn., 
<+ — Paul-Bartschi n. sp. 


"0 


Odostomia {Miralda ?) pupu n. Sp., 
‘Evalina) waikikiensis n. sn., 

— haleivensis n. sp., 

eclecla n. Sp., 
— — -— nemaloderma n. subsn., 
(Cyclodosltomia) sula n. sp., 

— LelSonæ n. Sp., 
== ‘Odostomia) kahoolawensis n. sp., 
— — loxocephala n. sp., 
— Gulichki n. sp., 

— (Nesiodostomia) prima n. Sp., 

_- — secundu n. sp., 

— — terlia n. Sp., 

= — quarla n. Sp., 
Strombus hawaiensis n. sp., 
Nerilina Bryanæ n. sp., 
Ostrea Bryani n. sn., 

—  sandwichensis Sow. margarilæ n, subsp. [fossile], 

Tellina (Scutarcopayia n. sect.) Elirabelhæ n. sp., 

— eæculla Gld. hawaiensis n. subsp., 
Codakio Thaanimi n. se. 

Ed RE 


On the generic position of « Sonorella wol- 
cottiana » Bartsch, by H. A. Pilsbry (|). 


L'étude de l'appareil génital du Sonorella wolcottiana con- 
duit M. Pilsbry à ranger dans le genre Micrarionta cette 
espèce de Palm Springs (Californie) qui paraît appartenir 
à un groupe qui, par adaptation à un milieu aride, a pris 
l'apparence des Sonorella désertiques. 

Ed. L. 


4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of 
Pliitadelphia, vol LXX, pp. 139-140, 1918. 


A 


PTE 


REVUE 
DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES 


Proceedings of the Maiacological Society of 
London, Edited by B. B. \Woodward. 


Vol. XIII, Parts II and IV, April 1919. 


Contents. : J. R. LE B. TOMEIN. À Systematic list of the fossil 
Marginellidæ (Concluded) [M. microglaphyra, Orlmanni, pari- 
siensis, Seguenzæ, transnominala, trochiscus, thomensis, Bar- 
nardi nn. nom., li. cineracea Dall var. tetraplycla n. n.] (Fig.). 
— J. Cosmo MELvILL. Descriplion of Balhyloma regnans n. sp., 
from the Indian Ocean (Fig.). — J. C. MELvILL. Description of 
Morumn præclarum n. sp., with remarks on the recent species 
of the genus (Fig.). — H. SuTer. Biological notes on Alcithoë 
H. et A. Adams (Figs.) — G. B. Sowergy. Notes on Magilus 
and its allies, substituting the generic name Magilopsis n. n. 
for Leptoconchus Lamarcki Deshayes. — H. ©. N. SHAW. 
Note on à unpublished reprint of a paper by J. W. Brazier 
published in the « Sydney Mail », 2nd december 1871. — 
R. BULLEN NEWTON. On Raelomya n. g., a new genus of 
Pelecypoda, from fhe lertiary rocks of Egypt and Southern 
Nigeria (PI. I). —"  W. T. Wggsrer. Notes on the red variety 
of Planorbis corneus L. and some cther freshwater Mollusca. 
— A. S$S. KENNARD and B. B. WoopWaRp. On the first discovery 
in England of Helicodonta obvrotutt Müll — A. REYNELL. 
Wood's « Index testaceologicus », Supplementary Note. — 
A. H. Cooke. The radula in Thais, Drupa, Morula, Concho- 
lepas, Cronia, lopas, and the allied genera (Figs.). 


The Nautilus, à quarterly devoted to the interests of 
Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. 
Vol. XXXIII, n° 4, April 1920. 


Contents : JAs. H. FERRISS. The Navajo Nation. — ARTHUR 
JACOT. On the Marine Mollusea of Slaten Island, N. Y. — GEO. 


AE de CR CS OR td 7 Gun, 7 


Évs 


— 232 — 


H. Crapr. Vitrea (Paravitrea) mullidentala and lamellidens 
(PL I). -— JUNIUS HENDERSON. The Nomenclature and syste- 
inatic positions of some North American fossils and recent 
Mollusks. II. — FRANK C. BAKER. À new Planorbis from Illi- 
nois [PI pseudotrivolvis n. sp. — IFRANK C. BAKER. À new 
form of Amnicola [A. Winkleyi Leighloni n. var.] from the 
Ohio Pleistocene deposits with notes on a Physa from the 


same formation. — L. G. FRIERSON. Lasmigona viridis Rali- 
nesque, 1820. — S. STILLMAN BERRY. T'urrilidæ versus Tur- 
ridæ. —- J. R. LE B. TOMLIN. On certain of Link's names in 


the Mitridæ [Mitra adornata, M. polymorpha nn. nom.] — 
Mrs. Ipa S. Orproyp. New Species of West Coast Shells [Tri- 
tonalia Fraseri n. sp., Vancouver Island, Pecten Kincaidi 
n. Sp., P. islandicus pugelensis n. var., Puget Sound] (PI. IV). 
—- GEO. H. CLarr, Herbert Huntington Smith (Obituary). — 
Notes : GEO. H. CLapP, Vertigo ovala and V. Hebardi in Flo- 
rida ; — C. W. JoHNsON, Liüorina irrorata Say ; — C. W. 
JOHNSON, Fasciolaria papillosa Sow.; — Fr. C. BAKER, Physa 
Smithiana n. nom. for Physa Smithü; — JUN. HENDERSON, 
Anodontoides Ferussacianus Lea. 


La Directrice-Gérante : Me H. FISCHER. 


Hinp. Oberthur, Rennes-Paris (3746-20). 


14 PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, par 
Ru” | CROSSE & FISCHER fe hi 


4 ‘48 PT 5 ET, DE 1899 À 1916, PAR 
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F, DOLLFUS 


de CONTINUÉ PAR 
De MADAME H. FISCHER 


a SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE 
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY 


AVIS IMPORTANT 


3 En raison de l'élévation persistante des frais d'impression, 

pr qui sont actuellement plus que triplés, la Direction du Journal 

* de,Conchyliologie se trouve obligée de demander aux Abonnés 

. d'accepter la majoration suivante, devenue indispensable pour 
permettre de continuer, avec le 65° volume, la publication du 
‘ha Foie recueil conAaCre aux études malacologiques : 


è A partir du 4er janvier 1920, le prix de l’abonnement 
he 
180 au Journal de Conchyliologie sera porté à 30 francs pour 
ol France et à 32 francs pour l'Étranger. 


NA 

LR E on | PARIS 

, RÉDAGTION ET ADMINISTRATION 
Mu: H. FISCHER 

1 cn Boulevard Saint-Michel (V®) 


INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES 


Contenues dans les volumes XXI à XL 

Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE } 
1873-1892 | MAG 

Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des 


auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les 
volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, 


Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections ei 
Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- +, 
liologie. ‘ 


SARA Le 


Prix : 8 francs 


F2 2 g 


On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie 
parue en 1878, de l'Index général et systématique des matières "44 
contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie Xl 
Un volume in-8& de 208 pages d'impression. | 


Prix : 8 francs 


AVIS IMPORTANT à 


Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- 
ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles 
insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus # 
de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés 
conformément au tarif. Le coloriage des planches tirées à part ne 
sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. : à 

Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publica- "4 
lion. x 4 

ë 


TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE 


Une page entière pour 1 Numéro. 27 fr.; pour # L: NurhEo 79 fr. 
Une demni-page -- _ 15 fr, — — LE À 
Un quart de page — a dr = CH à 


Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. 


» À À 


a 
EXPLICATION DE LA PLANCHE IV 
BIG Me Melanopsis fâsensis Plry., Lype, de Fès. 
PER ES — Douttei Plrv. var. decorata P., de Fès. 
SE où — — var. perornata P:,-de“Fès: 
4 à 6... — Ricardi Plry., types. dewres: 
Tree — VAT CMUIOMAP- RUE ÈS: 
Snletoots — acutula Plry., types, de Fès. 
ADS: -- compacta Plry., type, d’Aït Taleb. 
ILES — — juv., d’Aït Taleb. 
1 = Marteli Plry., type, d'Aïn Sfa. 
1 ASE — fâsensis Plry. var. cristata, de Fès. 
PEER — marocana Chemn., var. media P., de Fès. 
1hP re - pseudoferussaci Plry. var. minor P.,. 
de Fès. 
foret — pseudoferussaci Plry. var. minor P. 
d’Aït Brahim. 
17 à 19. — Edrissiana Plry., types, de Fès. 
POP _ excoriata Plry., type, d’Aït Brahim. 
21-22 … _ — var. fesfiva P., d'Aït Brahim. 
PR) 0e — torquilla Plry., lypes, de Fès. 
CORRE — — juv., de Fes. 
Toutes ces figures sont grandeur naturelle. 


Journal de Conchyliologie, 1920. P. 


14 


23 24 25 


Imp. Catala frères, Paris. 


20 21 22 


P. Pallary, phot. 


| Melanopsis du Maroc 


FA 


Journal de Conchyliologie, 1920. PL. 


2 


P. Pallary, phot. Imp. Catala frères, Paris. 


Margaritana marocana Plry 


L ASE RE 


fi | li Le MN We 
i PEN: 11 Ce LAN IN PT FAR: À 
à L'ORRTE #4 p8 fie 4 ODA PAR OPA RAS ES SR 


_F4 
. 


À PENDANT L'AGE DU RENNE 


PAR 


Edouard PIETTE 


Un fort volume in-40 de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrail 
1 hors texte et 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PILLOY. 


* Edité chez MASSON et Gi, 120, boulevard Saint-Germain, Paris 


Prix : 100 francs 


…._ Le nom d'Édouard Piette est universellement connu par les fouilles métho 
 diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les 
… grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et 
les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui 
“au Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique 
— inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l’Art pendant 
“L'âge du Renne est en quelque sorte la préface. 
_ L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite 
“l'auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, 
m ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde- 
- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- 
tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. 
La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la 
- description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est 
pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un 
“court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art 
- publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par 
…_ des explications détaillées des planches, où Piette à fait connaître les condi- 
… tions d'âge et de gisement de chaque objet. " 
… r'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu 
” reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- 
— dant la longue durée de l'âge de la pierre; il à montré que la sculpture, plus 
conforme à la nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection 
dès les temps les plus reculés de l'humanité: le bas-relief, plus conventionnel 
“est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des 
reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette 
… toute la filiation, a produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait 
songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l'art à son 
… déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines. . 
A | Edouard Piette à fait figurer dans les belles planches en couleur dues à 
M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi 
…que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en 
bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre 
“représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des 
“représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés 


de motifs gravés. 


L'Art pendant l'âag2 du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru 


puis de longues années dans le domaine de l'ethnographie préhistorique; 
éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous 
Mosrenire éclosion sur notre vieux sol national. 


TABLE DES MATIÈRES 


CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON 


Récoltes malacologiques du capitaine Paul Martel dans 
la partie septentrionale du Maroc (Suite), par P. 
PALEARNS EME PAR 

Un Mollusque nouveau de France, par: A:'BAVAY NUS 

Sables littoraux de Madagascar. : Marginelles, par A. 
Bavay 


naturelle de Paris (2° partie), par Ed. Lamy......... 
Bibliographie #4 ice Le se rie ee AR TR 


Revue des Publications périodiques 


tete po ete ie fee letle 1e le relate te 


Le Journal paraît par trimestre. 


PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : 


Pour Paris et pour les départements (reçu franco)... 
Pour PEtranger (Union postale) id. 


ste pete Se le nel es MST 


Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... 
Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. 


Ë v": 


S’adresser : 


Pour les communications scientifiques et pour l’abonne-. 
ment, payable d'avance, à Mme H. FISCHER, directrice du: 
Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5e arr.). | 

Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de > 


Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau || 
du Journal. 


CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES 


Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien= 
tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles |" 
faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur Ja 
couverture, Maximum : 4 lignes. té 


Imp. Oberthür, Rennes-Paris (3746-20), 


JOURNAL 


Le." 


SIONAL MUS 


. ee 


COMPRENANT 


L’'EÉTUDE DES MOLLUSQUES 
VIVANTS ET FOSSILES 
PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, PAR 
CROSSE & FISCHER 
ET, DE 1899 À 1916, PAR 
. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DORE 
CONTINUÉ PAR nn 
MADAME H. FISCHER 


SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE 


Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY 


DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 
Me H. FISCHER 
514, Boulevard Saint-Michel (Ve) 


1921 


Le Journal paraît par trimestre. 


1°" Lot : Une collection de Mollusques terrestres et fluviatiles 
d'Europe. | VA 

Belle série dont les 9/10‘ sont délerminés ; le reste pouvant être 
très facilement classé avec les échantillons déterminés. *#04 

Gelte collection, à laquelle ont contribué la plupart des malaco- à 
logistes enrenom : Michaud, Hagenmüller, Locard, Letourneux, Fagot. 
Ancey, Drouët, etc. (pour la France), Del Prete, de Stefani, de Mon- 
terosato, Pollonera, etc. (pour l'Ilalie), Hidalgo, Miquel, Rosello 3% 
(pour l'Espagne), est toute emballée, prête à être expédiée. D 


BREST 3.000 francs 


S'adresser à M. PAUL PALLARY, à ECKMUHL, ORAN (Algérie) 
7 RES 


* 


L 


Û 
PR 


En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie 1 
BOULEVARD SAINT-MICHEL, 51, Paris, 5° Arr. % 
| ‘. 

a \ A AINTÉ {Tr UV QMÉ CAT A Ÿ TE | F1 
INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES À 
Contenues dans les volumes XXI à XL ‘à | 
Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE (1873-1892) | 
Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table LE 
des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans i | 
les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des % 
Olasses, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, 
Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Jour- Fr: | 
nul de Conchyliologie. A | 
Prix : 8 francs \2 


On !trouve également au BUREAU pu JOURNAL, la Première par À 
lie, parue en 1878, de l'Index général et Systématique des ma- 
lières contenues dans les volumes L à XX du Journal de Conchy= 
liologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. 


RES 


Prix : 8 francs à 
TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE 


MR gp 


2 
rar ps 


Une page entière pour 1 Numéro. 27 fr.; pour 4 Numéros. 75 fr 
Une demi-page — — LEE ARAPRE ER — 45 
Un quart de page — — Jr 


Ues prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. 


JOURNAL 


DE 


CONCHYLIOLOGIE 


3° Trimestre 1920 


RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS 
DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 
DE PARIS 


Par Edouard Lamy. 
[8 Partie.; 
Genre CODOKIA Scopoli, 1777 (emend.) 


Scopoli, en 1777, a donné au Chama Codok Adan- 
son—=? Venus orbicularis Linné le nom de genre Coda- 
kia, qui à été rectifié en Codokia par P. Fischer (1887, 
Man. de Conchyl., p. 1143) et qui a pour synonymes Len- 
tillaria Schumacher, 1817 ! déformé en Lenticularia par 
Gray, 1847, et en Lintellaria par Bucquoy, Dautzenberg, 
Dollfus, 1898], Orbiculus Megerle von Mühlfeld, 1811 
[non Orbicula Lamark, 1799] et Antilla de Gregorio, 
1885 [non Antillia Duncan, 1864]. 

Ce genre se caractérise ainsi : 

Grande coquille solide, suborbiculaire, relativement 
comprimée, à sculpture plus ou moins distinctement 
treillissée, formée de stries concentriques et de sillons 
#ayonnants; valves blanches extérieurement et colorées 
intérieurement surtout vers le bord. 


MT 


Pas d’aréas buccale et anale. 

Sommets petits. 

Lunule déprimée très petite. 

Pas de corselet. 

Ligament et résilium grands, profondément enfon- 
cés entre les valves, s'attachant sur des nymphes. 
fhibles, aplaties, presque horizontales; le ligament est 
revêtu d'une couche externe calcaire et il est masqué- 
à l'extérieur par le rebord du contour dorsal. 

Charnière portant sur chaque valve deux dents car- 
dinales [2 a et 4 b, 3 a et 3 b], non bifides, dont l’anté- 


Charnière de Codokia o0rbicularis Linné. 


rieure dans la valve droile [3 a] est souvent supprimée: 
chez l'adulte à cause de l’excavation formée par la 
lunule. ! 

Deux dents latérales antérieures dans la valve 
gauche [LA 11 et LA 1v], une seule à droite [LA 1]. Pas. 
de dents latérales postérieures ou seulement des traces : 
[LPur et LParv, LPr|. 

Impression musculaire antérieure à digitation large 
et peu allongée. 

Bord des valves entier. 


A côté des Codokia se place le sous-genre Jagonia 
Récluz, 1869 [= Clena Mürch, 1860 (non Ctenia Lepelle- 
lier et Serville, 1825)], qui a pour type le Pectunculus 
Jagon Adanson et qui se caractérise ainsi 

Coquille plutôt petite, assez légère, suborbiculaire . 
fréquemment renflée, inéquilatérale, à côté antérieur: 


plus allongé, à sculpture treillissée, dont l’ornementa- 
tion radiale est habituellement plus prononcée que dans 
Codokia. 

Sommets saillants. 

Lunule relativement grande. 

Corselet non distinct. 

Ligament et résillum externes sur une nymphe 
étroite; le ligament n’est pas revêtu de matière calcaire. 


Charnière ide Codokia (Jagonia) jagon Adanson. 


Charnière portant sur chaque valve deux dents cardi- 
nales. 


Dents latérales antérieures saillantes et dents laté- 


rales postérieures distinctes, plus marquées que dans 
Codokia. 


Bord interne des valves habituellement crénelé. 


CODOKIA ORBIGULARIS Linné. 


1757. Chama codok ? ADANSON, Hist. nat. Sénégal, Coq. 
D225, pl. 16, .fig.,3. 
1758. Venus orbicularis LINNÉ, Syst. Nat., ed. X, p. 688. 
1767. — tigerina (pars) LINNÉ, Syst. .Nat., ed. XII, p. 
1133 et 1134. 

1818. Cytherea — [ee LAMARCK, Anim. s. vert, V, 
p- 984. 

1842. Lucina = Desh., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 

1850. —  tigerina REEVE (non IL. nec Sowerby, 


nec Carpenter, nec Deshayes), 
Conch. Icon., pl. I, fig. 3. 
1852. —  exasperata C. B. ADAMS (non Rve.), Cat. Lu- 
cina West Indian, Contr. Con- 
chol., p. 244. 
1852, —  tigerina C. B. ApaMs, ibid., p. 247. 


DR LR 


D'ORBIGNY (non L.), in SAGRA, 
Hist. Cuba, Moll,, I, p. 297. 
HaANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 13. 
GouLp, Proc. Boston Soc. Nat. 

Hist., VIII, p. 282. 
GouLp, Otia Conchol., p. 239. 


1853. Lucina tigerrina 


1855. Venus tigerina L. (pars), 
1862. Lucina pusilla 


ASC == 

TS punctata PouLSsEN (non L., nec Say), Ca- 
tal. West India Shells, p. 15. 

1885. L. (Codakia) tigerina E-A. SMITH (non LL), Rep.” 
« Challenger » Lamellibr, 
DATE 

1900. — — DAUTZENBERG (non L.), Crois. : 


« Chazalie » Moll., Mém. Soc. 
Zool. France, XII, 1p. 268. 
DALL et SimpsON, Moll. Porto- 

Rico, Bull. U. $. Fish Comm, 
XX [19001], p. 491. 
4901. Chama codok Adans. DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 798. 
1901. Codakia orbicularis L. DALL, ibid., p. 799. 


1901. Codakia orbicularis L., 


1903. — = DALL, Tert. Fauna Florida, p. 
1347. 

1915. Cytherea tigerina Lk. (pars), LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
p. 199. 


Ainsi que le fait remarquer Hanley (1855, Tpsa Linn. 
Conch., p. 73), Linné, après avoir regardé (1758, Syst. 
Nat., éd. X, p. 688) une forme tropicale, le Venus orbi- 
cularis, comme une espèce distincte, l’a ensuite (1766, 
Syst. Nat. éd. XII, p. 1134) à tort réunie à son Venus 
tigerina (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688; 1766, ibid., éd. 
XII, p. 4133 et 1134), de l'Océan Indien. 

D'ailleurs, sous l'appellation de Lucina tigerina, trois 
formes de localités différentes, mais appartenant toutes 
au genre Codokia Scopoli, ont été confondues : 1° le 
L, ligerina Linné [—L. exasperata Reeve], de l'Océan 
Indo-Pacifique; 2° le L. colpoica Dall, du golfe de Cali- 
fornie; 3° le L. orbicularis Linné, des Antilles. 

in particulier, dans la collection du Muséum de Pa- 
ris, Lamarck a étiqueté Cytherea tigerina trois cartons 
comprenant quatre spécimens : or, si l’un de ces échan- 


Aro er, CA \ = WTA 
#00 05 + dE Ê d 


5, 0e 


tillons, qui a 90X78 mm. et qui appartient à sa variété 
[3], doit être identifié au Lucina exasperata Reeve, c'est- 
à-dire au véritable ZL. tigerina Linné, les trois autres 
individus, mesurant respectivement 48X43 (1), 92X73 
(2), 81X72 mm., me paraissent être des L. orbicularis L. 

Ce nom de Z. orbicularis Linné (3) à été, en effet, 
réservé par M. Dall (1901, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, 
p. 799) pour une coquille des Antilles, qui est proba- 
blement (1903, Dall, Tert. Fauna Florida, p. 1345) aussi 
la forme du Sénégal appelée Chama Codok par Adan- 
son (1757, Hist. nat. Sénégal, Coq., p. 223, pl. 16, fig. 3). 

Le L. orbicularis se caractérise par sa forme trans- 
versalement oblongue, par sa sculpture décussée où les 
côtes rayonnantes sont prédominantes et qui, sur l’aréa 
dorsale, devient plus fine et souvent épineuse, enfin par 
sa lunule courte, cordiforme, très déprimée (4). 2 

Coll. du Muséum. — Trois coquilles déterminées par 
Lamarck Cytherea tigerina. 

Bélize [Honduras] (Bocourt, 1875); Cuba (P. Serre, 
1910); Santiago de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe 
(Beauperthuis, 1841; coll. Petit, 1873); Martinique (Beau- 
perthuis, 1841); Bahia (P. Serre, 1912) ; hab.? (coll. 
Roissy, 1847; Künckel d'Herculais, 1894; de la Seiglière, 
1905; D' Jousseaume, 1916). 


I1 existe dans le golfe du Mexique un autre Codokia 
que M. Dall avait assimilé en 1881 (Bull. Mus. Comp. 


(1) Pour cet exemplaire, Lamarck ajoute cette annotation « coquille 
accidentellement difforme » : la valve gauche présente, en effet, une 
dépression submédiane donnant lieu à un pli saillant sur la valve droite. 

(2) Ce grand individu porte l'indication « var. [2] », variété caracté- 
risée par Lamarck comime « ênlus penitus. alba »,. 

(3) L’appellation L. orbicularis a été employée de nouveau par Des- 
hayes (1836, Exp. IScient. Morée, p. 95, pl. 22, fig. 6-8) et par Sowerby 
(1837, Trans. Lond. Geol. Soc., IV, p. 341, pl. 16, fig. 13) pour deux 
autres espèces qui sont des coquilles fossiles, 

(4) D’après (M. Dafll, le Z. pusüla Gould est Je stade népionique de ce 
L. orbicularis. 


28 — 


Zool. Harv. Coll. IX, p. 185) au Lucina icterica Rve., 
puis en 1886 (Rep. « Blake » Moll. ibid., XII, p. 265) au 
L. lenticula Rve., mais dont il a fait en 1901 (Synopsis 
Lucinacea, p. 799 et 821, pl. XLII, fig. 4), sous le nom de 
Codakia cubana, une espèce distincte, à coquille petite 
et mince, avec une sculpture obsolète. 


CODOKIA DISTINGUENDA Tryon. 


1855-57. Lucina (Codokia) tige- (CARPENTER (non (L., nec Reeve), 


rina Cat. Reigen coll. Mazatlan 
Moll., p. 96. 
1855-57. —  punctata CARPENTER (non L., nec Say), 
ibid.,.p:.97: 1 
1857. L. (Codakia) tigerina (CARPENTER, Rep. Moll. West 


Coast North America p. 248, 
282, 308, 363. pe 


1857. Lucina punctata CARPENTER, jibid., p. 187, 232, 
248, 307, 351, 352. 

1864. —  tigerina CARPENTER, Suppl. Rep., p. 577 
et 667. QU 

1864 —  punctata CARPENTER, ibid., p. 561. 

1872. L. (Codakia) distinguenda . TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc, Phi- 


lad., XXII, p. 130, pl. 6, fig. 3: è 
1881. Lucina — [Tr.] P. Fischer, Man. Conch:, p.469. 
1894. — tigerina STEARNS (non L.), Shells Lower 
California, Proc. U. S. Nat. 
Mus., XVII, .p. 149° 


4895." — _ MABILLE (non L.), Moll. Basse 
: Californie, Bull. Soc. Philom. 

Paris; 8457 2VIL Sn 0; 
1901. Codakia colpoica DaLL, Synops, Lucinacea, Proc. 


Ü. S..Nat. Mus., XXIII,.p: 79%, 
801, 821, pl. XLI, fig. 4. 

1909. L.(Codakia) — Dall., LAMY, Pélécyp. Diguet g. de Ca- 
lifornie, Journ. de Conchyl, 
LVII, p. 238. 


M. Dall (1901) à attribué l'appellation de L. colpoica 
à la coquille du golfe de Californie confondue par Car- 
penter avec le L. tigerina L. 

Mais Tryon (1872) avait déjà proposé le nom de Z 


— 239 — 


{Codakia) distinguenda pour cette espèce qui est dans la 
province Panamique la forme représentative du L, tige- 
rina de la mer Caraïbe, c’est-à-dire du L. orbicularis L. 

Le L. colpoica=—distinguenda ressemble beaucoup à 
<e L. orbicularis : mais les valves sont plus aplaties, les 
côtes rayonnantes sont plus grêles, la partie dorsale de 
la coquille étant même presque lisse, et surtout la lunule 
æst assez longue et étroite. 

Col. du Muséum. — Basse Californie (L. Diguet, 
1905). 


CoDOKIA TIGERINA Linné. 


P'ANRE 
4758. Venus tigerina LINNÉ (non Rve., nec Cpr.), Syst. 
Nat., ed. X, p.688. 
4766. — — (pars) LINNÉ, Syst. Nat., ed. XII p. 
1133 et 1134. 
ORNE ee CERN OER DE CIO Encyclop. Méthod., pl. 227, fig. 
5 4 a-b. 
AS818. Cytherea tigerina (pars) LAMARCK, Anim. s. vert. V, p. 
584. 
4826. Lucina — LK., DESHAYES, Dict. iclass. hist. nat., 
IX, 1p. 530. 
18300 — — DESHAYES, Encyclop. Méthod, 
| ‘ Vers, II, p. 384. 
z 4839, Cytherea — — DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S. 
vert., 2° éd. VI, p. 514. 
1835. Lucina == = DESHAYES, ibid., p. 574 (note). 
4843-50. — — — DESHAYES, Tr. élém. Conth., I, 
2 p., p.194, pl. 16, fig. 4, >, 
1844. Cytherea — — PorTrEz et MicHaUD, Gal. Moll. 
Mus. Douai, II, p. 230. 
"à 1850. Lucina exasperata REEVE, Coneh. Icon. pl. I, fig. 4. 
1855. Venus tigerina L. (pars), HANLEY, Ipsa Linn. Conch., P. 
TS 
1857. L. (Codakia) — — Rve., : H. et À. ADAMS, Gen. Rec. Moll. 
1 II, p. 468. 
4 1851. — tigerina L. H. et A. ADAMS, übid., p. 468. 
x 41862. —  exasperata RVe., CHENU, Man. Conch., p. 12, fig. 
518 et 80. 
4863. Lucina tigerina L., Desuayes, Cat. Moll. Réunion, 


La p. 19. 


— 240 — 


1872. L. (Codakia) tigerina L., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. 
Phil., XXIV, p. 87: 
1880. L. (Lentillaria) tigrina (sic) Von MARTENS, in Môgius, Beitr. 


1h a Meeresf. Mauritius, p. 321. 
1884. L. (Codakia) exasperataRve., E.-A. SMITH, Zool. Coll. « Alert »,. 
p. 507. 
1886. Lucina -— — A, H. Cook, Mol. Suez, Ann. 
Mag. Nat. Hist., 5° s., XVIII, 
pa 99: L 
1893. — == — DAUTZENBERG, Faune malac. Sé- 


chelles, Bull. Soc. Zool. de: 
France, XVIII, p. 84. 


1ROTEU EE — — SoweErBy, Mar. Shells South. 
Africa, App., p. 26. 
1899 — -— — HEebLeY, Moll. Funañfuti, Men 


Austral. Mus., IT, p. 496. 
1901. Codakia tigerina L.. 


DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 


U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798. 


et 801, 


1905. Lucina exasperata Rve., HibALGO, Cat. Mol. test. Filipi- 
nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma- 


drid, II, p. 10. 


1906. L.(Codokia) — — Lamy, Lamellibr, Tuamotu, Bull. 


Mus. hist. nat., XII, p. 212. 
1906. Codakia = = HEDLEY, Mol. Mast Head Reef, 


Proc. Linn. Soc. N. 5. Wales, 


XXXI, p. 465. 


1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens- 
land, Australl. Assoc. Adv. Sc... 
p. 347. 

1909, L.(Codokia) — —— Lamy, (Coq. mar. Madagascar, 


Mém. Soc. Zooïl. France, XXII, 


p. 344 
1915. Lucina tigerina Lk. (pars), LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
p. 159. 
1916. Codokia —  L., LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mu. hist. nat., XXII, p. 183. 
1916. — — Gualterii Jous- 
seaume mss., LAMY, ibid., p. 183. 


D'après M. Dall, le nom spécifique de L. tigerina L. 
[Venus] doit être conservé à l'espèce de l'Océan Indo- 
Pacifique appelée L. exasperata par Reeve. 

Nous avons vu que, parmi les spécimens du Muséum 


de Paris déterminés par Lamarck comme Cytherea tige- 


— 241 — 


rina (1), un seul (mesurant 90X78 mm.) correspond bien 
à la description donnée par lui pour sa variété [3] 
« Lesta exasperata, subgranosa » el doit être, par suite, 
identifié à ce Lucina exasperata Rve., c'est-à-dire au 
véritable L. tigerina Linné. 

Cette espèce, suborbiculaire et convexe, à une sculp- 
ture décussée où les rides concentriques granuleuses 
sont aussi développées que les côtes rayonnantes, ce 
qui donne à la surface de la coquille un aspect treil- 
lissé. 

Elle a été représentée par Gualtieri (1742, Index Test. 
Conch.) dans la figure A de sa planche 77 : aussi M. le 
D' Jousseaume lui avait-il attribué dans sa collection 
le nom de Codokia Guallerii mss. 

Coll. du Muséum. — Une coquille déterminée par 

Lamarck Cytherea tigerina. 
. Mer Rouge (Lefebvre, 1837; Botta, 1837; achat Por- 
tier, 1842); Massaouah, Kamaran, Djibouti, Aden, Pé- 
rim (D' Jousseaume, 1916 : type du Lucina Gualtierii 
Jouss. mss.); Seychelles (Dufo, 1840; Rousseau, 1841; 
A. Fauvel, 1907); Zanzibar (Rousseau, 1841); Nossi-Bé 
(Boivin, 1853); Madagascar (Texor de Ravisi, 1853; 
Douillot, 1872); île Maurice (P. Carié, 1911); Océan In- 
dien (coll. Ballot, 1887); Nouvelle-Calédonie {Balansa, 
1872; Marie, 1872; abbé Lambert, 1876; coll. Cailliot, 
1892; D' Jousseaume, 1916); Gambier (coll. Pelit, 1873); 
Mangareva (L. G. Seurat, 1906). 


CODOKIA RUGIFERA Reeve. 


1835. Lucina rugifera REEVE, P. Z. S.iL., p. 68. 
1850. — — REEVE, Conch. Icon., pl. I, fig. 1. 
1842-56. — —  Rve. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79 


et 348, pl. 9, fig. 45. 


{1) Ce Cytherea tigerina Linné, que Deshayes (1826, Dict. class. hist. 
nat., IX, p. 5830) a démontré être une Lucine, ne doit pas être confondu 
avec le Cytherea tigrina Lamarck (Anim. s. vert., V, p. 579), forme voi- 
sine du C. castrensis Linné. 


Eee 


1857. L. (Codakia) rugifera Rve., H.et À. ADAMS, Gen. Rec. Mol. 


Il, p. 468. 
1867. — — — ANGAS, P. Z. S.1L., p. 926. 
1906. = — — MELVILL ef STANDEN, Moll. Per- 
sian Gulf, P, Z.S, L., p. 845: 
1918. Codakia — — HEDLEY, (Check-List Mar, Fauna 


N.$S. Wales, Moll., Journ. R, 
Soc. N. S. Waïles, LI [1917], 
p. 18. 


Le L. rugifera Rve. présente une sculpture décussée 
aussi développée que chez le L. exasperata, mais sa 
coquille est plutôt aplatie et sa coloration est blanche 
avec zones concentriques fauves. 

Reeve indique la Nouvelle-Hollande comme habitat de 
cette espèce : la collection du Muséum renferme un 
échantillon indiqué comme « trouvé sur le sable à 
Bondi Bay », localité que je n’ai pu préciser, mais pro- 
bablement aussi Australienne. 

Coll. du Muséum. — Bondi Bay [?] (Verreaux, 1840); 
hab.? (achat Wright, 1870). 


CODOKIA INTERRUPTA Lamarck. 


1818. Cytherea interrupta LAMARCK, Anim. s. vert, V, p: 
D84. 
1835. -— —— LX., DESHAYES, in LAMARCK, Anim, s. 
vert, 2° éd, VIP ele: 
1835. Lucina tigerina var. DESHAYES, ibid., p. 318 (note). 
1842. — — Desh. var. 
interrupta LK., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 
1843-50. Cytherea interruptaLk., CHENU, Ilustr. Conch., pl. XI, 
fig. 1-1b. 
1850. Lucina — —  REEVE, Conch. Icon., pl. IT,.fg: 
5 ab . : 
1857. L. {Codakia) = — Het À. ApamsS, Gen. Rec. Mol, 
II, p. 468. 
1869. Lucina tigerina L. var in- PFEIFFER, Contch. Cab., Venera- 
terrupta LkK., cea, p. 260. 


1870. Codakia änterrupta Lk. MAG ANDREW, Rep. Moll. Suez, 
Ann. Mag. Nat. Hist., 4-5, 
VI, p. 448. 


— 243 — 


1885. L. (Codakia) interrupta Lk., E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » 
| Lamellibr., -p. 179. 


: 1886. Lucina — — A. H. Cook, Moll. Suez, Ann. 
Mag. Nat. Hist., 6° s., XVIII, 

DR 0: 
JE — — STURANY, Exp. « Pola » Lamrel- 


libr. Roth. Meer., Denkschr. K. 
Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 
289. 

MAO0S — — HibALGO, (Cat. Mol. test. Filipi- 
nas, Rev. R. Acad. Cienic. Ma- 
drid, IL, p. 10. 


1906. Codakia — — HepLeY, Moll. Mast Head Reef, 
/ Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, 
XXXI, p. 469. 
‘41909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens- 
land, Austr. Assoc, Adv. Sc, 
p. 347. 
1915. Cytherea — — Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
p. 199. 
1916. Codakia — — HEDLEY, Prelim. Index Mall. 


West. Austral., Journ. R, Boc. 
West. Austrai., I [1915], p. 12. 


Deshayes (1835, Anim. s. vert. 2° éd., VI, p. 318) à 
reconnu que le Cytherea interrupla Lamarck est une 
Lucine, mais il la considérait comme une variété Séné- 
galaise du Lucina tigerina Linné [Venus]. 

_ Reeve (1850, Conch. Icon. Lucina, pl. I, fig. 5) rejette 
cette dernière opinion, qui à été acceptée par Pfeiffer 
(1869, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2 éd., Veneracea, 
_p. 261), et fait, avec raison, de cette forme une espèce 
distincte vivant dans le détroit de Torrès. 

Chez ce L. interrupta la sculpture consiste en stries 
-concentriques fines et serrées, coupées par des sillons 
rayonnants inéquidistants (1). 

Coll. du Muséum. — Seychelles (J. Verreaux, 1844; 


(1) Les figures 1 4-b de la planche 279 de l'Encyclopédie Méthodique 
Sont citées par Lamarck d'abord (Anim. Ss. vert, V, p. 584) pour 1e 
Cytherea interrupla, puis {ibid., p. 600), avec point d'interrogation, pour 


Je Venus Dombeyi. 


4 
3 
— 244 — 
Boivin, 1853); Nossi Bé (D' Jousseaume, 1916); Moluques. 
(Meder, 1842); Nouvelle-Calédonie (coll. Caïlliot, 1892; 
D' Jousseaume, 1916); îles Fidji (Filhol, 1876); hab.? 
{Amiral de Hell, 1846; Pornain, 1887). 
CopoKkIA PUNCTATA Linné. 
1758. Venus punctata LINNÉ, Syst. Nat., éd. X, p. 688: 
1784. — = D CHEMNITZ, Conch. Cab., VII, p.. 
15, pl. 37, fig. 397-398. 
APAOTE LIER An Re TS SN Re Encyel. Méthod., Vers, pl. 277,. 
fig. 3 a-c. 
1817. Lentillaria punctata L., SCHUMACHER, Ess. nouv. syst. 
habit. Vers test., p. 148. 
1818. Cytherea = = LAMARCK, Anim. s. vert, V, p. 
914. 
1826. Lucina == = SOWERBY, Gen. Shells, Lucina,. 
pl. I, fig. 1. à 
1826. — — — DESHAYES, Dict. class. hist. nat... 
IX, p:-091 
1830. — = _ DESHAYES, Encyci. Méthod. Vers, 
II, p. 384. 
1835. Cytherea — _- DESHAYES, in ILAMARCK, Anim. S. 
vert., 2 éd., VI, p. 319. 
1841. Lucina _- — REEVE, Conch. System. p. 82,. « | 
pl. LIX, fig. 1. 
1 (VAE — _- HANLEY, Cat. Reic. Biv.-Sh., p. 717. 
1844. Cytherea — = POTIEZ et MicHAUD, Gal. Moll. 
Mus. Douai, IL p. 223. 
1847. Codakia —- — GRAY PYZ"SAL p.196 
1843-50. Lucina — — DESHAYES, Tr. élém. Conch, I, 
2 pp. 795, pl: 46, .fig..4-3. 1 
1850. REEVE, Conch. lcon., pl. I, fig. 2. 
1859. Venus — — HANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 19. 
1857. L. (Codakia) — — H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Mol... 
Il, p. 468. | 
1863. Lucina = DESHAYES, Cat. Mol. Réunion, | 
p. 19. | 
1869. — — = ISSEL, Malac. Mar. Rosso, p. 254. | 
1 ee 42 PFEIFFER, Conch. Cab., Vencra= « | 
cea, p. 262, pl. XIX, fig. 8-9. | 
1880. L. (Lentillaria) — —— VON MARTENS, in MôBius, Beitr. . 
Meeresf. Mauritius, p. 321. Di 
4884. L. (Codakia) —  — E.-A. SMITH, Zool. Coll. «Alert», | 
p. 508. 


| 
À ; | 
ETA ‘4 | , | 


— 245 — 


1889. Lucina. punctata L., MORLET, Cat. Coq. rec. Pavie 
Siam, Journ. de Conchyliol. 
XXXVII, p. 173. 


S00m = — HepLeY, Moil. Funafuti, Mem. 
Austral. Mus., II, p. 496. 

1901. Codakia — —- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S.-Nat. Mus., XXI, p. 198. 

1905. Lucina —— — HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi- 


nas, Rev. R. Acad. Ciene. Ma- 
drid, III, p. 10. 


4906. L.(Codokia) — — Lamy, Lamellibr. Tuamotu, Bull. 
Mus. hist. nat., XII, p. 212. 
1909. — —— — LYNGE, Danish Expedit. Siam, 


= Mar. Lamellibr., Mém. Acad. 
R. Sc. Lettr. Danemark, 1° s. 
V. p. 169. 

1915. Lucina — — LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
p. 160. 


Le Cytherea punctata Lk. [= Venus punclata Linné 
(1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688)], dont la collection du 
Muséum de Paris renferme deux spécimens déterminés 
par Lamarck (ayant l’un 71*X69 mm. et l’autre, qui est 
un « individu poli », 65X57 mm.), a été “econnu égale- 
ment par Deshayes (1826, Dict. class. hist. nat, IX, 
p. 531) pour une Lucine. 

C’est une forme Indo-Pacifique dont la coquille subor- 
‘biculaire offre une surface extérieure lisse, ornée seu- 
lement de sillons étroits, moins nombreux et plus espa- 
-cés sur la partie médiane : l’intérieur des valves est 
d’un beau rose sur le bord et jaunâtre au centre avec 
un grand nombre de ponctuations (1). 

Coll. du Muséum. — Deux coquilles déterminées par 
Lamarck. 

Zanzibar (Rousseau, 1841); Seychelles (Rousseau, 
1841: À. Fauvel, 1907); île Maurice (P. Carié, 1911); 


(1) Hanîey (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 75) émet l'hypothèse que 1e 
Venus incrustata Linné (1758, (Syst. INat., ed. X, p. 688) a été établi pro- 
‘bablement sur un individu malade et poli d’un Lucina appartenant au 
groupe tigerina, peut-être d’un L. punctata L. 


— 246 — 


Océan Indien (coll. Ballot, 1887); Nouvelle-Calédonie 
(Beaudoin, 18.? Marie, 1872; D' Jousseaume, 1916); îles 
Fidji (Filhol); iles Gambier, Marutea du Sud (L.-.G 
Seurat, 1906). 


CopokiA COMPACTA : E.-A. Smith. 


1890. Lucina (Codakia) compac- E.-A. Suit, Mar. Moll. St-Hele- 
ta na,. P. Z. 6.1k:, Lp.4304 Cp 
XXI fe 


Cette petite espèce de Sainte-Hélène possède une: 
coquille équilatérale, faiblement globuleuse, de couleur 
blanche ou d’un jaune-citron pâle, ornée d’une sculp- 
ture cancellée très fine, presque invisible à Fœil nu, for- 
mée de stries serrées, les unes concentriques, les autres 
rayonnantes. 


Coll. du Muséum. — Sainte-Hélène (Cne Turton, 1892). 


CODOKIA (JAGONIA) JAGON Adanson. 


1757. Pectunculus jagon ADANSON, Hist. natur. Sénégal, 
Cog., p. 245, -pl. 18, fig. 3: 

1790. Venus eburnea GMELIN, Syst. nat, ed. XIII, p. 
3292. 

1808. —  orbiculata MONTAGU, Test. Brit. Suppl. p. 
42, pl. 29, fig, 7. 

1818. Lucina pecten S LAMARCK (non auct.), Anim. s. 
vert. N/D 013, 

1822. Cyprina orbiculata TURTON, Conch. Ins. Britann.. 
p. 138. 

1835. — pecten LK., DESHAYES, in LAMARCK, Anim, S. 
vert., 2° éd., VI, \p. 230: 

13,4 PRE a — DELESSERT, Rec. Coq. Lamarek, 
pl. VI, fig. 8 a-c. 

1842-56. — — — HANLEY, Caït. Rec, Biv. Sh., pr 
et 348, pl. XIIT, fig. 4. 

1853. ==: == — DUNKER, Ind. Moll. Guin. Tams, * 

a P- 954: 
1857: L.(Codakia)—" — H. et A. Apams, Gen, Rec. Mol. 


II, p. 468. 


RP - 


s 
| 1869. Jagonia jagon Adans,., RécLUz Mélang. malac., Act. Soc. 
Linn. Bordeaux, XXVII, p. 39. 
1891. — — — DAUTZENBERG, Voy. « Mlelita » 
Moll., Mém. Soc. Zool. France, 
e IV, p. 49. 
1901. Codakia (Jagonia) orbicu- DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
lata Mtg., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 198. 
1901. Jagonia orbiculata Mtg. var. 
orbiculata Mtg., Dar, ibid., p. 799. 
1910. L. (Jagonia) pecten LK,. DAUTZENBERG, Contr. faune ma- 
D... lae. Afriq. oce., Act. Soc. Linn. 
Bordeaux, LXIV, p. 151. 
1912. — —  — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte 
oûc. Afriq., Moll. mar. Ann. 
| Inst. Océanogr., V, p. 100. 
1915. Codakia(Jagonia)—  — Le B. TOoMLIN et SHACKLEFORD, 
: | Mar. Moll. Saô Thomé, Journ. 
| of Conchol., XIV, p. 275. 
1915. Lucina ARR LauY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
< p. 158. 


Le Pectunculus jagon Adanson, pris par Récluz (1869) 
| pour type de son genre Jagonia, est une coquille Séné- 
» galaise, qui à été nommée par Lamarck Lucina pec- 
« ten (1). 

M. Dall (1901) l'identifie au Venus orbiculatla Mon- 
tagu (2) qui est, pour lui, une espèce répandue aux 
Acores et au Sénégal, d'une part, aux Antilles et sur la 
côte Est d'Amérique, d'autre part. 

I1 déclare toutefois qu'elle est très variable et il y dis- 
tingue quatre variétés : orbiculala Mtg., filiata Dall, 
imbricatula C. B. Adams, recurvata Dall. Il reconnait 
d’ailleurs (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1351) que cer- 
taines de ces variétés sont susceptibles d’être élevées au 
rang d'espèces. 

Or la forme orbiculata typique qui est la seule obser- 
vée sur la côte Occidentale d'Afrique et qui correspond, 


. (1) Comme le dit P. Fischer (4887, Man. Conch., pp. 1143), ce Jagon 

- dAdanson est le Lucina eburnea Gmelin [Venus] (non Desh., nec Rve.). 

— . (2) Le nom de Venus orbiculata a été employé par Nyst pour une 
espèce tertiaire de Belgique, 


RASE 


par suite, au Jagon d’Adanson, est aussi la seule chez 
laquelle les côtes rayonnantes sont divergentes vers les 
régions antérieure et postérieure du bord ventral et elle 
se dis‘ingue nettement par ce caractère qui n'existe pas 
dans les autres variétés : on est donc amené à partager 
l'opinion de Récluz, qui considérait ce Jagonia jagon 
comme une espèce bien distincte des autres Jagonia des 
Antilles. 

Ce J. jagon Adans.=orbiculata Mig.=pecten Lk. (4) 
a été confondu par beaucoup d’auteurs, Philippi, Des- 
hayes, Reeve, etc., avec le Lucina reticulata Poli, de la 
Méditerranée, mais il s'en distingue, d’après M. Buc- 
quoy, Dautzenberg, Dollfus (1898), par sa coquille 
moins transverse, plus solide, avec une sculpture plus 
grossière : les côtes rayonnantes sont fortes, peu nom- 
breuses, bifurquées partout vers la moitié de la hau- 
teur : en avant et en arrière, elles sont divergentes vers 
le bord ventral comme paraît bien l'indiquer la figure 
donnée par Delessert (1841) pour le L. pecten Lk. et, par 
ce caractère, cette forme Sénégalaise, qui, selon M. Dall, 
se rencontrerait aussi en Amérique, depuis la Caroline 
du Nord jusqu’au Brésil, se montre très semblable au 
L. divergens Phil., de l'Océan Indien. 

Il faut d’ailleurs noter que le L. jagon Adans.=pec- 
ten Lk. et le L. reticulata Poli = decussata Costa se 
trouvent l’un et l’autre non seulement aux Canaries, 
ainsi que le disent MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus, 
mais aussi au Gabon (2). 

Coll. du Muséum. — Cap Vert (de Cessac, 1874); Séné- 
gal (A. Fauvel, 1907); Gabon (Vincent, 1890). 


(1) A l'exemple ide RécCluz, je reprends l’appellation J. jagon, d'autant 
plus volontiers que L. pecten 'LK. a prêté à ide nombreuses méprises et 
que le nom L. orbiculata Mtg. peut être trop facilement confondu avec 
L. orbicularis WL. À 

(@\ M. Dautzenberg (1910) identife au Z. pecten ILk. le Lucina exiqua 
Eichwald (1853, Lethæa Rossica, IT, p. 83, pl. V, fig. 1), fossile Miocène 
“©t Pliocène. 


ñ ST SOS PEN PP PU SU sn nie ÉÉ tu onde à 


| 
R 
4 
9 
1 
1 
l 
| 


— 249 — 


CopokiA (JAGONIA) IMBRICATULA C. B. Adams. 


sinlt ni olelelh ain is oise lohe lets) e oies, ce 


4818. Lucina squamosa 


1845. —  imbricatula 

1850 —  pecten 

1850 — occidentalis 

1853. —  imbricatulaC.B. Ad, 


1856. Lucina occidentalis Rve. 
4857. L. (Codakia) imbricatula 
C:BSA; 

(Codakia) occidentalis 
Rve., 

4857. Lucina pecten [Rve.] 


4857. L. 


1869, Jagonia squamosa Brug. 


4872. L. (Codakia) imbricatula 
CB. Ad. 


4879. Lucina nasuta 


4890 L. (Codakia)imbricatula CB. Ad., 


4890. 


4900. Z. (Codakia) occidentdlis Rvrei., 


4901. Jagonia orbiculata Mtg. var. 

imbricatula IC.B. Ad. 
4901. Codakia (Jagonia) orbicu- 
lata Mig. 


Encycl. Méthod., Vers, pl. 285, 


fig. 3 a-c. 

LAMARCK (non ILKk., 1806, nec 
Conrad), Anim. s. vert, V, 
D. 542. 


C. B. ADpaAMS, Proc. Boston Soc. 
Nat. Hist., Il, p. 10. 

IREEVE (non Lk.), Conch. Icon. 
Sp. 34. 

REEVE, Conch. Icon, pl. VII, 
fig. 34 et 35.a-b (errata). 

PETiIT, Suppl. Cat. Coq. Guade- 
loupe, Journal de Conchyl. 
EVE ere 

HANLEY, Cat. 
p. 348. 

H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll. 
II, p. 468. 


Rec, Biv. Sh. 


H. et A. ADAMS, ibid., p. 468. 

CARPENTER, Rep. Moll West 
Coast North America, p. 364. 

P. FISCHER, Cat. coq. rec. Beau 
Guadeloupe, Revue GColoniale, 
XVIII, p. 501. 

RÉGLUZ, Mélang. malac., Act. 
Soc. Linn. Bordeaux, XXVII 
p. 40. 

TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, p. 86. 

GuppY, Mar. Invert. Fauna gulf 
Paria, Journ. of Conchol. I, 
p. 165. 

Œ.-A. SMITH, Mar. Moll. St. He- 
lena, P. Z.S. IL.,1p.. 318. 

E.-A. Smirx, Mar. Moll. Ascen- 
sion, P. Z. S. IL., p. 320. 

DAUTZENBERG, (Crois. « (Chaza- 
lie » Moll., Mém. Soc. Zool. 
France, XIII, p. 251. 

DaLL, Synopsis Lucinacea, Proc. 
U. $. Nat. Mus., XXIII, p. 800. 

DaLL et SimpsON, Moll. Porto 
Rico, Bull. U. S. Fish Comm. 
XX [1900], p. 491. 

2 


— 250 — 


1903. Codakia (Jagonia) orbicu- DALL, Tert. Fauna Florida, 


lata Mig. : p. 1350. 
1915. Lucina squamosa LK., LAMY, Bull, Mus. hist. nat., XXI, 
p. 194. 


Var. filiata Dall. 


1847. Lucina pcctinata C. B. ApAMS (non Gmel, nec: 
Carp.), Proc. Boston Soc. Nat. 
Hist., II, p. 228. 


1850. —  obliqua REEVE (non Desh., nec Phil), 
Conch. Icon. pl. VIII, fig. #2. 
1892. —  pectinata IC. B. ApAMs, Cat. Lucina West. 
Indian, Contrib. Conchol., 
p. 245. 
1857. L. (Codakäa) obliqua Rve., H. et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll, 
II, p. 468. 
1869. Jagonia pectinula (sic) C.B. RÉCLUZ, Mélang. malac., Act. 
Ad., Soc. Linn. Bordeaux, XXVII. 
p. 41. 
1885. Lucina pecten E.-A. SMITH (non Lk.), Rep. 
« (Challenger » Lamellibr., 
D: 1Mi92 
1900. —  reticulata VERRILL et BUSH (non Poli), AG 


dit. Mar. Molll Bermudas, 
Trans. Connect. Acad. Sc., X,- 
p. 519. 

1901. Jagonia orbiculata Mig. var, 


filiata DALL, Synops. Lucinacea, p. 800. 


Var. recurvata Dall. 


1901. Jagonia orbiculata Mig. var. 
recurvata DaALL, Synops. Lucinacea, p. 800. 


Pour les Jagonia des Antilles Récluz admettait 4 es-- 
pèces : J. squamosa Bruguière, J. muricata Chemnitz,. 
J. pectinella C. B. Adams, J. pectinula C. B. Adams : ce: 
dernier nom est évidemment un japsus pour pectinata. 

Le Lucina muricata (Spengler) Chemnitz = L. scabra: 
Lamarck (non Chemnitz) est, comme nous l'avons vu: 
plus haut, p.182, un Phacoides du sous-genre Lucinisca.. 

Le Lucina pectinella C. B. Adams (1852, Cat. Lucinaæ 


L 
# 


He Tire 


West Indian, Contrib. Conchol., p. 246) est, d’après 
M. Dall qui l’a figuré (1901, Synopsis Lucinacea, p. 800; 
1901, Dall et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull. U. $. Fish 
Comm., XX, p. 492, pl. 58, fig. 9), une petite espèce bien 
distincte des autres Jagonia par l'absence de dent car- 
dinale antérieure droite et il se rattache peut-être aussi 
aux Phacoides plutôt qu'aux Jagonia. 

La dénomination de Lucina squamosa a été attribuée 
successivement par Lamarck (et non par Bruguière) à 
deux espèces différentes appartenant d’ailleurs, l’une et 
l’autre, au groupe des Jagonia. 

En 1806 (Ann. Mus., VII, p. 241; 1808, ibid., XII, pl. 4?, 
fig. 10), il avait appelé Lucina squamosa une forme fos- 
sile de l’Oligocène du Bassin de Paris, laquelle doit 
conserver ce nom (1). 

En 1818, dans les « Animaux sans vertèbres », V, 
p. 542, il donne cette même appellation à une coquille 
vivante que Deshayes (1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, 
p. 228, note) pensait pouvoir être le Lucina reticulata 
(Poli) Payraudeau. 

Mais, tandis que l’espèce de Poli est Méditerranéenne, 
celle de Lamarck correspondant aux figures 3 a-c de la 
planche 285 de l'Encyclopédie Méthodique, est, comme 
l’a fait remarquer Philippi (1850, Abbild. Conch., IT, 
p. 104), une forme exotique, à laquelle Récluz identifie 
le L. imbricatula C. B. Adams et le L. pecten Reeve (non 
Lk.) — L. occidentalis Reeve (1850, Conch. Icon., pl. VIT, 
fig. 34 et 25 a-b), des Antilles : elle correspond donc à la 
variété imbricatula admise par M. Dall pour le L. orbi- 
culata Mig. 

Ayant considéré le Jagon du Sénégal comme distinct, 
nous ferons de cette forme des Antilles une espèce sous 

(1) Conrad a employé le nom de Lucina squamosa 1840, Foss. Med. 


Tert., P. 38, pl. XX, fig. 1) pour une forme fossile des Etats-Unis, qui est 
le Codakia (Jagonia) speciosa Rogers. 


le nom de L. imbricatula C. B. Ad. [= L. squamosa La- 
rarck, 1818 (non 1806, nec Deshayes) = L. pecten Rve. 
(non Lk.) = L. occidentalis Rve.] (1). Elle sera caracté- 
risée par ses côtes fortes, subsquameuses, mais non 
divergentes (2). 

D'autre part, Récluz dit que le L. pectinata C. B. Ad. 
(dont il déforme le nom en pectinula) ressemble beau- 
coup au L. squamosa Brug. = imbricatula CG. B. Ad, 
mais il le rapproche aussi du L. obliqua Rve., et la figure 
donnée par Reeve pour cette espèce représente très bien, 
d'après M. Dall, sa variété filiata (3) : nous rattacherons 
done au L. imbricatula cette variété filiata Dall [= L. 
pectinata C. B. Adams (non Gmelin, nec Carpenter) — 
L. obliqua Reeve {non Defrance, nec Goldfuss, nec Phi- 
lippi)] (4) qui est une forme des eaux profondes, depuis 
la Floride jusqu’à Cuba, et qui est caractérisée par son 
contour oblique, ainsi que par sa sculpture peu accen- 
tuée, consistant en côtes rayonnantes non divergentes et 
en stries concentriques très fines. 

Enfin le L. imbricatula aura pour autre variété la var. 
recurvata Dall, du détroit de la Floride, à coquille plus 
renflée, avec côtes rayonnantes se recourbant en are 
dans la région dorsale pour venir rencontrer à angle 
droit le bord de la coquille. 


(1) (Le ZL. nasuta Guüuppy (1879, Mar. Invert., Fauna gulf Paria, Journ. 
of Conchol., IT, p. 165) serait la même espèce, d’après M. Dall qui pense 
dailleurs que ce nom est une erreur pour L. nassula Conrad (forme 
très différente appartenant au genre Phacoides). 

(2) A ce L. imbricatula (C. B. Ad. (= pecten Rve. — occidentalis Rve.) 
E.-A Smith (1890, P. Z. S. L., p. 313 et 320) a identifié une forme des 
îles de Sainte-Hélène et de l’Ascension. \ 

(3) Deshayes (1863, Cat. Moll. Réunion, p. 20) a identifié, au contraire, 
au L. obliqua 'Rve. une coquille de la Réunion. 

(4) L'identité du L. obliqua Rve. avec de L. pectinata Ad. a été admise 
par M. Verrill et Miss Bush (1900, Trans. Connect. Acad. SC., X, p. 549). 

Quant au L. obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105, Lucina,- 
pi. II, fig. 8), M. Dal (1901, Syn. Lucinacea, p. 807) suppose que c’est 
peut-être un stade jeune de L. pensylvanica L. 

Le L. obliqua Defrance ((1823, Diction. Sc. Nat., XXVII, D: 275) et le 
L. obliqua GoWfuss (1841, Abb. Beschr. Petref. Deutsch. II p.:228 
DI. 146, fig. 14) sont des espèces fossiles, As 


se 
fe 
n …. Ar 
ei ou 8 Re 


Li 


se LUS de e jé 


ande imttEitich etre dt inbiipln intact int ue dus à 


— 253 — 


Coll. du Muséum. — Colon (D' Jousseaume, 1916); 
Antilles (D° Jousseaume, 1916); Cuba (P. Serre, 1910); 
Santiago de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe (coll. 
Petit, 1873); Bahia (P. Serre, 1912); hab.? (Audouin et 
Edwards, 1828; coll. Petit, 1873; Musée des Colonies, 
1900; D’ Jousseaume, 1916). 


CopokiA (JAGONIA) MEXICANA Dall. 


- 4850. Lucina fibula (pars) REEVE, Conch. Icon. pl. VII, 


fig. 33 (tantum). 

1855-57.— pectinata CARPENTER (non Gmel., nec C. 
B. Ad.), Cat. Reigen Coll. Ma- 
zatlan Moll., p. 98. 


1856. — bella CARPENTER (non Conrad), P, Z. 
S. L., p.248. 
1857 — = (CARPENTER (non Conrad), Rep. 


Moll. West Coast North Ame- 
riCa, D. 107, 294,1307..8941. 
1857. —  fibula Rve. (pars), CARPENTER, ibid., Pp. 187. 
1857 — pectinata CARPENTER (non Gmel., nec C. B. 
Ad.), ibid., p. 248, 308, 364. 
1861. Codakia (Ctena) pectinata 


Carp., MôrcH, Malak. Blätt., VII, p. 201. 
1864. Lucina (Ctena) pectinata  CARPENTER, Suppl. Rep., p. 537. 
1864. — bella CARPENTER (non Conr.), ibid. 


p. 616, 642, 665. 

1901. Codakia(Jagonia) m’ricana DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., p. 801 et 822, 
pl. XL, fig. 16. 


1909. Lucinaæ = — LAMY, Pélécyp. g. Californie, 
Journ. de ‘€Conchyl., LVII, 
pD'239: 


Le nom de Jagonia mexicana à été donné par M. Dall 
à une forme du golfe de Californie : le Lucina pectinata 
Carpenter (non Gmelin, nec C. B. Adams) = L. fibula 
Rve. pars — L. bella Carpenter (non Conrad). 

Cette espèce ressemble beaucoup au L. imbricatulu 
C. B. Ad. : cependant la sculpture est plus régulière, 
plus élégante, et surtout la lunule est plus étroite, plus 
longue, moins déprimée. 


à — 4. PERL PT 
Hg a a ts pe | 
SAT 


— 254 — 


Coll. du Muséum. — Colombie (coll. Petit, 1873); Basse 
Californie (L. Diguet, 1905). 


Deux autres Jagonia ont été signalés du Pacifique 
Américain : 

1° Codokia (Jagonia) galapagana Dall (1901, Syn. Luci- 
nacea, p. 801 et 823, pl. XL, fig. 4), des îles Galapagos, 
qui, par ses côtes radiales un peu annelées et fasciculées 


vers le bord, se distingue facilement du J. mexicana à. 


côtes entières; 

2° C, (Jagonia) chiquita Dall (1901, ibid., p. 801 et 833, 
pl. XL, fig. 3), de Basse-Californie, qui est le plus petit 
(une dizaine de millimètres) des Jagonia Ouest-Améri- 
cains et dont la coquille, à contour suborbiculaire, est 
ornée de côtes filiformes, les unes concentriques, subla- 
melleuses, assez serrées, les autres radiales, fines, sou- 
vent presque obsolètes. 


YODOKIA (JAGONIA) DIVERGENS Philippi—BELLA Conrad. 


1837. Lucina bella CONRAD (non Carpenter), Journ. 
Acad. Nat. Sc. Philad., VII, 
p"294 ph MO Mn ete 

1848. —  fibula ADAMS et REEVE, Zool. Voy. 
« Samarang », Moll., p. 89, 
pl. XXIV, fig. 5. 


1850. —  divergens PuHiLrppr, Abbild. Conch.,, Il, 
p. 103, pl. IL, fig. 4. 

1850. —  fibula (pars) REEVE, Conch. Icon. VI, Lucina, 
pl. VII, fig. 37 et 38 (fantum). 

1850. —  ramulosa GouLp, Proc. Boston Soc. Nat. 
Hist., IIL, p. 255. 

1852,  — — GouLp,U.S.Explor. Exp. Wilkes, 
Moll., p. 415, pl. 36, fig. 523 a-b. 

1855. L, (Codakia) munda À, ADAMS, P: Z::5, L.,p 220, 

1857. — fibula Ad. et H. et A. ApaMsS, Gen. Rec. Moll. 

Rve., II, p. 468. 
1857. — ramulosa Gld., H. et A. ADAMS, ibid., p. 468. 


1861. Lucina fibula Ad. et Rve., DUNKER, Moll. Japon. p. 28. 


: 
4 


Léa. ss 


4862. L. {Codakia) ramulosa 
4863. Lucina Reevei 


4869. Jagonia bella Conr., 


4869. Lucina Reevei 


4870. Codakia — 


4871. Lucina divergens Phil. 


4871. — — — 
1872. L. (Codakia) bella Conr., 
4874. Lucina divergens Phil. 


4877. L. (Codakia) fibula Rve., 
4880. L. (Lentillaria) divergens 
Phil. 
4880. = Reevei Desh., 
1882. L.(Codakia) divergens Phil. 


4886. Lucina fibula Rve., 


1889. ZL. (Lentillaria) divergens 
Phit., 


1891. Lucina divergens Phil, 


14899. — — — 


4901. — fibula Rve., 


4901. Codakia (Jagonia) bella 
Conr., 

1904 — bella Conr., 

4904 — delicatula 


— 255 — 


GouLp, Otia Conch., p. 82 et 246. 

DESHAYES, ICat. Moll. Réunion, 
p. 19, pl. III, fig. 8-9. 

RÉCLUZ, Mélang. malac., Act. 
Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, 
p. 41. 

ISSEL, Malac. Mar. Rosso, p. 83 
et 255. 

Mac ANDREW, Rep. Moll. Test. 
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist. 
4°, NI, (p. 448. 

VON MARTENS et LANGKAVEL, Do- 
num Bismark., p. 63. 

LIiSCHKE, Japan. Meer. Conch,. 
NP D.192: 

TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, tp. 66. 

LIiSCHKE, Japan. Meer. Conch. 
II, p. 106. 

ANGAS, P: Z SNL, p.492: 

VON MARTENS, in MôBIus, Beitr. 
Meeresf. Mauritius, p. 321. 

VON MARTENS, ibid., p. 321. 

DuxKkeRr, Ind. Moll. Mar. Japon. 
p. 216. 

A. H. Cooke, Test. Moll. Suez, 
Ann. Mag. Nat. Hist, 5° s., 
XVIII, p- 99: 

VON MARTENS, Shells Mergui, 
Journ. Linn. Soc. Lond., Zoo!l. 
XXI, p. 209. 

P. FISCHER, Coq. Ig. Persique, 
Journ. de (Conchyl., XXXIX, 
p. 230. 

HEDLEY, Moll. Funafuti, Mem. 
Austral. Mus. IL, p. 491. 

STURANY, Exp. « Pola », Lamel- 


libr. Roth. Meer., Denkschr. 
K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, 
p. 29. 


DALL, Synopsis Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798. 

PizsBrRY, Proc. Acad. Nat. Sc. 
Philad., LVI, p. 555. 

PrLsBrY, ibid., p. 959, pl. 41, 
fig. 15-16. 


— 256 — 


14905. Lucina fibula ve, - HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi-— 
nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma- 
drid, IL, :p. 10. 

1906. Loripes (Codakia) diver- Lamy, Lamellibr. Tuamotu, Bull. 

gens Phil. Mus. hist. nat., XII, p. 213. 

1906. Lucina (Codakia)fibula Rve., MELVILL et STANDEN, Moll. Per— 
sian Gulf, P. Z. S. L., p. 815: 

1906. Codakia bella Conr., HeDLeY, Moll. Mast Head Reef, 
Proc. Linn. Soc. IN. S. Wales, 
XXXI, ip. 465. 

1909. —  Reevei Desh, ‘HEDLeY, Moll. Hope Islands, 
Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, 
XXXIV, p. 426. 


1909.  — bella Conr. HeDLeY, Mar. Fauna Queens- 
land, Austral. Assoc. Adv. Sc. 
p. 347. 

1909. —  Reevei Desh. HEDLEY, ibid., p. 347. 


1909. L.(Codakia)divergens Phil, LYNGE, Danish Exped. Siam, Mar. 
Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. 
Lettr. Danemark, "1° ss. Me 


Pa 10; 
1916. Cod. (Jagonia) — — LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull. 
$ Mus. hist. nat., XXII, p. 184. 
1918. Codakia bella Conr., HEDLEY, Check-List Mar. Fauna 


N.S. Wales, Moll., Journ. Roy. 
Soc. N. S. Wales, LI [1917]; 
Dale 


En 1837, Conrad {Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VIH, 
p. 254, pl. 19, fig. 11) à décrit un Lucina bella d’après des 
spécimens qui auraient été trouvés par Nuttall à San 
Diego (Californie) : M. Dall (1901, Synops. Lucinacea, 
p. 798) pense que ces échantillons avaient été, au con- 
traire, « probablement » recueillis aux îles Sandwich et 
que L. bella à pour synonyme Z. divergens Phil., du 
Pacifique. Mais l'identité de ces deux espèces est regar- 
dée comme douteuse par M. Lynge (1909, Danish Exped. 
Siam, Mar. Lamellibr., p .170). 


Quant à la forme Californienne que Carpenter appe- 


las «alt 


Te 


lait L. pectinata (non Gmelin, nec C. B. Adams) et qu'il 


adméttait pouvoir être le L. bella, elle est assimilée par 
M. Dall à son Jagonia mezxicana. 


D'autre part, sous l’appellation de L. fibula, Adams et 
Reeve ont représenté en 1848 (Zool. Voy. « Samarang », 
Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 5) une coquille de la Mer de 
Chine identique au L. divergens Phil.; mais en décri- 
vant cette espèce en 1850, dans la Conchologia Iconica, 
Reeve lui à réuni une forme de la Colombie occidentale ; 
par suite, tel qu'il l’a alors figuré dans la planche VII 
de cet ouvrage, ce L. fibula correspond, comme le dit 
M. Dall (1901, loc. cit., p. 799, 801 et 822) en partie 
(fig. 33) au L. mericana et en partie (fig. 37 et 38 a-b) au 
L. divergens : le nom de L. fibula s'applique donc à ces 
deux espèces différentes et, de plus, la diagnose publiée 
par Reeve est, ainsi que l’a fait remarquer von Martens 
(1899, Journ. Linn. Soc. Zool., XXI, p. 209), postérieure 
de quelques mois à la description donnée par Philippi : 
en conséquence, il est préférable d'adopter la dénomina- 
tion de divergens Phil. pour la forme de la Mer de 
Chine : elle est d’ailleurs répandue dans tout l'Océan 
Indo-Pacifique, depuis la Mer Rouge jusqu'aux Tua- 
motu (1). 

Ce L. divergens Ph. à également pour synonymes, 
d’après M. Dall (1901, loc. cit, p. 791), L. ramulosa 
Gould (1852) et, selon M. Lynge (1909, loc. cit., p. 170), 
L. (Codakia) munda A. Adams (1885) (2). 

Enfin, d’après A.-H. Cooke (1886, Ann. Mag. Nat. Hist. 


1) C’est probablement à cette espèce que se rapporte la forme Sud- 
Africaine appelée ZL. (Codakia) pecten LKk. par Sowerby (1897, Mar. 
Shells South Africa, App., p. 26). 


(2) M. Hedley (1913, Stud. Austral, Moll., Pt. XI, Proc. Linn. Soc. 
N. S. Wales, XXXVIII, p. 267) déclare Île Codakin munda A. Adams 
impossible à identifier, car il m’a pu trouver au British Museum auçur 
exemplaire de cette espèce, qui n'a jamais été figurée. 


— 258 — 


5 s.. XVIII, p. 99), ce sont des L. fibula de la Mer 
Rouge qui ont été déterminés par Mac Andrew (1870, 
Ann. Mag. Nat. Hist., 4 s., VI, p. 448) L. Reevei Desh. et il 
semble bien que réellement la forme de la Réunion 
décrite sous ce dernier nom par Deshayes (1863, Cat. 
Moll. Réunion, p. 19, pl. XXX, fig. 8-9) comme ayant des 
côtes dichotomisées, divergentes en avant et en arrière, 
est aussi à assimiler au L. divergens Phil. (1). 


Cette espèce de Philippi possède en effet une coquille 
-orbiculaire à sculpture décussée très forte, où les côtes 
rayonnantes incurvées se dichotomisent à une distance 
‘plus ou moins éloignée du bord, et sont divergentes sur 
les régions antérieure et postérieure des. valves (2). 

Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837); Suez, 
Djeddah, Souakim, Massouah, Périm, Aden, Djibouti 
(D' Jousseaume, 1916); Seychelles; Madagascar (Boi- 
vin, 1853); île Bourbon (Maillard, 1863; Vassal, +869); 
Mascate (Leclancher, 1844) ; Philippines (D' Jousseaume, 
1916) ; Manille ; Japon (D° Jousseaume, 1916) ; Nou- 


(1) Une autre forme de la Réunion décrite par Deshayes (1863, Loc. cit., 
P. 20, pl. XXX, flg. 4-7), le L. minuata (ou plutôt minula, comme ce nom 
est correctement écrit p. 144 du même ouvrage), paraît encore extrê- 
amiement voisine : en tout cas, L. Maillard, qui avait recueilli les co- 
quilles étudiées par Deshayes dans ce travail, a donné au Muséum de 
Paris une Coquille étiquetée « Z. minuta? », qui n’est autre qu’un exem- 
“plaire de L. Reevei. — L’appellation Lucina minuta avait (déjà été em- 
ployée par Deshayes en 1824 (Descript. coq. foss. envir. Paris, p. 104, 
æl. XVII, fig. 15-16) pour une petite coquille fossile. 
y (2) La forme représentée par Savigny dans les figures 9 {-4 de sa 
planche VIII (1817, Descr. Egypte, Planches Moll,) est probablement un 
Stade jeune soit de Z. tigerina L., soit plutôt de L. divergens.Phil. 


M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann. Mag. Nat. Hist., 7e s.,, 


IV, D. 98, pl. IT, fig. 8) a signalé de Gwadur (Mer d’Oman) un Z {Codakia) 
angela allé au L. fibula Al. et Rve., mais en différant par sa forme 
plus orbiculaire et presque équilatérale et par ses côtes divergeant du 
milieu ides valves vers le côté antérieur. 
1 Tssel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 85) signale de la Mer Rouge un 
ÆLucina Rüppelli « Reeve », dont il fait un Codakia; M. le Dr Jousseaume, 
dans ses notes manuscrites, attribue cette espèce à « Rœmer » : je n'ai 
pu trouver de renseignements sur cette forme dans aucun ouvrage. 

Il en est de même pour un Z. (Codakia) insculpta Raeve qui est cité 
Par H. et A. Adams dans leur Genera (D. 468) et dont il n’est fait aueune 
mention dans la Conchologia Iconica. 


| 


| | — 259 — 


à elle-Calédonie (Marie, 1871; abbé Lambert, 1876; L.-J. 
Bouge, 1912; D' Jousseaume, 1916); îles Gambier (coll. 
Petit, 1873) ; Tuamotu, Marutea (L.-G. Seurat, 1906) ; 

îles Sandwich (Ballieu, 1875); hab.? (Gaudichaud, 1837; 
Powis, 1842). 


e 


CopoxiA (JAGONIA) RETICULATA Poli — DEGUSSATA Costa. 


4798. Tellina reticulala Pozr (non Linné, nec Chemnitz, 
nec Lamarck), Test. Utr. Sicil., 
II, p. 48, pl. XX, fig. 14. 


» 4826. Lucina  — Poli,  PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Gorse, 
p. 43. 
14830, —  squamosa Desxayes (non [Lk.), Encyclap. 
Méthod., Vers, II, p. 376. 
4833. .— — Desxayÿes (non Lk.), Expl. Sc. 
Morée, III, p. 95. 
41834 —  yecten (pars) p'ORBIGNY (non [Lk.), Hist. nat. 
Canaries, Moll. p. 108. 
. 4835. —  squamosa Desuayes (non Lk.), in La- 
MARCK, Anim. s. vert. 2e éd. 
VI, p. 228. 
1836-44. —  pecten Purzippr (non Lk.), Enum. Moll. 
ni Sicil., I, p. 31, pl. III, fig. 14; 
4 ; II, p. 24. 
…_ 41842, —  squamosa Haney (nan Lk.), Cat. Rec. Biv. 
n Sh., p. 16. 
4843. —  decussaia O. G. Cosra, Cat. Test. viv. Mare 


Taranto, Atti R. Accad. St 
Napoli, V, p. 23, Pl. I, fig. 


4 a-b. 

«184%. —  pecten (pars) PorTrez et MicHauD, Gal. Moll. 
ee. Mus. Douai, p. 203. 
—…._ 1848. — — Desxayes (non Lk.), Exp. scient. 
; ; Algér., Moll. Aceph., pl. LXXXI, 
. fig. 1-3. 

— 1843-50. — — Desxayes (non Lk.), Tr. élém. 
ns Conch., I, 2 p., p. 185. 

4850, —  reticulata Poli, Purippr, Abbild. Conch., IT, 
s p. 404, Lucina, pl. Il, fig. 6. 
1850. —  pecten Parzræpi (non Lk.), ibid., p. 104. 
4850. — _ REeve (non Lk.), Conch. Icon. 


& Ù RAT pL'X; NE. 08. 


_. a 
3 ; 

SE | 

+ 

» ! 


— 260 — 
1856. Lucina pecten. HANLEY (non Lk.), Cat. Rec. Biv." 
Sh., p. 348, pl. 14, fig. 17. 
14867. — =. HipALGO (non Lk.), Cat. Moll._ 


test. mar. Espagne, Journ. de: 
Conchyl., XV, p. 157. 4 


1867. —  reticulata Poli, HipALGO, ibid., p. 43. 

1869. Jagonia — — RÉCLUZ, Mélanges malac., Act 
Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, 
p. 40. 

1870. Lucina — — HIDALGO, Mol. mar. Espâna, 
p- 146, pl fig | 

1872. L. (Codakia)— = TRYON, Proc. Acad. Nat. Se. Phi=" | 
lad., XXIV, p. 87. 1 

1872. Lucina ——— — DI MONTEROSATO, Not. Coneh. 
foss. Mte Pellegrino, p. 38. 

1875. L.(Jagonia)— = DI MONTEROSATO, Nuova Riv. |! 
Conch. Medit., p. 44 

1871. _— — — DI MONTEROSATO, (Cat Conch. 


foss. Mte Pellegrino, Boll. R. 
Com. (Geol., p. 5. 


1878. — — — DI MONTEROSATO, Enum. e sinon. 
Conech. Medit., p. 69. | 

1886. Lucina -— — LOGARD, Prodr. malac. franç” 
Moll. mar., p. 464. 4 

GR 2 ze Pa. LocaRD, Coq. mar. côtes France, | 
D. 314, fig. 29%. 

1898. Jagonia —- —— BucQuoY,DAUTZENBERG,DOLLFUS, 


Moll. Roussillon, I, p. 635, 
pl. XC, fig. 8-14. 
1901. Codakia (Jagonia) decus- DALL, Synops. Lucinacea, Proc 
sata ‘Costa, U. S. Nat..Mus., XXIII, p. 198: 
1917. Jagonia decussata Costa, Dr MONTEROSATO, Moll. Tripoli= 
tania, Boll. Soc. Zool. Ital 
SUP AVOlEAIN END AE 


Le véritable Tellina reticulata Linné (1767, Syst. Nat, 
éd. XII, p. 1119) est une forme restée incertaine, que 
M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 991) regarde 
comme une espèce orientale. | 


D'autre part, sous le nom de Lucina reliculata“ 
Lamarck (1818, Anim s. vert, V, p. 542) paraît avoir 
confondu deux espèces, ainsi que l’a fait remarquer 
Deshayes (1836; Anim. s. vert., 2° éd., VI, p.227": ? 


— 261 — 

è 

$ ‘L'une, qui correspondrait à la figure 118 de Chemnitz 
(1782, Conch. Cab. VI, p. 124, pl XII) citée par 
Lamarck, serait un Amphidesme des Antilles : aussi 
“Philippi (1850, Abbild. Conch., II, p. 104) et M. Dall 
(1901, Synops. Lucinacea, Proc. U.S. Nat. Mur., XXII, 
| p. 798) ont-ils fait du Lucina reticulata Lamarck une 
espèce de Semele (S. proficua Pult.). 

L'autre serait une Lucine Européenne dont l'identité 
“demeure douteuse : d’après MM. Bucquoy, Dautzenberg, 
Dollfus (1898, Moll. Roussillon, IT, p. 638), ce serait pro- 
bablement le Lucina (Phacoides) borealis Linné, et, en 
“out cas, ce n’est certainement pas le Lucina (Jagonia) 
reticulata Poli [Tellina]. 

-Quant à ce Tellina reticulata Poli (non Linné, nec 
“Chemnitz), qui est le Lucina reticulata de Payraudeau, 
“«’e’t une espèce Européenne bien reconnaissable, ornée 
“de côtes nombreuses, fines, bifurquées seulement sur les 
régions latérales, mais elle doit être désignée, d’après 
EM: Dali (1901, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798), sous 
l'appellation de Jagonia decussata O. G. Costa. 

…_ Comme on l’a vu plus haut, le L. ypecten Lamarck 
{= L. orbiculata Montagu — L. jagon Adanson], con- 
fondu avec ce L. reticulata (Poli) Payr. par beaucoup 
“d'auteurs, est un Mollusque exotique (Sénégal) tout à 
fait différent de l’espèce de Poli [— pecten auct. (non 
D Lk.)] : celle-ci habite surtout la Méditerranée et les 
côtes océaniques de France, bien qu'elle ait été signalée 
aussi aux Canaries et même à San Thomé (1). 

—… MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus admettent pour 
Ce J. reticulata Poli deux variétés de coloration : flavida 
“et cœrulans Monterosato (1878, Enum. e sinon. Conch. 
edit. p. 59). 

RE 


1) Dans ces localités Africaines, elle vit donc en compagnie (Au véri- 


UE : 


“tablé L. pecten LKk — L. jagon Adans., ainsi que nous l'avons fait re- 
marquer plus haut. 


Coll. du Muséum.— Arcachon (coll. Petit, 1873); Agdex 
St-Raphaël; Cannes (coll. Petit, 1873); Antibes (Gay, 
1860; coll. Petit, 1873); Corse (Payraudeau, 1827); Ajac-- 
cio (D' Jousseaume, 1916); Naples (Coëta, 1852); Sicile: 
(coll. Petit, 1873); Palerme (de Monterosato, 1872); 
Adriatique (coll. Petit, 1873); Cherchell (de la Seiglière,. 
1905); Gabon (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard,. 
1905 : Arcachon, Hendaye, Banyuls-sur-Mer, Palavas, 
Cette, Marseille, Sanarv, St-Henri, Porquerolles, St-- 
Tropez, St-Raphaël, Canne”, Ajaccio, Bastia, Tizzano,, 
Oran, Beni-Saf, Sfax (1). 


CODOKkIA (JAGONIA) COSTATA d’Orbigny. 


1846. Lucina costata D'ORBIGNY (non Tuomey et Hol-- 
mes, nec (Gabb), Voy. Amér.. 
mérid., Moll., p. 586. 


1847  — ornata C. B. ADAMS mss. (non Agassiz,. 
1845, nec Reeve, 1850) [feste: 
Dal]. 

1850. —  textilis PHicippr (non Guppy), Abbild.. 
Gonch., IT, p. 104, Lucina,. 
pl. IL, fig. 7. 2 

1850. —  Antillgrum REEVE (non Gabb), Conch. Icon. . 
pl. X, fig. 37. | 

1852. — —  Rve, C. B. Apams, Cat. Lucina West” | 
Indian, Contrib. Conch., p. 2438. 

1853. —  costata D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist, Cuba, | 


Moll., II, p. 296, pl. XXVIL 
tig. 40-42. 
1857. L. (Codakia)Antillarum Rve., H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll.. 
II, p. 468. 
18957. Lucina — —  P. FISCHER, Cat. Coq. rec. Beaw 
Guadeloupe, Revue Coloniale,- 
XVIII, p. 501. 
—  DALL, Rep. « Blake » Moll., Bull. 
Mus. Comp. Zoo]. Harv. Coll.. 
Cambr., XII, p. 264. 


1886. — — 


(1) Comme je l'ai dit plus haut, on constate, en consultant la collection 
de Locard, que la soi-disant espèce 1des côtes ide France nommée SsuC- 
Cessivement par lui Lucina carnaria (1886, Prodr. malac. franc., Moll. 
MAT., P. 465), puis Lucina mirabilis (1892, Coq. mar. côtes France, tp, 314): 
est le S{rigilla carnaria Linné, des Indes Occidentales. 


£ 


— 263 — 


1900. L. (Myrtea) costata d'Orb., DAUTZENBERG, Crois, « (Chaza- 
lie » Moll., Mém. Soc. Zool. 
France, XIIT, p. 256. 

1901. Codakia (Jagonia) costa- DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 


ta d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXII, p. 800. 
1901. Codakin (Jagonia) costa- DALL et SIMPSON, Moll. Porto 
ta d'Orb., Rico, Bull. U. S. Fish Comm. 


XX, p. 492. 


Le L. textilis, considéré déjà par Philippi comme se 
rapprochant du L. costafa. d'Orb., lui est réuni par: 
M. Dall, qui admet pour autres synonymes L. Antillarum 
Reeve et L. ornata C. B. Adams mss. (non Agassiz, nec: 
Reeve) (1). 

Le L, costata d'Orb. est une coquille cunéiforme, ren- 
flée, ornée de côtes rayonnantes fasciculées, souvent 
alternativement plus grandes et plus petites, croisées. 
par de fines stries concentriques (2). 

C’est une espèce de l'Atlantique Américain, depuis la 
Caroline du Nord jusqu’au Brésil. 

Coll. du Muséum. — Floride {coll. Petit, 1873); An- 
tlles (de la Seiglière, 1905; D' Jousseaume, 1916); Cuba 
(P. Serre, 1910) ; Santiago de Cuba {de Boury, 1913) ; 
Pointe-à-Pitre [Guadeloupe] ; Martinique (Rousseau, 
1842; D' Jousseaume, 1916); Bahia (P. Serre, 1912). 


Près du J. costata d'Orb. M. Dall (1901, Synopsis Luci- 


(1) L. ornata Agassiz, 1845, «est un fossile miocène (d'Europe; L. ornala 

Reeve, 1850, est un Divaricella de l'ile Maurice. 
, D'autre part, le nom de L. costata a été donné : 1° par Tuomey et 
Holmes (1856, Pleioc. Foss. S. Carol., p. 60, pl. XVIII, fig. 12-18) à une 
forme Miocène des Etats-Unis, devenue le Phacoides Tuomeyi Dall (1903, 
flert. Fauna Florida, p. 1385, pl. 52, flg. 1); 2° par Gabb (1873, Geol. 
St-Domingo, p. 251) à ‘un fossile Oligocène de la Jamaïque qui est le 
fagonia textilis Guppy [non Phil.] (1896, Proc. U. S. Nat. Mus., XIX, 
p. 326, pl. XXX, fig. 1). 

Enfin une autre forme Oligocène (de la Jamaïque, rattachée par GuppY 
Lomme variété au L. pecten et ‘appelée L. Antillarum par Gabb (1873, 
doc. cit., p. 251) est, pour M. Dall, une espèce distincte, sous le nom de- 
Jagonia Vendryesi (1908, Tert. Fauna Florida, p. 1348, pl. 52, fig. 4). 

1 (2) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philaid., XXIV, p. 87) avait -crw 
- pouvoir assimiler ce L. costata A'Orb. au L, tigerina LL. : ce rappro- 
Chement est inexplicable. 


GR 


nacea, p. 800 et 822, pl. XXXIX, fig. 6; 1905, Tert. Fauna 
Florida, p. 1351) place une petite espèce de Porto Rico, 


intermédiaire entre les Jagonia typiques et les Parvi- 


lucina, le Codakia (Jagonia) portoricana à coquille plus 
renflée, avec une sculpture plus fine et plus uniforme. 

Une forme des Bermudes, qui paraît également appar- 
tenir au même groupe a été décrite par Verrill et Miss 
Bush (1900, Addit. Mar. Moll. Bermudes, Trans. Connect. 
Acad. Sc, X, p. 518, pl. LXIIL, fig. 12-13) Sous le nom 
Lucina nux, déformé en L. lux dans le Zoological 
Record for 1900 (Moll., p. 88) : c’est une petite coquille 


obliquement ovale, plus haute que large, à sculpture 


cancellée, formée de stries concentriques croisant une 
douzaine de côtes radiales, fréquemment dédoublées, 
qui sont séparées par des intervalles pourvus de trois à 
cinq fines costules. 

Le L. (Codokia) quadrata Angas (1877, P. Z. $. L, 
p. 176 et 192, pl. XXVI, fig. 24), des environs de Sydney, 
e & une coquille très inéquilatérale, qui est ornée de très 
fines stries concentriques et de larges côtes rayonnantes 
aplaties et chez laquelle le bord Ra EUnE des valves ne 
présente pas de denticulations. 

Le L. (Codokia) hawaïiensis E. A, Smith (1885, Rep. 
« Challenger » Lamellibr., p. 183, pl. XIII, fig. 8-8 a), des 
iles Sandwich, rappelle par sa forme le L. quadrata 
Ang., mais il offre une sculpture différente, les stries 
concenhiques étant plus espacées et les côtes rayon- 
nantes plus distinctes, et surtout il possède des denticu- 
lations sur le bord interne des valves. 


Le L. (Codokia) levukana E.-A. Smith (1885, « Chal- | 


lenger », p. 181, pl. XIII, fig. 6-6 a), des îles Fidji, se 
distingue également du L. quadrata par le bord des 


valves finement denticulé : c’est une petite coquille (2 à. 


3 mm.) à contour oblique, à région antérieure formant 


-995-— 


une large expansion et à sculpture concentrique plus 
<éveloppée que la radiale. 

Le L. (Codokia) congenita E.-A. Smith (1885, « Chal- 
lenger », p. 182, pl. XII, fig. 7-7 a), du Nord de l’Aus- 
tralie, ressemble beaucoup à levukana, mais avec la 
formé moins oblique, l'expansion du côté antérieur 
moins grande, les côtes concentriques plus développées, 
les denticulations du bord interne moins nombreuses et 
plus fortes. 

M. Ch. Hedley (1899, Moll. Funafuti, Mem. Austral. 
Mus., III, p. 497, fig. 51) a décrit comme forme voisine 
de congenita un L. (Codakia) oblonga de Funafuti et du 
Queensland. 

Le L. (Codokia) fijiensis E.-A Smith (1885, « Chal- 
lenger », p. 184, pl. XIII, fig. 9-9 a), des îles Fiji, se dif- 
férencie de levukana en ce que c’est, au contraire, la 


sculpture rayonnante qui e°t plus accentuée que la con- 


centrique. 
Selon M. Lynge (1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamel- 


libr., p. 171), très près de ce L. fijiensis se place le L. pisi- 


dium Dunker (1860, Malak. Blätt., VI, p. 227; 1861, Moll. 
Japan, p. 28, pl. III, fig. 9), forme Japonaise et Austra- 
lienne (1915, Hedley, Proc. Linn. Soc. N. $S. Wales, 
LXXIX, p. 699, pl. 79, fig. 25-28) à laquelle Lischke (1871, 
Japan. Meer. Conch., II, p. 132) identifie le Lucina (Coda- 
kia) parvula Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. His, 
VIII, p. 36; 1862, Otia Conchol., p. 174). 


Trois autres espèce: de Codokia ont encore été dé- 
crites : 

L. (Codakia) ambigua Brazier ‘1898, Proc. Linn. Soc. 
N. S. Wales, XXIII, p. 272), de Victoria; 

L. (Codakia) minima Tenison Woods (1876, Proc. R. 
Soc. Tasman., p. 162), du golfe de Siam, de Singapour, 


d'Australie (Victoria) et de Tasmanie, auquel M. Lynge 
3 


= 966 = 


(1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., p: 171) iden— 
tifie le L. (Codakia) Tatei Angas a P. Z::5:1L:,:p1868: 
pl. 54, fig. 19)5 

L. (Codakia) tumida Preston (1907, Ann. Soc. R. Malac. 
Bruxelles, XLI, p. 73, fig.), des Philippines (1). 


Genre DIVARICELLA von Martens, 1880. 


Le genre Divaricella von Martens, 1880 [ = Cyclas 
Mürch, 1853, non Lamarck, 1799, = Egraca\(pars) Leach, 
1852], qui a pour type Lucina angulifera v. Mart. = or- 
nata Rve., se caractérise ainsi : 

Coquille plus ou moins orbiculaire et généralement 
assez convexe; valves ornées de stries divergentes angu- 
leuses à double inflexion. 

Aréas dorsales antérieure et postérieure habituelle- 
ment absentes. 

Lunule petite et profondément déprimée, asymé- 
trique, plus développée dans la valve droite. 

Pas de corselet. 

Deux dents cardinales dans chaque valve. 

Dents latérales variables : antérieures ordinairement 
faibles, mais présentes et cituées près des cardinales; 
postérieures obsolètes dans quelques espèces. 

Impressions musculaires lucinoïdes. 

Bord interne des valves crénelé. 


Ce genre se subdivise en 3 sections : , 
Section Divaricella s. str., type : L. angulifera v. Mart. 
— Coquille suborbiculaire, subglobuleuse, subéquilaté- 


rale, ornée de stries faisant un angle sur une ligne 


radiale partant des sommets. Aréas dorsales pas indi- 
quées. Sommets pas nets. Ligament et résilium réunis, 
(1) Le nom spécifique fumida avait été déjà employé par Reeve pour: 


un Lucina s. str., d'habitat inconnu, et peut-être par A. Adams pour Un. 
Loripes (voir p. 82). 


— 267 — 


profondément enfoncés dans un sillon, mais non in- 
ternes. Deux dents cardinales [2 a et 4 b; 3a et 3 b] 
dans chaque valve. Dents latérales variables : les anté- 
rieures faibles plus ou moins rapprochée” des cardi- 
noles, les postérieures éloignées et habituellement obso- 
lètes. 

Section Pompholigina Dall, 1901, type: L. gibba 
Gray. — Coquille extrêmement renflée. Aréas dorsales 
indiquées. Ligament externe. Dents cyclodontes. Bord 
interne non crénelé. 

Section Lucinella Monterosato, 1883, type : L. commu- 
tata Phil = divaricata L. — Coquille semblable à Diva- 
ricella, mais ligament obsolète et résilium complètement 
interne dans une fossette oblique comme dans Semele. 


DIVARIGELLA QUADRISULGATA d'Orbigny. 


1782. Tellina divaricata CHEMNITZ (non Linné), Conch. 
Cab., VI, p. 134, pl. 13, fig. 129. 

IL OA ARR IARRNE  EN EEE Encyel. Méthod., Vers, pl. 285, 
fig. 4 a-b. 

1815. Tellina divaricata Woop (non L.), Gener. Conchol., 
P. 195, pl. 46, fig. 6. 

TOATOURE — (pars) DILLWYN (non L.), Deser. Cat. 
Rec. Sh., I, p. 102. 

1818. Lucina — (—) LAMARCK (non L.), Anim. s. vert. 
ND pAAE 

1824 — — Uk, SAY (non L.), Journ, Acad. Nat. 
Sc. Philad., IV, p. 148. 

ST — — — DESHAYES (non L.), in LAMARCK, 
Anim. &. vert, 2% éd, VI, 
p. 226. 

1841. — —— — GOULD (non L.), Rep. Invert. 
Massachus., ed, I, p. 70. 

1942 00, — — (pars) HANLEY (non L.), Cat. Rec. Biv. 
Sh:, p. 75. 

1846. — quadrisulcata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., 
Moll., p. 584. 

1850. L. (Loripes) — d'Orb., MôrcH, Cat. Conch. Kierulf, 


p. 23. 


Te 


1851. Lucina sirigilla 


—  amçcricana 


— Conradi 


—  quadrisulcata 


1853. Cyclas — 


1851. L. 


(Cyclas) divaricata 


1863. Lucina quadripartita (ap- 


sus) 


1869. Lucina quadrisuleata d'Orb. 


1812: L. 


—  dentata 


(Cyclas) — 


1873. Lucina — 


1873. Cyclas —— 


1878. Lucina quadrisulcata d'Orb. 


1883. 


1883. 
1883. 
1883. 
1885. 


1886. L. 


—  commutata Dunker 
mss., 
—  americana C.B. Ad, 


—  divaricata LXK., 

—  quadrisulcata d'Orb., 
—  strigilla Stimps. 

—  quadrisulcata d'Orb., 


(Divaricella) quadrisul- 
cata d'Orb., 


STIMPSON, Sheils New England, 
DE e 

C. B. Apams (non Defrance), Cat. 
Lucina West Indian, Contrib. 
Conch., p. 248: 

D'ORBIGNY,  Prodr.  Paléoni. 
TT, D: AE VpDI MR EE eSO 

D'ORBIGNY, ên SAGRA, Hist. Cuba, 
Moll.,: p. 294, pl "XXMIT, 
fig. 34-36. 

MôrcH, Cat. Conch. Yoldi, I, 
p- 32. 

H. et A. ApaMmsS (non L.), Gen. 
Rec. Moll., Il, p. 467. 

CHENU {non L.), Man. Concb. 
Il, p. 120, fig. 572. 


JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 286. 

PFEIFFER, Conch. Cab., Venera- 
cea, p. 268, pl. 42, fig. 1. 

GouLp (non Wood), Rep. Invert. 
Massachus., ed. Il, mp. 99, 
fig. 405. 

TRYON (non Wd.), Proc. Acad. 
Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 85. 

TRYON (non Wd.), Amer. Mar. 
Conch, p. 169, pl XXXTI/, 
OUT : 

VERRILL (non Wd.), Rep. Invert. 
Anim. Vineyard Sd.,, p. 686, 
pl. XXIX, fig. 211. 

ARANGO, Contr. fauna malac. 
Cuba, p. 256, 


ARANGO (non Phil.), ibid., p. 256. 

BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S. 
Wales, VIII, p. 229. 

BRAZIER, ibid., p. 229. 

BRAZIER, ibid., p. 229. 

BRAZIER, ibid., p. 229. 

E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 171. 

DALL, Rep. « Blake » Moll., Bull. 
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 
Cambr., XII, p. 266: 


ar pdd sé 


— 269 — 


1889. L. (Divaricella) quadrisut- DALL, Bull. U. 8. Nat. Mus, n° 


cata d'Orb. 317, p. 90. 
1900. L. {(Divaricella) quadrisul- DAUTZENBERG, Crois, « Chaza- 
cata d'Orb., lie » Moll., Mém. Soc. Zool. 


France, XIII, p. 256. 
1901. Divaricella quadrisulcata  DALL, Synops. Lucinacea, Proe. 


d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 815. 
1901. Divaricella quadrisulcata  DALL et SimpsON, Moll. Porto 
d'Orb., Rico, Bull. U. S. Fish Comm. 


XX, p. 49%. 
1903. Divaricella quadrisulcata DALL, Tert. Fauna Florida, 


dOrb., p. 1389. 
1915. Lucina divaricata LK., LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
p. 139. 


Sous l'appellation de Tellina divaricata Chemnitz à 
figuré une forme plus grande et moins convexe que la 
véritable espèce Linnéenne de ce nom : c'est le Divari- 
cella quadrisulcata d'Orbigny, qui se rencontre dans la 
mer des Antilles et sur la côte Américaine depuis le 
Massachu etts jusqu’au Brésil. 

La même confusion a été faite par Lamarck : en par- 
ticulier, dans la collection du Muséum, il à déterminé 


Charnière de DivariceNa quadrisulcata d'Orbigny. 


comme L. divaricata une coquille d'aspect subfossile, 
qui, correspondant aux figures de l'Encyclopédie Métho- 
dique (pl. 285, fig. 4 a-b) citées par lui et ayant la taille 
qu’il indique (30 mm. de largeur), est un spécimen de ce 
L. quadrisulcata d'Orb. 

Chez cette espèce de d'Orbigny, les valves convexes 
et ornées de stries divariquées assez écartées sont pour- 
vues de 4 sillons rayonnant sur la région antérieure; 


— 270 — 


la lunule est asymétrique et plus développée sur le côté 
droit; il y a dans la valve droite un petit denticule 
latéral [LA 1] qui est rapproché des dents cardinales et 
qui s'adapte entre deux tubercules [L A 11 et L A 1v] sur 
la valve gauche; la cicatrice musculaire antérieure est 
courte; le bord interne des valves, qui paraît lisse à l'œil 
nu, est pourvu de fines crénelures. | 

Coll. du Muséum. — Une coquille subfossile déter- 
minée par Lamarck L. divaricata. 

Beaufort (Sanderson Smith, 1840) ; Charleston (D' Jous- 
seaume, 1916; Antilles (D' Jousseaume, 1916) ; La 
Havane (P. Serre, 1910); Bahia (Duyrivel, 1841; coll. 
Petit, 1873; P. Serre, 1912); hab.? (Featherman, 1885). 


DIVARICELLA ORNATA Reeve. 


1850. Lucina ornata IREEVE (non Agassiz, nec C. B, 
Adams), Conch. Icon., pl. VAI, 
fig. 48. 
1857. L. (Cyclas) —  Rve. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll. 
TND 261: 
1869. L. quadrisulcata d'Orb. var. PFEIFFER, (Conch. Cab., Venera- 
A (7), cea, p. 269. 
1870. L. (Cyclas) quadrimacula- Mac ANDREW, Rep. Mol]. Test, 
ta (lapsus) Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 
4 s., VI, p. 448. LR: 
1871. Lucina ornatissima P. FiscHER (non d'Orb.), Faune 


conch. Suez, Journ. de Con- 
chyl., XIX, p 246 

1877. L. (Cyclas) ornata Rve., ANGAS, P. Z. S. IL, p.192: 

1880. L. (Divaricella) angulifera von MARTENS, in MôBius, Beitr. 
Meeresf. Mauritius, p. 324, 
pl. XXII, fig. 14-14 a. 

1883. Lucina ornata Rve., BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N. S. 
Wales, VIII, p. 229. 

1884, L. (Divaricella) ornata Rve., E.-A. SmiTH, Zool. Coll. « Alert », 


p. 103. 

1885. Lucina _— —  E.-A. Surr, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 1717. 

1886. —  quadrisulcata d'Orb., A.-H. CookE, Test. Moll. Suez, 


Ann. Mag. Nat. Hist, 5°,8, 
XVIII, p. 98. 


— 211 — 


4897. L. (Divaricella) quadrisul- SOWERBY, Mar. Sh. South Afri- 
cata d'Orb., Ca, ADP. p. 26. 

-4901. — — —  STURANY, Exp. « Pola », Lamel- 

: libr. Roth. Meer., Denkschr. K. 
Akad. Wiss. Wien, [LXIX, 
p. 285. 

1901. Divaricella angulifera Mart., DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 844. 


1903. —  ornata Rve;, DALL, Tert. Fauna Florida, 
Pp. 1387 et 1388. 

1909. —  angulifera v.Mart., HEDLEY, Mar. Fauna Queens- 
land, Austral. Ass. Adv. Se. 

… p. 347. 
1916. D. quadrisulcata d'Orb. f. Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
ornata Rve., Mus. hist. nat. XXII, p. 185 

et 187. 


1916. Divaricella angulifera Mart., HEDLEY, Prelim. Ind. Moll. West. 
Austral., Journ. R. Soc. West. 
Austral., I [1915], p. 12. 

1918. _— — —  “HEDLEY, Moll. IN. West. Austr. 
Proc. R. Geogr. Soc. Austra- 
lasia, 1916-17, p. 4. 


1919. Lucina — — NN. ODHNER, Contr. faune malac. 
Madagascar, Ark. f. Zool., XII, 
p. 26. 


Une coquille de la Mer Rouge a été identifiée au L. 
quadrisulcata d'Orb. par Mac Andrew (1) et par M. Stu- 
rany (2) : j'ai montré (1916) que, contrairement à l’avis 
du D’ Jousseaume, il n’y a là aucune erreur de détermi- 
nation. En comparant des individus recueillis dans la 
Mer Rouge et aux Seychelles avec de nombreux exem- 
plaires provenant de Cuba et de Bahia, j'ai constaté chez 
les uns comme les autres l’existence des mêmes carac- 
tères et je ne peux donc que me ranger sur ce point à 
l'opinion d’A.-H. Cooke (1886) qui admet l'identification 
. (1) Ainsi que le dit A. H. Cooke, le nom quadrimaculata employé par 
(Mac Andrew est certainement un lapsus. 

(2) C’est évidemment la même forme pour laquelle P. Fischer (1871, 
Journ. de Conchyl., XIX, p. 216) renvoie À la figure 47 a de Reeve 
11850, Conch. Icon., pl. VIII) tout en l'appelant L. ornatissima d'Orb, : 
mais, d’après ce que d’Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 584) 


jdit de son espèce, ce nom est bien plutôt synonyme de L. Macandreæ 
H. Adams, ainsi que l’a supposé E.-A. Smith. 


— 272 — 


de cette forme de la Mer Rouge avec le L. quadrisulcata 
d'Orb. des Antilles. 

Par contre, il est dans l’erreur quand il affirme qu'il 
y à identité également avec L. Cumingi A. Ad. et Ang. : 
cette dernière espèce offre des caractères nettement dis- 
tinctifs, ainsi que nous le verrons plus loin. 

En conséquence, quelque surprenante que puisse 
paraître cette conclusion, la forme de la Mer Rouge et 
des Seychelles s'éloigne notablement de ce L. Cumingti 
qui a pourtant une distribution géographique plutôt ana- 
logue et se rapproche complètement du L. quadrisul- 
cata, d'habitat bien plus différent (1). 

Toutefois, comme le nom de L. angulifera à été attri- 
bué par von Martens (1880) à une espèce de la Mer 
Rouge, des Seychelles, de Maurice et de la Nouvelle 
Galles du Sud, dont la description, malheureusement 
trop insuffisante, peut cependant s'appliquer à la forme: 
qui nous occupe et comme, d'autre part, il est synonyme, 
d’après E.-A. Smith (1855, Rep. « Challenger » Lamel- 
Hbr., p. 177) et M. Dall {1901, Proc: :U.:S.:Nat. Mus., 
XXIII, p. 814), de L. ornata Reeve (1850, Conch. Icon. 
pl. VIII, fig. 48) (2), peut-être y aurait-il lieu de con- 
server cette appellation d’ornata Rve. pour cette coquille 
Africaine, à titre de simple forme géographique de L. 
quadrisulcata d'Orb. (3) ? 

Coll. du Muséum. — Mer Rouge, Suez (D' Jousseaume, 
1916); Seychelles (Rousseau, 1841). 


(4) Von Schrenck (1859-67, Reis. Amur-Land, II, Zool. Moll., p. 519) & 
identifié au L. quadrisulcata d'Orb. une espèce de la Manche de Tartarie. 

(2) Le nom de L. ornala avait été employé antérieurement : 1° par 
Agassiz (1845, Iconogr. Coq. tert., Nouv. Mém. Soc. Helvét. Sc. Nat eV 
P. 64) pour un fossile miocène d'Aquitaine, auquel Deshayes (1850, Tr. 
élém. (ConCh., I, 2e p., p. 784) a cru pouvoir identifier une forme vivante. 
du Sénégal; 20 par C. B. Adams (1847, mss., {este Dall) pour une espèce- 
des Antilles, qui est le Jagonia costata d'Orb. 

(3) Pfeiffer (1869, Conch. Cab Veneracea, p. 269) rattachait (d’ailleurs. 


déjà, bien qu'avec doute, au L. quadrisulcata 1e L. ornata comme va- 
riété A. 


EP 


G.-B. Sowerby (1897, Mar. Sh. S. Africa, App., p. 26) 
a adopté le nom de L. quadrisulcata pour une coquille- 
Sud-Africaine assimilée par E.-A. Smith (1903, Proc. 
Malac. Soc. London, V, p. 399) à une espèce que Vanatta 
(1901, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., LIII, p. 184, pl. V. 
fig. 10-11) a décrite sous le nom de L, (Divaricella) Dal- 
liana comme se distinguant du L. quadrisulcata d'Orb. 
par l'existence d’une bande lisse dans la région où les 
stries présentent leur angle de divergence : mais ce 
caractère, ne s’observant que dans les exemplaires com- 
plètement adultes, correspond peut-être simplement à 


‘un phénomène d'usure, et alors il s'agirait encore de la 


forme précédente. 

Une autre espèce de l’Afrique du Sud désrile par: 
G.-B. Sowerby le L. {Divaricella) l'ratula (1889, Journ.. 
of Conchol., VI, p. 155, pl. I, fig. 5; 1892, Mar. Shells 
South Africa, p. 61, pl. IL, fig. 63) a également le bord 
crénelé, mais les stries sont extrêmement fines et à 
peine visibles à l'œil nu. 

Enfin . d'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., 
p. 584) a mentionné un-L. sechellensis, à coquille trans- 
verse assez courte, tronquée aux deux extrémités ef 
ornée de côtes larges et élevées, mais il lui attribue un 
bord entièrement lisse, caractère par lequel celte espèce 
se rapprocherait, au contraire, du L. Cumingi. 


DIVARICELLA EBURNEA Reeve. 


1850. Lucina eburnca REEVE (non Gmelin, nec Des-- 

hayes), Conch. Icon. pl, VII. 
, < fig. 49. 

1855-57. — —  Rve,. CARPENTER, Cat. Reigen coll. 
Mazatlan Moll., p. 101. 

1857. L.(Cyclas)— —— H. et A. Apaus, Gen. Rec. Moll. 

; IT, p.467. 
1857. Lucina —- — CARPENTER, Rep. Moll. West. 


Coast North America, p. 187. 
248, 308. 


— 274 — 


1864. Lucina eburnea Rve., CARPENTER, Suppl. Rép. p. 537 


: et 620. ARAUE 
1869. —  quadrisulcata d'Orb. PFEIFFER, Conch. Cab. Venera- 
var. B, cea, p. 269. 

14883. —. eburnea Rve., BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N. S. 
Wales, VIII, p. 229. 

1501 — — — E.-A."SmiTH, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 178. 

1894. L. (Divaricella) dentata STEARNS (non Wood), Shells 


Lower California, Proc. U. S. 
Nat. Mus., XVII, p. 148. 

1901. Divaricella eburnea Rve., DALL, Syvnops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 845. 


Pfeiffer rattachait le L. eburnea Rve., du Pacifique 
Américain, comme variété au L. quadrisulcata d'Orb., 
des Antilles (1), et E.-A. Smith ne trouve aucun tarac- 
tère bien précis permettant de les séparer : la forme et 
la convexité de la coquille, la lunule, la sculpture, la 
dentition, les fines crénelures du bord des valves sont 
tout à fait semblables. 

Cependant M. Dall maintient les deux espèces dis- 
tinctes : le L. eburnea aurait une lunule plus courte, 
plus large et cordiforme, des dents latérales bién déve- 
loppées à tout âge, une sculpture plus arquée (2). 

Coll. du Muséum. — La Paz (Môrch, 1869) ; Chili 
{Neveu-Lemaire, 1903). ne 


Un autre Divaricella de la côte Pacifique Américaine 
(de Mazatlan à Acapulco), le D. perparvula Dall (1901, 
Synopsis Lucinacea, p. 815 et 829, pl. XXXIX, fig. 8) — 
Lucina pisum Philippi [non Sow., nec d'Orb., nec Rve.] 


(1) Sowerby (1897, Mar. Shells South Africa, APD., p. 26) identifie. le 
L. eburnea Rve. à la coquille Sud-Africaine qu’il nomme L. quadrisul- 
cala d'Orb. 

(2) Comme le dit P. Fischer (1887, Man. Conchyl., p. 1443), il y'a un 
Lucina eburnea Gmelin [Venus], qui est le Jagon d’Adanson. 

D'autre part il existe aussi un Lucina eburnea Andrzejowski (1885, 
Deshayes, Bull. Soc. (Géol. France, VI, p. 3%M), qui est un fossile ter- 
tiaire de Podolie, et un Loripes eburnea Conrad (1847, Proc. Acad Nat. 
SC. Philad., III, p. 293), de l’Eocène du Mississippi. 


AG ds 


(1850, Abbild. Conch., IF, p. 105, pl. I, fig. 9) (1), est une 
petite espèce (8 mm. de diamètre) qui se distingue des 
stades jeunes du L. eburnea par une coquille plus ren- 
flée et par des stries plus espacées. 


DIVARICELLA DENTATA Wood. 


4815. Tellina dentata Woop, Gener. Conchol., p. 195, 
pl. 46, fig. 7 (non Lucina den- 
tata Defrance, 1823). 


1817. — DILLWYN, Descer. Cat. Rec. Sh, 
Tp:1103. 
4825. Lucina divaricata var. ? Gray, Ann. Philos., IX, p. 136. 
1842, — — var. den- 
tata Wd. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 76. 
1846. — serrata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid, 
Moll., p. 584. 
1848. —  Chemnitzi Puaizippr, Zeitschr. f. Malak., V, 
"a De ON LS 
4850. —  divaricata REEVE (non L. nec Chemn.), 
| : Conch. Icon., pl. VIII, fig. 47. 
4852. —  Chemnitzi Phil. C. B. Apams, Cat. Lucina West 
Indian, Contrib. Conch., p.244. 
4852.- — pilula C. B. ApaMs, ibid., p. 244. 
1853. —  serrata D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, 
Mol, Il, p. 295, pl. XXVI, 
fig. 37-39. 
4883. —  dentata Wd. BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N, S. 
Wales, VIII, p. 229. 
1883. —  Chemnitzi Phil. BRAZIER, ibid., p. 229. 
1883. —  pilula C.B. Ad. BRAZIER, ibid., p. 229. 
4883. —  serrata d'Orb. BRAZIER, ibid., p. 229. 
1885. —  dentata Wa. E.-A. SmiTH, Rep. « Challenger » 


Lamellibr., p. 177. 
41889. L. (Divaricella) dentata Wd., DALL, Bull. U. S. Nat. Mus, 
n° 37, p. 50, pl. LILI, fig. 6. 
1900. — — ——  MDAUTZENBERG, Croïs. « Chaza- 
x lie » Moll. Mém. Soc. Zool. 
, France, XIII, p. 2957. 
1901. _— —  — Dar, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus.,-XXIII, p. 815. 


(1) Pour les L. pisum Sow., d’Orb., Rve., voir plus haut, p. 2#2. 


7976. 


Sous le nom de L. divaricata Reeve a représenté (1850, 
Conch. Icon., pl. VIII, fig. 47) une coquille qui, différente: 
à la fois des deux espèces appelées ain”i par Linné et 
par Chemnitz, est le Lucina dentata Wood [Tellina] 
— [, serrata d'Orbigny = Chemnitzi Philippi = pilula: 
C. B. Adam, des Antilles (1). 

Chez ce L. dentata (2), qui offre une sculpture très. 
semblable au L. quadrisulcata d'Orb. et qui a également 
une cicatrice musculaire antérieure courte, il n'existe: 
qu'un seul sillon sur le côté antérieur, il n’y a, à droite: 
comme à gauche, aucune trace de denticule antérieur et 
le bord de, valves est pourvu de larges dents correspon- 
dant aux stries divergentes (3). 

Deshayes, dans son Traité élémentaire de Conchy- 
liologie (1843-50) a figuré pl. 16, fig. 9-11, sous le nom de: 
Lucina divaricata Lk. (explic. planche:, p. 10) rectifié 
par lui en L. dentata (Wood) Desh. (2° p., p. 796), une- 
forme qu'il mentionne de Nouvelle Zélande et qui, 
d’après cet habitat, serait plutôt le L. Cumingi A. Ad. 
et Ang. : mais l'existence d’un bord des valves crénelé: 
et l'impression musculaire antérieure dessinée courte- 
(bien que décrite comme allongée) laissent supposer 
qu'il s’agit bien du L. dentata et que l'indication de: 
localité est erronée. 

Coll. du Muséum. — Antilles (B” de Vielcastel, 18.2) ;: 
zuba (D Jousseaume, 1916); hab.? (Featherman, 1885). 


(1) Brazier (1883, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, VIII, p. 229), qui 
réunit au L. dentata, comme espèce unique, presque tous les Divaricalla,. 
lui assimile en particulier un Lucina Lamarcki Dunker, des Antilles. 

(2) ‘Le même nom spécifique Lucina dentata a été employé par De- 
france (1823, Diet. sc. natur., XXVII, p. 275) pour un fossile de Pontle- 
voy et par Basterot (1825, Mém. Soc. hist. nat. Paris, If, p. 87) pour un: 
fossile de Dax. 

(3) E.-A. Smith (1885) regardait comme étant peut-être synonyme «de- 
L. dentata le L. strigilla Stimpson (1851) que M. Dall (1901), d’après. 
l'examen du type, identifie au L. quadrisulcata d’Orpb. 


1843. Lucina divaricata 


41863. L. (Cyclas) Cumingi 


41865. Lucina Cumingi Ad.et Ang, 


1873. — divaricata 


4877. L. (Cyclas) Cumingi Ad. et 


Ang., 
1878. Lucina divaricata 


1880. — — 

41883. —  Cumingi Ad.et Ang. 

1884. L. (Divaricella) Cumingi 
Ad. et Ang. 

4885. L. (Divaricella) Cumingi 
Ad. et Ang. 


4885. Lucina dentata 


1904. Divaricalla Cumingi Ad. et 
Ang. 


41906. 


10e 
1913. 


1918. 


— 277 — 


DIVARICELLA CUMINGI A. Adams et Angas. 


in DIEr- 
Zealand, 


GRAY (non Lamarck), 
FENBACH, Trav. New 
IT ‘p. 

A. ADAMS et ANGAS, P. Z. S. L. 
p. 426, pl. XXXVII, fig. 20. 

ANGAS, Mar. Moll. South, Aus- 
tral., P..7.S,.;.p. 691: 

HUTTON (non Lk.), Cat. Mar. 
Moll. New Zealand, p. 74. 


251. 


ANGAS,°P: 7°1S.,1%., p.192: 

HUTTON (non Lk.), Rév. Coq. 
Nouv. Zélande, Journ. de Con- 
CV XXI p "51 

HUTTON {non Lk.), Man. New 
Zealand Moll., p. 155. 

BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S. 
Wales, VIII, p. 229. 

E.-A. Suit, Zool. Coll. « Alert», 
p. 508. 

E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 177. 

HUTTON (non Wood), Rev. Rec. 
Lamellibr. New Zealand, Proc. 
Linn. Soc. N. S. Wales, IX 
[1884], p. 525. 


HUTTON, Ind. Faunæ N. Zea- 
jandep 92: 
HEDLEY, Res. Dredg. ‘Contin. 


Shelf New Zealand, Trans. N, 
Zeal. Inst., XXXVIII, p. 73. 
HEDLEY, Zool. Res. « Endea- 

vour », Moll., p. 92. 
SuTER, Man. New Zealand Mol]. 
p. 913, pl. 58, fig. 18. 
HEDLEY, Check-List Mar. Fauna 
N. S. Wales, Moll., Journ. R. 
Soc. N. S. Wales, LI [1917], 
p. 18. 


Var. Huttoniana Vanat{a. 


4901. L. (Divaricella) Huttoniana VANATTA, Proc. Acad. Nat. Se. 


Philad., LIL, p. 
fig. 14-15. 


184, pl. V, 


1913. D. Cumingi Ad. et Ang. var. SUTER, Man. New Zealand Moll., 
Huttoniana Van. p. 914. 


Le L. Cumingi, trouvé à Ceylan, en Australie et en 
Nouvelle-Zélande, est, à l’état adulte, la plus grande 
espèce du genre Divaricella : elle offre, comme le dit. 
E.-A. Smith, des caractères absolument distinctifs : sa 
coquille orbiculaire, presque équilatérale, à côté anté- 
rieur arrondi, à côté postérieur tronqué et quadrangu- 
laire, présente une lunule étroite lancéolée et un liga- 
ment externe; il y a, dans la valve droite, un denticule 
latéral antérieur [L Ar] assez écarté des dents cardi- 


V.D. 


nales; la cicatrice musculaire antérieure est très allon- 
gée; le bord interne des valves est entièrement lisse. 

M. Suter (1913) rattache au D. Cumingi le L. (Divari- 
cella) Hulloniana Vanatta comme variété beaucoup 
moins globuleuse, à texture plus délicate, avec des som- 
mets moins élevés et une longue lunule étroite. 

Coll. du Muséum. — Nouvelle-Irlande (Quoy et Gai- 
mard, 1829); Australie (J. Verreaux, 1844); Nouvelle- 
Zélande (H. Filhol, 1875); hab.? (D' Jousseaume, 1916). 


DIVARICELLA MACANDREÆ H. Adams. 


1870. Lucina (Cyclas) Macan-  H. ApaMs, Shells Red Sea, P. Z. 


dreæ S. L., ,p. 194 0pT XVII 
fig. 15. 


Lin) is. 


—. 219 — 


1870. Lucina (Cyclas) Macan- MAC ANDREW, Rep. Test. Moll. 
dreæ H. Ad. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist. 
4e s., NI, p. 448. 
1885. Lucina Macandreæ H. Ad, E.-A. SmiTH, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 177. 
1896 0 — — — A.-H. COokE, Test. Moll. Suez, 
Ann. Mag. Nat. Hist., 5 6. 
XVIII, p. 99. 
1888. Cyclas — - JOUSSEAUME, Moll. rec. Faurot 
Mer Rouge, Mém. Soc. Zool. 
France, I, p. 210. 
1901. Lucina — — STURANY, Exp. « Pola », Lamel- 
| libr. Roth. Meer., Denksehr. 
K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, 


p. 284. 
1909. Divaricella — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens- 
land, Austral. Assoc, Adv. Sc... 

p. 341. 
1916. — = — LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull, 


Mus. hist. nat., XXII, p. 187. 


‘Le L. Macandreæ H. Ad., du golfe de Suez et lu 
Queensland, est regardé par E.-A. Smith (1885) comme 
pouvant être identique au L. ornatissima d'Orbigny 
(1846, Voy. Amér. mér., Moll., p. 584), forme insuffisam- 
ment décrite de l’île de France (1). 

Cette espèce a des sommets assez élevés, une lunule 
un peu grande, une dent simple assez grosse dans la 
valve droite, une cicatrice musculaire antérieure large. 
Elle est surtout bien caractérisée par ses côtes diver- 
gentes nombreuses, assez étroites, granuleuses ou den- 
telées, fortement saillantes, séparées par des sillons très 
profonds et divariquées suivant un angle très aigu 
(environ 25°). 

Coll. du Muséum. — Massaouah, Kamaran, Djibouti 
(D' Jousseaume, 1916). 


(1) Nous avons vu pilus (haut (p. 271) qu’on me peut guère accepter 
l'opinion de P. Fischer (1871, Journ. de (Conch., XIX, p. 216) qui fait 
correspondre à la figure 47 à ide Reeve ce L. ornatissima d'Orb., à côtes 
divergentes très élevées et formant chacune une forte saillie séparée 
par un profond sillon. | 


— 280 — 


DIVARICELLA IRPEX E.-A. Smith. 


1585. Lucina 'Divaricella) irpex 


E.-A. SMITH, Rep. « Challenger », 
Lamellibr., p. 176, pl.. XIIX, 


fig. 4-44. 


Cette espèce du Nord de l’Australie est la seule qui 
soit voisine du L. Macandreæ : elle se distingue surtout 
en ce que l’angle de divergence des côtes y est beaucoup 
moins aigu, Car il atteint environ 45°. 

Coll. du Muséum. — Hab.? (D' Jousseaume, 1916). 


DIVARICELLA (LUCINELLA) DIVARICATA Linné. 


. Tellina divaricata 
digitaria 


J. = 
3. Cardium arcuatum 

8. Lucina divaricata L. (pars) 
2. Strigilla divaricata L., 

29, Cardium discors 

. Lucina divaricata LK., 


9. Tellina digitaria 


1829. 
1830. 


dy 
Lucina divaricata (pars) 


1835. 


1836-44— commutata 


trifaria 


divaricata L., 


commutata Phil. 


LINNÉ, Syst. Nat., ed. X, p. 671. 
Por (non L.), Test. Utr. Sicil., 
p. 47, pl. 15, fig. 25. 


MONTAGU, Test. Brit, p.85», 
Di LTPANENRe 

LAMARCK, Anim. S. vert, VW, 
p. 541. 

TURTON, Conch. Insul. Britann,, 
PAU: 


DE GERVILLE (non Mtg.), Cat. 
Coq. Manche, p. 18. 

PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, 
p42: 

O. G. ‘COSTA (non L.), Cat. Sist. 
Test. p'12%22; 

O. G. COSTA, ibid:, p. 14, 22: 

DESHAYES, Encyel. Méth., Vers, 
II, p. 376. 

DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S. 
vert., 2° éd., VI, p. 226. 

Puizrppr, Enum. Moll. Sicil., I, 
p.32, pl. IT, fig. 15; Il,-p. 85. 

KRYNICKI, Bull. Soc. Imp. Natur. 
Moscou, X, p. 62. 

HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79. 

POTIEZ et MIcHAUD, Gal. Moll. 
Mus. Douai, Il, p. 198. 

MIDDENDORFF, Beitr. Malac. Ros- 
sica, III, Mém. Acad. Imp. Sc. 
Saint-Pétersbourg, 6° s., VI, 
p. 566. 


"FE A 


ST de ue 
dE Er A 


ef fhovere à 


— 281 — 


1850. Lucina commutata 
4850. — . arcuata Mig. 
4852. —  divaricata L., 
4852. Egraca — — 
14855. Tellina — == 
4856. Lucina undularia 

1857. L. (Cyclas) arcuata Mig. 
1863-69. Loripes divaricatus L.. 


1867. Lucina — — 


1869.  — = Dee 


4870. — _ Li 


1870. Cyclas — — 


4872. L. (Cyclas) — LE 


4872. Loripes — —- 


2819: — — — 


PuiLippr, Abbild. Conch. II, 
p- 105. 

REEVE, Conch. Icon, pl. XI, 
fig. 61. 

LEACH, Synops. Moll. Gr. Brit. 
p: 311; 

LEACH, ibid., p. 311. 

HaANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 44. 

S. Woop, Crag Moll., p. 844. 

H. et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll. 
ITE, p.467. 
JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 285 ; 
V, p: 119, pl. XXXII, fig. 5. 
HiIDALGO, Cat. Moll. test. mar. 
Espagne, Journ. de Conchyl. 
XV,“ p.-48. 

PFEIFFER, Conch. Cab., Venera- 
cea, p. 210, pl. 42, fig. 12-44. 

HiDALGO, Mol. mar. Espana, 
p. 147, pl: 74, fig. % 

STOLICZKA, Cretac. Pelecyp. S. 
India, Mem. Geol. Surv. India, 
ID 252: 

TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, p. 85. 

DI MONTEROSATO, Not. Conch. 


foss. Mte Pellegrino, p. 23 


et 38. 
DI MONTEROSATO, Nuova Riv. 
Conch. Medit., p. 13. 


4875. Lucina pellucida Caruana DI MONTEROSATO, ibid., p. 13. 


18717. Loripes divaricatus L., 


JRITIRNE — — 


4881. Loripes — - 


4883. Lucineila commutata Phil. 


DI MONTEROSATO, Conch. Civita- 
vecchia, Ann. Mus. Civ. St. 
Nat. Genova, IX, p. 413. 

DI MONTEROSATO, (Cat. Conch. 
foss. Mte Pellegrino, Boll. R. 
Com. Geol., p. 5. 

pi MONTEROSATO, Enum. e sinon. 
Conch. Medit., p. 69. 

JEFFREYS, Moll, « Lightning » 
a « Porcupine » Exp. P. Z. 
SOI DEA lOUr 

p1 MONTEROSATO,Conch. litt. Me- 
dit., Nat. Sicil., III, p. 91. 

p1 MONTEROSATO, Nomenc]. gen. 


e spec., p. 18. 
4 


— 282 — 


1886. Lucina commutata Phil,  LOCARD, Prodr. malac. franç: 
Moll. mar. p. 463. 


1891. L. (Divaricella) — — Di MONTEROSATO, Moll. foss. 
quatern. S. Flavia, Nat. Sicil.. 
X, De. ; 

1892. Lucina — —  LOCARD, Coq. mar. côtes France. 
p. 314. 

1898. — — —  LOcARD, Exp. scient. « Travail-- 


leur » et « Talisman », Moll. 
test. II, p. 280. 

1898. Divaricella divaricata L..  BUCQUOY,DAUTZENBERG,/DOLLFUS,. 
Moll. Roussillon, II, p. 629, 
pl. XC, fig. 1-7. 


1901. D. (Lucinella) — —  DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U.S. Nat. Mus., XXIII, p. 815. 
1915. Divaricella — — LE B. TOMLIN et SHACKLEFORD, 


Mar. Moll. Sâo Thomé, Journ. 
of Conchol., XIV, p. 275. 


Le Tellina divaricata Linné (1758, Syst. Nat., éd. X, 
p. 677) est une Lucine Européenne, qui est le type du 
sous-genre Lucinella Monterosato et qui à pour syno- 
nymes Tellina digitaria Poli (non Linné), Cardium 
arcuatum Montagu (1), Lucina commutata Philippi, 
L. trifaria Krynicki, L. undularia S. Wood, L. pellucidæ 
Caruana. 

Nous avons vu plus haut qu'avec cette espèce Lamarck 
a confondu une forme vivante de l'Atlantique Améri- 
cain, qui avait été figurée par Chemnitz (1782, Conch.. 
Cab., VI, p. 134, pl. 13, fig. 129) sous ce nom de Tellina 
divaricala, mais qui, plus grande et moins convexe, est 
le Lucina quadrisulcata d'Orbigny (1846, Voy. Amér. 
mérid., Moll., p. 584) : en particulier dans la collection 


(1) Le Cardium arcualum Mtg a été identifié par quelques auteurs à 
l’Astafle (Digilaria) digitaria Linné [Tellinal, mais Jeffreys (1879, Jour. 


Of Conchol., IT, p. 3) s’est assuré, par l'examen du type, que cette es- 
pèce de Montagu est le Divaricella divaricata Linné, auquel Poli a 
donné à tort le nom de Tellina digitaria. — Quant au Cardium discors- 
Mig., assimilé aussi par certains auteurs au Tellina divaricata L., ce 
n’est autre chose, suivant “AM. Bucquoy, Dautzenbeng, Dollfus (1898, MOIL. 
Roussillon, T1, p. 633) que le Tellina (Strigilla) pisiformis Linné, des 


Antilles, 


me | 


s 


OR 


du Mu éum, une coquille déterminée par Lamarck 
L. divaricata, est un individu de ce Divaricella quadri- 
sulcata d'Orb. 

D'autre part, Lamarck, en 1806 (Mém. foss. envir. 
Paris, Ann. Mus., VII, p. 239), regardait comme l’ana- 
logue parfait du L. divaricata une Lucine fossile du 
Bas in de Paris reconnue bien distincte par Agassiz 
(1845, Iconogr. Coq. tert., Nouv. Mém. Soc. Helvét. Sc. 
Nat., VII, p. 64), qui l’a appelée L. pulchella. 

Quant à la forme figurée par Reeve (1850, Conch. Icon., 
pl. VII, fig. 47) sous le nom de L. divaricata, c'est encore 
une autre espèce : le Lucina dentata Wood [Tellina] — 
L. serrata d'Orbigny, des Antilles. 

Le véritable Lucina divaricata Linné, qui se trouve 
dans la Méditerranée et dans l’Atlantique depuis l’An- 
gleterre jusqu'aux Canaries (1), et mêmie à San Thomé 
(Le B. Tomlin et Shackleford, 1915), possède une 
coquille arrondie, bien renflée, ornée de stries flexueuses 
qui descendent obliquement du milieu de la coquille en 
se courbant vers chaque côté : 1l y a une fossette liga- 
mentaire tout à fait interne et courte en arrière des 
sommets, ce qui à motivé l’adoption de la section Luci- 
nella Monterosato. 

. MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. Rous- 
sillon, I, p. 634, pl. XI, fig. 6-7) admettent une variété 
elata, plus haute en proportion de sa largeur. 

Coll. du Muséum. — Brest (D' Jousseaume, 1916); 
Carnac (Bévalet, 1835); Loire-Inférieure; Méditerranée 
(D' Jousseaume, 1916); St-Raphaël; Corse (D' Jous- 
seaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873); Sicile (coll. 


Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. 
{1) Cette espèce a été mentionnée par Tenison Woods de la Tasmanie 
et de l'Australie du Sud, indication fort probablement erronée due à 


une confusion avec une autre ferme. 


sp. es 


Locard, 1905 : Brest, Concarneau, Piriac, Sanary, Por- 
querolles, St-Raphaël, Oran. 


Chemnitz a repréenté dans la figure 130 du Conchy- 
lien-Cabinet (1782, VI, pl. 13) comme variété de son Tel- 
lina divaricata (non L.) une coquille soi-disant des Indes 
Occidentales, qui a été assimilée par Hanley (1842, Cat. 
Rec. Biv. Sh., p. 78) au Lucina sphæroides Conrad (1831, 
Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VI, p. 262, pl. 11, fig. 9-10) 
d'Afrique et par Reeve (1859, Conch. Icon. pl. IX, fig. 54), 
puis par Pfeiffer (1869, Conch. Cab., Veneracea, p. 270, 
pl. 42, fig. 2) au Lucina gibba Gray (1825, Annal- Philos., 


IX, p. 136) (1), qui a été indiqué de l'Afrique occidentale - 


par Marrat (1877, Journ. of Conchol. I, p. 238). 

Ce L. gibba Gr., de l'Afrique occidentale, a été pris par 
M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 814) pour type de 
sa section Pompholigina dans le genre Divaricella. 


Genre VATICINARIA Dail. 


E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr. 
p. 189 et 192, pl. XIV, fig. 2-2 a et fig. 5-5 a) a rapporté 
au genre Cryptodon Turton=Arinus Sowerby=Thya- 
sira Leach deux Pélécypodes abyssaux, à charnière 
édentule, le Cr. Moseleyi, du milieu de l'Atlantique 
méridional, et le Cr. luzonicus, des Philippines : en se 
basant sur les caractères anatomiques étudiés par 
M. Pelseneer, M. Dall (1907, Synopsis Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 830) a proposé de les consi- 
dérer comme formant un genre particulier Vaticinaria 
qui s’éloignerait des Thyasiridæ et des Diplodontidæ et 

(1) Le même nom spécifique a été employé par A. Adams pour un 
Myrtea du Japon, M. gibba (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p. 295). 

D'autre part, sous de nom de Lucina gibbia Deshayes (1844, Mag. Zoo!. 


Guérin-Menev., 2 s., VI, pl. 107) a fait connaître une coquille de Su- 
matra qui paraît être un Phacoides voisin du L. columbella LK. 


— 285 — 


devrait plutôt être rattaché à la famille des Lucinidæ, 
dont il constituerait un représentant dégénéré par la vie 
abyssale. 

Dans ce groupe M. Ch. Hedley admet que pourrait être 
rangée également une forme draguée à l’est de Sydney 
et décrite par lui sous le nom de Lucina induta (1907, 
Rec. Austral. Mus., VI, p. 363, pl. LXVI, fig. 11-12) (1). 


Famille des CORBIDÆ 


Ce groupe, qui ne renferme que le genre Corbis 
Cuvier, est étroitement allié aux Lucinidæ, dont il dif- 
fère par la coquille épaisse et transversalement ovale. 


xenre CORBIS Cuvier, 1817. 


Le genre Corbis Cuvier, 1817 [— Gafrarium (pars) Bol- 
ten, 1798, = Fimbria Megerle von Mühlfeld, 1811, non 
Bohadsh, 1761, — /dothæa Schumacher, 1817, non Fabri- 
cius, 1793], qui à pour type le Venus fimbriata L., pré- 
ente les caractères suivants 

Coquille équivalve, ovale, transverse, subéquilatérale, 
bombée, épaisse, close, non épidermée, ornée d’un 
réseau formé de lamelles ou de sillons concentriques et 
de stries rayonnantes. 

Crochets saillants, rapprochés. 

Lunule ovale, lancéolée, assez profondément creusée. 

Corselet déprimé, allongé, étroit. 

Ligament en partie externe, en partie enfoncé entre 
les bords du corselet. 

Charnière composée, sur chaque valve, de deux dents 
cardinales [2 a et 4 b, 3 a et 3 b], courtes, épaisses, iné- 
gales, et de deux dents latérales, l’antérieure [L A 1, 

(1) L’appellation Lucina induta avait été déjà employée par Stoliczka 


(1887, von Martens, Journ. Linn. Soc. Lonid. Z001., XXI, p. 174) pour une 
forme voisine du L. Philippinarum Hanl. — corrugata Desh, 


— 286 — 


LA 1] assez proéminente et rapprochée des cardinales, 
la postérieure [LP 11, LP1] très allongée. 


Charnière de Corbis fimbriata Linné. 


Impressions musculaires inégales, écartées, l’anté- 
rieure ovale, inclinée en dedans, mais non prolongée à 
l'intérieur de la ligne palléale, la postérieure plus 
courte, subarrondie. 

Impression palléale simple, profonde. 

Un sillon oblique ‘dans la cavité umbonale. 

Bords crénelés ou denticulés. 


CORBIS FIMBRIATA Linné. 


AO SD, RS PAM ET ER ER TER, LISTER, Hist. Conch., pl. 1056, 
fig. 1. 

4758. Venus fimbriata LINNÉ, Syst. Nat. ed. X, p. 687. 

1780. — — L., BorN, Test. Mus. Caes. Vind., 
p. 69, pl. V, fig. 4. 

1784.  — — — CHEMNITZ, Conch. Cab., VI, p. 3, 
fig. 8 et p. 52, pl. 43, fig. 448- 
449 ® 

ATOTATR SEA NOR EE ANRT AE Encyel. Méthod., Vers, pl. 286, 
fig. 3 a-c. 

1811. Fimbria magna MEGERLE VON MüHLFELD, Entw. 
neu. Syst. Schalthierg., p. 52. 

4817. Idothæa perforata SCHUMACHER, Essai nouv. syst. 
habit. Vers test. p. 161, pl. 18, 
fes, 

1817. Corbis fimbriata L., CUVIER, Reg. Anim., p. 481. 

1818. — —  — LAMARCK, Anim. s. vert, V, 
p. 536. 

1852. Lucina —  — BLAIN VILLE, Man. Malac., p. 551, 
pl. 72, fg."4. 

1826. Corbis —  — SowerB, Gen. Shells, Corbis, 
DIT. 


1905. 


41909. 


4915. 


Le RES 


. Corbis fimbriata LKk., 


. Fimbria 


. Gafrarium — 


2. Corbis 
. Fimbria 


2. Corbis 


C'av., 


DESHAYES, Encyel. Méthod., Vers, 
II, p>6° 
DESHAYES in LAMARCK, Anim, s. 
vert, 2° éd., VI, p. 218: 
REEVE, ‘Conch. System. I, p. 81, 
pl. LVII. s 
HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 74. 
GRAY, P° 2° STL.,1p. 14195: 
H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll. 
II, p. 470, pl. 114, fig. 3-3 a. 
ICHENU, Man. (Conch., Il, p. 122, 
fig. 584. 
PFEIFFER, Conch, Cab., Venera- 
CEGUD 218 pl 21, fig. 1-2: z 
SowEerBY,in REEVE,Conch. Icon. 
XNIII, «Corbis, pl. I, fig. 1. 


HEDLEY, Moll. Funafuti, Mem. 


Austral. Mus., II, p. 497. 

DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXI, p. 816. 

HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi- 
nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma- 
drid, II, p. 9. 

HEDLEY, Mar. Fauna Queens- 
land, Austral. Ass. Adv. Se. 
P- 341. 

LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
p.433. 


Cette espèce de Polynésie possède une coquille trans- 
versalement ovale, à sommets presque centraux, renflée, 
épaisse, blanche, parfois rose pâle ou orangée : ur les 
côtés, ornée de rides transversales onduleuses, lamel- 
leuses dans le jeune âge, et de côtes rayonnantes iné- 
gales, s’effaçant vers le bord ventral et séparées par des 
intervalles pourvus de stries longitudinales assez fines. 

Coll. du Muséum. — Un exemplaire déterminé par 
Lamarck. È 

Iles Andaman (D' Jousseaume, 1920); Nouvelle-Calé- 
donie (Balansa, 1872; Marie, 1872; abbé Lambert, 1876 
(1) ; coll. Ballot, 1887; coll. Caïlliot, 1892; D' Jousseaume, 


(1) Cet échantillon était étiqueté Corbis rugosa Jousseaume. 


ee 


1920) ; îles Fidji (H. Filhol, 1876); Tonga-Tabou (Quoy 
et Gaimard, 1829). 


CoRBIS ELEGANS Deshayes. 


1836. Corbis elegans DESHAYES,in (CUVIER,Règ. Anim. . 
Moll:; pl 102, fig.4: 

1841. — Sowerbyi REEVE, P. Z. $S. iL., p. 85. 

1841, — — REEVE, Conch. Syst, I, p. 81, 
pi. LVIII. 

1842. — — Rve. HaNLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 75. 

1843-53. Corbis elegans DESHAYES, Tr. élém. Conch., I, 
2° p., p. 800 et 803, pl. 15, 
fig. 7-9. 

1843-50. — — Desh, ICHENU, Illustr. Conchyl., Corbis, 
pl nefiern2: 

1857. — Sowerbyi Rve. H. et A. ApaMs, ibid., p. 470. 

1872. Corbis — _— SOWERBY in 'REEVE, Conch. Icon., 
XVIII, Corbis, pl. I, fig. 2 a-b. 

1905. — elegans Desh., HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi- 


nas, Rev.iR. Acad. Cienc. Ma- 
drid, ILENp-19; 


1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens- 
land, Austral. Assoc. Adv. Sc... 
p. 341. 


Deshayes identifie à son Corbis elegans le C. Sowerbyi 
Reeve (1841), tandis que Sowerby (in Reeve, Conch. 
Icon., sp. 1) fait de l'espèce de Deshayes une variété 
du C. fimbriata. 

Cette forme des Philippines et du Queensland est une 
coquille blanche, teintée radialement de rose, subéqui- 
latérale, à côté antérieur un peu plus long et plus large: 
que le postérieur, ornée de nombreuses lamelles con- 
centriques séparées par des intervalles pourvus de stries 
rayonnantes. 

Coll. du Muséum. — Iles Aroe [près de la Nouvelle- 
Guinée] (Meder, 1842); Australie (achat Wright, 1873). 


Quatre autres espèces de Corbis ont été décrites : 


— 289 — 


Gafrarium (Corbis) cælatum A. Adams (1853, P, Z. 
S. L., p. 69), des Philippines (1905, Hidalgo, Cat. Mol. 
test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, III, p. 9). 

Gafrarium (Corbis) scitulum A. Adams (1853, P. Z. 
5. L., p. 70), de Puerto Gallaro (île de Mindoro, Philip- 
pines). 

Corbis despecta Hedley [Chione] (1904, Stud. Austral. 
Moll., Pt. VIII, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXIX, 
p. 193, pl. X, fig. 35-38; 1911, Zool. Res. Fish. Exper. 
« Endeavour », Moll., p. 100), de la Nouvelle Galles du 
Sud : coquille très petite (3 mm.), ovalo-triangulaire, 
équilatérale, dépourvue de sculpture radiale, ornée d’une 
vingtaine de lamelles espacées dont les intervalles sont 
pourvus de stries concentriques microscopiques. 

Corbis percostata Hedley (1911, Zool. Res. « Endea- 
vour », p. 92 et 99, pl. XVII, fig. 9-12), de South-Aus- 
tralia : coquille petite (4 mm.), allongée transversale- 
ment, inéquilatérale, ornée d’une trentaine de côtes 
concentriques, lamelleuses, saillantes, rerrées. 


Famille des THYASIRIDÆ. 


La famille des Thyasiridæ ou Cryptodontidæ ren- 
ferme des coquilles trigones, arrondies, qui sont habi- 
tuellement pourvues d’une dépression radiale posté- 
rieure et dont la charnière est complètement édentule 
ou présente, dans la valve droite, une pseudo-dent car- 
dinale obsolète (1). 

Cette famille comprend trois genres : Thyasira Leach 
(= Axinus J. Sowerby — Cryplodon Turton), Lepta- 
æinus Verrill et Bush, Axinopsis G. O. Sars (2). 


(1) Le genre Montacuta a des branches lucinoïdes et des digitations 
hépatiques semblables à celles de Thyasira. 

(2) Le genre Megaxinus, établi par Brugnone pour le Lucina trans- 
versa Bronn et considéré par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, D. 784 
comme très voisin de Thyasira, a été placé par P. Fischer, puis par 
MM. Cossmann et Peyrot dans les Lucinidæ (voir plus haut, p. 93). 


E, 
Genre THYASIRA Leach, 1818. 


Le genre Thyasira Leach, in Lamarck, 1818, — Thya- 
tira (pars) Leach, 1847 (non Hübner, 1816) (1) [= Axinus 
J. Sowerby, 1821 (non Azxina Kirby, 1817) = Cryptodon 
Turton, 1822 (non Conrad, 1837) — Bequania Leach, in 
Brown, 1827 — Ptychina Philippi, 1836 — Clausina Jef- 
freys, 1837 (non Brown, 1827) — Conchocele Gabb, 1866], 
qui à pour type Tellina fleruosa Mtg., se caractérise 
ainsi : 

Coquille arrondie ou subtrigone, inéquilatérale, sub- 
globuleuse, tantôt mince, tantôt subsolide, lisse, blanche, 
terreuse. 1 

Surface des valves présentant sur la partie postérieure | 
une ou deux dépressions qui s'étendent des crochets aux 
bords de la coquille, mais qui, dans les formes jeunes et 
les espèces minuscules, sont fréquemment obsolètes ou | 
-absentes. | 

Sommets petits, aigus, courbés en avant. 

Une petite lunule large, courte, subovale, parfois 
indistincte, mais très souvent profondément déprimée, 
plus développée dans la valve droite où elle forme une 
saillie dentiforme s'adaptant dans un alvéole de la 
valve gauche. 

Ligament et résilium juxtaposés et unis, allongés et 
subégaux, le premier visible extérieurement, le second 
logé entre les bords des valves dans un sillon du bord 
Cardinal. 

Pas de nymphes ligamentaires. 

Charnière complètement édentule : il existe seule- 


(1) Le nom générique écrit Thyasira par Lamarck, et déformé en Thia- 
tyra, Thiatira, Thiatisa, devrait, comme l’a fait Leach (1847, Gray, Ann. 
Mag. Nat. Hist., XX, p. 272), être orthographié Thyatira [Ouorerpa, Thya- 
tire, ville de Lydie] : mais, sous cette forme correcte, il a été employé, 
antérieurement à Leach, par Hübner pour un Lépidoptère. 


— 291 — 


ment, dans certaines grandes espèces, la petite pseudo- 


Charnière de Thyasira flexuosa Montagu (valve droite). 


dent formée par la saïllie de la lunule. 

Impressions musculaires superficielles, allongées, 
lucinoïdes. 

Ligne palléale entière. 

Bord des valves simple. 

Ce genre se subdivise en trois sections 

1° Section Thyasira s. str., tYpe T. flexuosa Mtg. — 
‘Coquille avec aréas dorsales, l’antérieure, plus ou moins 
marquée, la postérieure sillonnée ou plissée, également 
plus ou moins distinctement (1). 

2° Section Philis P. Fischer, 1861, comprenant une 
‘seule espèce : P. Cumingi P. Fischer (1861, Journ. de 
Conchyl., IX, p. 346, pl. XVI, fig. 8-9; 1887, Man. de 
‘Conchyl., p. 1098), des Moluques. — Cette coquille, chez 
qui la lunule est profondément excavée et se prolonge à 
l’intérieur pour constituer une fossette en forme de cuil- 
Jleron subsphérique, est reliée aux autres Thyasira par 


(1) Weinkauff (1867, Conch. Mittelm., L, p. 172) a donné le nom 
d'Axinus abyssicolus au Kelia abyssicola Forbes (1844, Rep. Moll. Ægean 
‘Sea, p. 192) : cette forme, regardée par deffreys comme un stade très 
ÿeune ‘de d’Isocardia cor L., est une espèce bien distincte, qui 
appartient au genre Kellyella M. Sars et dont le nom tombe en syno- 
nymie de KX. müiaris Philippi (1912, Dautzenberg et H. Fischer, Moll. 
« Hirondelle » et « Princesse Alice » Mers du Nord, Rés. Camp. Sc. 
Prince de Monaco, fasc. XXXVII, p. 431). 

Deux espèces abyssales placées par E.-A. Smith dans le genre Cryp- 
todon, Cr. Moseleyi et Cr. Luzonicus, ne sont pas, en réalité, des Thyasi- 
-ridæ, mais ont été rangées par M. Dall dans un genre particulier, Vatici- 
naria; qui se-rattacherait plutôt à la famille des Lucinidæ (voir plus haut, 
D. 284). 


des espèces intermédiaires (1901, Dall, Synopsis Luci- 


nacea, p. 784). 


3° Section Axinulus Verrill et Bush, 1898, type : 4. 
brevis V. et B. — Coquille petite, ovale ou oblongue, à 
aréas dorsales obsolètes. — Le genre Axinodon Verrill 
et Bush, 1898 (type : À. ellipticus V. B:), paraît à M. Dall 
(1901, Loc. cit., p. 784) ne différer par aucun caractère 


essentiel. 


THYASIRA FLEXUOSA Montagu. 


1801. Venus sinuosa (?) 


1803. Tellina flexuosa 
1818. Amphidesma fletuosa Mtg., 


1818. Thyasira Leach, 
1818. Lucina Sinuata 

1819. Tellina fletuosa Mig. 
1822. Cryptodon — 


1835. Amphidesma flexuosa Mig. 


1835. Lucina sinuata 
1836-44. Ptychina biplicata 


1840. Cryptodon bisinuatus 


sinuosa 
1849. Avinus sinualus 


1846. fletuosus Mtg., 


1847. Thyatira 


1847. Thyasira 
1843-50, Lucina angulata (pars) 


1850. [leæuosa Mig. 


DOoNOvAN (non Pennant), Nat. 
Hist. Brit. Shells, II, pl. XLII, 
fige. 

MonTAGU, Test. Brit., p. 72. 

LAMARCK, Anim. S. vert, Ne 
p. 492. 

LAMARCK, ibid., p. 492. 

LAMARCK, ibid., p. 543. 


TURTON, Conch. Dict., p. 177. 

TURTN, Conch. Dith. Ins. Brit 
p. 121, pl. VIT, fig. 9-10. 

DESHAYES, in ILAMARCGK, Anim. 8. 
vert., Ra éd, VI, p.128. 

DESHAYES, ibid., p. 230. 

Puizippr, Enum. Moll. Sicil., I, 
D'AIDE 

S. Woop, Ann. Mag. Nat. Hist.. 
NT prRAN 

HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 11. 

THorpPE (non Rômer), Brit. Mar. 
Conch., p. 74. 

Purzrppr, Zeitschr, f. Malak. II, 
DEA 

LOVÉN, Index Moll, lit, Sceandin. 
occident. p. 192. 

LEACH, in GRAY, Ann. Mag. Nat. 
Hist.,. XX, p. 272. 

GRAY, P. Z. S.L,, p.195: 

DESHAYES, Tr. élém. Conch, I, 
2 pp: 180! 

REEVE, ‘Conch. 
fig. 20 a-b. 


Icon, pl. XI, 


4 1853. Cryptodon bisinuatus 
418517. fletuosus 
41862. 


| 4863-69. Arinus 
_ 4864. Cryptodon 


| 4868. Thyatira 


4872. Cryptodon 
4873. 
| 1878. Avinus 


» 1881. 


sus Mig. 


. ATinus 


. Cryptodon 


. ATINUS 


. Thyasira = 


— 293 — | 1 


Mig. 


. Cryptodon (Atinus) fleæuo- 


. Cryptodon fl:ruosus Mte., 


Woop,. Crag Moll, Il, p. 134, 
pl. XI, fig. 20 a-b. 

H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll. 
M, p. 470, pl. 114, fig, 2-24. 

CHENU, Man. Conch., Il, p. 121, 
fig. 583. 

JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 247, 
DIN TR ET ONE Vin An Ts 
pl. XXXIIL, fig. 1-1 a. 

CARPENTER, Suppl. Rep. Moll. 
W. Coast NN. Amer., p. 611, 
643, 682. 

MÔRCH, Faun. 
p. 38. 

TRYON, Proc. Acad. Nat. Se. Phi- 
lad:, XXIV, p. 91. 

HuTron, Cat. Mar. Moll. New 
Zealand, p. 75. 

G.'0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor- 
veg., p. 59, pl. 19, fig. 4 a-b. 
JEFREYS, Moll « Lightning » a. 
« Porcupine » Exp. P. Z. S. 

D pari0e 

DunKkeRr, Ind. Moll. Mar. Japon, 
p. 218. 

E.-A. SuirH, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 192. 

DaLL, Rep. « Blake » Moll. Bull. 
Mus. Comp. Zoo!l., XII, p. 267. 

LOCARD, Prodr. malac. franc. 
Moll. mar. p. 466. 

P. FiscHer, Man. Conch., p. 1098, 
pl. XIX, fig. 7. 

LOCARD, Coq. mar. côtes France, 
p. 316, fig. 29%. 

BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S. 
Wales, IX [1894], p: 725. 

LocarDp, Exp. Scient. « Travail- 

leur » et « Talisman », Mol. 
test., II, p. 288. 

BucouoY, DAUTZENBERG,DOLLFUS, 
Moll. du Roussillon, II, p. 805. 

LOcaRD, Coq. mar. au large des 
côtes de France, p. 148. 

Dar, Syrops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 784. 


Moll. Island, 


— 294 — 


1902. Axinus fleæuosus Mig. 


1903. Thyasira 


1906. 


Rte 


1911. 
1913. 
LKk., 


1914. Amphidesma 


1915. Lucina sinuata (Mtg.) Lk., 


1918. Thyasira flexuosa Mtg., 


LAMY, 


HEpLEY, Scient. Res. Exp. « The 
tis », Mem. Austral. Mus., IV, 


p. 320. 
DALL, Tert. Fauna Florida, 
p. 1339. 
HEDLEY, Res. dredg. Contin. 


Shelf New Zealand, Trans. N. 
Zealand Inst., XXX VIII [1905], 
p. 13. 


DAUTZENBERG et H.  FISCHER,. - 


Mol. Miss. Bénard Mers du 
Nord, Journ. de Conchy1., LIX,. 
p. 42. 

HEDLEY, Zool. Res. « 
vour » Moll., p. 92. 

SUTER, Man. New Zealand Moll.. 
p. 919, pl. 63, fig. 11. 

Rév. Scrobiculariidæ, 
Journ. de Conchyl., ILXI, 
[1913], p. 322. 

Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
p. 157. 

HEDLEY, Check-List Mar. Fauna 
N. S. Wales, Mall. Journ. R. 
Soc. IN. S. Wales, LI [1917]. 
DAME 


Endea-- 


Après avoir d’abord (Anim. s. vert., V. p. 492) placé le 
Tellina fleruosa Maton et Rackett (1807, Trans. Soc. 
Linn. London, VII, p. 56) parmi les Amphidesma, 
Lamarck cite à nouveau (loc. cit, p. 543) cette espèce 
comme étant synonyme de Tellina sinuaia Montagu 
mss., qu'il range dans le genre Lucina. 


En réalité, sous les noms d'Amphidesma flexuosa et 
de Lucina sinuata, il s’agit effectivement d’une seule et 
même forme, le Tellina flexuosa Montagu (1803, Test. 
Brit., p. 72), qui, comme l'indique Lamarck lui-même, 
est le type du genre Thyasira Leach et est devenue, par 
suite, pour les auteurs modernes, Thyasira flexuosa Mtg. 


La même espèce a aussi. pour synonymes Pty- 


china biplicata Philippi (1) et Cryptodon bisinuatus- 
S. Wood (2). 

Elle possède une coquille trigone-arrondie, plus haute- 
que longue; le côté antérieur est obliquement tronqué et 
forme un angle presque droit avec le bord dorsal, la 
région postérieure présente un large sillon partant du 
crochet et il y en a parfois un deuxième, plus faible et 
peu net, près de l’aréa ligamentaire. 

Cette espèce est répandue dans la Méditerranée et 
dans l'Atlantique, aussi bien du Spitzberg aux Açores: 
que du Groenland au golfe du Mexique; de plus, elle a 
été signalée au Japon (3), en Australie, en Tasmanie et 


en Nouvelle-Zélande (4). 


Jeffreys a décrit deux variétés polygona et rotunda. 
La variété polygona, où les valves présentent trois ou 
quatre carènes obsolètes donnant à la coquille un con- 


(1) Deshayes (1850, Tr. élém. Conch., I, @e p., p. 780) a identifié au 
Ptychina biplicata Ph., vivant dans la Méditerranée, l’Arinus angulatus- 
J. Sowerby (1821, Min. Conch. Gr. Brit., IV, p. 11, pl. 315), fossile ter- 
tiaire. 

(2) M. Dall (1904, Synopsis Lucinaceñ, p. 784) donne comme autre 
synonyme Venus sinuosa Donovan (1801, Brit. Bh., II, pl. XILII, fig. 2) : 
mais, d’après MM.\Bucoquoy, Dautzenberg, (Dollfus (1898, Moll. Roussillon, . 
II, p. 391 et 744), cette coquille de Donovan semble être, ainsi que le 
dit Jeffreys (1881, (P. Z. S. L., p. 702), le Thracia distorta Montagu [Mya]. 
Quant au Venus sinuosa Pennant (1877, Brit. Zoo, IV, p. 95, pl. LV,. 
fig. 51 À) il est fort douteux : pour certains auteurs €’est une monstruo- 
sité \du Tapes aureus Gm. ou (du T. pullastra Mig. var. perforans Mig. . 
pour d’autres c’est une déformation du Lucinopsis undata Pennant. 

(3) Plusieurs autres espèces japonaises te Cryptodon ont été décrites 
par A. Adams (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° &., IX, p. 227) : C. japonicus, 
C. manchuricus, C. oblongus, C. plicatus!, C. sulcatus, C. {Clausina) sub- 
quadratus, C. (Clausina) suborbicularis; elles n’ont pas été retrouvées 
par Dunker (1882, Index Moll. Mar. Japon., p. 217). 

(4 Une autre espèce Néo-Zélandaise a été décrite par M. H. Suter 
(1913, Man. New Zealand Moll., p. 919, pl. 53, flg. 8) : le Thyasira ota- 
goensis, chez qui l'extrémité antérieure est beaucoup plus longue que 
la postérieure, tandis qu’elle est la plus courte chez flexruosa. 

Cooper (1864, Carpenter, Suppl. Rep. Moll. West Coast North America, 
p. 611) a appliqué le nom de Cryptodon flexuosus à une forme de Cata- 
lina Island [Californie], que M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 790) 
regarde comme pouvant être son Th. barbarensis [Cryptodon] (1889, 
Proc. U. S. Nat. Mus., XII, pl. VIII, flg. 9), du golfe de Californie. 

En même temps que ce Cr. flexuosus, Carpenter a signalé de la côte 
Ouest-Américaine (1864, Suppl. Rep., p. 602 et 643; 1865, Proc. Acad. 
Nat.iSc. Philad., XVEH, p. 57) un Cryptodon serricatus, de Vancouver. 


er PR 


tour anguleux, est regardée par M. Dall comme syno- 
nyme de T. trisinuata d'Orb., qui est une espèce bien 
distincte. La variété rotunda, qui ressemble par son 
contour à l’'Axinopsis orbiculata Sars, mais qui ne pos- 
sède pas de dent cardinale, constitue également une 
bonne espèce : le Thyasira rotunda Jeffr. (1901, Dall, 
Synopsis Lucinacea, p. 787), forme abyssale de l’Atlan- 
tique septentrional. 

Locard a admis, en outre, des variétés major, minor, 
elongata, exrcavata. 

M. Sturany a figuré une variété striata à forte stria- 
tion transversale. 

Enfin l'Axinus Sarsi et l'Arinus Gouldi de Philippi 
présentent avec le T. flexuosa des différences si peu 
importantes qu'ils ne sont pour plusieurs auteurs que 
des variétés. 

Coll. du Muséum. — Mer de Kara (D' Jousseaume, 
1916); Nouvelle-Zemble (Ch. Bénard, 1908); Lysekil 
[Suède] (D' Jousseaume, 1916); Angleterre (Damon, 
1856; coll. Petit, 1873); Granville (Audouin et Edwards, 
1828); Tarente (Costa, 1852); dragages du « Travail- 
leur » (1880-82) dans le golfe de Gascogne, à l’ouest du 
Portugal et du Maroc. — Coll. Locard, 1905 : Cattegat, 
Brest, Royan, Cap Breton, St-Raphaël. ñ 


THYASIRA Sarsr Philippi. 


1845. Atinus Sarsi PuiLippi, Krit. Bemerk. Trochus 
u. Aævinus, Zeitschr. f. Malak., 
Ip 191 

1846. - — —. Phil, LOVÉN, Index Moll. lit. Scandi- 
Nav. OCC:, .p.14028 

1850. Lucina —- Lov. REEVE, ‘(Conch. Icon, pl. IX, 
fig. 52, 

1857. Cryptodon Sarsi Phil. H. et A. ApamMs, Gen. Rec. Mol!. 
IT, p. 470. 


1868. Thyatira —  — MôrcH, Faun. Moll. Insul. Fæ- 
TÜANS, D 229; 


— 297 — 
1878. Avinus Sarsi Phil, G. 0. SarsS, Moll. Reg. Arct. Nor- 
veg., p. 60, pl. 19, fig. 5 a-b. 
1879. — NoRMAN, Journ. of Conchol., I, 
p. 43. 
1880. Cryptodon —  — VeRRILL, Proc. U. S. Nat. Mus,, 
III, p. 399. 
19014. Thyasira —  — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 786. 
41912. —— —  — DAUTZENBERG et H. FIiSCHER, 


Drag. « “Hirondelle » et 
« Princesse Alice » Mers du 
Nord, Rés. Camp. Sc. Prince 
de Monaco, fase. XXXVII, 
p. 486. 


Le Th. Sarsi qui se rencontre au Spitzberg, en Nor- 
vège, en Islande et au Groenland, se distingue, selon 


MM. Dautzenberg et H. Fischer, du T. flexuosa Mig. par 


sa taille plus forte (pouvant atteindre 20 mm. de hau- 
teur), par sa forme moins trigone, plus arrondie et par 


la présence de deux plis distincts, au lieu d’un seul, sur 


la région postérieure de chaque valve. 


Coll. du Muséum. — Mer de Kara (D' Jousseaume, 
1916); Norvège (coll. Petit, 1873); Bergen (D° Jous- 
seaume, 1916); Bohusland (Malm, 1862). 


M. Verrill avait, en 1880 (Proc. U. S. Nat. Mus, III, 
p. 399), identifié au T. Sarsi une valve recueillie au cap 
Cod [Massachusetts] qu'il a reconnu postérieurement 
être un stade jeune d’une espèce distincte, le T. insignis 
[Cryptodon] (1898, Verrill et Bush, Revis. deep-wat. Moll. 
Atlant. N. Amer., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 785, 
pl. XCL, fig. 1-2). 

Une autre espèce du Massachusetts et'de la Nouvelle 
Ecosse, le Th. plana Verrill et Bush [Cryptodon] (1898, 
loc. cit., p. 788, pl. LXXX VIII, fig. 3-4; 1901, Dall, Synop- 
sis Lucinacea, p. 786) ressemble au jeune du T. Sarsi, 
sans atteindre la taille de l’adulte. — I] ne faut pas con- 


» 


— 298 — 


fondre avec cette coquille Américaine l’Axinus pla- 
natus Jeffreys (1882, Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s., X, p. 29} 
de la Méditerranée. 

De la côte Est des Etats-Unis ont été signalées deux 
autres espèces : le Th. ovoidea Dall [Cryptodon] (1889, 
Proc. U. S. Nat. Mus., XII, pl. XIV, fig. 3 ; 1901, Synops- 
Lucinacea, p. 785) de la Caroline du Nord, et le Th. pli- 
cata Verrill [Cryptodon] (1885, Trans. Conn. Acad., VI, 
pp. 437 et 450; 1898, Verrill et Bush, Proc. U. S. Nat. 
Mus., XX, p. 786, pl. LXXXIX, fig. 6), de Marthas 
Vineyard. — Il existait déjà un Cryptodon plicatus A. 
Adams, du Japon. 


THYASIRA GouULDI Philippi. 


1841. Lucina flezuosa GOoULD (non Mtg.), Rep. Invert. 
Massachus. ed. I, p. 71. fig. 52. 

1845. Arinus Gouldi PuiLrppi, Zeitschr. f. Malak., II,, 
Du. 

1847. Tyatira hyalina BECK mss. (fide Mürch). 

1891. Thyasira Gouldi Phil. STIMPSON, Shells New England. 
DNANE 

1857. — — —_— MôRCH, Moll. Grünlard, in Rink's: 
Greenland, IT, p. 91. 

1857. _— hyalina Beck, MôRCH, ibid., p. 91. 

1857. Cryptodon Gouldi Phil. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll.. 
Il, p. 470. 

1871. == == = GouLp, Rep. Invert. Massachus... 
ad. IT, p. 100, fig. 406. 

1873. — — — VERRILL, Rep. Invert. Anim. Vi-- 
neyard Sd., p. 686, pl. XXIX,. 
fig. +243; 

1879. Thyasira — — MÔRCH, Prodr. Faun.Moll. Grœn-- 
land., p. 131. 

1877. Atinus —- — E.-A. SMITH, Ann. Mag. Nat. His£:,. 
4e s., XX, p=141: 

1878. — — — G. 0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor- 
veg., p. 60, pl. 19, fig. 6 a-b. 

1885. Cryptodon  — — E.-A, SMITH, Rep. « Challenger ». 
Lamellïibr., p. 194. 

1889. — — ee DazLz, Bull. U. S. Nat. Mus, 


n° 37, p. 50, pl. LVIII, fig. 2. 


— 299 — 


1898. Axvinus Gouldi Phil. LOCARD, Exp. Sc. « Travail- 
leur » et « Talisman », Mall. 
test., IT, p.292. 


1901. Thyasira — —- DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 786: 
et 790. 

1912. — — —— DAUTZENBERG et H. FISCHER, 


Moll. « Hirondelle » et « Prin- 
cesse Alice » Mers du Nord, 
Rés. Camp. Sc. Prince de Mo- 
naco, fase. XXXVII, p. 485. 


. Le T. Gouldi Phil. diffère du T. flexuosa Mtg. par la 
taille plus faible, la forme plus oblique, les deux plis de 
la région postérieure plus courts, la lunule convexe, 
enfin par la présence d’un léger sillon sur la région 
antérieure. 

Cette espèce vit à la fois dans l'Atlantique, de la Nor- 
vège au Portugal et du Groenland au Connecticut (1), et 
dans le Pacifique, de la Mer de Behring à Puget- 
Sound (2). 

Coll. du Muséum. — Hab.? (D' Jousseaume, 1916) ; 
dragages du « Travailleur » (1881) à l’ouest du Portugal. 


THYASIRA BONGRAINI Lamy. 


# 1910. Axinus Bongraini. LAMY, Pélécyp. Miss. Charcot, 

Bull. Mus. hist. nat, XVI, 
p. 389. 

1911. — — LAMY, 2° Expéd. Antarct. Franç. 


du D' Charcot, Pélécyp., p.17, 
EE ed à Fe 


il sise dé Se init dns 


(4) M. Verril et Miss Bush (1898, Proc. U. IS. Nat. Mus. XX, p. 798, 
d pl. XCI, fig. 5-6) ont décrit un T7. equatis [Cryptodon], de la Nouvelle 
Ecosse et de la baie de Chesapeake, qui ressemble un peu au T. Gouldi, 
mais qui est moins long proportionnellement à la hauteur, possède une 
forme assez renflée, équilatérale et ne présente qu’une seule ondulationr 
postérieure faible. 

(2) Une autre forme Pacifique, vivant du golfe de l'Alaska À Puget 
Sound et se rencontrant également dans le tertiaire de Californie, est 
le Th. bisecta Conrad [Venus] (1849, Geol. Wilkes Expl. Exp., p. 724, 
pl. XVII, fig. 10; 1904, Dal, Synopsis Lucinacea, p. 789 et 817, pl. XL, 
fe, S et XLII, flg. 5; 1919, Nautiius, <xXXII, p. 192} — Cyprina bisecta 


— 300 — 


Gette forme Antarctique, pourvue presque dorsale- 
ment d'un seul pli peu marqué, est voisine de certains 
Thyasira des mers septentrionales : elle diffère du Th. 
flexuosa Mtg. par son bord antérieur arrondi et non pas 
anguleux et du Th. Sarsi Phil. par son contour plus 
triangulaire. 

Coll. du Muséum. — Ile Petermann (2° Expédition 
Antarctique Française du D' Charcot, 1908-1910). 


Le Cryptodon marionensis E.-A. Smith (1885, Rep. 
« Challenger » Lamellibr., p. 194, pl. XIV, fig. 6-6 a), 
présentant sur le côté postérieur deux impressions 
radiales qui sont peu profondes, surtout l’inférieure, est, 
dans les mers australes, la forme représentative du Th. 
flexuosa Mtg., mais est moins convexe que celui-ci. 

Quant au Cryptodon falklandicus E.-A. Smith (1885, 
ibid., p. 190, pl. XIV, fig. 3-3 -a), des îles Malouines, et 
des Orcades du Sud (1907, Melvill et Standen, Mar. Moll. 
Scott. Nat. Antarct. Exped., Trans. R. Soc. Edinburgh, 
XLVI, p. 148), c'est une coquille arrondie, possédant 
également deux dépressions radiales, mais l’une large 
et peu profonde sur le côté postérieur, l’autre faible sur 
le côté ntérieur. 

M. Dall à signalé du détroit de Magellan et de la côte 
occidentale de Patagonie un Thyasira fuegiensis [Cryp- 
todon] (1899, Moll. « Albatross », Proc. U. S. Nat. Mus., 
XTI, p. 262, pl. XIV, fig. 2; 1901, Synopsis Lucinacea, 
p. 786 et 790), qui est une grande espèce faiblement 
plissée rappelant le Th. Sarsi Phil. 

Une autre coquille, également de la côte occidentale 
de Patagonie, le Th. magellanica Dall (1901, Synopsis 
‘Conrad (1865, Aimer. Journ. of (Con@hol., I, p. 158) — Conchocele dis- 
juncta Gabb (1866, Pal. Calif., IT, p. 88, pl. VII, fig. 48 a-b), qui, dépas- 
sant 80 mm., est la plus grande espèce du genre Thyasira. 

Tout récemment M. Dall (1916, New Northwest Amer. Biv., Proc. U. &. 


Nat. Mus., LII, p. 409) a décrit encore une espèce de l'Alaska, le 
Th. cygnus. 


> 


ds 


— 301 — 


Lucinacea, p. 790 et 819, pl. XLII, fig. 6), diffère de fue- 
giensis par sa taille plus petite, sa forme plus élevée, 
avec sillon radial postérieur situé plus près du bord 


ventral. 
T'HYASIRA TRISINUATA d’Orbigny. 
1853. Lucina trisinuatla D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, 
Moll, II, p. 300, pl. XXVI, 
fig. 46-49. 
1857. Cryptodon — d'Orb.,, H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll. 
II, p. 470. 
1857. Lutina fleruosa ? P. FISCHER, Cat. coq. rec. Beau 
Guadeloupe, Revue Coloniale, 
XVIII, p. 501. 
4857. ——  trisinuata d'Orb.,  P. FISCHER, ibid., p. 501. 
1863, Axinus fleæuosus var. po- 
: lygona JEFFREYS, Brit. Conch., II, p, 248. 
1872. Cryptodon obesus VERRILL (non G. O. Sars), Amer. 
Journ. Se., IN, p. 287, pl. VII, 
fig. 2° 
1873. — —— VERRILL, Rep. Invert. Anim. Vi- 
neyard Sd. p. 9509 et 687, 
pl. XXIX, fig. 214. 
1874. El en: VERRILL, Trans. Connect, Acad., 
IE: ns AL Li fe:-11: 
1880. — —- VERRILL, Proc. U. S. Nat. Mus., 
III, p. 399. 
1882. — — VERRILL, Trans. Connect. Acad. 
V,. p.569: 
1884. — —  Verr. JEFFREYS, Rep. 54 Meet. Brit. 
| j Assoc. Adv. SC. p. 993. 
à 1889. 722: 58 s2 Dau, *BUIL NU" SSNat. VMS, 
| n° 37, p. 50, pl. LVIIL, fig. 42. 


1901. Thyasira trisinuata d'Orb., DALL, Synops., Lucinacea, Proc. 
U. S. Nât. Mus., XXUI, p. 786 
et 790. 


1901. — — — DALL et SIMPSON, Moll. Porto 
s Rico, Bull. U. S. Fish Comm. 
XX, p. 49. 
1908. 2 = = DALL, Tert. Fauna Florida, 
p. 1311. 


La forme que Jeffreys (1863) rattachait au T. [leruosa 
Mtg. comme variété polygona et à laquelle il réunissait 


— 302 — 


(1884) le Cryptodon obesus Verr. (1), est identifiée au 
Lucina trisinuata d'Orb. par M. Dall, qui admet encore 
comme synonyme possible le Lucina flexuosa Beau (2). 

Ce T!. trisinuata se rencontrerait dans la Méditerra- 
née, dans l'Atlantique, depuis le Labrador jusqu'à la 
Martinique, et également dans le Pacifique, sur les côtes 
de l'Alaska et de la Corée. 

Dans cette espèce les valves présentent trois ou 
quatre carènes obsolètes donnant à la coquille un con- 
tour anguleux. 

Coll. du Muséum. — Dragages du « Travarlleur » 
(1880) au nord de l'Espagne. 


Tout récemment (1916, New Northwest America Bi- 
valv., Proc. U. S. Nat. Mus., LILI, p. 409) M. Dall a signalé 
de Californie un Th. tricarinata. Antérieurement (1901, 
Synops. Lucinacea, p.790 et 818, pl. XXXIX, fig. 12 et 13) 
il avait indiqué des mêmes parages un Th. exrcavata, 
pourvu également de trois rides radiales bien marquées, 
et il a décrit (1901, loc. cit., p. 790 et 818, pl. XXXIX, 
fig. 3) une forme analogue du Chili, le Th. fomeana. 


THYASIRA GRANDIS Verrill. 


1885. Cryptodon grandis VERRILL, Moll. New England, 
Trans. Connect. Acad. Sc., VI, 
p. 436, pl. XLIV, fig. 22. 

1881. — obesus DALL (non Verrill), Bull. Mus. 
Comp. Zool. Harv. Mus. 
Cambr., IX, p. 136. 

1886. —— pyriformis DALL, Rep.Moll. « Blake », Bull. 
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 
Cambr., XII, p. 267. 


(1) G. O. Sars (1878, Moll. Reg. Aret. Norveg., p. 61, pl. 19, fig. 7 a-b) 
a assimilé à l’Arinus obesus une forme de Norvège (Vadsæ) que M. Dall 
(1903, Tert. Fauna Florida, p. 1314) regarde comme une espèce distincte. 

(2) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 83) avait cru 
pouvoir réunir ce L. trisinuata d’Orb. au L. pensylvanica LL. 


— 303 — 


1889. Cryptodon piriformis DaALL, Rep. Moll. « Albatross », 
Proc: U:.S:. Nat: /Mus. XI]; 
p. 263, pl. XIV, fig. 1. 

1889: : = grandis Verr. et Sm., DALL, Bull. U. S. Nat. Mus. 

n° 37, p. 90, pl. XLVI, fig, 22. 
1896. Schizothærus grandis Verr. LocarD, Résult, Scient, Camp. 
et Sm., « Caudan », Ann. Univ. Lyon, 

p. 180. 

1897. Axinus piriformis Dall,  DAUTZENBERG et H. FISCHER, 
Drag. « Hirondelle » et « Prin- 
cesse Alice », Mém. Soc. Zool. 
France, X, p .214. 

1898. Schizothærus grandis V.et LocarD, Expéd. Scient. « Tra- 


Sm., vailleur » et « Talisman », 
Moll- test, Il, p. 222. 
1898. Cryplodon  — VERRIL et BusH, Revis. deep. 


Wat. Moll. Atlant. N. Amar. 
Proc. U::5. Nat: Mus., XX, 


p. 185. 
4899. Schizothærus grandis V. et LOGARD, Coq. mar. au large des 
Sm., côtes de France, p. 136. 
4901. Thyasira grandis Verr., DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
; U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 785. 
4915. Schizothærus grandis LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
(Verr.) Loc. DrNA0 
1918. Schizothærus grandis Lamy, Révis. Mactridæ, Journ. 
(Verr.) Loc. de Conchyl., "LXIII [1917], 
p. 380. 


Locard à rapporté à la famille des Mactridæ sous le 
nom de Schizothærus grandis une forme de l’Atlan- 
tique (golfe de Gascogne et Ouest du Sénégal) qu'il iden- 
tifiait au Cryptodon grandis Verrill, de la côte Améri- 

| <aine (Floride, Yucatan). Non seulement,comme l'ont fait 
remarquer M. Verrill et Miss Bush, ainsi que M. Dall, 
il y là, au point de vue de la nomenclature, une confu- 
sion entre Cryptodon Conrad=Schizothærus Conr.=Tre- 
sus Gray et Cryptodon Turton—Thyasira Leach. Mais, de 
plus, j'ai retrouvé au Muséum de Paris, dans la collec- 
tion des Mollusques du « Talisman » une valve déter- 
minée par Locard et, bien que cel échantillon soit brisé, 
la région umbonale est suffisamment conservée pour 


— 304 — 


montrer que la charnière est dépourvue de dents et le: 
classement générique fait par Locard dans les Mactridæ 
est donc surprenant. Par contre, sa détermination spéci- 
fique est très probablement exacte et il s'agirait bien de: 
l'espèce de Verrill, qui à d'aileurs pour synonyme Cryp— 
todon piriformis Dall, de la Floride et des Açores (1). 

Cette grande forme est surtout voisine de Th. obesa 
Verr. = trisinuata d'Orb., mais est plus mince et plus. 
aplatie. 

Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883), 
à l’'Ouert du Sénégal. 


THYASIRA GRANULOSA (Jeffreys) Monterosato. 


1872. Axinus granulosus Jef-  DIMONTEROSATO, Not. Conch Me 
freys mss., ditpae1) 

1874. Axinus granulosus Jef-  D1 MONTEROSATS, Journ. de Con-- 
freys mess. chyl., XXII, p. 954. 

1875. Axinus granulosus Jef-  p1 [MONTEROSATO, Nuova Riv. 
frevs mss., Conch. Medit., p. 14. 

1876. Verticordia (Laevicordia)  SEGUENZA, Mon. Verticord. foss. 
orbiculata . plioc: Ital.,1AtHi"R "Accad Se. 


fis. e math. Nap., fase. 6, p. 9 
(non  Axinopsis  orbiculatus: 
Sars). 

1877. Axinus granulosus Jeff, D1 MONTEROSATO, Cat. Conch.. 
foss. Mte Pellegrino, Boll. R. 
Com. Geol., p.\5. 


Rte _ — Di MONTEROSATO, Enum. e Sinon, 
Conch. Medit., p. 69. 

1881. — — -— DI MONTEROSATO, Conch. Medit... 
II, Nat. Sieil.; p. -2. 

1881. Atinus orbiculatus Seg., JEFFREYS, Moll. « Lightning » 


a. « Porcupine » Exp. P. Z. 
S. L.,p, 702; 1pl :LXI, fig 5: 
non  Axinopsis  orbiculatus 
Sars). 
1882. — — Monts., JEFFREYS, Moll. « Lightning » 
a. « Porcupine » Exp. P. Z. 
S: L., p. 689: 
(1) M. Sowerby (1907, Proc. Malac. Soc. London, Vill,-p. 303, pl. XXV,. 
fig. 13) à signalé des îles du Cap Vert un Cryptodon Murchlandi, co- 


quille ayant une forme très semblable au T. fleruosa Mtg., mais attei- 
gnant une taille de 40 mm. 


— 305 — 


1886. Cryptodon orbiculatus Seg:, DALL, Rep. « Blake » Moll., Bull, 
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 
Cambr., XII, p. 267. 


1886. Avinus = —  LOCARD, Prodr. malac. franc. 
Moll. mar., p. 467. 
-1898.  — — , Monts., LocaRD, Expéd. Scient. « Tra- 


vailleur » et « Talisman », 
Moll. test, II, p. 290. 
1599 — Seg., LOCARD, Coq. mar. au large des 
côtes de France, p. 148. 
1901. Thyasira granulosa Jeffr., DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 185. 


Jeffreys a décrit et figuré en 1881, sous le nom 
d'Axinus orbiculatus (1), une forme à laquelle il iden- 
tifie son À. granulosus mss. et qu'il a cru pouvoir assi- 
miler au Verticordia orbiculata Seguenza. 


Cette coquille de la Méditerranée, des Canaries et des 
Antilles (2), est de contour plus triangulaire que l’A. 
fleruosus, avec des sommets médians, saillants et 
infléchis; chaque valve présente, sur la région posté- 
rieure, deux carènes assez sensibles. 

Sous un fort grossissement le test serait orné de fines 
co"tulations rayvonnantes obsolètes, portant de très 
petites vacuoles circulaires : mais, d’après M. Dal], cette 
sculpture s’observe probablement dans le véritable 
Verticordia orbiculata Seg., coquille du pliocène d'Italie, 
mais non dans l’Axinus granulosus, et l'assimilation de 
ces deux formes, l’une fossile, l’autre vivante, est très 


douteuse. k 


Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur » 
(1880-82) dans l'Atlantique. 


(1) I1 ne faut confondre cette espèce ni avec l’Axrinopsis orbiculala 
G: O. Sars, type d’un autre genre, ni avec l’Arinus orbicularis S. Wood 
[Ketlia}, synonyme ou variété d'Axinus cycladius S. Wood. 

2) MM. Dall et Simpson (1901,IMoll. Porto-Rico, Bull, U.S. Fish Comm... 
XX, p. 490: 1901, Dall, Synops. Lucinacea, p. 787 et 88, pl. XII, fig. 2) 
ont signalé de Porto-Rico un Thyasira conia. 


+ 906— 


THYASIRA GROULINENSIS Jeffreys. 


‘4847. Clausina croulinensis 
1858. 


1863-69. Avinus 


1872. 


pusilus M. Sars 
mss., 


croulinensis Jef. 


1885. Cryptodon 


1898. 


— (Jef.) Sm. 


1898. Axvinus crouliensis (sic) 
Jeffr., 


1899. Axinus crouliensis (sic) 
Jeffr., 
1901. Thyasira croulinensis Jeftr. 


1903. 


4912. T'hyasira 


JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 
XX,.p.-19: 

JEFFREYS, ibid., 3° s., Il, p. 122, 
pl. V, fig. 2 a-c. 

JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 
250, et V, p. 180, pl. XXXIII, 
fire 

DI (MONTEROSATO, Not. (Conch. 

foss. Mte Pellegrino, p. 24. 
IMONTEROSATO, Nuova Riv. 

Conch. Medit., p. 14. 
MONTEROSATO, Cat. Conch. 

foss. Mte Pellegrino, Boll. R. 

Comit. Geol., p. 5. 

DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon. 
Conch. Medit., p. 69. 

G. O. Sars, Moll. Reg, Arct. Nor- 
veg., p. 62, pl. 19, fig. 8 a-b. 


DI 


DI 


G. O. Sans, übid., p. 62. 

DI MONTEROSATO, Conch. Medit., 
IENATMSICUReEn Ie 

JEFFREYS, Moll. « Lightning » 
a. « Porcupine » Exp, P7 
SL D 4108 

E. A. SMITH, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 193. 

VERRILL et BUSH, Revis. deep. 
wat. Moll. Atlant. N. Amer, 
Proc: U. S. Nat: Mus., XX, 
p. 786, pl. XC, fig. 3-4. 

LOCARD, Exp. Scient. « Travail- 
leur » et « Talisman », Moll. 
test, IT, ‘p.294. 

LOCARD, Coq. mar. au large des 
côtes de France, p. 149. 

DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 787. 

MARSHALL, Addit. to British Con- 
chol., VII, p. 50. 

DAUTZENBERG et H. FISCHER, 
Drag. « Hirondelle » et « Prin- 
cesse Alice » Mers du Nord, 
Rés. Camp. Sc. Prince de Mo- 
naco, fase. XXXVII, p. 486. 


— 307 — 


Var. altus Verri et Bush. 


4898. Cryptodton croulinensis 
(Jeffr.) Sm. var. altus 


VERRILL et Bus, Revis. deep. 
wat. Moll. Atlant. N. Amer., 
p. 787, pl. LXXXWVIIL, fig. 1-2, 


Le T. croulinensis Jeffr., dont G. O. Sars fait syno- 
nyme À. pusillus M. Sars, ressemble à la variété Gouldi 


du T. fleruosa : 


mais, comparé à cette dernière espèce, 


il est de taille bien plus petite, la forme est plus ovale 
<t plus oblique, la région antérieure, arrondie et non 
tronquée, est beaucoup plus grande que la région posté- 
rieure, dont les sillons sont peu profonds. 

Cette coquille se trouve dans la Méditerranée et dans 
l'Atlantique depuis le Spitzhberg jusqu'aux Açores; elle 
a été signalée également au Groenland, au Massachu- 


-Setts et aux Bermudes. 


M. Verrill et Miss Bush (1898), ont décrit une variélé 


alta, du Maine. 


Coll. du Muséum. — Hammerfest [Norvège]; — dra- 
gages du « Travailleur » (1880) dans l'Atlantique. — 
ÆColl. Locard, 1905 : golfe de Gascogne, Palerme. 


THYASIRA (AXINULUS) FERRUGINOSA Forbes. 


. Cryptodon rotundatus (?) 


4. Lucina ferruginosa 


S. Woop, Cat. Sh. Crag., : 
Mag Nat Hist,, {°° "p: 
(nomen nudum). 

FORBES, Rep. Moll. Ægean Sea, 
p. 143. 


1844. Kellia — FORBES, ibid., p. 192. 

1847. Clausina ferruginosa Forb., JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 
XX, p. 18: 

1847. — abyssicola JEFFREYS (non Forbes), ibid. 
p. 18. 

1850. Lucina ferruginosa Forb., REEVE, Conch. Icon, pl. XI, 
fig. 63. 

4857. Cryptodon — —  H.et A. Apams, Gen. Rec. Moll. 
II, p. 470. 

4863-69. Arinus — —  JEFFREYS, Brit. Conch, II, p. 
254; (V, p. 251, pl. XXII, 
fig. 3. 


— 308 — 


1872. Cryptodon ferruginosus ‘ 
Forb., 

1872, Arinus = = 

1875 — — — 

1877 — — == 

1878. — — = 

1878 — — — 

1880. — = = 

1881. — == — 

1886. — ferrugineus (sic) — 

1892. — ferruginosus — 

1898. Cryptodon (Axinulus) fer- 
ruginosus Forb., 

1898. Avinus ferrugineus (sic) 
Forb., 

1898. Axinus ferrugineus (sic) 
Forb., 

1899. {xinus ferrugineus (sic) 
Forb., 

1901. Thyas. (Axinulus) ferru- 
ginosa Forb., 

1911. Thyasira ferruginosa Forb., 

LA, 


(Azinulus) ferruginosus Forb. 
petité, assez convexe, ovale, un peu 


TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi— 
lad., XXIV, p. 9%. 

DI (MONTEROSATO, Not. Gonch. 
foss. Mte Pellegrino, p. 24. 


DI IMONTEROSATO, Nuova. Riv. 
Conch. Medit., p. 14. 
DI MONTEROSATO, Cat. (Conch. 


foss. Mte Pellegrino, Bol]. R. 
Comit. Geol., p. 6. 

DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon. 
Conch. Medit., p. 69. 

G. O. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor-- 
veg., p. 63, pl. 19, fig. 10 a-b.. 

DI MONTEROSATO, Conch. zona 
abissi, Bull. Soc. Malac. Ital.. 
VI, p. 99. 

JEFFREYS, Moll. « Lightning » 
a « Porcupine » Exp. P. Z. 
S: E:,1p: 108: 

LOCARD, Prodr. malac. 
Moll. mar., p. 466. 

LOCARD, Coq. mar. côtes France, 
p. 316. 

VERRILL et BUSH, Revis. deep. 
wat. Moll. Atlant. N. Amrer. 
Proc. U. S.: Nat. Mus., XX, 
p. 193, pl. LXXX VII, fig. 7-8. 


LOCARD, Exp. Scient. « Travail-- 


leur » et « Talisman », Moll. 
Test; TI, pr93: 


BUCQUOY,DAUTZENBERG,DOLLFUS,. 


Moll., Roussillon, IT, p. 805. 

LOCARD, Coq. mar. au large des. 
côtes de France, p. 150. 

DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 782 
et 191. 

DAUTZENBERG et H. FISCHER,. 
Moll. Miss: Bénard Mers du 
Nord, Journ. de Conchyl., LIX, 
p. 47. 


est une coquille 
plus longue que 


franc... 


— 309 — 


haute : la région antérieure est arrondie; la région pos- 
térieure, à plis indistincts, est prolongée, comprimée et 
obliquement tronquée; les valves sont couvertes d'une 
croûte ferrugineuse assez épaisse. 

Jeffrevs (1863, Brit. Conch., II, p. 253) identifie à cette 
espèce le Cryptodon rotundatus $S. Wood (1840) et, 
d’après lui (1881, P. Z. S. L., p. 703), le jeune, qui pos- 
sède une forme oblongue, est le Kellia transversa 
Forbes (1844, Rep. Moll. Ægean Sea, p. 142 et 192) et 
l’'Axinus oblongus Monterosato (1875, Nuova Riv. Conch. 
Medit., p. 14; 1878, Enum. e sinon. Conch. Médit. 
p. 69) (1) : selon M. Dall, il en est probablement de 
même pour l’'Arinulus ovatus Verrill et Bush (1898, 
Pret US SNA -MUs.,:XX, p.795, pl. XCI, fig. 7 el 
pl. XCIII, fig. 1), qui, en outre, est anormalement modifié 
par une couche excessive d'oxyde de fer. 

L’A. ferruginosus se rencontre dans la Méditerranée, 
dans l'Atlantique jusqu'aux Açores (2) et jusqu'à la 
Caroline du Nord, et d'autre part, dans la mer de Beh- 
ring et aux îles Aléoutiennes. 


Colt. du Muséum. — Norvège (coll. Petit, 1873; Ch. 
Bénard, 1908) ; Angleterre (coll. Petit, 1873) ; Naples 
(coll. Petit, 1873); dragages du « Travailleur » (1880-81) 
au nord de l'Espagne et au large de Marseille. — Coll. 
Locard, 1905 : Golfe de Gascogne, Cap Breton, Palerme. 


(1) M. de Monterosato (1881, Conch. Medit., II, Nat. Sicil., T, p. 50) re- 
pousse cette assimilation faite par Jeffreys et maintient l’A. oblongus 
comme espèce bien distincte. 

Ce nom spécifique avait d’ailleurs été employé antérieurement par 
A. Adams qui a décrit en 1862 (Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p. 227) un 
Cryptodon oblongus, du Japon (1882, Dunker, Ind. Moll. Mar. Japon., 
:p. 217). 

Près de son 4. oblongus, M. de Monterosato place un Arinus dülatatus 
(1875, Nuova Riv. Conch. Medit., p. 44; 1878, Enum. 6 sinon. Con€h. 
Medit., p. 69), de Palerme. 

(2) L’Axinus dubius Dautzenberg et H. Fischer (1897, Drag. « Hiron- 
delle » et « Princesse Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p. 215, pl. VI, 
fig. 18-21), des Acores, diffère de ferruginosus par son test plus solide, 
> sa’ forme plus oblique, sa région postérieure moins développée. 


1881. 


1898. 


1899. 


1901. 


1912, 


— 310 — 


THYASIRA (AXINULUS) EUMYARIA M. Sars. 


. Avinus eumyarius 


Thyasira (Arinulus) 
myaria Sars., 


eu- 


M. Sars, Bidr. Christiania FjorŒ 
Fauna,- Îl,, pi ‘84 pliene 
fig. 7-10. 

HipaALGOo, Mol. mar. Espana, 
p. 146. 

pr MONTEROSATO, Not. Gonch. 
foss. Mte Pellegrino, p. 24. 

Dr (MONTEROSATO, Nuova Riv. 
Conch. Medit., p. 14. 

JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 
4e 5, XNIII, p. 492. 

pr MONTEROSATO, (Cat. Conch. 
foss. Mte Pellegrino, Boll. R, 
Comit. Geol., p. 6. 


br MONTEROSATO, Enum. e Sinon. 


_Conch. Medit., p. 69. 

G. O0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor— 
veg., p. 62, pl. 19: fig. 9 a-b: 
DI MONTEROSATO, Conch. zona: 
abissi, Bull. Soc. Malac. Ital.. 

VI, p. 58. 

JEFFREYS, Moll. « Lightning »: 
a « Porcupine » Exp, P. Z- 
SA D 108: 

LOCARD, Prodr. malac. franc. 
Moll. mar. p. 467. 

DAUTZENBERG et H. .FISCHER,.. 
Drag. « Hirondelle » et « Prin— 
cesse Alice », Mém. Soc. Zool. 
France, X, p. 215. 

LocaRD, Exp. Scient. « Travail 
leur ».et « Talisman », Moll. 
test IL p.293: 

LOocARD, Coq. mar. au large des. 
côtes de France, p. 150. 

DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 188. 


Thyasira (Leptaæinus) eu- DAUTZENBERG et H. FISCHER, 


myaria Sars., 


Drag. « Hirondelle » et « Prin- 
cesse Alice » Mers du Nord, 
Rés. Camp. Sc. Prince de Mo- 
naco, fase. XXXVII, p. 489. 


L'Axinus eumyarius Sars est placé par M. Dall dans 


— 311 — 


la section Azinulus et par M. Melvill dans le sous— 
genre Leptarimus. 


Cette espèce, qui, d’après MM. Dautzenberg et H. Fis- 
cher, se reconnaît à ses impressions musculaires cou- 
vertes d’un dépôt calleux opaque, visible par transpa- 
rence à travers le test, possède une coquille très renflée, 
subtrigone, à région antérieure arrondie, à région posté- 
rieure subanguleuse et dépourvue de plis; elle ressemble 
un peu, par sa forme, à l’A. croulinensis, mais elle est 
plus longue et non oblique, avec sommets plus pointus- 
et plus saillants. 


Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur » 
(1880) dans l'Atlantique. 


L’A. intermedius Monts., qui est pour Jeffreys (1881, 
P. Z. $. L., p. 703) le stade jeune d’une variété d’eumya- 
rius, diffère, d’après M. de Monterosato, de l’espèce de 
Sars par sa forme ovale, équilatérale et par son test plus. 
mince. 


THYASIRA (AXINULUS) TORTUOSA Jeffreys. 


1881. Axinus tortuosus JEFFREYS, Moll. « Lightning » 
a C“POrCUPINE EXD. P 2: 
S. L., p. 102, pl. LXI, fig. 6. 


1886. — — Jeffr., LOCARD, Prodr. malac. franc. 
Moll. mar., p. 467. 
D 1R081 7 — — Locarp, Expéd. Scient. « Tra- 
vailleur » et « Talisman »,. 
| Moll. test., II, p. 290. 
1899. — — — LOCARD, Coq. mar. au large 


côtes France, p. 149. 


Cette espèce, draguée au large de la côte Atlantique 
Espagnole, possède une coquille transverse à bord 
; Lé « 12 . LA . 

- antéro-dorsal fortement concave, à région antérieure 


ee 


plus large et presque deux fois plus longue que là pos- 
térieure, qui est courte et atténuée (1). 

Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur .» 
(1880) au Nord de l'Espagne : individus déterminés par 
Jeffreys. 

TayAsIRA (AXINULUS) SUBOVATA Jeffreys. 
1881: Avinus subovatus à JEFFREYS, Moll. « Lightning » 


a « Porcupine » Exp. P. Z. 
S. L., p. 704, pl. LXI, fig. 8. 


1882. Cryplodon — Jeffr., VERRILL, Trans. Connect. Acad, 
V, p. 5170. 

1886. Axvinus -— — LOCGARD, Prodr. malac. frane. 
Moll. mar., p. 467. 

1898. Arinus — — Locarp, Expéd. Scient. « Tra- 


vailleur » et « Talisman », 
Moll. tést., II, p. 295. 

4899. — — .— LOCARD, Coq. mar. au large 
côtes France, p. 150. 

Cette coquille, de petite taille, diffère de l’A. ferrugi- 
nosus Forbes par son contour cunéiforme transverse 
qui la rapproche de l'A. {ortuosus Jeff. : mais le bord 
-antéro-dorsal est fortement déclive à partir du rommet 
et non concave; la région antérieure est allongée et 
atténuée, la région postérieure est courte et plus 
haute (2); les sommets sont proéminents. | 

Cette espèce existe dans l'Atlantique depuis les Feroë 
jusqu’à l'Ouest du Sahara et sur la côte Américaine 
(New England). 

Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur » 
(1880) au Nord de l'Espagne : une valve déterminée par 
Jeffreys. 


(1) M. Verrill et Miss Bush (1988, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 792, 
pl. LXXXVI, fig. 3-4) ont décrit un Axinulus pygmaeus qui ressemble- 
rait beaucoup à l'A. fortuosus Jeffr., mais s’en distinguerait par sa 
région postérieure plus anguleuse, et son bord antéro-dorsal horizontal : 
pour (M. Dall (1901, Syn. Lucinacen, p. 788) cet 4. pygmaeus à l'appa- 
rence d’une coquille népionique et est peut-être le jeune de l'A. ferru- 
ginosus Forbes, : 

(2) Jeffreys paraît avoir confondu les côtés antérieur et postérieur. 


— 313 — 


THYASIRA (AXINULUS) GYELADIA S. Wood. 


1850. Kellia cycladia S. Woop, Crag. Moll. Biv., p. 122, 
pl. XI, fig. 4 a-b. 
4858. Poromya subtrigona JEFFREYS, Ann. Mag. Nat, Hist., 


3-5, D. 42» Dl Il, tip 4: 
1863-69. Kellia cycladia Wd., JEFFREYS, Brit. Conch, II, p. 228; 
V, p. 179, pl. XXXII, fig. 3. 


4872. — — — DI 'MONTEROSATO, Not. (Gonch. 
foss. Mte Pellagrino, p. 23. 

1875. Axinus — — DI MONTEROSATO, Poche Note 
Conch. Medit., p. 9. 

4875. — —— — DI (MONTEROSATO, Nuov. Riv. 
Conch. Medit., p. 14. 

4876.71 — — — JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 
4° s., XVIII, p. 491. 

18717. — — — DI MONTEROSATO, (Cat. (Conch. 
foss. Mte Pellegrino, p. 6. 

1878. — — — DI MONTEROSATO, Enum. e sinon. 
Conch. Medit., p. 69. 

1881. — En — DI MONTEROSATO, Conch. Medit., 
II, Nat. Sicil., p. 3. 

CAUSE — ns JEFFREYS, Moll. « Lightning » 
a. « Porcupine » Exp. P. Z, 
S. L., p. 104. 

1889. — — — DAUTZENBERG, (Contrib. Faune 
malac. Açores, p. 84. 

1897. — — — DAUTZENBERG €t H. FISCHER, 


Drag. « Hirondelle » et « Prin- 
cesse Alice », Mém. Soc. Zool. 
France, X, p. 215. 

1898._— — — LocARD, Exp. Scient. « Travail- 
leur » et « Talisman », Moll. 
test., II, p. 295. 

4901: Thyasira (Axinulus) cycla- DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 


dia Wd., U.S. Nat. Mus., XXIII, p. 788. 
Var. orbicularis S. Wood. 
1850. Kellia orbicularis S. Woop, Crag. Moll., Biv. p. 
120, pl. XII, fig. 9 a-c. 
1856. Scacchia  — S, Woop, Suppl. Crag. Mol. 
._p. 18, pl. IX, fig. 9. 
4877. Axinus — Wid,, FRIELE, Jan Mayen Moll, Nyt. 
Naturv., XXII, p. 3, pl. I, 
le fig. 3 a-c. 


1881. —  cycladius Wd, var, ( 
orbicularis Wd., JEFFREYS, P, Z. S. L., p. 704. 


_6 


— 314 — 


L'A. cycladius Wd. (1) est une forme intermédiaire 
entre l'A. tortuosus Jeffr. et l’A. subovatus Jeffr. : de 
taille plus forte que celle de ces deux coquilles, il a la 
région antérieure aussi développée que celle de l’4. 
tortuosus, mais plus grande et surtout plus haute que 
celle de l’A. subovatus. 

Jeffreys (1863, Brit. Conch., IT, p. 228) a identifié lui- 
même son Poromya subtrigona au Kellya cycladia Wd. 
et il regarde aussi comme étant la même espèce, ou tout 
au plus une variété, l'Axinus orbicularis Wd. [Kellia] 
que Friele pensait pouvoir être l’Axinopsis orbiculata. 
G. O. Sars. 

M. de Monterosato a admis deux variétés albida et 
sulphurea. 

Cette espèce a été draguée dans la Méditerranée et 
dans l’Atlantique, des Shetland aux Açores. 


Coll. du Muséum. — Marseille, Palerme (coll. Locard,. 


1905). 


Parmi les formes rapportées par M. Verrill et Miss 


Bush à leur sous-genre Azxinulus, qui a pour type À. 
brevis V. et B. (1898, Revis. deep-wat. Moll. Atlant. N. 
Amér., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 790, pl. LXXXIX, 
fig. 7-8) (3) du Massachusetts et de la Caroline du Nord, 
M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p.786, 787, 788) con- 
sidère comme un véritable Thyasira s. str. l'Axinulus- 
inequalis V. et B. (1898, loc. cit., p. 791, pl. XC, fig. 1-2), 
de la Nouvelle-Ecosse et du Massachusetts, qui est dis- 
tinctement plissé en arrière, il trouve que l’'Axinulus 


(1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 93) pensait que- 
ce Kellia cycladia Wd. était peut-être identique au Scacchia ovata Phil. 

D'après (M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, D. 788) l’Arinulus ellipticus 
Verrill et Rush [Axinodon] (1898, Proc. U. 8. INat. Mus., XX, p. 796, 
pl. XC, fig. 5-6, et pl. XCII, fig. 1) est une espèce voisine de cet À. cy- 
cladius Wd. 

2) D’après M. Dall, le Cryplodon obsoletus V. et B (1898, loc. eit… 
P. 739, pl. LXXXIX, fig. 1-2) est identique à cette espèce. 


he — 


simplexz V.et B. (1898, loc. cit., p. 791, pl. XCII, fig. 3-4), 
du Maine et du Massachusetts, à l’aspect d’une coquille 
népionique, qui n’appartient peut-être même pas à cette 
famille, et, quant à l'Arinulus pygmæus V. et B. (1898, 
loc. cit., p. 792, pl. LXXXWI, fig. 344), de la Nouvelle- 
Ecosse et du Massachusetts, ce serait également un 
stade népionique, peut-être du Thyasira ferruginosæ 
Forb. 

Par contre, 1l rattache aux Azxinulus l'Axinodon ellip- 
ticus V..et B. (1898, loc. cit., p. 796, pl. XC, fig. 5-6 et 
XCIL, fig. 1), du Massachusetts, qui a été décrit d'après 
un spécimen unique et qui est une forme voisine de 
l'A. cycladius Wd. 

I place également dans ce même groupe, comme une 
espèce bien distincte se rencontrant au large de la Flo- 
ride, dans l'Atlantique Nord et dans la Méditerranée, 
l'A: succisus Jeffr., qui était pour Jeffreys (1881, Moll. 
« Lightning » à. « Porcupine » Exp., P. Z.S. L., p. 703) 
une variété de son Axinus incrassalus. 

Enfin M. Ch. Hedley (1907, Res. deep-sea invest. Tas- 
man Sea, Rec. Austral. Mus., p. 363, pl. LXVI, fig. 4-5) 
a décrit un Thyasira (Arinulus) albigena, de Sydney. 


Gould (1861, Proc. Boston, Soc. Nat. Hist., VIII, p. 35; 
1862, Otia Conchol., p. 173 et 174) a fait connaître deux 
Cryptodon du Cap de Bonne-Espérance : C. subradiatus 
et C. polygonius. 

: Trois espèces du même genre ont été signalées des 
mers de l'Inde par E.-A. Smtih : 

Cr. investigatoris (1895, Nat. Hist. « Investigator »,Moll. 
Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13, pl. I, 
fig. 6-6 a), dragué au large de Colombo (Ceylan) (1), 


(1) Cette espèce a été également signalée de l'Afrique du Sud par 
M. Sowerbÿy (1904, Mar. Investig. South Africa, IV, p. 12). 


— 316 — 


Cr. acuticarinatus (1895, ibid., p. 14, pl. IL, fig. 7-7 a), 
dragué au large de Trincomali (Ceylan), 

Cr. omanensis (1906, ibid., 7° s., XVIII, p. 257), du 
golfe d’'Oman. 


Genre LEPTAXINUS Verrill et Bush, 1898. 


Le genre Leptarinus, Chez qui la coquille est sem- 
blable à celle d'Axinulus, mais possède, en outre, des 
dents latérales bien développées, a été établi par Verrill 
et Miss Bush (1898, Revis. deep-wat. Moll. Atlant. N. 
Amer., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 796, pl LXXXIX, 
fig. 3-5) pour leur L. minutus, espèce draguée sur la côte 
Atlantique de l'Amérique Nord. 

M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 789) rapporte à ce 
groupe l’Axinus incrassatus Jeffreys (1876, Ann. Mag. 
Nat. Hist., 4° s., XVIII, p. 492; 1881, Moll. « Lightning » 
a. « Porcupine » Exp. P.Z.S. L., p. 703, pl. LXI, fig. 7) : 
c’est une très petite coquille, plus ou moins triangulaire, 
fortement inéquilatérale, à région antérieure plus longue 
et largement arrondie, à région postérieure très courte 
et tronquée, avec un sillon peu profond rayonnant du 
sommet; de fines crénelures ont été indiquées par Jef- 
freys sur la moitié postérieure du plateau cardinal, 
mais elles appartiendraient probablement, d'après 
M. Dall, au provinculum de la coquille embryonnaire. 

Jeffreys rattachait à son espèce une variété succisa, 
à côté postérieur plus brusquement tronqué, mais, 
selon M. Dali, c'est une espèce bien distincte se rangeant 
parmi les Axrinulus. 


Genre AXINOPSIS G. O. Sars, 1878. 


Le genre Axinopsis, qui était rangé par G.-0. Sars 
dans la famille des Ungulinidæ (— Diplodontidæ), offre 
les caractères suivants : 


mor V7. 
Ne TEL al ' 


— 317 — 


Coquille petite, Suborbiculaire, inéquilatérale, un peu 
renflée, plus ou moins solide, blanche. 

Pas de dépression dorsale postérieure. 

Sommets dirigés en avant. 

Ligament étroit, marginal, interne. 

Dans les différentes espèces d'Arinopsis la saillie 
dentiforme formée sur la valve droite par la lunule, et 
s'adaptant à un alvéole de la valve gauche, présente une 


“série de modifications graduelles aboutissant à la cons- 


titution d'une dent bien développée chez les formes les 
plus spécialisées, qui paraissent avoir de véritables dents 
cardinales, bien que non comparables dans leur origine 
à celles de la plupart des Pélécypodes. 

Impressions musculaires ovales allongées. 

Ligne palléale simple. 


Le type de ce genre est l’Axinopsis orbiculatus G.-0. 
Sars (1878, Moll. Reg. Arct. Norveg., p. 63, pl. 19, fig. 11 
a-d), qu'il ne faut pas confondre avec Axinus orbicu- 
latus (Seg.) Jeffr. — granulosus Jeffr. : c’est une petite 
coquille orbiculaire à bord antéro-dorsal fortement con- 
cave : le bord cardinal offre un épaississement denti- 
forme, très saillant à l’intérieur de la valve droite et plus 
allongé dans la valve gauche (1). 


A ce même genre ont été rapportées quatre autres 
espèces : 

1° Axinopsis sericatus Carpenter [Cryptodon] (1864, 
Suppl. Rep. Moll. West Coast North America, p. 602 et 


(4) Verrill et Miss Bush (1898, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 794, 
pl. XCII, fig. 5-6) admettent une variété inequalis, de forme un peu 
oblongue, avec région antérieure prolongée. 

Les mêmes auteurs (1898, ibid., p. 791, pl. XCII, fig. 3-4) ont décrit 
un Axinulus simplex qui ressemble beaucoup par son contour à l'Ari- 
nopsis orbiculatus, mais avec un bord antéro-dorsal convexe : pour 
M. Dall cette forme présente l’aspect d’une coquille népionique, qui 
n’appartient peut-être même pas à cette famille, 


VOTRE PR EN EP EN 


— 318 — 


643; 1865, Proc. Nat. Sc. Philad., XVII, p. 57; 1901, Dall, 
Synopsis Lucinacea, p.791 et 819, pl. XL, fig. 2), des îles 
Aléoutiennes et de Californie; 

2° Axinopsis cordatus Verrill et Bush (1898, Revis. 
deep-wat. Moll. Atlant. N. Amer., Proc. U. S. Nat, Mus., 
XX, p. 795, pl. XOVII, fig. 5-6), de Marthas Vineyard et 
de la Caroline du Nord; 

3° Axinopsis viridis Dall (1901, Syn. Lucinacea, p.791 
et 819, pl. XL, fig. 1), du Japon septentrional, du détroit 
de Behring et de Californie; 

4° Axinopsis debilis Thiele (1912, Antarkt. Schneck. 
u. Musch., Deutsche Südpolar. Exped., Bd. XIII, Zool. V, 
p. 232, pl. 18, fig. 25), de l'Antarctique (Gauss-Station). 


(A suivre. Ed. L. 


ne mm me 


— 319 — 


NOTE SUR DES COQUILLES SUBFOSSILES 
DE GIBRALTAR 


Par Paul Fiscer. 


M. l'abbé Breuil m'a communiqué (pour les déter- 
miner) des coquilles de Molusques trouvées par lui dans 
un tuf moustérien de Gibraltar et ayant servi de nour- 
riture aux hommes préhistoriques. 

Elles appartiennent à cinq espèces terrestres ou 
marines 

Mytilus galloprovincialis Lam. 

? Meretrix chione L. (fragments). 

, Patella vulgata L., présentant la forme élevée et la 


PNR PT +7 


sculpture qu'elle affecte généralement dans l'Océan, en 
Bretagne par exemple. 

Helix marmorata Fér. et Helix balearica Zglr., avec 
des formes intermédiaires montrant une fois de plus 
qu'il y à lieu de considérer ces deux espèces comme 
devant être réunies en une seule. 

Rumina decollata L., d'une variété sensiblement 
allongée. 

- Toutes ces formes sont encore actuellement vivantes 
| dans la région de Gibraltar. 


ban: 


à 
a 
7 
: 
; 


— 320 — ni: 


BIBLIOGRAPHIE 


Land-Mollusken von Celebes, von G. Bollinger (1). 


Ce travail est consacré à l'étude des Mollusques terrestres 
recueillis par le D' P. et le D' F. Sarasin pendant leur 
voyage à Célèbes en 1902 et 1903 : il renferme la descrip- 
Æion de dix formes nouvelles 


Cyclotus (Pseudocyclophorus) carinornatus n. sp, 
Alycæus (Stomacosmethis n. subg.) Sarasinorum n. sp. 
— porcilliferus n. sp. 
Macrochlamys planorbiformis n. sp. 
Nanina (Xesta) citrina L. var. olivacincta n. var. 

—  (Hemiplecta) Wichmanni $S.$S. var. fuscominuta 

n. Var. 

Obba papilla Müll. forma konawensis n. f, | 
Planispira zodiacus Fér. var. tuba Albers forma rubida n. f.. | 
Amplidromus centrocelebensis n. sp., | 
Succinea celebica n. sp. 


Ed. L. 


Notes on « Chrysodomus » and other Mollusks from 
the North Pacific Ocean, by W. H. Dall (1). 


M. Dall divise la famille des Chrysodomidæ en 13 genres : 


G. Chrysodomus Swainson, avec section Sulcosipho Dal 
et sous-genre Barbitonia Dall, 

G. Searlesia Harmer, 

G. Ecphora Conrad, 

G. Colus Bolten, avec sous-genres Latisipho Dal et Ano- 
malosipho Dautzenberg et H. Fischer, 

G. Siphonorbis Môürch, 

G. Kryptos (Jeffreys) Dautzenberg et H. Fischer, 

(1) Extrait de la Revue Suisse de Zoologie, vol. XXVI, pp. 309-340. 
pl. 11. Genève, 11948. 


(1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum. 
VO}, 54, pp. 207-934, 1918. 


— 321 — 


G. Plicifusus Dall, avec sous-genres Retifusus Dall, Lati- 
fusus Dall, Microfusus Dall et section Helicofusus Dall, 
. Exilia Conrad, 
. Volutopsius Mürch, 
. Pyrulofusus Môrceh, 
. Beringius Dall, 
. Liomesus Stimpson, 
. Ancistrolepis Dall, avec section Japelion Dall. 
La description de plusieurs formes nouvelles de Gastro- 
podes et de Pélécypodes accompagne ce travail : 
Turris (Crassispira) rugitecta, Basse Californie, 
Plicifusus (Retifusus) scissuratus, Japon, 
— (Aulacofusus) rhyssoides, id. 
= (Latifusus) wakasanus, id. 
Colus (Latisipho) lepidus, îles Kuril, 
— (Limatofusus) tahwitanus, Washington, 
Searlesia constricta, Gorée, 
Ancistrolepis latus, id. 
Siphonalia lubrica, Japon, nn. spp. 
Buccinum glaciale var. parallelum, îles Kuril, n. var. 
Boreotrophon restra, Japon, 
ne echinus, id. 
Anachis Bartschiti, Mazatlan, 
Lepeta (Cryptoctenidia n. nom.— Cryptobranchia Mid- 
dend. [non Gray]) lima, Japon, 
Venericardia {Cyclocardia) Morsei, Japon, 
== Hirasei, id., nn. spp. 


À QE À & à 


Ed. L. 


Notes on the Nomenclature of the Mollusks of the 
Family « Turritidæ », by W. H. Dall (1). 


Dans ce travail, M. Dall détermine d'abord quels sont les 
types originaux et par suite les caractères des genres sui- 
vants appartenant à la famille des Turritidæ = Pleuroto- 
midæ : 


(1) Extrait des Proceedings o[ the United States National Museum, 
vol. 54, pp. 313-333, 1918. 


Lens "4 


“Turris  (Rumphius, 1704) 
Bolten, 1799, 

Clavatula Lamarck, 1801, 

Clavus Montfort, 1810, 
Turricula Schumacher, 
1817, 

Mangilia Risso, 1826, 

Drillia Gray, 1838, 

Melatoma Swainson, 1840, 

Moniliopsis Conrad, 1865. 

Ancistrosyrinz Dall, 1881, 


Gemmula Weïinkauff, 1876, 

Bela (Leach mss.) Gray, 
1847, 

Bathytoma Harris et Bur- 
rows, 1891, 

Aforia Daïll, 1889, 

Borsonella Dall, 1908, 

Cythara Schumacher, 1817, 

Clathurella Carpenter, 1857, 

Caälliotectum Dall, 1889. 


Puis il donne une liste critique de tous les noms qui ont 
été appliqués aux diverses subdivisions de cette famille et 
il indique un certain nombre de changements d’appellations 


devenus nécessaires : 


Pleurotoma sello n.n.= biseriata E. Sm. (non Conr.), 
== æsara — —asperulata E. Sm. (non Lk), 
— aglaia — — crassa E. Sm. (non Edw.), 

_ agatho — —=flexuosa E. Sm. (non Munst.), 
— alcippe — — parilis E. $Sm. (non Edw.), 

— amymone — —=parva E. Sm. (non Conr.), 

= antiope — —recta E. Sm. (non Ant), 

—  arethusa — —=reticulosa E. Sm. (non Edw.), 
— roseotincta — —=roseobasis Pils. (non E. Sm.), 
—  berenice — — Sspinosa E. Sm. (non Defr.), 
— clymene — —tenella E. Sm. (non Mayer), 
== enna — —unifasciata E. Sm. (non Desh.), 
— glauce — — ventricosa E. Sm. (non Desh:), 


La biologie des huîtres et l’industrie ostréicole, par 


J. L. Dantan (1). 


Dans cette note qui reproduit une conférence faite à la | 
Société scientifique d'Arcachon, l’auteur expose l’organisa- 


(1) Bulletin de l'Institut Océanographique, n° 341, 16 pages et 3 N- 


gures dans le texte. Monaco, 1918. 


Ed. L. 


ÿ 

à ! 

M 
". 


ECTS 


-tion et Ja biologie de l'Ostrea edulis L. notamment en ce 
qui concerne la nutrition, la reproduction, la récolte du 
naissain, l’engraissement et la nécessité de reconstituer les 
bancs naturels. 

Ed. L. 


Report on Mollusca from elevated marine beds, 
« Raised beaches », of Mc Murdo Sound, by Ch. Hed- 
ley (1). 


Dans ce travail, M. Ch. Hedley donne la liste des coquilles 
subfossiles recueillies par M. R. E. Priestley dans les 
plages soulevées du détroit de Me Murdo (Antarctique 
‘Terre Victoria) : elle comprend 8 espèces de Lamelli- 
branches et 22 de Gastéropodes, dont 3 nouvelles : Turbc- 
_ nilla polaris, Trophon Priestleyi, Retusa frigida, nn. spp. 


Ed. L. 


Notes on the Rock-Oyster fishery of Auckland, bv 
‘Ch. Hedley (1). 


L'Huître des rochers d'Auckland est l'Ostrea cucullata 
Born : c’est probablement l'espèce décrite et figurée par 
Suter dans son Manual of New Zealand Mollusca sous les 
noms d'O. corrugata et d'O. glomerata. C'est une forme tro- 

-picale, qui s'étend au nord jusqu'au Japon et à l’ouest jus- 
qu'à l'Inde : elle est exploitée économiquement dans la Nou- 
velle Galles du Sud et le Queensland. En Nouvelle Zélande 
elle est à l'extrême limite de sa distribution et doit lutter 
dans ces mers froides contre des conditions défavorables. 
D'après Brazier, la transplantation peut transformer l'O. 

-cucullata en O. subtrigona. 

Ed. L. 


({) Extrait de British Antarctic Expedilion, 1907-9, of Sir E. Shac- 
kleton, Geology, vol. II, Part V, pp. 85-88, avec 3 figures dans 1e 
texte. London, 1919. 

- (4) Extrait de The New Zealand Journal of Science and Technology, 
wol. II, pp. 365-366. Wellington, 1919. 


— 324 — 


A review of the Australian Tun Shells, by Ch. Hed- 
ley (1). 


M. Ch. Hedley répartit (les espèces Australiennes du 
genre Tonna Brunnich, 1772, — Dolium Lamarck, 1801, en 
trois groupes 

1° Coquilles de forme mince : T. perdix L. et T. canali- 
culata L.; 

2° Espèces à labre denticulé et réfléchi : T. costata 
Menke, 1. parvula Tapp.-Can. et T. sulcosa Born; 

3° Espèces à dabre simple tranchant : T. ampullqcea 
Phil, T. cerevisina n. sp. [— Dolium voriegatum Rve., nor 
Lk.] (avec var. haurakiensis n. var.), T. Cumingi Reeve, 
T, picta Schepman, T. tetracotula n. sp. et T. variegatta 


Lamarck. 
Ed. LE: 


British Antarctic (« Terra Nova ») Expedition, 
1910 : Brachiopoda, by J. Wilfrid Jackson (1). 


L'Expédition de « Terra Nova » en 1910 a recueilli 10: 
Brachiopodes appartenant à deux régions distinctes : 6 sont 
des formes de la Nouvelle Zélande et 4 espèces proviennent. 
de Antarctique (Mer de Ross) : l’une de ces dernières, pri- 
mitivement décrite sous le nom de Rhynchonella Racovitzai 
Joubin, est le type d’un nouveau genre Compsothyris ; 
d'autre part Magellania sulcata E.-A, Smith tombe en syno- 


nymie de M. Joubini Blochmann. 
Ed. L. 


(1) Extrait des Records of Australian Museum, vol. XIT, p. 329-336, 
pl. XXXIX-XLIV. Sydney, 1919. 

(1) British Antarctic (« Terra Nova ») Expedition, 1910, Natural His- 
tory Report, Zoology, vol. II, n° 8, pp. 177-202, pl. I, printed by Order 
of the Trustees of the British Museum, 1918. 


5 ET, 


REVUE 
DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES 


The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B. 
"Tomlin. 


Vol. XVI, n° 4, August 1920. 

Contents : W. D. RorBucx. Census Authentications, — 
A. H. COOKkE. « Ground » Clausilias. — A. T. Hopwoop. 
Note on Conus chytreus Melvill (PI. II). — H. C. HUGGINS. 
Notes on Kentish Mollusca. — J, W. TAYLOR. The Land and 
Freshwater Mollusca of Audruicq, Pas-de-Calais. — Edito- 
rial Notes. — A. K. LaAwsoON. Vitrea and Pyramidula des- 
troyed by Ants. — R. WiINCKWORTH. Loligo vulgaris Lam. 
in British Waters. — J. Davy DEAN. Occurrence of Physa 
gyrina Say in Great Britain. — H. BEEsTON. The non-ma- 
rine Mollusca of Llanidudno and district. 


The Nautilus, à quarterly devoted to the interests 
‘of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. 
Johnson. 


Vol. XXXIV, n° 1, July 1920. 


Contents : Jas. H. FERRISS. The Navajo Nation (Conelu- 
ed). — N. M. GRIER. On the erosion and thickness of shells 


of the fresh-water Mussels. — Wm. H. DALL A new 
Alaskan Chiton [Schizoplar multicolor n. sp, Bering 
‘Sea]. — GEo. H. CLapp. A new species of Pyramidula from 


Alabama [P. picta n. sp.] and notes on P. cumberlan- 
diana with new varieties [alabama, columba nn. varr.]. — 
IRWIN SPALDING. Achatinella hunting in Northwestern 
‘Oahu. — WM. H. DaLz. Turritidæ vs. Turridæ. — E. G. 
Vanarra. Land Shells from Beaver County, Pennsylvania. 
— Notes : L. E. DANIELs, Shells from Jamestown, North 
Dakota; — W. J. CROZIER, Sex-correlated coloration in Cht- 
ton tuberculatus; — E. G. VANATTA, Shells of Orlando, Flo- 
rida. 


NOUVELLES 


The Smithsonian Institution vient de faire paraître som 
Bulletin 112 : Summary of the marine shellbearing Mot- 
lusks of the Northwest Coast of America, from San Diego;. 
California, to the Polar Sea, mostly contained in the Collec- 
tion of the U. S. National Museum, with illustrations of 
hitherto unfigqured species, by WM. H. DALL. 

Les lecteurs du Journal de Conchyliologie peuvent obtenir- 
gratis un exemplaire de cette brochure en s'adressant à. 
The Director of the U. S. National Museum, Washington. 
D. .C. 


M. le Général DE (LAMOTHE vient de nous offrir, pour la. 


collection ‘des types du Journal de Conchyliologie, le seul 


exemplaire connu de l'Helir Chairi sénestre (fossile d'Hau- 
terive) qui a été décrit et figuré dans ce recueil en 1908. 
(p. 119). 


La Directrice-Gérante : M°° H. FISCHER. 


Imp. Rennaise, 16 rue de Penhoët. 


PENDANT L'AGE DU RENNE 


PAR 


EpoUARD PIETTE 


Un fort volume in-4° de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrait 
hors texte eb 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PILLOY. 


Edité chez MASSON et Ci, 120, boulevard Saint-Germain, Paris 


Prix : 100 francs 


— 


E. Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles Mmétho- 
sa diques que ce regretté préhistorien .a entreprises, de 4871 à 1897, dans les 
grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et 
les instruments récoltés au prix (de cès longues recherches et donnés par lui 
au Musée de Saint-Germain, forment une collection d'une valeur scientifique 
inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes (dont l'Art pendant 
lPâge du Renne est en xjuelque sorte la préface. ’ 
L'introduction (de cet ouvrage est imprimée telle que Piette la écrite 
Ë l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, 
ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde- 
cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- 
tions climatériques, la faune, l'existence «des hommes en ces témps lointains. 
> Ja mort à empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait ronsacrer à la 
W: description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de lArt. C'est 
_. pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un 
. court historique (de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art 
publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. (Ce texte est complété par 
: 7 PS explications détaillées (des planches, où Piette à fait connaître les condi- 
tions d'âge «et de gisement (de chaque objet. 
L'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu 
reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de da gravure pen- 
> dant. la longue durée ide l’âge ide la pierre; il a montré que la sculpture, plus 
… confonme à da nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant ide perfection 
dès les temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel 
+ est venu ensuite, et le dessin, terme extrème de l’abaissemept graduel des 
» reliefs, est enfin de dernier en date. Cet ant, dont nous suivons, grace à l'iettw 
à t1outé la filiation, a produit de réels chefs-d’œuvre dont la belle expression fait 
… songer à l'époque grecque. Plus tard, dans Les temps néolithiques, l’art à son 
déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines . 
% Edouard Piette,a fait flgurer dans les belles planches en couleur dues à 
M:J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi 
que, des ‘objets d’autres provenances. A côté des sculppures en ivoire, ou en 
> bois de renne, (des ‘bas-relifs, des gravures sur os, des idessins sur pierre 
168) représentant des animaux, parfois ‘des figures humaines, on y trouve des 


2 


. représentations d’un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés 
\" de motifs igravés. 

L? Art pendant l'âge du Renne est l’œuvre la plus importante qui ait paru 
_ depuis ‘de longués annéés dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; 
: elle éclaire/d’un jour tout nouveau l'histoire primitive ide l’Art dont elle nous 
montre la première éclosion sur notre vieux sol national. 


| Revue des Publications périodiques............ 1 PEER ; 


TABLE DES MATIÈRES 
CONTENUES DANS :CETTE LIVRAISON Y, 


“ 


Révision des Lucinacea vivants du Muséum d'histoire 
naturelle de Paris (3° Partie), par Ed. LAMY ..:... HR 
Notes sur des coquilles subfossiles de Gibraltar, par Paul 
BIS CHR UE Pan PRES PILE AA Ses 
Bibliperaphies St Mie Re de 


NOUVelleR 2 POP EE AT SE TERRE CNRS 


: 


Le Journal paraît par trimestre RU Rene 


PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : | | PS 


Pour Paris et pour les départements (recu franco). .,. 30fr. 

Pour l'Etranger [Union postale) ( id. ) 32 fr. 

Prix du numéro vendu séparément...... FAT) VASTE ES Rte) RU 
Prix de l'index des volumes I à XX (reen franco). ...  8fr. ‘ 
Prix de l’Index des volumes XXI à XL ( ASTRA ET RER ENRES 


S’adresser : 


Pour les communications scientifiques et pour l'abonnement, 
payable d'avance, à Me H. FisceR, directrice du Journal, 
boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5° arr.) » 

Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de 


Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau | 
du Journal. | 


CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES 

| 
Jacques LEFÈVRE, Poste restante, ÆRio- de-Janeiro, Brésil, 
désire entrer en relations avec collectionneurs conéhylio: | / 


logues pour leur faire des envois de coquilles terrestres et 
flaviatiles du Brésil. 


AE 2 
, Rennes: Li 


die > RASE RAS : 4 hé SE Bret RE à HAUTE pD 


Paru le 20 Octobre 1921 | , 
“ - - - À 


À E \ & à 
| CONCHYLIOLO 
À COMPRENANT 
||  L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES 
$ R VIVANTS ET FOSSILES 
{ | PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, Par 
\ ! CROSSE & FISCHER 
ET, DE 1899 4 1916, PAR 
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS 
CONTINUÉ PAR 
= MADAME H. FISCHER | 
ù | SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE | #4 
à Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY | 
ll ' | 
ft | 
È 
4 | 
? | | 
F. € 
PARIS 10XS 
DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 
Me H. FISCHER | 
51, Boulevard Saint-Michel (Ve) œ 
192: 248 


Le Journal paraît par trimestre. 


En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie 
BouLevarD SaiNT-MicHeL, 51; Paris, 5° ATT. 


INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES 
Contenues dans les volumes XXI à XL x 
Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE (1873-1892) 


Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table 
des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans 


les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des 


Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous- Genres, 
Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Jour- 
nal de Conchyliologie. 


Prix : 8 francs 
Onitrouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première par- 
lie, parue en 1878, de l'Index général et systématique des ma- 
tières contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchy- 
liologie, Un volume in-8° de 208 pages d'impression. 
Prix : 8 francs 
RE CE PT EE ER D PPT CNE EP AR PE PSE A PNEUS 


AVIS IMPORTANT 


Les Abonnés au Journal de Conchyliologie recoivent gratuile- 
ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles 
insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus 
de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés 
confnrmément au tarif. Le coloriage deS planches tirées à part ne 
sera effectué qué sur la demande des auteurs et à leurs frais. 

Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publication. 


TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE 


Une page entière pour 1 Numéro. 27 fr.; pour 4 Numéros. 75 fr. 
Une \demi-page — — 15 fr; — — 45 fr. 


Un quart de page — —— 9 Tr; — — PAT RE à" 


Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. 


ES RCE EE 


2e 


Xe. 


cr] 
_æ 
"0 
D 
à 


JOURNAL 


DE 


CONCHYLIOLOGIE 


4 Trimestre 1920 


DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE 
D'OLEACINA PROVENANT DU CHIRIQUI 


Par Ph. DAUTZENBERG 


OLEACINA (GLANDINA) FOUCGHERI n. sp. 


(PINCE TIE 1780) 


Testa ovalo-elongata, cornea, tenuis, fragilis, nitidis- 
sima et pellucida. Spira obtusa; anfr. 5 converiusculi, 
sulura simplice juncti, lævigati (lineis incrementi pa- 
rum conspicuis tantum munili). Anfr. ullimus versus 
aperturam a dimidia involutionis parte descendit. 

Apertura vix obliqua, piriformis, dimidiam  tLotius 
testæ altitudinem paululum superans, superne angu- 
lata, ad basin rotundata, marginibus callo tenuissimo 
adnatoque junctis. Columella subrecta, perpaulum ar- 
cuata, in basi anguste ac oblique truncata. Labrum 
simplex regulariterque arcuatum. 

Color fulvus; anfr. primi et columellæ basis satura- 
tiores. Sutura linea fusca angusta inferne marginala; 
labrum linea fusca angustissima intus circumscrip- 
um. 


— 328 — 


Altit. 22, diam. maj. 11 millim. — Apertura 12 millim. 


ee 


alta, 5 2 millim. lata. 


Coauille ovale-allongée, cornée, mince, très luisante et 
transparente. Spire obtuse au sommet, composée de 
cinq tours légèrement convexes, séparés par une suture 
simple. Surface lisse, à l'exception de lignes d’accrois- 
sement peu visibles et irrégulières. Dernier tour occu- 
pant, du côté dorsal de la coquille, les deux tiers de la 
hauteur, descendant vers l'ouverture à partir de la moitié 
environ de son enroulement, 

Ouverture à peine oblique, piriforme, dépassant un 
peu la moitié de la hauteur totale de la coquille, angu- 


leuse au sommet, arrondie à la base. Bords de l’ouver- 


ture reliés par une callosité très mince, appliquée, un 
peu moins luisante que le reste du test. Columelle 
presque droite, à peine un peu arquée, étroitement et 
obliquemment tronquée à la base. Labre simple, régu- 
lièrement arqué. 


Coloration d’un fauve doré, plus foncée au sommet de 
la spire et sur la base de la columelle. La suture est 


accompagnée, au-dessous, d’un filet brun foncé étroit et 
le labre est aussi bordé, du côté interne, d’un filet sem- 
blable. 


Habitat. — Le spécimen unique recueilli au Chiriqui 
par M. Boutet, nous a été aimablement offert par 
M. l'abbé Foucher, à qui nous nous faisons un plaisir 
de dédier cette intéressante espèce. 

C'est de l'O. Underwoodi Preston, du Costarica (An- 
nals and Mag. of Nat. Hist., 6th Ser., XX, 1897, p. 212, 
pl. VI, fig. 9), que l'O. Foucheri se rapproche le plus, 
mais il est bien plus mince et plus luisant, sa forme est 
plus allongée et plus ovale, son dernier tour, plus haut, 
est bien ovale et ne s’élargit pas vers le bas; sa colu- 


_ 


— 329 — 


melle est moins arquée et plus faiblement tronquée à 
la base. 

L'O. chiriquiensis Da Costa (Proc. Malac. Soc. of Lond. 
IV, p. 66, pl. VII, fig. 2), est une coquille plus épaisse 
que la nôtre, moins luisante, très finement costulée lon- 
gitudinalement et possédant une striation décurrente 
microscopique. Sa coloration est aussi plus claire, la 
columelle est blanche et le labre est bordé de blanc. 


PhD; 


pe” 


— 330 — 


DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE 
DE TRIVIA 


Par Ph. DAUTZENBERG 


TRIVIA COSMOI n. sp. 


(P1. VI, fig. 3, 5) 


Testa abbreviata, subglobosa, solida, superne aliquan- 
tum nitidula, costis transversis circiter 30, a sulco dor- 
sali angusto haud interruptis ornata. Spira omnino o0c- 
cultata. Testa ad extremitates utrinque non profunde 
emarginata. Aperltura angusta; margo columellaris in- 
fra medium paululum excavatus; labrum regulariter 
arcualum et extus marginatum. 

Color superne et prope aperturam albus, basis vero 
roseo circumdata. 

Longit. 7 %, latit. 6, altit. 5 2 millim. 

Habitat. — Mahé (Séchelles). 4 exemplaires adultes. 


Coquille très courte, subglobuleuse, épaisse, solide, un 
peu luisante du côté dorsal, mate sur les côtés et la 
base, ornée de côtes transversales. On en compte une 
trentaine le long du sillon; sur les côtés de la coquille il 
vient s’en intercaler quelques autres, mais ensuite 
quelques unes des côtes sont confluentes à proximité des 
bords de l’ouverture où l’on ne compte que 23 crénelures 
du côté du labre et 21 du côté columellaire. Sous une 
forte loupe, les intervalles des côtes paraissent très déli- 
catement chagrinées. 

Le sillon dorsal, étroit, bien marqué, n’interrompt pas 
les côtes transversales. 


— 331 — 


Spire entièrement masquée. Extrémités de la coquille 
peu profondément échancrées. 

Ouverture étroite. Bord columellaire un peu excavé 
dans sa moitié inférieure. Labre régulièrement arqué, 
dépassant très faiblement le haut et le bas du bord 
columellaire, bordé du côté externe par un bourrelet 
nettement limité. 

Coloration blanche sur la région dorsale et le long des 
bords internes de l'ouverture; extrémités de la coquille, 
bourrelet externe du labre et bord columellaire teintés 
d’une belle nuance rose carnéolée. 


Cette jolie espèce, bien caractérisée par la teinte rose 
qui entoure sa base m'a été envoyée il y a déjà long- 
temps par un missionnaire. N’ayant pu l'identifier à 
aucune des espèces connues, je l’ai communiquée à 
MM. Melvill et Button qui se sont beaucoup occupés des 
Cypræidés. Ils m'ont confirmé dans l'opinion qu'il 
s'agissait bien d’une espèce nouvelle. Je me décide donc 
à la décrire aujourd’hui en priant M. Cosmo Melvill d’en 
accepter la dédicace ainsi que mes remerciements. 


Ph. D. 


CAS TÉRATOLOGIQUES 
CHEZ QUELQUES GASTÉROPODES 


Par Ph. DAUTZENBERG 


MARGINELLA SUAVIS ET CONUS VENTRICOSUS SENESTRES 


Dans un très important travail sur les variations des 
Mollusques (1), notre éminent confrère M. Pelseneer 
vient de publier une liste des Gastéropodes normalement 
dextres, chez lesquels on a constaté des cas de sinis- 
trorsité, Cette liste comprend 193 noms, mais ce nombre 
doit être réduit à 190 par suite des suppressions sui- 
vantes : 

1. Helix myristigmea Bourguignat. Créé par Bourgui- 
gnat pour remplacer Helix punctata Müller (non Born). 
Mais l'espèce de Müller date de 1774 tandis que celle de 
Born n’a été publiée qu’en 1780. Le nom punctata Mül- 
ler doit donc subsister et myristigmea tombe en syno- 
nymie. 

2. Ferussacia subcylindrica Linné (Locard) fait double 
emploi avec Cionella lubrica Müller. D’après Hanley et 
plusieurs autres naturalistes le subcylindrica de Linné 
est un Truncatula. 

3. Turbinella pirum Gmelin est synonyme de Turbi- 
nella rapa Linné, les deux noms ayant été basés sur les 
mêmes références de Gualtieri et de Rumphius. 

Par contre, nous pouvons ajouter aujourd’hui deux 
noms à la liste de M. Pelseneer : 

1. Marginella suavis Souverbie dont nous possédons 

(1) Les variations et fleur Hhérédité chez les Mollusques, par Paul 


Pelseneer, Bruxelles 1820. 1 vol, in-8° de 826 p. avec nombreuses 
figures. 


— 333 — 


un exemplaire provenant de Lifou, récolté par le R. P. 
Lambert. La coquille citée par M. Pelseneer sous le nom 
sous le nom de Voluta aurantia Lk. appartient au genre 
Marginella. 

2. Conus ventricosus Gmelin, var. mediterranea 
Hwass. M. A. Bressier, de Marseille, vient d’avoir la 
grande amabilité de se dessaisir en notre faveur d’un 
exemplaire senestre (Figuré PI. VI, fig. 6) dragué vivant, 
par faible profondeur, à L'Estaque. C'est la première 
fois que la sinistrorsité a été observée dans le genre 
Conus. | 

On remarquera que nous employons le nom ventri- 
cosus Gmelin pour l’espèce méditerranéenne désignée 
habituellement sous celui de mediterraneus. Nous avons 
été amené à cette substitution par des recherches biblio- 
graphiques qui nous ont démontré que le Conus ventri- 
cosus Gmelin, établi en 1790 sur deux excellentes figures 
de Kämmerer (Cabinet Rudolstadt, p. 91, pl. VI, fig. 3, 4), 
est incontestablement la grande forme du Conus de la 
Méditerranée. Le nom mediterraneus publié par Hwass 
dans la ?° partie du tome II de l'Encyclopédie Métho- 
dique datant de 1792 comme l’ont démontré MM. Sher- 
born et Woodward (Proc. zool. Soc., 1893, p. 583), est 
donc plus récent et ne peut être conservé qu’à titre de 
variété, pour la forme commune, plus petite, ayant le 
dernier tour plus conique et les bords latéraux presque 
rectilignes. 

Alors même qu’on n’admettrait pas la rectification de 
nomenclature que nous proposons, il serait encore im- 
possible de maintenir le nom mediterraneus pour l’es- 
pèce, car il est inscrit dans l'Encyclopédie sous le n° 90 
et trois pages après le Conus franciscanus Hwass, qui 
ne s'applique qu'à un état un peu différent de la même 
espèce. 


— 334 — 


DÉFORMATION SCALARIFORME CHEZ DEUX ESPÈCES 
DE CYPRAEA 


L'exemplaire de Cypræa annulus Linné que nous 
représentons pl. VI, fig. 7, 8, a la spire saillante, ce qui 
lui donne, surtout du côté dorsal, l’aspect d’une Margi- 
nelle. Chez les Cypræa annulus et moneta jeunes, la 
spire est plane et les tours embryonnaires seuls sont 
légèrement en relief; les coquilles adultes ont la spire 
si complètement recouverte par l'émail du dernier tour 
qu'on ne peut en apercevoir la moindre trace. 

Le Cypræa arabica Linné que nous figurons pl. VI, 
fig. 9, 10, a aussi la spire très saïllante, mais ce n’est 
qu'à partir du quatrième tour que la suture descend 
brusquement et détermine la scalariformité. 

On remarquera que chez les deux déformations que 
nous venons de signaler, les bords de l’extrémité posté- 
rieure de l’ouverture sont soudés de manière à suppri- 
mer complètement le canal. 


PhD: 


he. 


— 335 —- 


: RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS 
DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 
DE PARIS 


Par Edouard Lamy 
(4 Partie.) 
Famille des DIPLODONTIDÆ ou UNGULINIDÆ. 


La famille des Diplodontidæ ou Ungulinidæ renferme: 
des coquilles Iucinoïdes, en général suborbiculaires, 
rarement irrégulières, chez qui l'impression du muscle 
adducteur antérieur est continue avec la ligne palléale 
et les dents latérales de la charnière sont peu nettes ou 
absentes. 

Cette famille comprend trois genres : Diplodonta 
Bronn (1), Ungulina Daudin, Joannisiella Dall. 


Genre DIPLODONTA Bronn, 1831. 


Le genre Diplodonta Bronn, 1831 (non Diplodon Spix, 
1827) [= Mysia Brown, 1833, non 1827 (non Leach in 
Lamarck, 1818, non Mysea Billborg, 1820) — Egeria, 
pars, Leach, 1833 (non Roissy, 1805) — Mysia, pars, 
Leach, 1847 (2) — Glocomene, pars, Leach, 1852 — Cycla- 


(1) Le genre Taras établi par Risso pour une espèce fossile, T. anti- 
quatus (1826, Hist. Nat. Europe mérid., IV, p. 344, pl. XII, fig. 167) 
paraît à M. Dall (1901, -Synops. Lucinacea, p. 791) être un Diplodonta 
chez lequel la dent cardinale postérieure de la valve gauche a été 
brisée «et la dent correspondante de la valve droite a été prise pour 
une dent latérale adjacente. 

(2) Le Mysia undata Leach, in Lamarck, 1918, est Je Lucinopsis 
undata Pennant. A côté de cette espèce Leach (1847, in Gray, Ann. Nat. 
Hist., XX, p. 272) plaçait un Mysia Montagui qui est probablement son 
Glocomene Montaguana (1852, ISynops. Moll. Gr. Brit., p. 313), qui & 
pour synonymes à la fois le Diplodonta rotundata Mig. et le Luci- 
nopsis undata. 


— 336 — 


dicama Valenciennes, 1854 = Mittrea Gray, 1857], qui a 
pour type D. lupinus Brocchi = rotundata Mtg., présente 
les caractères suivants 

Coquille équivalve, suborbiculaire, équilatérale, par- 
faitement close, lisse ou striée concentriquement, avec 
épiderme peu net. 

Nn lunule, ni écusson circonserits. 

Ligament externe et résilium unis, submarginaux, 
supportés par une nymphe plus ou moins proéminente. 

Plateau cardinal se prolongeant par une rainure seu- 
lement en avant. 

Charnière ayant sur chaque valve deux dents cardi- 
nales inégales, l’antérieure de la valve gauche [2 a] et la 
postérieure de la valve droite [3 b] étant sillonnées ou 
bifides. 


Charnière de Diplodonta rotundata Montagu. 


Dents latérales peu nettes ou absentes. 

Deux impressions musculaires placées contre le pla- 
teau cardinal, grandes, ovales, inégales (l’antérieure 
étant plus allongée), continues avec la ligne palléale 
sans former de saillie à son intérieur. 

Ligne palléale simple. 

Aréa palléale souvent striée radialement. 

Bord interne des valves lisse. 


D’après M. H, Douvillé (1912, Classification des Lamel- 
libranches, Bull. Soc. Géolog. France, XII, p. 451) une 
différence analogue à celle qui distingue les Crassatella 
des Astarte existerait entre les Diplodonta et les Mactra : 


— 997 


ce qui sépare ces deux derniers genres c'est seulement 
le ligament marginal chez Diplodonta et interne chez 
Mactra; mais déjà dans Diplodonta on voit le cartilage 
du ligament s’enfoncer bien plus profondément dans le 
plancher cardinal qu’il ne le fait habituellelment, de 
sorte que le ligament est déjà à moitié interne ; cette 
modification du ligament entraîne en même temps la 
suppression de la dent 4 b. 


Aux Diplodonta s. str. peuvent être rattachées plu- 
sieurs subdivisions : 


1° Sous-genre Phlyctiderma Dall, 1899, type : D. se- 
miaspera Phil. — Coquille semblable à Diplodonta sauf 
‘que la surface, en plus de la sculpture d’accroissement 
est ponctuée, pustuleuse ou subréticulée. 


? 


2° Sous-genre Sphærella Conrad, 1838, type : D. sub- 
vexa Conrad [Miocène]. — Coquille grande, striée con- 
centriquement. Une apparence de lunule indiquée par 
un sillon. Sur chaque valve, deux dents cardinales, la 
dent cardinale postérieure droite [3 b] beaucoup plus 
transverse et plus grande que chez les Diplodonta 
typiques. Impression musculaire postérieure éloignée du 
plateau cardinal et à extrémité supérieure remontant au- 
dessus de l'extrémité ventrale de l'impression anté- 
rieure (1). | 


(1) Ce sous-genre Sphærella ne comprend que deux espèces : 

1° Le type, qui est un fossile miocène de Virginie : Sphærella sub- 
vera (Conrad (1838, Foss. media. tert. form., p. 18, pl, 10, fig. DIR 
Erycina subconvera d'Orbigny (1852, Prodr. Paléont., III, p. 115) [non 
Lucina subvexa Conrad, 1848); 

20 Une forme vivant dans Îles eaux profondes de l'Atlantique Amé- 
ricain (Massachusetts, Caroline du Nord) : D. (Sphærella) Verrilli Dal 
:(1899, Synopsis Diplodontidæ, p.'245; 1900, Tert. Fauna Florida, p. 1180; 
1901, Synopsis Lucinacea, p. 792 et 795} = Diplodonta turgido Verrill 
et Smith (1881, Trans. Conn. Acad., V, p. 569, pl. LVIII, fig. 42; 1889, 
Dall, Bull. U. S. Nat. Mus.,, n° 37, p. 52, pl. XLV, fig. 10-11, pl. LXIV, 


— 338 — 


3° Sous-genre Felania Récluz, 1851, type : Venus dia- 
phana Gm.— Coquille sublenticulaire, légèrement trans- 
verse, équilatérale, mince, épidermée. Sommets petits. 
Lunule petite, mais nettement circonserite. Ligament 
externe en contact marginalement avec un grand rési- 
hum inclus dans une dépression du plateau cardinal. 
Deux rainures en prolongement du plateau cardinal, 
l’une en avant, l’autre en arrière. Charnière de Diplo- 
donta. Impressions musculaires ovales, oblongues, 
subégales, la postérieure plus étendue que l’antérieure. 
Impression palléale sans sinus (contrairement à l’opi- 
nion de Récluz). 

Cette subdivision, qui'est tout au plus un sous-genre 
de Diplodonta, ne paraît renfermer, comme le fait 


remarquer M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1179), 


que les deux formes citées par Récluz : F. diaphana et 
F. rosea. 


Les autres formes qui avaient été rapportées à ce 
groupe constituent un sous-genre bien distinct qui à. 
recu de M. Dall le nom de Felaniella et dont voici les 
caractères : 


4° ÉD UENES Felaniella Dall, 1899, type : D. usta 
Gould. — Coquille comprimée, moins équilatérale que: 
Diplodonta, lisse extérieurment, avec un épiderme très 
net, habituellement foncé. Ligament externe occupant 
une 1° fossette dorsale reliée au sommet de la valve par: 
une rainure; résilium envahissant la nymphe et déter- 


fig. 136, pl. LXV, fig. 135) [non Sphærella turgida Conrad, 1848]. — 
Au contraire, (le D. turgida Conrad [Sphærella] (1848, Journ. Acad. 
Nat. Sc. Philad., 2e 8., I, D. 124, pl. XII, fig. 23), fossile Tertiaire du 


Texas et du Mississippi, n’est pas un Sphærella, mais un Diplodontæ 


SU SUTS 


— 339 — 


minant la formation d'une ?° fossette peu profonde sur 
le plateau cardinal. Charnière de Diplodonta. 


Charnière de Diplodonta (Felaniella) sericata A. Adams et Reeve, 


Par la disposition de ces fossettes ligamentaires, le 
sous-genre Felaniella se rapproche beaucoup des Ungu- 
dlina. 


Le Catalogue Pæte] (1890, IIL, p. 129) cite deux espèces 
de Diplodonta, sur lesquelles je n’ai pu trouver aucun 
renseignement : D. leucotina Hanl., de Bergen, D. do- 
lata Ph1., de « M. ind. » 

Trois espèces décrites par Gould (1861, Proc. Boston 
Soc. Nat. Hist., VIII, p. 33; 1862, Otia Conch., p. 171) sans 
aucune figure, restent également insuffisamment con- 
nues : Mysia abbreviata, de Hong-Kong, M. figlina, du 
Japon, M. dolabrata, du Cap de Bonne Espérance. 


- 


Sous le nom de Diplodonta incerta E.-A. Smith (1907, 
Nation. Antarct. Exped. « Discovery », Lamellibr., p. 4, 
pl. I, fig. 5-5a) a décrit une espèce Antarctique, que 
M. J. Thiele (1912, Deutsche Südpolar. Exped., 1901- 

‘ 1903, Zool., V, p. 231 et 270) fait synonyme de Cyamio- 
| mactra laminifera Lamy. 


L'espèce de l'Atlantique Américain décrite par 
… M. Wm. H. Dall en 1881 (Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. 
* Coll. Cambr. IX, p. 136) sous l'appellation de Diplodonta 
pilula à été rapportée ultérieurement par lui (1886, Rep. 


MRC jus 


« Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool., XII, p. 274, 
pl. VIIL, fig. 13; 1902, Dall et Simpson, Moll. Porto Rico, 
Bull. U. S. Fish Comm., XX [1900], p. 496) à son genre 
Vesicomya. 

E.-A. Smith (1881, Zool. coll. « Alert », P. Z. S. L, 
p. 3%, pl V, fig. 1) a donné le nom de Diplodonta lamel- 
lata à une coquille de la côte Occidentale de Patagonie, 
qui est un Phacoides d’après M. Dall (1901, Synops. 
Lucinacea, p. 813) (1). 


DIPLODONTA ROTUNDATA Montagu. 


1685. Pectunculus tenuis LisTER, Hist. Conch., pl. 297, fig. 
134. 

1803. Tellina rotundata MONTAGU, Test. Brit., p. 11, pl. 
IT ñe03;: 

1813. —- —— Mig. PULTENEY, Cat. Dorsetsh., p. 30, 
pl. V, fig. 8. 

1814. Venus lupinus BRoCCHI (non Linné), Conch. 


foss. Subapenn., Il, p. 553, 
pl. XIV, fig. 8. 
1822. Lucina rotundata Mtg., TURTON, Conch. Dith., p. 114, pl. 


This 
1828. Psammobia — — FLEMING, Hist. Brit. Anim., p. 438. 
1830. Lucina lactea DESHAYES, Encycl. Méthod., Vers, 


II, p. 374 (non Tellina lactea 
Linné, nec Poli). 

1832. Diptodonta lupinus Brocc., BRONN, Ergebn. naturh.-ükon. 
Reis., Il, p. 485 et 604. 


1836-44.  — — — Puizippi, Enum. Moll. Sicil.,, I, 
D. SAS QD 22 

1836. == dilatata Puizippl> ibid. p. 31, pl. IV, 
fig. 7. 

1842. Lucina rotundata Mtg., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 76. 

1844. Diplodonta — — Paizippr, Enum. Moll. Sicil., Il, 
p. 24. 

1847. Mysia Montagui LEACH, in Gray, Ann. Mag. Nat. 
HIST OX MDEenr RE 

1847  —  rotundata Mig. GRAYP 714521 "D#109 


(1) Le genre Diplodontina, créé par W. Stempell (1899, Fauna Chi- 
Lensis, 11, Zoolog. Jahrbüch., Suppl. Bd. V, p. 232, pl. 12, fig. 18-19) 
pour une «coquille (du Chili «D. tumbesiana), est voisin de Kellya et 
Lasæa : il appartient à une tout autre famille, celle des Erycinidæ. 


et) it, PORT le | dr $: 
Fat Nr: ” 


— 341 — 


1843-50. Lucina rotundata Mtg., DESHAYES, Tr. élém. Conch., 1 
2° p., p. 185 et 793. 


LA 


1850. — — —  REEVE, Conch. Icon. pl. VII, fig. 
36. 

1852. Glocomene Montaguana. LEACH, Syn. Mall. Gr. Brit. 

(pars) p. 313. 

1857. Mysia lupina Brocc., H. et A. ApamMs, Gen. Rec. Moll., 
TD ATR: 

1897. —  rotundata Mtg., H. et A. ApaMs, ibid., p. 473, pl. 
114, fig. 6 a-b. 

1858. Diodonta Bartleci JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 


3° 84/1, p.43, pl. II, fig. 2 
1862. Diplodonta rotundata Turt., CHENU, Man. Conch.,, p. 1923, 
fig. 591. 
1863-69. — — Mig. JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 254, 
DONS MR CV" D: 180; nl 
XXXIII, fig. 4-4 a. 


1867. — — — HIDALGO, Cat. Moll. test. mar. 
Espagne, Journ. de Conchyli., 
XV, p. 44. 

1870. — — — HiDALGO, Mol. mar. España, p. 
JADE ANNE ME 

1872. Mysia = — TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- 
lad., XXIV, p. 94 

1872. Diplodonta  — — DI MONTEROSATO, Not. Conch. 
foss. Mte Pellegrino, p. 24 et 
38. 

1875. — = — DI MONTEROSATO, Nuova Hiv. 
Conch. Mpgdit., p. 14. 

1877. — == == DI MONTEROSATO, Cat. Conch. 


foss. Mte Pellegrino, Boll. R. 
Com. Geol., p. 6. 


1878. = ae — 1 MONTEROSATO, Enum. e sinon. 
Conch. Medit., p. 69. 
1881. = = —  JEFFREYS, Mall. « Lightning » a. 
) « Porcupine » Exp. P. Z.Ss. 
L., p. 704. 
1886. — — — LOGARD, Prodr. Malac. france. 
Moll. mar., p. 459. 
1888. — —= — CARAMAGNA, Bull. Soc. Maïlac. 
Ital., XIII, p. 138. 
} 1892. — — — LocarDp, Coq. mar. côtes France, 
p. 315, fig. 295. 
1896. — — — SHOPLAND, Journ. Bombay N. H. 
Soc., X, p. 233. 
1898. — — — LOCARD, Exp. Se. « Travailleur » 


et « Talisman », Moll. test. 
II, p. 283. 


Je mer 22 


1898. Diplodonta rotundata Mig., BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLFUS, 
Moll. Roussillon, II, p. 391, 
627, 804. 


1906 —- — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per- 
sian Gulf, P. Z*S01;;p:. 816: 
1906 — == == DAUTZENBERG et H. FISCHER, 


Moll. drag. Ouest Afriq., Camp. 
Sc. Prince de Monaco, fase. 
XXL IDE 

1910. — — — DAUTZENBERG, Contr. faune ma- 
lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. 
Bordeaux, LXIV, p. 139. 

1912. _ — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte 
occ. Afriq., Moll. mar., Ann. 
Inst. Océanogr., V, p. 94. 

1916. — — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mus. hist. nat., XXII, p. 188. 


Var. subrotunda Issel 


1869. Diplodonta subrotunda Issez, Maiac. Mar. Rosso, p. 253, 
DANSE 
1916. D. rotundata Mtg. var. Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXII, 
subrotunda Iss., p. 188. 


Le Venus lupinus Brocchi (non L.) (1) est identifié au 
D. rotundata Mig. par Jeffreys (1869, Brit. Conch., V, 
p. 180), par M. de Monterosato (1877, Cat. Conch. foss. 
M'e Pellegrino, p. 6), ainsi que par MM. Cossmann et 
Pevyrot (1911, Conch. Néog. Aquitaine, Act. Soc. Linn. 
Bordeaux, LXV, p. 241) : il est, au contraire, une variété 
distincte pour M. Cerulli-Irelli (1909, Fauna malac. 
Mariana, p. 173) (2). | 

D'après Jeffreys lui-même, son Diodonta Bartleei est 
un stade jeune du D. rotundata. 

Quant à la forme figurée par Locard sous le nom de, 
D. intermedia Biondi (3), elle ne paraît guère être plus 


(1) Le Venus lupinus Linné est un Dosinia. 

(2) M. Dal (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1179) regarde aussi le 
D. lupinus Brocc. comme une espèce fossile inconnue à l'état vivant. 

(3) Le Diplodonta intermedia Biondi (1859, Atti Accad. Gioënia, XIV, 
p. 117; a d’aillcurs été trèe diversement internrété : Jeffrevs (1881, 


— 9343 — 


qu'une variété et il semble bien en être de même du 
D. Berghi Dautzenberg et H. Fischer (1897, Drag. 
« Hirondelle » et « Pcesse Alice », Mém. Soc. Zool. 
France, X, p. 216, pl. VI, fig. 22-25) (1). 

Le D. rotundata Mig. — dilatata Phil. est une coquille 
convexe, mais en général peu renflée : la région anté- 
rieure, subanguleuse dans le haut, est plus courte et plus 
atténuée que la région postérieure qui est arrondie et 
très large; le bord dorsal est concave en avant des som- 
mets et rectiligne en arrière d'eux : par suite, les deux 
valves se joignent suivant un contour polygonal. 

Cette espèce se trouve dans la Méditerranée ef dans 
l'Océan Atlantique où elle a été signalée depuis l’An- 
gleterre jusqu'à Madère, aux Canaries, à l’archipel du 
Cap Vert et sur la côte Occidentale d'Afrique (2). 


P. Z. S. L., p. 705) le fait synonyme de D. trigonula Bronn = apicalis 
Phil. et Pætel (1890, Cat. Conch. Sammi., III, p. 129) l’assimile au 
Lucina fragilis Phil., tandis que M. de Monterosato (1872, Not. Conch. 
foss. Mte Pellegrino, p. 24 et 38; 1875, Nuova Riv. Conch. Medit., p. 14) 
le considère comme une espèce bien distincte correspondant au D. 
tupinus Philippi [non Brocchi, nec Bronn] (1844, Enum. Mol. Sicil., 
II, D, 258). 

1) D'après Deshayes lui-même (1835, Anim. s. vert, 92e éd., VI, 
p. 228, note), c’est le D. rotundata Mig. qu’il avait nommé en 1830 
dans l'Encyclopédie Méthodique (Vers, II, p. 375) Lucina lactea. 

En 1898, dans les Mollusques du Roussillon, II, p. 627, MM, Buc- 
quoy, Dautzenberg, Dollfus ont admis d'identité du D. rotundata Mtg. 
avec l’'Amphidesma lactea Lamarck. Mais M. Dautzenberg m'a com- 
muniqué une note manuscrite qu’il a prise, depuis lors, au Musée de 
Genève et d’après laquelle le type de d'Amphid. lactea est probable- 
ment un Syndesmya alba Wood, c’est-à-dire un Scrobiculariidé. ReQluz, 
de son côté (1843, Rev. Zool. Soc. Cuwv.,. p. 293; 1869, Act. Soc. Linn. 
Bordeaux, XXVII, p. 53), avait déjà affirmé, après examen du type, que 
l’Amphid. lactea LK. était identique au Scrobicularia Cottardi Payr. 

(2) De la côte occidentale d'Afrique deux autres Diplodonta ont été 
signalés : 

D. circularis Dunker (1846, Zeitschr. f. Malak., III, p. 28; 1853, Ind, 
Moll. Gun. coll. Tams, p. 55, pl. VIII, fig. 11-43), de Benguela; 

D. auriculata Sowerby (1905, Proc, Malac. Soc. London, VI, p. ?81, 
fig. 2), de Sierra Leone, qui est caractérisé par le fait que de bord 
postérieur rectiligne présente une oreillette très nette, mais qui, Sous 
tous les autres rapports, se montre tellement semblable à D. rotun- 
data qu'on pourrait croire à une monstruosité, si plusieurs exem- 


plaires n'avaient pas été observés. 2 


— 344 — 


D'autre part, MM. Shopland (1896, Journ. Bombay N. 
H. Soc., X. p. 233), Caramagna (1888, Bull. Soc. Malac. 
Ital., XIII, p. 138), Melvill «et Standen (1906, P. Z. S. L., 
p. 816) lui ont assimilé une forme de la Mer Rouge et de 
la Mer d'Oman : or, effectivement le D' Jousseaume m'a 
communiqué de très nombreux spécimens provenant de 
Suez, d'Aden, de Djibouti, etc., qui offrent tous les carac- 
tères du D. rotundata (1). 

Parmi les exemplaires de cette région, certains bien: 
qu'inséparables spécifiquement du D. rotundata, ont um 
contour plus arrondi et paraissent correspondre à la 
figure donnée par Issel pour son D. subrotunda, qui, dès. 
lors, serait à considérer comme une simple variété. 

Coll. du Muséum. — Angleterre (coll. Petit, 1873; coll. 
Ballot, 1887); Morbihan (D' Jousseaume, 1916); Le Pou- 
liguen (D' Jousseaume, 1916); Pornichet; Corse. — Coll. 
Locard, 1905 : Concarneau, Belle-Ile, Le Pouliguen, Por- 
nichet, Calvi, Oran. 

Dragages du « Travailleur » (1882) près des Canaries. 
et du « Talisman » (1883) dans le golfe de Cadix, à 
l’ouest du Sahara, et aux Açores. 

Pointe de Cansado [Mauritanie] (A. Gruvel, 1908); îles. 
Bissagos (L. Gain, 1913). 

Suez (Lefebvre, 1837; Letourneux, 1880; D° Jous- 
seaume, 1916); Souakim, Massaouah, Périm, Aden, Dji- 
bouti (D' Jousseaume, 1916); Mascate (Leclancher, 1844). 

Var. subrotunda Issel : Suez, Souakim, Massaouah,. 
Aden {D' Jousseaume, 1916). 


(1) Sous de nom de Diplodonta lateralis, ÆE.-A. Smith (1878, Phil. 
Trans. R. Soc. London, CLXVIII, p. 482, pl. LI, fig. 7-7 a) a décrit, 
d’après un spécimen unique provenant ‘(de l’île Rodriguez (à l’est de 
l'île Maurice), une coquille qui, par sa forme très peu globuleuse, 
atténuée en avant, élargie et arrondie en arrière, paraît extrèmement. 
voisine du D, rotundata. 


— 945 — 


DIPLODONTA ORBIGULATA de Monterosato. 


1896. Diplodonta orbiculata DI MONTEROSATO mss. in Collect. 

1898. — —  Monts., Locarp, Exp. Sc. « Travailleur » 

et « Talisman », Moll. test., 

II, p. 285, pl. XIV, fig. 8-11. 

1899. — Orbicula (sic) Locarp, Coq. mar. au large des 
Monts. côtes de France, p. 148. 


Var. labelliformis Locard 


1898. Diplodonta labelliformis LOCARD, Exp. Sc. « Travailleur » 
et « Talisman », Moll. test. 
IT, p. 284, pl. XIII, fig. 13-17. 


Le Diplodonta orbiculata Monterosato, figuré par 
Locard d’après une valve draguée par le « Talisman » 
dans le golfe de Gascogne, est reconnaissable à sa forme 
un peu transverse, par suite plutôt ovalaire qu’orbicu- 
laire, à son contour régulier et symétrique, la région 
antérieure étant presque aussi développée que la pos- 
térieure. 

Locard à également décrit un D. labelliformis du 
golfe de Cadix, chez lequel les valves ont un contour 
subpolygonal transverse et sont partagées chacune en 
trois zones par deux carènes très obtuses partant du 
sommet : ce me paraît être une simple variété de l’orbi- 
culata. 

Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman « (1883) 
dans le golfe de Gascogne. 

Var. labelliformis Locard : Dragages du « Talisman » 
(1883) dans le golfe de Cadix. 


DIPLODONTA GLOBOSA Forskal. 


1758. Tellina lactea (7?) LiNNÉ (non Poli), Syst. Nat., ed. 
X p.610. 

1775. Venus globosa ForskaL, Descript. Anim. Itin. 
Orient., p. 122. 

1784. — —  Forsk. CHEMNITZ, Conch. Cab., VII, p. 


36, pl. 40, fig. 430-431. 


1707 NL DONNE RARE Arr 
ABATLRU SEE ARRETE I OENT 
1824. Lucina heteroclita 

14825. —-  globosa Chemn, 
4827. —  edentula 

1842. —— globosa Chemn., 
1855. Tellina lactea L., 

1863. Lucina globosa Gray, 
1865. Diplodonta Savignyi 

1869. — — Vail., 
1869. Lucina globosa Forsk., 
1870. Diplodonta Savignyi Vail., 
1858-70. — bullata 

1871. — Savignyi Vail. 
1886. — — — 
1891. — = = 
1892. Loripes globosus Forsk., 
1901. Diplodonta Savignyi Vail. 
1903. Tellina lactea L., 

1903. Diplodonta globosa Forsk., 
1905 — Savignyi Vail. 
1905 = 2 Dur 


— 346 — 


Encyel. Méthod., Vers, pl. 285, 
fig? 4. 

SAviGNY, Descr. Egypte, Planches 
Moll., pl. VII, fig. 7 1-5. 

BORY DE SAINT-VINCENT, Encyel. 
Méthod., Vers, 108 livr., p. 154. 

Gray, Ann. Philos., IX, p. 136. 

AUDOUIN (non Linné), Expl. pl. 
Moll. Savigny, Descr. Egypte, 
NOTE MONTE 

HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 

HANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 42. 

DESHAYES, Cat. Moll. Réunion, 

p:n21S se 

VAILLANT, Rech. faune malac. 
Suez, Journ. de Conchyl., XIIT, 
p. 117 et 124: 

ISSEL, Malac. Mar Rosso, p. 81, 
293, 308. 

PFEIFFEer, Conch. Cab., Venera- 
cca, p. 267, pl. 20, fig. 11-12. 

Mac ANDREw, Rep. Test. Moll. 
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist. 
HMS PONT AEDEALTESS | 

DuxkER, Novit. Conch., p. 76, pl. | 
26, fig. 1-3. 

P. FISCHER, Faune conch. mar. 

Suez, Journ, de Conchyl., XIX, 
p. 216. 

A.-H. CookE, Test. Moll. Suez, 

Ann. Mag Nat Hist.,. 1008 
XVIII, p. 99. 

P. FiScHER, Coq. g. Persique, 1 
Journ. de Conchyl., XXXIX, p. - 
229. 

SowErBY, Mar. Shells South Afri- 
ca, p. 64, pl'IV, fig191: 

STURANY, Exp. « Pola », Lamel- 
libr. Roth. Meer., Denkschr. K. 
Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 
285. 

DaLLz, Tert. Fauna Florida, p. 
1356. 

DALL, ibid., p. 13956. 

SrurANY, Nachrichtsbl. Deutsch. 
Malak. Ges., XXXVII, p. 139. 
ANTHONY, Moll. Tadjourah, Bull. 
Mus. hist. nat. XI, p. 491. 


ne A 


1909. Diplodonta globosa Forsk., LyNGr, Exp. Danish Siam, Mar. 
Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. 
Lettr. Danemark, 7 s., V, 


= 


pe 179. 
1916. -— — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mus.. hist. nat., XXII, p. 189: 


Ainsi que M. Lynge (1909, Exp. Danish Siam, p. 175) 
l’a établi, d'après les types, faisant partie de la collection 
Spengler et conservés au Musée de Copenhague, le 
Venus globosa Forsk., de la mer Rouge, est un Diplo- 
donta : il présente, en effet, comme le dit Chemnitz, qui 
l’a figuré (1784, Conch. Cab., VII, p. 36, pl. 40, fig. 430- 
431) (1), deux dents à chaque valve. 

C'est cette espèce qui a été représentée par Savigny 
dans les figures 7 de sa planche VIIT et qui a été nommée 
par Vaillant Diplodonta Savignyi (2). 

D'autre part, M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, 
p. 1356) admet que le Tellina lactea Linné (1758) est ce 
Diplodonta globosa Forsk.: en effet, d’après Hanley 
(4855, Ipsa Linn. Conch., p. 42), il serait possible que le 
tvpe de cette espèce Linnéenne, très insuffisamment 
décrite, ait été représenté dans la collection de Linné par 
un petit exemplaire de Venus globosa Forsk. (3). 

Ce D. globosa, auquel M. Lynge identifie le D. bullata 
Dkr., de Ceylan, est une coquille orbiculaire, un peu 
transverse (surtout chez les individus encore jeunes), 
fortement globuleuse, à région antérieure arrondie et 


(1) Ce sont très probablement ces dessins de Chemnitz qui ont servi 
de modèles pour les figures 1 4-b de da planche 285 de l'Encyclopédie 
Méthodique : Bory de Saint Vincent (1824, Encydl. Méthod., Vers, 
10° livr., p. 154) a proposé pour la coquille quilles représentent 1e 
nom Lucina heteroclita qui tombe donc en synonymie de D. globosa, 

(2) Quant à la forme complètement édentule identifiée au V. globosa 
Forsk. par des différents auteurs qui ont étudié la faune dde la Mer 
Rouge, nous avons vu plus haut (p. 82) que C'est un Lucina s. str,, qui 
peut être assimilé au L. ovum Rve. — edentula L. 

(3) Ce Tellina lactea Linné serait donc bien distinct du Tellina 
lactea Paoli, qui est le type du genre Loripes el qui a pour synonyme 


Lucina lucinalis LKk. 


— 348 — 


presque aussi développée que la postérieure, à bord 
dorsal convexe en avant comme en arrière des sommets: 
la ligne de jonction des valves est donc très nettement 
ovale (1:21) té 

Les exemplaires de taille moyenne ressemblent beau- 
coup au D. orbiculata Monterosato et, parmi de nom- 
breux échantillons rapportés de la Mer Rouge par le 
D' Jousseaume, il s’en rencontre même un dont les 
valves ont un contour très transverse et sont divisées 
chacune en trois zones par deux Carènes extrêmement 
obtuses : ce spécimen est donc fort analogue au D, label- 
liformis Locard. 

Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Botta, 1837); Suez 
(L. Vaillant, 1904 : types du Diplodonta Savignyi Vail.); 
Suez, Aden (D' Jousseaume, 1916); golfe de Tadjourah 
(Ch. Gravier, 1904). 


DIPLODONTA TUMIDA H. Adams. 


1870. Mysia tumida H. ApaAmMSs (non Conrad), Shells 
Red2Sea, 2.12 VS L/2pD 40 IE 
pl. XL VIII, fig. 16. 

1870. — — H. Ad, Mac ANDREW, Rep. Test. Moll. 
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist. 
4e s., NI, p. 448. 


1886. — -- A.-H. (CO0KkE, Test. Moll. Suez, 
Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s. 
XVIII, p. 99. 


1916. Diplodonta tumida H. Ad, Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. 
Mus. hist. nat., XXII, p. 190. 


(1) Il est fort probable que d'espèce du golfe Persique et de la mer 
d’'Oman, à contour cireulaire et équilatéral, appelée Diplodonta holo- 
sphæra par M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann., Mag. Naï. 
Hist., 7e s., IV, p. 99, pl. IL, fig. 11) est identique, 

Au contraire, une autre fonme des mêmes régions, décrite par 
M. J.-C. Melvill (1898, Moll. Fauna Arabian Sea, Mem. a. Proc. Man- 
chester Lit. a Phil. Soc., XLII, p. 32, pl. 2, fig. 11) sous de nom de 
Diplodonta genethlia, se distingue par sa coquille oblique à sommets 
saillants et incurvés. 


— 349 — 


H. Adams à signalé de la Mer Rouge sous le nom de 
Mysia tumida une coquille renflée, nettement inéquila- 
térale, à région antérieure très courte et arrondie, à 
région postérieure plus longue et plutôt quadrangulaire, 
à sommets proéminents : il lui attribue une sculpture 
décussée, formée de fines stries, les unes rayonnantes, 
les autres concentriques. 

M. le D’ Jousseaume m'a communiqué plusieurs spé- 
c<imens recueillis à Suez, Périm, Aden, Djibouti, qui me 
paraissent par leur forme pouvoir être rapportés à cette 
espèce : [es lignes rayonnantes n’y sont que très faible- 
ment indiquées, la striation transversale est, au con- 
traire, fort nette; certains de ces échantillons ont 
conservé, vers le bord ventral, des restes d'épiderme et 
alors ces stries concentriques se montrent au micros- 
cope formées par des pustules extrêmement petites. 

Je pense que ceci peut correspondre aux lignes con- 
centriques de points minuscules signalés par M,CR: 
Sturany comme constituant l’'ornementation de son D. 
raveyensis (1901, Exp. « Pola », Lamellibr. Roth. Meer., 
Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 285, pl. VI, 
fig. 8-11), de la Mer Rouge : lui-même reconnaît que son 
espèce ressemble par sa forme au D. tumida, mais il 
admet qu’elle s’en différencie par l'absence de sculpture 
rayonnante; cependant les ponctuations dont il parle et 
qui forment des lignes concentriques, me semblent éga- 
lement pouvoir être disposées en files radiales qui 
représenteraient les stries rayonnantes mentionnées par 
H. Adams : je crois done qu'il est possible que D. rave- 
yensis soit à réunir à D. tumida (1). 


(1) Tout récemment /M. Nils Odhner (1919, Contr, faune malac. Mada- 
gascar, Ark. f. Zoo!., XII, p. 9, Pl. I, fig. 2-3) a décrit un D. subcostala, 
de Majunga, qui 5e rapproche du D. raveyensis par son ligament, mails 
-s’en distingue par ses crochets petits, non renflés. 


— 900 — 


Coll. du Muséum. — Suez, Périm, Aden, Djibouti 
(D' Jousseaume, 1916). 


DiPLODONTA GLOBULARIS Lamarck. 


1818. Lucina globularis LAMARCK, Anim. s. vert, V, p- 
544. 

1839. — —— Lk:, DESHAYES, in LAMARCK, Anim. 5. 
vert.,-21éd., VI, p 231. 

1850. _ = Eee REEVE, “Conch. Icon: pl."IK, 
fig. 93. 

1842-56. — — —— HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 1 

et 348, pl. 14,.fig. 46 

1857. Mysia — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., 
IDÉES: 

1873. Lucina — — VON MARTENS, Critie. List Moll. 
N. Zealand, p. 46. 

1873. Mysia = = HUTTON, Cat. Mar Moll. N. Zea- 
land, p. 79. 

1878. Diplodonta — — HUTTON, Rév. Coq. N. Zélande, 
Journ. de Conchyl., XXMI: 
Dole 

1S80. — — — HUTTON, Man. N. Zealand Mol}, 
p. 156. | 

1885. Mysia = — HUTTON, Rev. Rec. Lamellibr. N. 


Zealand, Proc. Linn. Soc. N.S. 
Wales, IX [1884], p. 529. 
190%: Diplodonta — — HUTTON, Index Faunæ N. Zelan- 
diæ, p. 92 


1904. — -— —— PRITCHARD et GATLIFF, Proc. R. 
Soc. Victor. 2° s:, XVII, p. 224: 

1913. 2 — — SUTER, Man. N. Zealand Moll, 
p:#916 "pl 258 fe 9; 

1915. Lucina — —— LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, 
p- 159: 


A cause de la disposition de la charnière (dans chaque 
valve deux dents cardinales, dont l’antérieure à gauche 
et la postérieure à droïte sont bifides), cette espèce a 
été placée avec raison par Reeve parmi les formes 
appartenant au genre Diplodonta, dans lequel elle a été 
rangée par Hutton. | 


mue » 


— 301 — 


Le type (figuré ci-dessous), conservé avec l'étiquette 
originale de Lamarck dans la collection du Muséum de 


Lücina globularis Lamarck (type : valve gauche grossie 2 fois). 


-Paris et mesurant 13 mm. de largeur comme de hau- 


teur, a été rapporté du Port du Roi George (Australie) 
par Péron. 

Cette espèce Australienne et Néo-Zélandaise possède 
une coquille orbiculaire, très mince, fortement renflée, 
avec sommets saillants, et ornée seulement de fines 
lignes d’accroissement. 

Coll. du Muséum. — Type de Lamarck : Port du Roi 
George [Australie] (Péron, 1803) 

van Diemen (Quoy et Gaïmard, 1829) ; Tasmanie 
(achat Vimont, 1874); Nouvelle-Zélande (H. Filhol, 1875). 


Il ne faut confondre ni avec le D. globosa Forsk., ni 
avec le D. globularis Lk., une Le Australienne nom- 
mée par À. Adams (1855, P. Z. S >, 226) Diplodonta 
globulosa, mais dont H. et A. Rn (1857, Gen. Rec. 
Moll., II, p. 469) ont fait un Loripes. M. Hedley (1913, 
Stud. Austral. Mus., Pt. XI, p. 267), qui n’a trouvé au 
British Museum aucun spécimen de cette espèce, d’ail- 
leurs non figurée, la déclare méconnaissable (1), tandis 


(4) D’après Angas (1867, P. Z. S. IL., p. 927), ce Mysia globulosa A. 
Ad. aurait ressemblé au Diplodonta janeirensis Rve. 


— 352 — 


que MM. Gatliff et Gabriel (1912, Cat. Victorian Moll. 
Proc. R. Soc. Victoria, n. s., XXV, p. 172) lui identifiaient 
le D. striata Hutton. 


Hutton (1878, Révis. Coq. N°" Zélande, Journ. de Con- 
chyl., XX VI, p. 51; 1885, Rev. Rec. Lamellibr. N. Zealand, 
Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX [1884], p. 525) a 
donné ce nom de Diplodonta striata à une forme Néo- 
.Zélandaise que Reeve, tout en la rangeant parmi les Di- 
plodonta, avait appelée Lucina novo-zelandica, malgré 
l'existence antérieure d’un Diplodonta zelandica Gray. 

Ce D. striata Hutt. — novo-zelandica Rve. (non Gr.) a 
une coquille globuleuse, inéquilatérale, pourvue de rides 
concentriques un peu irrégulières, mais distinctes, 
lamelleuses près des bords. 


DIPLODONTA ZELANDICA Gray. 


1835. Lucina z°landica GraY, Cat. Shells, in YATE, AcC- 
count of New Zealand, Ap- 
pend., p. 309. 

1842. —  zelanica (sic) Gr. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 

1843 — _ zelandica GRAY, in DIEFFENBACH, Trav. 
New Zealand, II, p. 256. 

1843. —  inculta GouULD, Proc. Boston Soc. Nat. 
Hist., III, p. 255. 

1852. — SE GouLp, U. S. Expl. Exp. Wilkes, 
Moll., p. 412, pl. XXXVI, fig. 
924 a-b. 

1862. Mysia  — GouLp, Otia Conch., p. 82 et 246. 

1 zelandica Gr. HuTTON, Cat. Mar. Moll. Zealand, 
p. 79. 

1874. Diplodonta — _ E.-A. SmiTx, Zool. Voy. « Ere- 


bus » à. « Terror », Moll. 
p. 6, pl. 3, fig. 8. 


1877. — tasmanica TEN. Woops, Proc. R. Soc. Tas- 
man. [1876], p. 158. 

1878. ui Zelandica Gr.  HurTon, Rev. Coq. Nlle Zélande, 
Journ. de Conchyl, XXVI, 
Do 1 

1880. — _— — HUTTON, Man. New. Zealand 


Moll., p. 156. 


4 a à Er FR 


— 353 — 


4885. Mysia neozelanica (sic) Gr., HUTTON, Rev. Rec. Lamellibr. 
N. Zealand, Proc. Linn. Soc. 
N.S. Wales, IX, [1884], p. 525. 

1901. Diplodonta tasmanica Wd., Tare et May, Proc. Linn. Soc. 
N. S. Wales, XXVI, p. 432, 
Di 27 De 02: 

41904. — zelandica Gr.  HEDLEY, Stud. Austr. Moli., Pt. 
VIRP Proc Uinn. Soc: "N"S: 
Wales, XXIX, p. 196. 


1907: — = = SUTER, Trans. N. Zealand Inst. 
XXXIX, p. 261. 

‘1908. — = _ HEDLEY et May, Moll. Cape Pil- 
lar, Rec. Austral. Mus., VII, 
p. 114. 

1015: — — — SUTER, Man. New Zealand Moll. 


p. 917, pl. 63, fig. 10. 


Contrairement au D. novo-zelandica Rve.— striata 
Huit. le Diplodonta zelandica Gray [Lucina], qui, 
d’après M. Hedley (1904) et M. Suter (1913), a pour 
synonymes Lucina inculta Gould et Diplodonta tasma- 
nica Ten.-Woods, possède une coquille lenticulaire, 
assez peu convexe, subéquilatérale, munie seulement de 
fines lignes d’accroissement : elle est de couleur 
blanche, quelquefois légèrement carnéolée. 

Cette espèce se trouve en Nouvelle-Zélande, Tasmanie 
æt Australie. 

Coll. du Muséum. — Hab. ? (Hombron et Jacquinot 
[Voyage de l’« Astrolabe », Expéd. d'Urville], 1841). 


Le Diplodonta amboinensis E.-A. Smith (1885, Rep. 
« Challenger » Lamellibr., p. 199, pl. XIV, fig. 12-12 a), 
-du golfe du Siam et des îles Moluques, est également 
“une forme ayant d’étroites affinités avec le D. rotundata 
Mtg., ainsi que l’a reconnu M. Lynge (1909, Danish 
Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 174). 

Le Diplodonta subgranulosa E.-A. Smith (1885, « Chal- 
Jenger », p. 195, pl. XIV, fig. 7-7 a), des Philippines, est 


re 


une petite espèce caractérisée par sa forme très inéqui- 
latérale, beaucoup plus étroite en avant qu’en arrière et. 
par sa sculpture très finement granuleuse, qui lui donne 
un aspect chagriné. 

Une autre espèce des Philippines (1905, Hidalgo, Cat. 
Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, IN, 
p. 11), décrite par L. Rousseau (1854, Voy. Pôle Sud, 
« Astrolabe.» et « Zélée », V, p: 116, pl. 26, fig. 3-3 d) 
sous le nom de Cycladicama luciniformis Valenciennes 
(Cat. Mus.), ressemble, d’après von Martens (1887, Journ. 
Linn. Soc. Lond. Zool., XXI, p. 174), par ses caractères 
extérieurs, aux Lucina Philippinarum Hanl. et Lucina 


induta Stoliczka, mais possède des dents distinctes, 


tandis que la charnière est édentule dans ces deux 
formes. 


Le D' P. Fischer (1860, Journ. de Conchyl;,, VIII, 


p. 376, pl. XIII, fig. 3) a décrit un Diplodonta pacifica, 
de l'Océan Pacifique, qui, selon lui, serait très voisin de 
ce €. luciniformis Val. ou peut-être même identique. 


Du Nord de l'Australie (Cape York) E.-A. Smith a 
signalé quatre petites espèces, dont trois ont un contour 
arrondi : 

L'une, D. corpulenta (1885, Rep. « Challenger », p. 196, 
pl. XIV, fig. 9-9 a), possède une coquille globuleuse à 
région antérieure plus haute et plus obtuse que la pos- 
térieure ; 

Les deux autres ont, au contraire, la région posté- 
rieure plus largement développée que l’antérieure, mais 
la coquille est assez globuleuse chez D. subglobosa (1855, 
loc. eit., p. 197, pl. XIV, fig. 10-10 a) (1), tandis qu’elle 


(1) Le nom de subglobosa avait été donné antérieurement par C. B. 
Adams (1847, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., II, p. 298) à un Lucina amé- 
ricain, qui, d’après M. Dall (1899, Journ. of Conchol., IX, p. 244), est le: 
Diplodonta punctata Say. 


LA ÉRÈLE 


— 355 — 


est plutôt comprimée chez D. scalpta (1885, loc. cit. 
p. 196, pl. XIV, fig. 8-8 a), qui est orné de rides filiformes 
opaques et présente, à l’intérieur des deux valves, un 
sillon peu profond sur le bord dorsal antérieur. 

Enfin, la 4 espèce, le D. conspicua (1885, loc. cit, 
p. 198, pl. XIV, fig. 11-11 a), est remarquable par son 


contour subtriangulaire, avec sommets aigus, et par 
. l'existence de denticules, sur le bord interne des valves, 


au nombre de cinq à neuf vers le milieu du côté anté- 
rieur et de trois à cinq sur le côté postérieur, d’après 
M. Lynge (1909, Exp. Danish Siam, Mar. Lamellibr. 
p. 175), qui indique cette forme également dans le golfe 
de Siam. 


Deux autres espèces du Queensland ont été encore 
décrites par E.-A. Smith : 

Diplodonta subcrassa (1884, Zool. Coll. « Alert », 
p. 104, pl. VII, fig. I-I 1), du détroit de Torrès; 

Diplodonta sublateralis (1884, ibid., p. 104, pl. VIT, 
fig. K), également du détroit de Torrès (1). 


Dans la même région se rencontrent encore : 

Diplodonta ethima Melvill et Standen (1899, Rep. Moll. 
Torres Str., Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., XXVII, p. 197, 
pl. 11, fig. 17-17 a), du détroit de Torrès; 

Diplodonta Adamsi Angas [Mysia (Felania)] (1867, 
P. Z. S. L., p. 910, pl. XLIV, fig. 9), de Port Jackson. 

D'après MM. Gatliff et Gabriel (1912, Proc. R. Soc. 
Victoria, n. s., XXV, p. 173) le Diplodonta jacksoniensis 
Angas [Mysia (Felania)] (1867, P. Z. 5. : Es, De 080; 
pl. XLIV, fig. 10), de Port Jackson et de Port Western, 


(1) L'espèce primitivement décrite par E.-A. Smith (1881, Zool. Coll. 
4 Alert »,.P. Z. 13. L., D. 38, pl. V, fig. 1-1C) Sous le nom de Diplo- 
donta lamellata est, d’après M. Dal (1901, Synops. Lucinacea, D. 813), 
un Phacoides. 


— 306 — 


diffère de cette dernière espèce par sa forme oblique, sa 
couleur rose-chair pâle et son plateau cardinal plus. 
large. 


Des Mers de l'Inde plusieurs espèces ont été signa-- 
IÉes 

Mysia indica Deshayes (1857, H. et A. Adams, Gen. 
Rec. Moll. II, p. 473), de l'Inde; 

Diplodonta Nevilli Sowerby (1905, Ann. Mag. Nat. Hist. 
7°:s., XVI, p. 195), de Ceylan; 

D. insulsa Preston (1908, Rec. Indian Mus., II, p. 207). 
des îles Andaman; 

D. satparaënsis et D. barhampurensis Preston (1915,. 
Rec. Ind. Mus., XI, p. 302), de l’Inde orientale. 


DiPLODONTA ORBELLA Gould. 


1851. Lucina orbella GouLp, Proc. Boston Soc. Nat. 
HIS END VENT 90: 

1856. Diplodonta orbella Gld., CARPENTER, P. Z. S. L., p. 202° 
et 218. | 

1857. Lucina —- GouLp, Journ. Nat. Hist. Soc. 
Boston, VI, p. 395, pl. XV,. 
fig. 3. 

1857. Diplodonta —  Gld. CARPENTER, Rep. Moll. West. 


Coast North America, p. 197, 
227, 229, 232, 284, 308, 349,. 
391,392. 

1862. L. (Diplodonta) orbella GouLp, Otia Conchol., p. 212. 


1864. Mysia (Sphærella) tumida CARPENTER (non H. Adams). 
Conrad mss., Suppl. Rep. p. 526, 544, 592,. 


643, 645. 


1864. Diplodonta orbella Gld., CARPENTER, ibid., p. 526, 536, 


540, 544, 592, 627, 643. 

1894. == — STEARNS, Shells Lower Califor-- 
nia, Proc. U. S. Nat. Mus; 
XVII, p. 149. 


1899. — —— —— DALL, Synops. Diplodontidæ, 
Journ. of Conchol., IX, p. 245. 

1900. — — — DALL, Tert. Fauna Florida, p.… 
1189. 


— 397 — 


1901. Diplondonta orbella, Gld., DALL, Synops. Lucinacea, Proe. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 795. 


1907. = —= == BERRY, Nautilus, XXI, p. 20. 
1907. = = == M. Suiru, Nautilus, XXI, p. 56. 
1909. == == = LAMY, Pélécyp. g. Californie, 


Journ. de Conchyl., LVII, p. 
238. 


Le D. orbella Gld. avait d’abord (1855-57, Cat. Mazatlan 
Moll., p. 102) été confondu par Carpenter, sous le nom 
de D. semiaspera Phil., ävec d’autres espèces apparte- 
nant au sous-genre Phlyctiderma, mais postérieurement 
(1864) il l’a reconnue comme une espèce distincte à 
coquille lisse et plus grande. 

Cette forme, qui à pour synonyme Mysia tumida 
Conrad (non H. Adams) (1), se rencontre sur la côte: 
Pacifique Américaine, depuis l'Alaska jusqu’au golfe de 
Californie. 

Lischke considérait comme une variété une forme: 
Japonaise qui constitue une espèce différente, le D. japo- 
nica Pilsbry. 

Coll. du Muséum. — Basse Californie (L. Diguet, 1894). 


D’après M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 795) on 
peut comparer à ce D. orbella le Diplodonta subrugosa 
« Philippi » : en réalité cette espèce, de localité incon- 
nue, est de Dunker (1848, Zeitschr. f. Malak., V, p. 183; 
1858, Novit. Conch., p. 15, pl. IV. fig. 10-12). 

Une autre espèce Ouest-Américaine (Californie, Ma- 
zatlan, Panama, Acapulco), le Diplodonta subquadrata 
Carpenter (1855, P. Z. S. L. p. 230; 1857, Rep. Moll. W. 


() Le Diplodonta tumida H. Adams [Mysia] est une forme de la Mer 
Rouge (voir plus haut, p, 349). 

D'autre part Temple Prime (1860, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VII, 
p. 345) range, avec point d'interrogation, dans Je genre Cyrenella 
Deshayes — Cyrenoida Joannis un Mysia tumida Nutt. 41850, Jay, Catal. 
Shells, 6d. IV, p. 33), d'habitat inconnu. 


— 358 — 
Coast N. America, p. 287 et 308; 1864, Suppl. Rep., p. 260), 
est plus comprimée et plus mince que le D. orbella Gld. 


et offre un contour différent (1). 


DIPLODONTA INCONSPIGUA Philippi. 


J 

1845. Diplodonta inconspicua Puizippr, Wiegmann's Archiv. 
Naturg., XI ter Jahrg., Bd. I, 
p. 93. 

1848-54. — — Phil. HUPÉ, in Gax, Hist. Chile, Zool. 
VIII, p. 357, pl. VIII, fig. 4. 

1857. Mysia — —  H.et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll, 
IT; p. 473! 

1899. Diplodonta — —  STEMPELL, Fauna Chilensis, II, 
Zoo!l. Jahrbüch., Suppl.-Bd. V, 
DA 

1901. — — —  DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 

$ U:S. Nat. Mus., XXIII, p.796. 
1909. = — — DaALL, Shells Peru, Proc. U. S. 


Nat. Mus., XXXVII, p: 263. 


Celte espèce du Chili possède une coquille suborbi- 
culaire, renflée et globuleuse, assez épaisse, inéquilaté- 
rale, à côté antérieur très court, à côté postérieur plus 
long et régulièrement arrondi, recouverte d’un épiderme 
grossier Jaunâltre. Ë 

Coll. du Muséum. — Chincha [Pérou] (coll. Petit, 
1873); Chili (Gay, 1840); Coquimbo (coll. Petit, 1873); 
île Chiloé (Gay, 1840). 


D’après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 796), le D. 
inconspicua à pour forme analogue dans le Pacifique 


(1) D’après M. Dall (1904, Syn. Lucinacea, p. 795), Carpenter à pris 
par erreur dans sa description pour une dent latérale de bord du 
plateau cardinal excavé et c’est probablement cette espèce qu'il a 
voulu désigner sous le nom de D. undata ‘dans son Catalogue des 
Mollusques ‘de Mazatllan (1855-57, p. 103). ï 

I ne faut confondre avec ce D. subquadrata Cpr. ni le D. sub- 
quadrata Gabb (1873, (Geol. St Domingo, p. 252), fossile tertiaire de 
Saint-Domingue (Antilles) pour lequel M. Dall à proposé Je nom de 
D. Gabbi Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1183), ni le Joannisiella 
Subquadrata Hedley, d'Australie. 


— 309 — 


Nord (îles Aléoutiennes) le D. (Torelli Jeffreys var. ?) 
aleutica Dall (1901, ibid. , P. 795 et 820, pl. XLII, fig. 8 


DiPLODONTA TORELLI Jeffrey ysS. 


1876. Diplodonta Torelli JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 


15 45, X VII, (D: 1408: 
1901. == —  Jeffr, Dar, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXII, p.196. 
DAUTZENBERG @t H. FISCHER, Moll. 
« Hirondelle » «et « Princesse 
Alice » Mers du Nord, Rés. 
Camp. sc. Prince Ce Monaco, 
fasc. XXXVIII, p. 484, pl. XI, 
fig. 29-33. 


sISUITE — — Le 


Le D. Torelli Jeffr., auquel M. Dall rattache son D. 
aleutica, diffère du D. rotundata Mtg. par les caractères 
suivants : taille plus forte, test moins épais, forme sub- 
quadrangulaire, plus transversale, valves moins. ren- 
flées, nombreuses stries concentriques serrées, parfois 


«onfluentes, ligament plus fort et plus saillant, et sur- 


tout épiderme gris-verdâtre, à reflets soyeux. 
Coll. du Muséum. — Spitzherg (Normand, 18. ?). 


A ce D. Torelli Jeffr. ressemble un peu, d'après 
M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 793), le Lusina 
leucophæota Reeve (1850, Conch. Icon. pl. X, fig. 59), 
qui, d'autre part, serait probablement (1901, ibid., p. 794) 


identique au Diplodonta Portesiana d'Orbigny [Lucina] 


(4846, Voy. Amér. mérid., Moll. p. 586,.pl. LXXXIV. 
fig. 12-13), du Brésil, tandis que, pour Stempell (1902, 
Fauna Chilensis, IL, Zool. Jahrb., Suppl.-Bd. V, p. 233), 
cette espèce de Reeve est synonyme du D. inconspicua 
Phil. 


_— 360 — 


DIPLODONTA PUNCTATA Say. 


1822. Amphidesma punctata . SAY, Journ. Acad. Nat. Sc. Phi-- 
lad., II, p. 308. 

1846. Lucina quaraniana D'ORBIGNY, VOy. Amér. mérid.. 
MOD MO S0 nl EATAEXENTN ES 
fig. 10-11. 

1847 — subglobosa C. B. ApaMS (non E.-A. SMITH), 


Proc. Boston Soc. Nat. Hist. 
IT, p. 298 (nomen nudum). 


1848. — venezucelensis DUNKER, Zeitschr. f. Malak., V, 
p. 184. 

1850. —  jancirensis REEVE, Conch. Icon. pl. VIIL. 
fig. 43. 

1850. Diplodonta brasiliensis MiTTRE, Journ. de Conchyl., I, 


p. 240, pl. XII, fig. 1-5 (non. 
Lucina brasiliana d'Orb., nec 
L. brasiliensis Phil.,). 

1852. Lucina jancirensis Rve., C. B. Apams, Cat. Lucina West 
Indian, ‘Contribut. Conchol. 
p. 245. 

1854. Diplodonta Philipp HUPÉ, in Gay, Hist. Chile, Zoo!l, 
VIT NDS 9 TT ADI er RSE 

1857. Mysia brasiliensis Mitt., H. et A. ApAMs (non Phil.), Gen. 

Rec. Moll., II, p. 473, pl. 114, 

fig. 6 a-b. (1). 


1857. —— janeirensis Rve., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. | 
1857. — subglobosa C. B. Ad., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. 
1857. — venezuelensis Dkr., H. et A. ADAMS, ;bid., p. 473. 


1857. Mittrea brasiliensis Mitt., M. E. Gray, Fig. Moll. Anim. V, 
PINS5 pl S506 ele | 

1858. Diplodonta venezuelensis DunKker, Novit. Conch., p. 15, 
pl. IV, fig. 1-9. 


(4) Comme lTlindique la légende ‘de cette planche 114, la coquille- 
représentée par H. et A. Adams est celle figurée par Mittre en 1850 
dans le Journal de Conchyliologie (I, pl. XII, fig. 4) et n’est pas le 
Lucina brasiliensis Phil. = brasiliana d’Orb. 

Avec ce Diplodonta brasiliensis Mittre (1850) il ne faut pas, en effet,. 
confondre Lucina brasiliana dOrb., nom sous lequel d’Orbigny (1846, 
Voy. Amér. mérid.) a figuré, pl. 84, fig. 18-20, la coquille qu’il a 
décrite en l’appelant Lucinida cryptella (p. 558). Philippi (1850, Abbild. 
Conch., III, p. 102, pl. II, fig. 3), qui fait remarquer que ce sous- 
genre Lucinida coïncide complètement avec Loripes Poli, identifie d’ail- 
leurs Son Lucina brasiliensis (1848, Zeitschr. f. Malak., V, p. 150) à cette 
espèce de d’Orbigny «et cette synonvmie, d’abord non admise par- 
M. Daïll (1901, Syn. Lucinacea, p. 804), a été ensuite acceptée par lui 
(1903, Tert. Fauna Florida, pl. VI, p. 1355). 


ay, or En RPM ASE ENRr CES ) 
EUR, SN 4 ù 1 NT Cave 4 


ie ju 361 > 

1862. Diplodonta brasiliensis  CHENU, (non Phil.), Man. Conch 
Mitt., p. 193, fig. 590. , 

1881. — Venezuelensis Dkr., DALL, Bull. Mus. Comp. Zoo! 


Harv. Coll. Camb., IX, p. 136. 


1881. —  orbella GABB (non Gould), Journ. Acad. 
Nat. Sc. Philad., 2 s., VIII, 
P. 376. 

1886. —" venezuelensis Dkr., Dar, Rep. « Blake » Moll., Bull. 


Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. 
Camb., XII, p. 263. 
1889. Mysia pellucida. HEILPRIN, Bermuda Is]. Proc 
Acad. Nat. Sc. Philad., XLI, 
p.: 179-190, pl. 17, fig. 3. 
1899. Diplodonta punctata Say,  DaLL, Synops. Diplodontidæ 
Journ. of Conchol., IX, P. 244. 
1899. Lucina guaraniana d'Orb., DALL, ibid., p. 246. 
1900. Diplodonta punctata Say, Da, Tert, Fauna Florida, p. 


1187. 
1901. — — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 793 
et 795. 


1909. — = _ DALL, Shells Peru, Proc. U. S. 
| Nat. Mus., XXX VII, p. 263. 


Le D. punctata Say a, d’après M. Dall, de nombreux 
synonymes : D. quaraniana d'Orb., D. venezuelensis 
Dkr., D. janeirensis Rve., D. brasiliensis Mitt., D. sub- 
globosa C. B. Aid. (1), D. Philipp Hupé, D. pellucida 
Heilprin. 

Cette espèce, qui doit son nom spécifique à des ponc- 
tuations visibles, en général, à l’intérieur des valves, 
possède une coquille peu globuleuse, qui, souvent 
presque orbiculaire chez le jeune, est chez l'adulte atté- 
nuée en avant, plus large en arrière : elle est ornée de 
lignes d’accroissement et, en outre, de stries radiales 
microscopiques. 

Elle se rencontre à la fois dans l'Atlantique, du Cap 

(1) Ce nom Diplodonta subglobosa a été repris postérieurement par 


E.-A. Smith (1885, Rep. « Chaïlenger » Lamellibr., p. 197, Pl. XIV, 
fig. 16-10ea) pour une petite espèce du Nord de l'Australie. 


— 362 — 


Hatteras (Caroline du Nord) à Rio de Janeiro et dans le 
Pacifique, de l’île Chiloé au détroit de Magellan. 

Coll. du Muséum. — Brésil (coll. Petit, 1873); Bahia 
(P. Serre, 1912); hab.? (Musée des Colonies, 1900). 


DIPLODONTA NUCLEIFORMIS Wagner. 


1838. Mysia nucleiformis WAGNER, Journ, Acad. Nat. Sc. 
Philad., VIIL, p. 52, pL. I, fig. 4. 

1845. Loripes elevata ConRAD, Foss. Med. Tert., p. 73, 

ç DIRES 

1845. Cytherea sphærica H. C. LEA, Trans. Amer. Phil. 
SOC, 2 15 IX SD 24 DIE 
fig "22. 

1858. Diplodonta elevata CONRAD, Proc. Acad. Nat. Sc: 
Philad., IX, p. 166. 

1875. Mysia carolinensis CONRAD, in KERR, Rep. Geol., N. 


Carol. App. p. 21, pl. 4 fig. 6: 
1899. Diplod.nucleiformis Wagn., DALL, Synops. Diplodontidæ, 
Journ. of Conchol. IX, p. 244. 


1900. — — — DALL, Tert. Fauna Florida, 
p. 1185. 

1901. — — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S: Nat. Mus., XXIII, p. 193. 

1902. — — —= DaALL et SIMPSON, Moll. Porto- 


Rico, Bull. U. S. Fish Comm. 
XX [1900], p. 495. 


Cette forme miocène et oligocène de l'Est des Etats- 
Unis, dont M. Dall fait synonymes Loripes elevata Conr., 
Cytherea sphærica Lea et Mysia carolinensis Conr., vit 
actuellement au Cap Hatteras, à Porto Rico et à Saint 
Thomas. 

C'est une espèce suborbiculaire, globuleuse, solide, 
lisse, de taille moyenne, n’offrant d’ailleurs aucun carac- 
tère bien distinctif. 


Coll. du Muséum. — Bahia (P. Serre, 1912). 


Cond de it 
KEY 


— 363 — 


DIPLODONTA PATAGONIGA d'Orbigny. 


1842. Lucina patagonica D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., 
Paléont., p. 161. 
ASAOMRE = D'ORBIGNY, VOy. Amér. mérid., 
Moll., p. 587, pl. LXXXIV, 
fig. 16-17. 
1899 — — d'Orb., DaLz, Synops. Diplodontidæ, 
Journ. of. Conchol. IX, p. 246. 
1901. Diplodonta — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 794. 
LOUE —= == — VON IHERING, Moll. foss. tert. 


Argentine, Anal. Mus. nac. 
Buenos-Aires, XIV, p. 452. 
Cette espèce, qui se rencontre depuis Rio-Janeiro jus- 
qu’à la baïe de San Blas [Patagonie], se reconnaît à sa, 
coquille transverse, elliptique, inéquilatérale, à côté 
antérieur court et rétréci, à côté postérieur plus déve- 
loppé et arrondi : elle est ornée de rides concentriques 
irrégulières. 
Coll. du Muséum. — Amérique du Sud (d’Orbigny, 
1834). 


DiPLODONTA APICALIS Philippi. 


1836-44. Diplodonta apicalis Puizrepr, Enum. Moll. Sicil., 1, 
D: 21; plAV. fe t6 IL D 24: 

1836. Lucina trigona Scaccx1, Cat. Conch. Regn. Nea- 
DOl = D-16: 

1857. Mysia apicalis Phil. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. 
Ip. TS: 

1857. — trigonula . H. et A. Apams (non Bronn), 
ibid., p. 473. 

18795. Diplodonta trigonula pr MONTEROSATO (non Bronn), 
Nuova Riv. Conch. Medit. 

1871. — — Dee 


pi MONTEROSATO (non Bronn), 
Conch. Civitavecchia, Ann... 
Mus. Civ. St. Nat. Genova, IX, 


1878. — apicalis Phil. p. 413. 
pr MONTEROSATO, Enum. e Sinon. 
1878. — trigonula auct., Conch. Medit., p. 70. 


pr MONTEROSATO (non Bronn), 
ibid., p. 70. 


Lu "offpes 


1881. Diplodonta trigonula auct., JEFFREYS, Moll. « Lightning » a. 
« Porcupine » Exp. P. Z. S.L. 


p. 705. 
1885. — apicalis Phil. E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » 
Lamellibr., p. 200. 
1886. —— —  — LOCARD, Prodr. malac. franc. 
Moll. mar., p. 460. 
1892. — NT LOCARD, Coq mar. côtes France, 
p. 319. 
1897. —— —  — DAUTZENBERG et H. FISCHER, 


Drag. « Hirondelle » et « Prin- 
cesse Alice », Mém. : Soc. 
Zool: ‘France, X, p.216: 


1898. — — — BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLFUS, 
. Moll. Roussillon, II, p. 804. 
1900. D. (Felaniella) — — DALL, Tert. Fauna Florida, 


p. 1180. 


Le D. apicalis Phil. était pour Hoœrnes (1870, Foss. 
Moll. Wiener. Beck., II, p. 218) le stade jeune d’une 
forme miocène, le D. trigonula Bronn (1832, Ergebn. 
naturh.-ükon. Reis. IT, p. 485 et 604) : MM. Cossmann et 
Peyrot (1911, Conch. Néogén. Aquit., Act. Soc. Linn. 
Bordeaux, LXV, p. 247) le regardent comme étant tout 
au moins une race amoindrie, à l’époque actuelle, de 
celte espèce fossile, qu'ils placent, en raison de sa char- 
nière très normale, dans les Diplodonta s. str., tandis 
que ce serait, d’après M. Dall, un Felaniella. 

Jeffreys (1881, P. Z. S. L., p. 705) cite comme syno- 
nymes du D. trigonula Br. = apicalis Ph. le Lucina tri- 
gona Scacchi (1836, Cat. Conch. R. Neapol., p. 6), le 
Lucina astartea Nyst (1845, Descr. coq. terr. tert. Bel- 
gique, p. 121, pl. 3, fig. 4) et le D. intermedia Biondi 
(1859, Atti Accad. Gioënia, XIV, p. 117). 

Coll. du Muséum. — Corse (D' Jousseaume, 1916) ; 
Naples (Tiberi, in coll. Petit, 1873); Sicile (coll. Petit, 
1873); Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard, 
1905 : Livourne, Palerme. 


—140) 1 


DIPLODONTA JOUSSEAUMEIL n. Sp. 


Testa trigono-orbiculata, tenuis, valde ventricosa, 
alba sub epidermide tenui griseo-flavd, inequilateralis, 
latere antico breviore, attenuato, superne valde decti vi, 


latere postico excavalo, margine ventrali arcuato ; carina 


ab apice decurrens depressionem posticam separal. 
Valvæ striis incrementi concentrice notatæ. Umbones 
prominuli, antrorsum incurvati. Lunula nulla. Ligamen- 
tum breve, angustum. Cardo dentibus centralibus duo- 
bus munitus, quorum unus bifidus et magis prominens, 
posticus in valva dextra, anticus in sinistra. Impressio- 
nes musculares conspicuæ. 

Diam. antero-post. : 20 mm.; diam. umbono-ventr. : 
Lmm.:erass.:15.mm.. 5. 

Coquille triangulo-orbiculaire, mince, très renflée, 
blanche sous un mince épiderme jaune-grisâtre, iné- 
quilatérale, à côté antérieur court et rétréci, avec bord 
supérieur déclive, à côté postérieur excavé, à bord ven- 
tral arqué; une carène descendant du sommet sépare, 
sur chaque valve, une dépression postérieure. La sur- 
face externe présente seulement des stries d’accroisse- 
ment. Sommets un peu saillants, inclinés en avant. Pas 
de lunule. Ligament court et étroit. Charnière normale 
de Diplodonta, avec deux dents centrales dont l’une, qui 
est la postérieure sur la valve droite et l’antérieure sur 
la valve gauche, est bifide et plus saillante. Impressions 
musculaires bien marquées. 

Cette espèce, de l'Afrique Occidentale, est représentée 
dans les collections du Muséum par une valve droite 
{16X14X6 mm.) provenant de l'ile du Prince (coll. Rang, 
1837), par une coquille de petite taille (13X12X9 mm.) 
recueillie dans l'estuaire du Gabon (D° Jousseaume, 1916) 
et par un individu plus grand (20 X 17: X 45 mm eo 


AE 


d'habitat inconnu (D°' Jousseaume, 1916), qui a servi de 
type pour la description ci-dessus. 


Diplodonta Jousseaumei Ed. Lamy (grossi de 4). 


Cette forme se distingue nettement des autres Diplo- 
donta par la dépression de sa région postérieure déter- 
minant une concavité sur le bord de la coquille : le seul 
Diplodonta offrant quelque analogie est le D. auriculata 
Sow., mais celui-ci est décrit comme fort semblable au 
D. rotundata Mig., tandis que le D. Jousseaumei offre un 
contour différent surtout par la région antérieure courte 
et rétrécie. 


De l'Afrique du Sud (Port Alfred) ont été signalées. 


par M. Bartsch deux espèces à coquille transverse, 


mince, semi-translucide, avec une sculpture concen- 
trique bien. marquée et une très fine striation radiale : 
Diplodonta africana (1915, Rep. Turton coll. S. African. 
Mar. Moll., Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91, 
p. 195, pl. 47, fig. 5, pl. 53, fig. 9-10) et D. almo (1915, 
ibid., p. 195, pl. 47, fig. 1, pl. 54, fig. 2). 


DipLODONTA (PHLYGTIDERMA) SEMIASPERA Philippi. 


1836. Diplodonta semiaspera Puicippr (non Carpenter, nec 
Dunker), Wiegmann’s Archiv. 
Naturg.. I; biL225, pi 
fig. 2 a-d. 

1845. Lucina granulosa C. B. ApaAMs, Proc. Boston Soc. 
N'a ME STS ALI NDER0 


Lun el 0 Lea f "F3 b! FC LJ 


— 367 — 
1846. Lucina  semireticulata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid, 
(pars) Moll., p. 585. 

1846. Diplodonta semiaspera PuiLippr, Abbild, Conch. II, 
p293: : 

1852. Lucina granulosa C. B. Apams, Cat. Lucina West 
Indian, Contrib. Conchol. p. 
249. 

1853. — semireticulata (pars) D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, 
Mol IT, p297 

1853. Diplodonta granulosa DUNKkER, Zeitschr., f. Malak., X, 
DÉMMIRElE 


1857. Mysia semiaspera Phil. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. 
IT, p. 473. 


1889. Diptodonta — = DALz, Bull. U. S. Nat. Mus, n° 
ds Das 

1899. D. (Phlyctid ma) scnüas- Dar, Synops. Diplodontidæ, 
DETUP IT, Journ. of Conchol., IX, p. 245. 

1900. D. (Phiyct dzrma) semias- Dazz, Tert. Fauna Florida, 
pera Piil., p. 1180 et 1188. 

1901. v. (Phlyctidcrma) semias- DaALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
pera Phil. J. S: Naät. Mus., XXIII, p. 192 

£ et 194. 


Le D. semiaspera Phil., espèce de la côte Atlantique 
Américaine, depuis le Cap Hatteras jusqu’au Brésil, est 
le type du sous-genre Phlyctiderma caractérisé par une 
sculpture pustuleuse : il a pour synonymes, d’après 
M. Dall, Lucina granulosa C. B. Adams et Diplodonta 
granulosa Dunker (1). 

Sous l'appellation de D. semireticulata, d'Orbigny 
(1846) réunissait avec ce D. semiaspera des Antilles une 
forme de l'Argentine qu’il a figurée et à laquelle, par 
suite, M. Dall réserve la dénomination de D. semireti- 
culata. 

D'autre part, Carpenter a d’abord (1855-57, Cat. Maza- 
tlan Moll., p. 102) compris sous le nom de D. semiaspera 
un ensemble complexe de diverses espèces, D. orbella 


(1) Pour Lischke (1871, Japan. Meer. Conch., II, p. 135) ce D. granu- 
losa Dunker était une variété très petite et un peu plus aplatie de 
D. semiaspera. 


LH 


Gid., D. semiaspera Phil, D. semireticulata d’Orb. 
D. cælata Rve., et il a admis une variété discrepans qui 
est indéterminable; plus tard (1864, Suppl. Rep., p. 544) 
il a reconnu que D. orbella Gld. est une espèce distincte 
qui est lisse, et, quant aux Phlyctiderma du Pacifique, 
M. Dall admet deux espèces, son D. semirugosa et le 
D. cælata Rve. 

Enfin Dunker a appelé D. semiaspera une coquille 
Japonaise qui est une espèce distincte, le D. japonica 
Pilsbrv. 

Le véritable D. semiaspera Phil., des Indes Occiden- 
tales, est une petite coquille globuleuse, dont la sculp- 
ture consiste habituellement en pustules ou granules 
séparés. 

Coll. du Muséum. — Haïti (Ricord, 18 ?); Santiago de 
Cuba (de Boury, 1913) ; La Trinidad (P. Serre, 1915) ; 
Cayenne (Pengi, 1882); Bahia (P. Serre, 1912). 


DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) SEMIRETICULATA d'Orbigny. 


1846. Lucina scmir:ticulata D'ORBIGNY (non 1853), Voy. 
Amér.mérid., p. 9585, pl. 84, 
fig. 7-9. 

1864 — semireflecta (lapsus) KREBS, West Indian Mar. Shells, 
p: 105: 


1899. D. (Phlyctiderma) platensis DALL, Synops. Diplodontidæ, 
Journ. of Conchol. IX, p. 245 


et 246. 
1900. D. (Phiyctiderma) semire- DALL, Tert. Fauna Florida, 
ticulata d'Orb.. p. 1180. 
1901. D. (Phlyctiderma) scmire- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
ticulata d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p.194; 
1907. D. semiaspera subsp. sSemi- VON IHERING, Moll. foss. tert. 
reticulata dOrb., Argentine, Anal. Mus. Nacion. 


Buenos-Aires, XIV,.p. 452. 


Ainsi qu'il vient d’être dit, cette coquille de l’Argen- 
tine était confondue par d’Orbigny avec le D. semias- 
pera Phil., des Antilles, mais c’est plus spécialement 
elle qu'il a figurée sous le nom de D. semireticulata. 


er: 


— 369 — 


Cette forme, que M. von Ihering considère comme 
une sous-espèce de semiaspera, est plus grande, moins 
globuleuse, avec une sculpture offrant plutôt l’aspect 


d’une réticulation. 


Coll. du Muséum. — Amérique du Sud (d’Orbigny, 
1834). 


Trois autres espèces de la côte Est-Américaine sont 
rangées par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 794) 
dans le sous-genre Phlyctiderma : 

1° Lucina soror C. B. Adams (1852, Cat. Lucina West 
Indian, Contrib. Conchol., p. 247) = Lucina kiawahensis 
Holmes (1858, Post-P1I. Foss. S. Carol., p. 29, pl. 6, fig. 5), 
forme du pleistocène de la Caroline du Sud et vivant 
actuellement à la Jamaïque et sur les côtes du Texas; 

2° Diplodonta (Phlyctiderma) puncturella Dall (1899, 
Synopsis Diplodontidæ, p. 245 et 246; 1900, Tert. Fauna 
Florida, p. 1183, pl. 45, fig. 26), des Antilles (Jamaïque, 
Porto-Rico, Saint-Thomas) (1); 

3° D. (Phlyctiderma) notata Dall et Simpson (1901, 
Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. 495), 
de Floride et de Porto-Rico. 


DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) SEMIRUGOSA Dall. 


4857. Diplod. semiaspera (pars) CARPENTER (non Phil), Cat. Rei- 
gen Coll. Mazatlan Moll., p. 
102. 

14857.  — — (—) CARPENTER, Rep. Molll West 
Coast North America, p. 224, 
248, 297, 308, 363, 366. 

1899. D. (Phlyctiderma) semiru- DALL, Synops. Diplodontidæ, 


gosa Journ..of Conchol., IX, p. 246. 
1901. D. (Phlyctiderma) semiru- DaALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
gosa U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796. 


(1) Cette espèce ne doit pas être confondue avec un fossile Au mio- 
<ène de Virginie, le Lucina punctulata H. C. Lea (1845, Amer, Phil. 


1S0c., 2 s., IX, p. 240, pd. 34, fig. 18), qui est également un Phlycti- 
«derma. 


— 310 — 


Parmi les diverses formes confondues par Carpenter- 
sous l’appellation de D. semiaspera (1), M. Dall admet. 
comme première espèce de Phlyctiderma habitant le 
Pacifique, du golfe de Californie à Panama, une coquille 
pour laquelle il propose le nom de D. semirugosa et qui, 
plus globuleuse que le D. semiaspera des Indes Occi- 
dentales, offre une sculpture différente. 

Coll. du Muséum.— Basse Californie (L. Diguet, 1914). 


DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) GÆLATA Reeve. 


1850. Lucina cælata REEVE, Conch. Icon., pl. VI, fig. 
27 a-b. 

1897. Mysia —  Rve., H. et A. ApaMsS, Gen. Rec. Moll., 
Il, p. 413: 

1857. Lucina — -- LiSCHKE, Japan. Meer. Conch.. 
Il, p. 136. 


1899. D. (Phlyctiderma) cælata DALL, Synops. Diplodontidæ, 


Rve., Journ. of Conchol., IX, p. 246. 


1901. D. (Phlyctiderma) cælata DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
Rve., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 196. 


1909. Diplodonta cælata Rve., DALL, Shells Peru, Proc. U. S. 


Nat. Mus., XXX VII, p. 263. 


Cette forme, rangée déjà par Reeve (1850, Conch. Icon., 
Lucina, sp. 27 et sp. 36) dans les Diplodonta, constitue 
dans le Pacifique une deuxième espèce de Phlyctiderma 
plus méridionale (Baie de Guayaquil), qui diffère du D. 


semirugosa Dall par son ligament presque interne, sa 


taille plus grande et sa sculpture plus grossière. 
Coll. du Muséum. — Payta [Pérou]. 


(1) A son D. semiaspera Carpenter rattachait une variété discrepans- 
(4855-57, Cat. Mazatlan, p. 103), de Mazatlan, qui, d’après M. Dall 
(1899, Synopsis Diplodontidæ, p. 245; 1901, Synopsis Lucinacea, p. 797); 
est une forme indéterminable. 

D'autre part, Carpenter (1857, Rep. Moll. West Coast North America, 
p. 366) indique comme forme Ouest Africaine, correspondant au D. 
semiaspera le Diplodonta circularis Dunker (1853, Index Moll. Guin. 
Tams, Pp. 55, pl. VIII, fig. 11-13), de Benguela. 


— 311 — 


DiPLODONTA (PHLYCTIDERMA) JAPONICA Pilsbry. 


41867. Diplodonta sp. LISCHKE, Malak. Blätt., XIV, 
0 Sly 

1871. —— orbella LIiSCHKE (non Gould), Japan. 
Meer. Conchyl. II, p. 133. 

1882. — semiaspera DUNKER (non Phil. nec Cpr.), 
Ind. Moll. Mar. Japon., p. 218. 

18955 = japonica PizsBrY, Cat. Mar. Moll. Japan 


coll. Stearns, p. 130. 
1900. D. (Phlyctiderma) japonica Da, Tert. Fauna Florida, 


Pise p. 1180. 
1901. D. (Phlyctiderma) japonica DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
Pils., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796. 


En 1867 Lischke avait signalé de la baie de Yedo un 
Diplodonta sp. allié à D. cælata Rve. et en 1871 il ratta- 
chait cette coquille Japonaise comme variété au D. or- 
bella Gld. et la tenait pour différente du D. semiaspera 
Phil., tandis que Dunker adoptait ce dernier nom. 

Pour M. Dall (1901), cette espèce appelée par Dunker 
D. semiaspera est le D. japonica Pilsbry. 

Coll. du Muséum. — Japon (D' Jousseaume, 1916). 


DIPLODONTA (FELANIA) DIAPHANA Gmelin. 


1754. Chama felan ADANSON, Hist. nat. Sénégal, 
Cod 2rAplLA6 exe 

1790. Venus diaphana GMELIN, Syst. Nat, ed. XIII, 
p. 3292. 


1843-50. Chama felan Adans. DESHAYES, Tr. élém. Conchyl. 
T2PEpD-Vp- 16228 


1843-50. Cyclina — = DESHAYES, ibid., p. 626. 

1850. Lucina Adansoni REEVE (non d'Orb.), Conch. Icon., 
pl. IX, fig. 51. 

1850, — senegalensis REEVE, ibid., sp. 51 (errata). 


4851. Felania diaphana Gmel.,  RÉCLUZ, Journ. de Conchyl. II, 
De MAR DL OUT RUE 


IREUERE rosca RÉCLUZ, ibid., p. 12, pl. IL, fig. 
10-12. 
1857. Mysia (Felania) diaphana H. et A. ApaAMS, Gen. Rec. Moll. 
Gmel., 120413. 


1857. Mysia (Felania) rosea Récl., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. 


1862. Felania rosea Réel. CHENU, Man. Conch., Il, p. 124, 
fig. 592-593. 

1862. — diaphana Gmel.,  RôMER, Malak. Blätt., VIII, p. 31. 

AUDI == == DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie » 
Moll., Mém. Soc. Zool. France, 
XII, pe 251: 

1901. — — a DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S: Nat. Mus., XXII], p.192: 

1910 — —- DAUTZENBERG, Contr. fauna ma-- 


lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. 

L Bordeaux, LXIV, p. 139. 

1911. D. (Fclania) — — G. F. DoLLrus, Coq. quatern. 
mar. Sénégal, Mém. Soc. Géol. 
France, Paléont., XVIII, p. 56, 
pl. IV, fig 11-12. 

1911. Felania —- — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte- 
occ. Afriq., Moll. mar., Ann. 
Inst. Océanogr., V, p. 94. 


Le Chama felan du Sénégal est une grande coquille 
orbiculaire blanche sous un épiderme mince corné bril- 
lant, le plus souvent avec une teinte ferrugineuse au 
milieu de valves : la surface du test bossuée est ornée 
de fines stries concentriques. 


Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ; 
Baie du Lévrier (L. Gain, 1913); Sénégal (D' Jousseaume, 
1916) ; Gambie (Eudeloux, 1835) ; Guinée (D°' Jous- 
seaume, 1916) ; Conakry (Dybowski, 1896) ; Gabon 
(Aubry-Lecomte, 1853; D' Jousseaume, 1916); îles Bis- 
sagos (L. Gain, 1913). 


(4) MM. Melvill et Standen (1906, Moll. Pertian Gulf,,P. Z. S. L., 
p. 816) ont cru pouvoir identifier au Felania diaphana une coquille de 
Karachi (Mer d’Oman). 

Le Diplodonta Gruneri Dunker (1846, Zeitschr f. Malak., III, p. 28; 
1853, Ind. Moll. Guin. coll. Tams, p. 55, pl. VIII fig. 14-16), que 
Paëetel (1890, Cat. Conch. Samml., III, p. 130) range parmi les Felania, 
ne semble guère pouvoir se distinguer du F. diaphana. 

De même, de Lucina friabilis Reeve (1850, Conch, Icon., pl. IX, fig. 57), 
placé par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 473) dans le 
sous-genre Felania, à côté du F. diaphana Gm,., paraît, en effet, fort 
voisin de cette dernière espèce et, en raison de sa couleur « 7osaceo- 
alba », pourmait correspondre au F. rosea RécCluz, simple synonyme \e- 
diaphana. 


— 313 — 


Six autres espèces ont été décrites comme des Fela- 
nia, mais sont peut-être des Felaniella : 

Felania subradiata Sowerby (1892, Mar. Shells South. 
Africa, p. 62, pl. II, fig. 73) de Port Elizabeth (Colonie 
du Cap); 

Felania minor Sowerby (1903, Ann. Mag. Nat. Hist., 
78, XII, p.501), du Japon; 

Diplodonta (Felania) crebristriata Sowerby (1905, Ann. 
Mag. Nat. Hist., 7° s., XVI, p. 191), de Ceylan (?); 

Diplodonta (Felania) Annandalei, chilkaënsis et ovalis 
Preston (1914, Rec. Indian Mus., X, p. 307-308), de l'Inde. 


DIPLODONTA (FELANIELLA) CANDEANA d’Orbigny. 


1853. Lucina Candeana D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, 
Moll., II, p: 299, pl. XXVII, 
fig. 43-45. ; 

1857. — — d'Orb., CARPENTER, Rep. Molll West 
Coast North America, p. 364. 

1857. 0 — — — P. Fiscuer, Cat. Coq. rec. Beau 


Guadelcupe, Revue Coloniale, 
XVIII, p. 501. 
1899. D. (Felanäella) Candeana  DALL, Synops. Diplodontidæ, 


d'Orb., Journ. of. Conchol., IX, p. 244. 
1901. D. (Felaniella) Candeana  DALL, SYnops. Lucinacea, Proc. 
d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, jp. 194.. 


Le Lucina Candeana d'Orb., de la Floride, des 
Antilles et du Brésil, est un Diplodonta rangé par 
M. Dall dans son sous-genre Felaniella. 

C’est une coquille ovale-arrondie, comprimée, blanche, 
mince, à côté antérieur court, étroit, subtronqué, à côté 
postérieur allongé et arrondi, ornée de fines stries con- 
centriques très régulières. 


— 374 — 
Coll. du Muséum. — Charleston [Caroline du Sud] 


(D' Jousseaume, 1916); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago | 
de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe (coll. Petit, 1873). 


DIPLODONTA (FELANIELLA) SERICATA À. Adams et Reeve. 


1848. Lucina sericata 


1850. —  cornea 

1850. — nitens 

1850. —  sericata 

1859-57. Diplodonta serricata (sic) 
Rve. (?) 


1857. Felania serricata Rve., 


. Lucina (Mysia) cornea Rve., 
. Felania 


tellinoides 


017. Mysia (Felania) cornea Rve., 


nitens 
sericata 
. Felania serricata (sic) Rve., 


1860. 
1861. 


tellinoides Rve. 

Ungulina (Felania) cornea 
Rve., 

1863. Felania tellinoides 

1864. 


1864. 
1894. 


serricata Rve. 
D.(Felania) — 


1899. D. (Felaniella) cornea Rve., 


1899. 
1899. 


sericata 
nitens 


A. ApaMsS et REEVE, Zool. Voy. 
« Samarang », Moll., p. 80, pl. 
XXIV, fig. 6. 

REEVE, Conch:" Icon, pl. IX 
fig. 25. \ 

REEVE, ibid, pl. IX, fig. 50. 

REEVE, ibid., pl. IX, fig. 55. 

CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma- 
zatlan Moll., p. 104. 

CARPENTER, Rep. Moll. West 
Coast North America, p. 248, 
308, 364. =: 

CARPENTER, ibid, p. 187. 

CARPENTER, ibid., p. 308. 

(CARPENTER (non Rve), ibid. p. 
308. 

H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll, 
Il, p. 473. 

H. et A. ApAMS, ibid., p. 473. 

H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. 

CARPENTER, Check (List Shells N. | 

,Amer. West Coast, Smithson. 

Miscell. Coll. p. 4. | 

CARPENTER, ibid., p. 4. 


MôürcH, Malak. Blätt., VII, p. 201. 

CARPENTER (non Rve), Shells Pa- 
nama, P7Z4S "I, D. 800. | 

CARPENTER (non Rve.), Suppl. 
Rep., p. 537, 668. 

CARPENTER, ibid., p. 544. 

STEARNS, Shells Lower Califor- 


Ia, Proc AU S:0Nat AMUSS 
XVII, p. 149. | 
DALL, Synops. Diplodontidæ, 


Journ. of Conchol., IX, p. 245. 
DALL, ibid., p. 246. 
DALL, ibid., p. 246. 


câls 


— 375 — 


1901. D. (Felaniella) sericata. DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
Rve., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796. 
1909. Diplodonta — — DaLz, Shells Peru, Proc. U. S. 


Nat. Mus., XXXVII, p. 263. 


Sous le nom de Lucina sericata, Adams et Reeve ont 
figuré en 1848 (Voy. « Samarang » Moll. p. 80, pl. XXIV, 
fig. 6) une coquille qu'ils signalaient des Philippines ; 
puis Reeve l’a décrite en 1850 dans la Conchologia Ico- 
nica sans aucune mention de localité. 

Il considère alors cette espèce comme formant, avec 
son Lucina cornea, du golfe de Nicoya, et ses L. nitens 
et tellinoides, de la baie de Guyaquil, un genre voisin de 
Diplodonta par l'existence d'une dent bifide, mais carac- 
térisé par la présence d’un épiderme corné brillant. 

M. J. G. Hidalgo (1905, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. 
R. Acad. Cienc. Madrid, III, p. 11) confirme l'habitat 
indiqué par Adams et Réeve, mais, étant donné qu'il fait 
de cette coquille des Philippines un Lucina et non un 
Diplodonta, il est probable qu'il à eu en vue une tout 
autre espèce. 

Carpenter, au contraire, regarde le L. serricata (sic) 
comme une forme Ouest-Américaine (1), mais, après 
avoir admis en 1857 (Rep. Moll. W. Coast N. America, 
p. 364) qu'il y aurait peut-être lieu de l'identifier au L. 
Candeana d'Orb., des Antilles, il dit en 1864 (Suppl. Rep. 
p. 544) qu’elle semble se rattacher au même genre 
Miltha que le L. Childreni. 

Ainsi que le fait remarquer M. Dall (1901, Synops. 
Lucinacea, p. 812), Carpenter paraît donc avoir con- 
fondu deux espèces : 

L'une, qui serait le L. tellinoides Rve., appartiendrait 
au genre Pseudomiltha et ressemblerait beaucoup au 


(1) Carpenter (1864, Suppl. Re@p., p. 602 et 643; 1865, Proc. Acad. 
Nat. Sc. Philad., XVII, p. 57) a repris le même nom spécifique pour un 
Cryptodon [= Thyasira] : Cr. serricatus, de Vancouver. 


— 376 — 


Ps. floridana Conrad, de l'Atlantique (voir plus haut, 
p. 95). 

L'autre, voisine du L. Candeana, serait un Felaniella : 
M. Dall lui réunit les L. cornea et nitens Rve., et l’assi- 
mile au L. sericata Rve., qui serait donc une espèce du 
Pacifique Américain, et non des Philippines. 

Ce L. sericata est une coquille orbiculaire, un peu plus 
haute que longue, inclinée obliquement sur le côté pos- 
térieur, mince, comprimée, striée concentriquement, 
blanche, semi-pellucide et couverte d’un épiderme corné 
brillant, olivâtre-pâle. 

Coll. du Muséum. — Basse Californie (L. Diguet, 1914); 
Mazatlan (D' Jousseaume, 1916); hab. ? 


La section Felaniella a été créée en 1899 {Synops. 
Diplodontidæ, Journ. of Conchol., IX, p. 244) par 
M. Dall, qui a pris pour type le Mysia (Felania) usta 
Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 31 ; 
1862, Otia Conchol., p. 170), du Japon. 

Outre les D. apicalis Phil, Candeana d'Orb., sericata 
Rve., il a placé dans cette section trois espèces vi- 
vantes (1) : 

1° Le Diplodonta obliqua Philippi (1846, Zeitschr. f. 
Malak., III, p. 20 (2), = Lucina calculus Reeve (1850, 
Conch. Icon., pl. XI, fig. 68), du Pacifique Américain 
[du cap Saint-Lucas à Guayaquil] (1899, Dall, Synopsis: 

(1) Dans de groupe des Felaniella, M. Dal (1901, Syn. Lucinacea. 
p. 810) place le Lucina radians Deshayes (1843, in Melleville, Ann. Sc. 
Geolog., p. 34, pl. 1, fig. 13-14) qui est un Diplodonta fossile de 
France appelé Lucina subradians par d’Orbigny (1850, Prodr. Paleont.,. 
IT, p. 805) : il existait en effet déjà un Lucina radians Conrad (1841, 


Amer, Journ. BC, XLI, p. 847 — Lucina radiata Conrad (1845, Foss. 
mediall. tert., p. 70, pl. XL., fig. 3), qui est un Phacoides vivant actuel- 


lement ‘à Porto-Rico (1902, Dall et Simpson, Moll. Porto-Rico, Bull. 
U. S. Fish Comm., XX, p. 494). 
(2) Ce Diplodonta obliqua Philippi 41846) ne doit pas être confondu 


avec le Lucina obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105, 
pl. II, fig. 8), forme d'habitat incertain (Amérique Occidentale ?) et de 
caractères insuffisamment définis, qui, d’après M. Dall (1901, Synopsis 


LE 


— 311 — 


Diplodontidæ, p. 245; 1901, Synopsis Lucinacea, p. 796); 

2° Le Lucina Vilardeboæna d'Orbigny (1846, Voy. 
Amér. mérid., Moll., p. 587, pl. 84, fig. 14-15), du Brésil 
et de l'Argentine (1899, Dall, Syn. Diplodontidæ, p. 244; 
1901, Syn. Lucinacea, p. 794) (1); 

3° Le Diplodonta (Felaniella) artemidis Dall (1909, 
Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVII, p. 156 et 
263, pl. 28, fig. 8), du Pérou. 

Enfin M. Bartsch (1915, Rep. Turton coll. S. Afric. 
Mar. Moll., Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91 
p. 195, pl. 48, fig. 5, pl. 53, fig. 7-8) a rapporté au même 
groupe une coquille de Port Alfred (Afrique du Sud) 
qu'il a décrite sous le nom de Felaniella alfredensis. 


Genre UNGULINA Daudin, 1802. 


Le genre Ungulina Daudin, in Bosc, 1802 = Clotho 
Basterot, 1825, non Walckenaer, 1805, non Faujas de 
Saint-Fond, 1808, dont le type est U. rubra (Daudin) 
Roissy = oblonga Lamarck, offre les caractères sui- 


vants : 
Coquille équivalve, suborbiculaire (devenant avec 


Lucinacea, p. 796 et 807), pourrait être un jeune de Phacoides pen- 
sylvanicus L. — Quant au Lucina obliqua Reeve (1850, Conch. Icon., 
pl. VIII, fig. 42), c’est le Jagonia orbiculata Mig. var. filiata Dail. 

D'autre part, Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 32; 
1862, Otia Conchol., p. 171) a décrit un Mysia obliqua, de Loo Choo 
(Sud du Japon), qu’il regarde lui-même comme pouvant être un très 
petit spécimen de Cyrenoida coreensis Adams et Reeve (1848, Zool, 
Voy. « Samarang », Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 14). Tryon, après avoir 
admis (1872, Proc. Acad. Nat. Sç. Philad., XXIV, p. 93) cette assimi- 
lation. au C. coreensis Ad. et Rve., a cru devoir néanmoins (ibid., 
p. 94) proposer pour €e M. obliqua Gld. (non Phil.) le nom nouveau 
de M, Gouldi. 

(4) M. von Ihering (1907, Mol, foss. tent. Argentine, Anal. Mus. Nac. 
Buenos-Aires, XIV, p. (290 et 383) réunit à cette espèce un fossile 
nominé par Borchert Diplodonta platensis (1901, Molluskenf. Parana- 
Stufe, NeueS Jahrb. Miner. Geol. u. Pal., p. 46, pl. IV, fig. 4-6) [non 
Dall] et lui rattache comme var. camaronesia une forme tertiaire de 
Patagonie. 


— 3178 — 


l’âge parfois longitudinale), subéquilatérale, close, irré- 
gulière, Surface lisse ou ornée de stries d’accroissement, 
Epiderme plus ou moins épais. 

Sommets petits, un peu saillants, tournés en avant. 

Aucune trace ni de lunule, ni de corselet. 

Ligament externe formant, en arrière de la nymphe, 
une expansion qui revêt une 1" fossette reliée par une 
rainure au sommet de la valve. Résilium grand, interne, 
envahissant la nymphe et reposant dans une ?° fossette 
peu profonde qui s'étend vers le bord ventral du plateau 
cardinal et atteint la dent 4 b, dont le développement se 
trouve même empêché dans certains individus. 

Charnière composée, sur chaque valve, de deux dents 
cardinales, petites, inégales, divergentes, dont l’anté- 
rieure à gauche [2 a] et la postérieure à droite [36] 
sont bifides. Pas de dents latérales. 


Charnière de Ungulina rubra (Daudin) Roissy. 


Impressions musculaires grandes, subégales, longues, 
très étroites, écartées, l’antérieure ne se détachant pas 
de la ligne palléale. 

Impression palléale simple, submarginale. 

Bord des valves simple, lisse, mince, tranchant. 

Animal vivant dans des trous de rochers. 


{ 


UNGULINA RUBRA (Daudin) Roissy. 


1782. Tellina cuncata Spengler, CHEMNITz (non d'Orb.), Conch. 
Cab., VI,.p. 135, pl. 13, fig. 131. 

1802. Onguline laque Daudin, Bosc, Hist. nat. coq., III, p. 77, 
pl'20; fe. 1-2. s 


’ 
: 
pe: % 
= 
LC ES 


ds ti 


1805. Ungulina 


1818. = 
1818. — 
1830. —— 
1832. — 
1835. —= 


1835. = 
1842. = 


1843-50. — 


— 9379 — 


rubra Daudin, 


oblonga 
transversa 
— LES 


oblonga = 


transvecrsa — 
rubra Daud., 


1843-50. Lucina oblonga IXKk., 


1853. Ungulina 


1857. — 


rubra Roissy, 


transversa Lk 
rubra Daud., 


, 


oblonga Lk., 


rubra Daud., 


—, Roissy, 


Cuneata Spgir., 
rubra Roissy, 


5 
e 


DE Roissy, in Sonnini-Buffon, 
Hist. Nat. Moll, VI, p. 375, 
pl. LXVI, fig. 4. 

LAMARCK, Anim. s. vert, V, 
P. 487. 

LAMARCK, jbid., p. 487. 

CUVIER, Règne Anim. III, p. 149. 

DESHAYES, Encyel, Méthod.. Vers, 
Il, p. 665. 

DESHAYES, in LAMARCGK, Anim. Se 
vert.,.2° éd., VI, D'122: 

DESHAYES, ibid., p. 122. 

DUVERNOY, Ann. Sc. Natur., 2 8., 
XVII, p. 110, pl. 5 B, fig. 1-3. 

DESHAYES, Tr. élém. Conch., I, 
2e p., p. 811, pl. 15, fig. 11-14. 

DESHAYES, ibid., Expl. planches, 
p. 10. 

DUNKER, Ind. Moli. Guin. Tams, 
P. 56, pl. VIII, fig. 20-22. 

H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll 
P. 471, pl. 114, fig. 4-4 a. 

H. et À. Apams, ibid., p. 471. 

M. E. Gray, Fig. Moll. Anim. V, 
P. 35, pl. 356, fig. 3. 

CHENU, Man. Conch., II, p. 122 
fig. 586. 

HIDALGO, Cat, Moll. test. mar. Es- 
Pagne, Journ. de Conchyl., 
XV, p. 159. 

HIDALGO, Mol. mar. España, p. 
147, pl. 49, fig. 77. 

DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon. 
Conch. Medit., D'10: 

DI MONTEROSATO, Coq. Maroc. 
Journ. de Conchy1. XXX VII, 
P. 24. 

DALL, Synops. Lucinacea, Proe. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 792. 

DALL, ibid. P. 793. 

DAUTZENBERG, Centrib. faune ma- 
lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. 
Borceaux, LXIV, p. 139. 

DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte 
OCC. Afriq., Moll. mar. Ann. 
Inst. Océanogr., V, P. 94. 


C' 


— 380 — 


Lamarck a donné à l'Ungulina rubra Daudin le nom 
d'U. oblonga et il reconnait lui-même que son U. trans- 
versa, dont le type (mesurant 21 Xi8mm> est au 
Muséum, n'en est qu'une variété. 

M. Dall est d'avis de reprendre pour celle espèce le 
nom spécifique cuneata Spengler. 

M. de Monterosato (1878 et 1889) donne comme autres 
synonymes Modiola sinuata et M. ovata Calcara (fos- 
siles d'Altavilla). 

Cette espèce, qui se trouve sur les côtes occidentales 
d'Espagne, du Maroc, du Sénégal et de Loanda (1), pos- 
sède une coquille de forme très variable, tantôt orbicu- 
laire, tantôt subtransverse, quelquefois longitudinale 
la couleur externe passe, suivant les individus, d'un 
brun rougeâtre au brun le plus foncé ; l’intérieur des 
valves est d’un rouge de laque. 

Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ; 
Sénégal (Rang, 1837; Amiral de Hell, 1846; coll. Ballot, 
1887; D' Jousseaume, 1916); Dakar (A. Chevalier, 1900); 
Gorée (coll. Petit, 1873). 


UNGULINA ALBA Rang. 


1802. Ungulina alba RANG, Atlas Moll. pl. 44, fig. 1-2 
[teste Tryon|]. 

1853. — — Rang, Dunker, Ind. Moll. Guin. Tams, 
p. 56, pl. VII, fig. 17-19. 

1857. — —  — H. et A. ApaAMs, Gen. Rec. Moll., 
IL pra | 

1872. — — — TRYoN, Proc. Acad. Nat. Bc. Phi- 
lad., XXIV, p. 92. 

1871. — —  — MaRRAT, Journ. of Conchol. I, 
p. 238. 

1880. — = —= DonrN, Seeconch. West Africa, 


Jahrp. Malak. Ges., VIT, P. 169. 


e dans les Indes Occidentales a été 
signalée par Conrad (4833, Amer. Journ, SC., XXIII, p. 345), mais elle 
n’a jamais été confirmée et peut être regardée comme insuffisamment 
établie, ainsi que ie dit M. Dall (1901, Synopsis Lucinaeea, p. 793). 


(1) La présence de cette espèc 


— 381 — 


1891. Ungulina alba Rang, DAUTZENBERG, Voy. « Melita » 
Moll., Mém. Soc. Zool. France, 
IV, p. 48. 

1912. — —  — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte 


occ. Afriq., Moll. mar., Ann. 
Inst. Océanogr., V, p. 94. 

1945 — —  — LE B. TOMLIN et SHACKLEFORD, 
Mar. Moll. Säo Thomé, Journ. 
of Conchol., XIV, p. 274. 


Cette espèce, qui vit sur la côte Ouest d'Afrique, du 
Sénégal à Loanda, se distingue de U. rubra par sa colo- 
ration blanche (1). 

Coll, du Muséum. — Sénégal (Rang, 1837; Amiral de 
Hell, 1846 ; coll. Cloué, 1850 ; Tessier, 1860 ; D' Jous- 
seaume, 1916) ; Gorée (coll. Petit, 1873) ; Conakry 
(Dybowski, 1896) ; Gabon (coll. Ballot, 1887) (2). 


Genre JOANNISIELLA Dall, 1895. 


Le genre Joannisiella Dall, 1895 — Joannisia Dall, 
1895 (non Monterosato, 1884, nec Kieffer, 1894), qui a 
pour type Cyrenella oblonga Sow., renferme des formes 
d’estuaire qui possèdent une charnière de Diplodonta, 


{1) Outre les U. oblonga TK. et transversa LK., Duvernoy (1842, Ann. 
Sc. Natur., 2 s., XVIII, p. 1143) a mentionné, comme faisant partie de 
la collection du Muséum de Paris, une 3e espèce, U. Rangü, repré- 
sentée par de petits exemplaires décolorés et sans épiderme : il 
s'agissait probablement de spécimens d’'U. alba. 

(2) Avec l’appellation d’'Ungulina luticola, Valenciennes (1846, Voy. 
« Vénus », Atlas Zool., pl. 24, fig. 5) a figuré une coquille qui, d'après 
Carpenter (1864, Suppl, Rep. Moll. West Coast North America, p. 529), 
pourrait être un très mauvais exemplaire (de Petricola robusta Sowerby 
(1834, P. Z. iS. L., p. 47), de Panama, tandis que, pour M. Dalll (1900, 
Tert. Fauna Florida, p. 11455), cest un spécimen usé de Petricola car- 
ditoides Conrad. 

M. Bartsch (14915, Rep. Turton coll. $S. Afric. Mar. Moll., Smithson, 
Tnst. U. :S. ‘Nat. Mus., Bull. 91, p. 196, pl. 43, fig. 1-2, pl. 54, fig. 1 
et 10) a rapporté au genre Ungulina, sous le nom d’U. alfredensis, une 
coquille de Port-Alfred (Colonie du Cap) à contour transverse et à 
surface externe chagrinée : mais les figures qu’il donne pour la char- 
nière de cette espèce ne paraissent aucunement justifier cette position 
générique. 


NT po 


avec un résilium profondément immergé : il y a, dans 
chaque valve, deux dents cardinales [2 a et 4b ; 3a et 


Charnière de Joannisiella oblonga Hanley, 


3 b], non soudées en haut, dont la plus grande [2 a, 3b] 
est bifide. 


JOANNISIELLA OBLONGA Hanley. 


1842-56. Cyrenoida oblonga HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells,. 
p. 303, pl. 15, fig. 6. 

1854. Cyrenella — Sow. mss., DESHAYES, iP. Z. S. L., p. 340. 

1857. Mysia nt — H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll. 
IT pas: 

1860. Cyrenella — — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc. 
Nat. Hist., VII, p. 346. 

1895. Joannisia — — DALL, Contr. Tert. Fauna Flo- 


rida, Trans. Wagn. Fr. Inst. 
Sc. Philad., III, p. 546. 
1895. Joannisiella — — DaLr, Nautilus, IX, p. 78. 
1901. —- — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 792. 
1909. D. (Joannisiella) oblonga. LyNGE, Danish Exped. Siam, Mar. 
Hanl. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. 
Lettr. Danemark, 7 s; V, 
p'4n6: 


Cette espèce des Philippines a été prise par M. Dall 
pour type de son genre Joannisiella : elle possède une 
coquille ovale à région antérieure courte et régulière- 
ment arrondie, à région postérieure subquadrangulaire 


et pourvue d’une dépression radiale. 


Coll. du Muséum. — Philippines (Cuming, 1843; Baër, 
1900). 


— 383 — 


JOANNISIELLA CUMINGI Hanley. 


1842-56. Cyrenoida Cumingi HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells,. 
p. 353, pl. 15, fig. 5. 

1857. Mysia —  Sow., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. 
IT, p. 473. à 

1860. Cyrenella —  — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc. 


Nat. Hist., VII, p. 345. 


D’après Hanlev lui-même, cette espèce, également des 
Philippines, à la même charnière que le Cyrenoida 
oblonga : elle doit donc être rangée aussi dans les Joqgi- 
nisiella. 

Elle possède une coquille subovale, recouverte d’un 
épiderme jaune pâle, à région antérieure atténuée et 
subanguleuse avec bord dorsal oblique, à région posté- 
rieure arrondie avec dépression radiale à peine indi- 
quée (1). 

Coll. du Muséum. — Philippines (Cuming, 1843). 


JOANNISIELLA SPHÆRICULA Deshayes. 


1854. Cyrenella sphæricula DESHAYES, P. Z.(S. L., p. 340. 

1857. Mysia — Desh., H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll. 
DEMO Ter 

1867. — =  ANGAS PE 7 SM DO 2e 

1872. — — —  CTRYON EP rOC ALAN ASC PIN 

lad., XXIV, p. 95. 

1904. Diplodonta — — . PRITCHARD et GATLIFF, Proc. R. 
Soc. Victor. 2215, XVII, p. 224. 

1906. — — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per- 
sian Gulf, P.Z. S:L:, p. 816- 

1906. Joannisiella — —  HEDLEY, Stud. Austral. Moll., Pt. 


IX MProC CIN SOC ANS 
Wales, XXX [1905], p. 544 
pi. XXXII, fig: 18-24. 

1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queensland, 
Austral. Ass. Adv. SC. p. 347. 


, 


(1) Deshayes (1825, Descr. coq. foss. «envir. Paris, I, p. 146, pl. XXII, 
fig. 12-13; 1850, Tr. élém. Conch., I, 2 p., p. 818, pl. 14 bis, fig. 10-12) 
a décrit comme ayant beaucoup d’analogie avec le C. Cumingi une 
coquille fossile du Bassin de Paris, le Cyrenella lucinoides Desh. 
[Venus], qui a plutôt la forme du Joannisiella sphæricula Desh. 


— 384 — 


1918. Joannisiella sphæricula  HEDLEY, Check-List Mar. Fauna 
Desh., N. S. Wales, Moll., Journ. R. 
Soc. IN. S. Wales, LI [1917] 

D'49; 


Cette espèce Australienne (Queensland et Victoria), à 
coquille mince, renflée, revêtue d’une épiderme brunâtre, 
a été classée par M. Hedley dans le genre Joannisiella. 

Coll. du Muséum. — Nouvelle Zélande [?] (D' Jous- 
seaume, 1916). 


Au genre Joannisiella appartiennent également deux 
espèces ayant d’ailleurs une forme très semblable au 
J. sphæricula : 

1° J. moretonensis Deshayes [Cyrenella] (1854, P. Z. 
S. L., p. 341; 1913, Hedley, Stud. Austral. Mus., Pt. XT, 
Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXVIII, p. 267, pl. XVI, 
fig. 11-15), du Queensland et de Bornéo (1); 


2° J. subquadrata Hedley (1915, Stud. Austral. Mus. 
Pt. XII, ibid., XXXIX {1914}, p. 699, pl. LXXX, fig. 33-36), 
du golfe de Carpentarie. 


Famille des CYRENELLIDÆ. 


Cette famille, qui ne renferme que le genre Cyrenella 
Deshayes — Cyrenoida Joannis, comprend des formes 
d'eaux saumâtres à coquille de Diplodonta, mais avec 
une charnière tout à fait spéciale. 


(1) Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 340-341) a décrit comme appar- 
tenant au genre Cyrenella quatre autres formes : C. Philippinarum 
Sow. mss. et C. pisiformis Desh., des Philippines, C. Lenticularis Desh. 
d'habitat inconnu, C. senegalensis Desh., du Sénégal. 

Quant au Cyrenella alata Adams et Reeve [Cyrenoida] (1848, Zoo!l. 
Voy. « Samarang » Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 12, ide Corée et ‘du Japon, 
MM. Melvill et Standen (1906, Moll. Persian Gulf, P. Z. S. L., p. 816) font 
‘de cette espèce un Diplodonta. 


RE POSE ESS EN RE = LR SSS, ct D de Le 


— 385 — 


Genre CYRENOIDA Joannis, 1835. 


Le genre Cyrenoida Joannis, 1835 = Cyrenella Des- 
hayes, 1835 — Cyrenoides Sowerby, 1839 = Cyrenodonta 
H. et A. Adams, 1857, dont le type est C. Dupontæ 


Joann., possède les caractères suivants (1) 


Coquille équivalve, parfaitement close, suborbiculaire, 


Subéquilatérale, renflée, mince, faiblement striée con- 


centriquement, couverte d’un épiderme brunâtre ou jJau- 
nâtre. 

Crochets dirigés en avant, souvent érodés. 

Lunule non circonserite. 

Corselet dans quelques espèces grand et limité par un 
angle obtus. 

Ligament externe allongé enveloppant un résilium 
plus petit, appuyés sur des nymphes très aplaties et 


-obliques. 


En avant des sommets, la charnière comprend des 
lamelles cardinales [une à gauche (2 + LA :r), deux à 


droite (3+LA 111 et 1+LA 1) dont la plus ventrale est plus 


Charnière 1de Cyrenoida Dupontæ Joannis 


courte et plus comprimée] allongées en forme de 7, cha- 
cune représentant en puissance une latérale et une car- 


dinale qui n’atteignent jamais le stade de différencia- 


(1) Deshayes (1850, Tr. élém. Conchyl., I, 2° p., p. 814) réclame la 
priorité pour Cyrenella, qui remonterait à 1833; cependant en 1835 
(Mag. Zooï. Guérin, VIII, pi. 70) il donne « mai 1835 » comme la date 
où ce nom aurait paru dans les Procès-verbaux de la Société Philoma- 
thique ‘de Paris, maïs ceux-ci ne semblent pas avoir été jamais publiés, 
tandis que Cyrenoida Joannis est de juin 1835 (Mag. Zool. Guérin, VIII, 
pl. 64). 


tion. Il n’y a absolument aucune indication de dents 


latérales postérieures (1). 


Impressions musculaires grandes, allongées et écar- 


tées. 


Ligne d'impression palléale entière. 
Bord interne des valves mince, simple et tranchant. 


CYRENOIDA DUPONTÆ Joannis, 


1839. Cyrcnoida Dupontia 


1835. Cyrcnella sp. 
1839. Cyrenoides Dupontia Joan. 


1843-50. Cyrenella Dupontiana 


DE JOANNIS, Mag. Zool. Guérin, 
VIII, pl. 64. 

DESHAYES, jibid., pl. 70. 

SoWwERBY, Conch. Man., p. 37 et. 
149 eme 

DESHAYES,; Tr. élém. Conch,., I, 


Joan. 2° p., p. 817, pl. 14 bis, fig. 13- 
19 

1856. Cyrenoida Dupontia Joan., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells, 
PU892,Dl Mb SITE 

H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moli., 
II, p. 453, pl. 111, fig. 5 a-b. 

TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc. 
Nat. Hist., VII, p. 346. 


1897. — — — 


1860. Cyrenella — —- 


1862. — == —= CHENU, Man. Conch., Il, p. 106, 
fig. 482. 
1887. — Dupontiæ — P. FISCHER, Man. Conch., p. 1096, 


DINAN ES A0! 
DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 817. 
Dupontæ  — Dazz, Tert. Fauna Florida, 
p. 1335. 


1901. Cyrenoida Dupontia — 


1903. — 


Cette espèce, qui habite les eaux douces du Sénégal, 
possède une coquille orbiculaire, renflée, d’un blanc 


(4) D’après F. Bernard (1895, 1re Note devel. coq. Lamellibr., Bull. 
Soc. (Géolog. France, 3e s. XXIII, p. 124), dans dla valve gauche la 
partie courte et verticale de la lamelle serait, semble-t-il, assimilable 
à 20, la partie longue et horizontale à 2 a, en prolongement d’une 
dent LA; il admet même l'existence d’une dent 4 b peu développée, 
correspondant probablement à une saillie extrêmement faible visible 
seulement chez cercatns individus: dans la valve droite la lamelle 
ventnale correspondrait à 1, en continuité avec LA 1, et la lamelle dor- 
sale représenterait 3 a et 3 b. 


— 387 — 


bleuâtre à l’intérieur et d’un blanc jaunâtre à l'extérieur, 
avec un épiderme brun foncé. 

Coll. du Muséum. — Sénégal (Robert, 1836; coll. Bal- 
lot, 1887); Gabon (coll. de Folin, 1896); Rivière Ma- 
yumba. | 


D’Aïlly (1896, Contr. Moll. Kameroun, Bihang K. 
Svenska Vet. Akad. Handl., XXII, p. 131, pl. V, fig. 24- 
30) à fait connaître sous le nom de Cyrenella rosea une 
forme du Cameroun différant du C. Dupontæ par la 
taille beaucoup plus petite.(15X13 mm.), par les dents 
relativement très grandes et par la couleur rose dont 
sont teintés les sommets. 

Von Martens (1891, Sitzungsber. Gesellsch. Naturf. Fr. 
Berlin, p. 18) a également décrit, mais dans une simple 
diagnose, un Cyrenoida rhodopyga du Congo. 


CYRENOIDA AMERICANA Morelet. 


1851. Cyrenoides amçericanus MORELET, Test. Noviss. Cubae, 
; TÉNp 026: 
1854. Cyrenella -— Mor., SHUTILEWORTH, Diagn. neuer 


Moll., n° VII, Mittheil. Na- 
turf. Gesellsch. Bern, p. 163. 


1857. Mysia _ —  H. et À. ApAMS, Gen. Rec. Moll,, 
Mo ATX 

1860. Cyrenrlla —- — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc. 
Nat. Hist., VIT, p. 345. 

1890. En D —  CROSSE, Faune malac. terr. fluv. 


Cuba, Journal de Conchyl, 
NXXXVIIL p 328: 
1901. Cyrenoida am'ricana Mor. DALL, Synops. Lucinacea, Proc. 
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 817. 
1901. — — —  DALL et SimPsoN, Moll. Porto 
Rico, Bull. U. S. Fish Comm. 
NORD LORD OS RERO: 


Cette espèce de Cuba et de Porto-Rico possède une 
coquille plus transverse que le C. Dupontæ, avec une 


— 388 — 


charnière plus délicate et des sommets moins saillants. 
Coll. du Muséum. — Cuba (P. Serre, 1910) (1). 


M. Dall (1896, Nautilus, X, p. 52; 1901, Synopsis Luci-. 
nacea, p. 817 et 829, pl. XLII, fig. 7) a signalé de Géorgie: 
et de Floride un Cyrenoida floridana à coquille plus. 
petite, plus délicate et moins quadrangulaire que C.. 
americana. 


Ed. L. 


(1) I ne faut pas confondre avec cette espèce le Mysia americana 
Conrad (1838, Foss. medial. tert. form., p. 30, pl. 16, fig. 2), que 
M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1186) fait synonyme de Diplo- 
donta acclinis Conrad, du Pliocène de Floride : il regarde d’ailleurs 
cette forme fossile comme différente du ZLucina americana Defrance- 
(1823, Diet. Sc. Natur., XXVII, p. 276), auquel elle était identifiée par: 
Bronn (1848, Index palæont., I, p. 769) et par d’Orbigny (1852, Prodr. 
de Paléont. III, p. 117). 


— 389 — 


BIBLIOGRAPHIE 


Two new Land Shells of the « Epiphragmophora 
Traskii » Group, by Paul Bartsch (1). 


Ces deux formes nouvelles sont l'Epiphragmophora cuya- 
macensis Lowei et l'E. Traskii isidroensis nn. subspp., de 
Californie, 

Ed. L. 


New Marine Shelis from Panama, by P. Bartsch (2). 


Cette note renferme la description de cinq Mollusques 
nouveaux recueillis à Panama par M. J. Zetek : Cylichnella 
Zeteki, Odostomia (Chrysallida) Zeteki, Heliacus pana- 
mensis, Discopsis panamensis, D. argentea nn. spp. 

Ed. L. 


A new West Indian fossil Land Shell, by P. Bartsch (3). 


Cette coquille fossile recueillie par M. Th. de Booy à 
Sainte-Croix (Antilles) est un Pleurodonte appartenant à la 
section Caracollus : PI. Debooyi n. sp. 

Ed. L. 


New Land Shells from the Philippine Islands, by Paul 
Bartsch (1). 


Il s’agit d'une petite collection faite à Makabenga (Luzon) 
et comprenant, outre une espèce très rare, Chloræa gmeli- 
niana Pfr., sept formes nouvelles : 


Cochlostyla lignaria aguinaldoi  n. subsp. 
— macrostoma vizcayana  — 
— carinata lunai — 


(1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, 
vol. 54, pp. 528-524, pl. 83. 1918. 

(2) Ibid., pp. 571-575, pl. 88. 

(3) 1bid., pp. 605-606, pl. 93. : 

(4) Ibid., VOI. 55, pp. 301-307, pl. 18-20, 1919. 


EE — \ 


Cochlostyla luzonica makabengana n. subsp. 
— domingoi n. sp. 
— schadenberzgi ilongata n. subsp. 
Leptopoma maubanense makabengana  — 
Ed. L. 


« Onchidiidæ » from Australia and the South-Wes- 
tern Pacific Islands, by Rex. W. Bretnall (1). 


L'auteur passe en revue dans ce travail les Onchidiidæ de 
Nouvelle-Guinée, d'Australie et de Polynésie, en ‘indiquant 
les caractères extérieurs et anatomiques : il décrit ainsi 
15 espèces d'Onchidium, 4 d'Oncis, 1 d'Onchidella, 1 d'On- 
chidina. 

Ed. L. 


Descriptions of new species of Chiton from the Paci- 
fic coast of America, by W.-H. Dall (2). 


Dans ce travail sont décrites les formes nouvelles sui- 
vantes 


Lepidopleurus (Leptochiton) ambustus, Santa Barbara, 
— — lycurgus, Catalina Island, 
— — Oldroydi, Monterey, 
= == agesilaus, détr. de Magellan, 
== == nicomedes, (Chili méridion., 
Nuttallina allantophora, Los Animas Bay, 
=== magdalena, Basse (Californie, 
Ischnochiton marmoratus, Monterey, 
— Bryanti, Californie, 
— brunneus, San Diego, 
— listrum, id. 
— Ritteri, Alaska, 
— eæanthematus, détroit de Magellan, 
— ophioderma, Panama, 


(1) Extrait des Records of the Australian Museum, Vol. XII, pp. 303- 

328, pl. XXXVIIL. Sydney, 1919. à 
(2) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, 

VOl. 55, pp. 499-516. 1919. 


— 391 — 


Æschnochiton acelidotus, détroit de Magellan, 
— mariposa, golfe de Californie, 
— Berryi, Monterey, 
— (Stenoplar) æthonus, Basse Californie, 
— Cooperi acutior Cpr. mss,., 
ee (Radsiella) æthonotus, golfe de Californie, 
— eucosmius, Basse Californie, 
== venezius, Californie, 
? Chætopleura lactica, Californie, 
Callistochiton acinatus, id. 
+ celetus, id. 
— æpynotus, Puget Sound, 
= cyanosus, Californie, 
— chthonius, id, 
— Fisheri, îles Aléoutiennes, 
— duncanus, Galapagos, 
Mopalia chloris, Californie, 

— goniura, Alaska, 

— celetoides, id. 

— (Semimopalia n. subg.) grisea, Terre de Feu, 
Acanthochitona angelica, golfe de Californie, 
Tonicia mixta, id. 

—  pustulifera, Californie, nn. spp. 


Ed. L. 


Descriptions of new species of Mollusks of the family 
« Turritidæ » from the West Coast of America and 
adjacent regions, by Wm. H. Dall (1). 


Ce mémoire contient la description de nombreuses es- 
pèces de la famille des Turritidæ [— Pleurotomidæ] com- 
prenant des formes : 1° de la côte Ouest des Etats-Unis de- 
puis l'Océan Arctique jusqu’à San Diego (Californie); 2° du 
golfe de Californie et de Panama; 3° de la côte Occidentale 
Sud-Américaine et des îles Galapagos : 


(1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, 
wol. 56, pp. 1-86, pl. 1-24. 1919. 


5 


— 392 


Turricula libya, B°* Cali- 
fornie, 

Turricula {Knefastia) nigri- 
cans, id. 

Turricula (Surcula) laysa- 
nica, îles Hawaï, 

Turricula (Surcula) panthea, 
Panama, 

Turricula (Surcula) lavinia, 


Mexique, 

Leucosyrint (?) galapagana, 
Galapagos, 

Leucosyrinx amycus,  Ca- 
lifornie, 


Leucosyrinx Kincaidi,Alaska, 

Cymatosyrinx hespera, Pa- 
nama, 

Cymatosyrinæ elissa, id. 

(?) lalage, g. 
de Californre, 

Cymatosyrinx (?) ferminia- 
na; B‘° Californie, 

Cymatosyrinx (?) Palmeri, 
g. de Californie, 

Cymatosyrinx idothea, 
troit de Magellan, 

Cymatosyrinx hecuba, g. de 
Californie, 

Elæocyma ianthe, id. 

attalia, Mexique, 

arbela, B°°° Cali- 
fornie, 

halocydne, Cali- 
fornie, 

æolia, g. de Gali- 
fornie, 

abdera, Panama, 

ægina, g. de Cali- 
fornie, 


dé- 


Elæocyma (?) ærope, B°* Cæx 
lifornie, 
Clathrodrillia paziana, id. 
limans, g. de- 
Californie, 
castianira, Ca- 
lifornie, 
ænone, B°°° Ca- 
lifornie, 
callianira, id. 
andromeda, id. 
(Carinodrillia 
n. sect.) ha- 
lis, id. 
(Carinodrillia) 
alcestis, g. de: 
Californie, 
(Carinodrillia’ 
thestia, id. 
(Carinodrillia\ 
halipleæa, B°** 
Californie, 
Clathrodrillia (?) (Kylix) al- 
cmene, g. de Californie, 
Clathrodrillia (Kylix) 
cyone, Mexique, 
Crassispira erigone, Panama, 
eurynome, Mexi- 


at- 


— 


que, 
Crassispira candace, g. de 
(Californie, 


Crassispira dirce, Panama, 
nephete, id. 
epicasta, id. 
Bridgesi, id. 
bacchia, B°°° Ca— 


fornie, 
Crassispira tepocana, id., 
arsinoe, id. 


| 


pere 


— 393 — 


Crassispira (?) amathea, Me: 
xique, 
Crassispira (?) martinensis, 
g. de Californie, 
Moniliopsis Grippi, Califor- 
nie, 
Suavodrillia Willetti, Alas- 
ka, 
Bellaspira melea, Panama, 
Hædropleura (?) melita, g 
de Californie, 
Cryptogemma polycaste, Oré 
gon, 
Cryptogemma chrysothemis, 
Californie, 
Cryptogemma calypso, id. 
cymothoe, id. 
quentinensis, 
B°** Californie, 
Cryptogemma antigone, Ca- 
fornie, 
Cryptogemma adrastia, id. 
Antiplanes agamedea, B°° 
Californie, 
Antiplanes kamchatica, mer 
de Behring, 
Antiplanes bulimoides, id. 
litus, Californie, 
abarbarea, id., 
briseis, id. 
hyperia, id. 
amycus, id. 
amphitrite, id. 
barbarensis, id. 
nychia, id. 
omphale, id. 
nicoli, id. 


Borsonella 


| Borsonella rhodope, id. 


Lora (1) pitysa, id. 

(?) halitropa, détroit de 
Magellan, 

brachis, Galapagos, 

antipoda, détr. de Ma- 
gellan, 

Healyi, Oc. Arctique, 

popovia, mer de Beh- 
ring, 

lawrenciana, id 

mitrata, id. 

pavlova, id. 

chiachiana, îles Aléou- 
tiennes, 

alitakensis, id 


ct 


> 

equatorialis, Equateur, 

pribilova, Oc. Arctique, 

inequita, m. de Beh- 
ring, 

surana, Californie, 

nazanensis, îles Aléou- 


tiennes, 

— monterealis, ‘Califor- 
nie, 

— quadra, Îles Aléou- 
tiennes. 


diegensis, Californie, 
— lotta, British Colum- 
bia, 
— kyskana, 
tiennes, 
miona, Alaska, 
regulu®, Californie, 
Liütkeni, Alaska, 
sirta, Californie, 
althorpensis, Alaska, 


îles Aléou- 


(1) Lora Gistel, 1848 = Bela (Leach mss.) Gray, 1847. 


PER NN ARUE oP 


— 394 — 


Lora tenuissima, id. 
— colpoica, Orégon, 
Pieurotomella herminea, Ca- 
lifornie, 
— thalassica, Oré- 
gon, 
— oceanida, Pana- 
ma, 
Glyphostoma adana, B°* Ca- 
lifornie, 
— adria, id. 
— partefilosa, g. 
de Californie, 
— sirena, Galapa- 
280$, 
—- cymodoce Cali- 
fornie, 
Philbertia hesione, id, 
— helena, g. de Ca- 
lifornie, 
— doris, id. 
== (?) dione, id., 


—- ephædra, Pana- 
ma, 

— æthra, B°* Cali- 
fornie, 


— dictynna, id, 

— scammoni, 1d., 

— telamon, g. de Ca- 
lifornie, 

En ægialea, B°* Cali- 
fornie, 

— (Nannodiella) na- 
na, g. de Cali- 
fornie, 

— (Nannodiella) fra- 
ternalis BE 
Californie, 


Phitbertia (Nannodiella) phy- 
lira, Panama, 
2 (Nannodiella ?) 
amyela, id. 
— hilaira, g. de Ca- 
lifornie, 
=— trichodes, 
ma, 
Mangilia  (Clathromangilia) 
rhyssa, g. de Californie, 
Mangilia (Kurtziella) cyrene 
B°°* Californie, 
—  Kurtziella) danae, g. 
de Californie, 


Pana- 


—  (Kurtziella)  hebe, 
Californie, 

== (Kurtziella :) beta, 
id. 

—  nunivakensis, m. de 
Bebhring, 


— _ ænoa, Californie, 

— : philodice, id. 

—  patagoniensis, Pata 
gonie, 

—  eriopis, Alaska, 

—  granitica, id. 

—  althorpi, id, 

— _ carlottæ, British Co- 
Jumbia, 

—  evadne, Californie, 

—  eriphyle, id, 

—  hermione, Galapa- 
80s, 

—  laodice, Equateur, 

—  cesta, Californie, 

—  Newcombei, Van- 
couver, 

— (2) dejanira, B‘*° Ca 
lifornie, 


sir À 


— 395 — 


Mangilia (?) eurybia, id, 
Daphnetlla Bartschi, id. 
Cytharella aculea, Californie, 
— louisa, id., 
— quadriseriata, g. 
de Californie, 
— hippolita, B°*° Ca 
lifornie, 
— verdensis, id. 
= (?) janira, Cali- 
fornie, 
= electra,g. de Cali- 
fornie, 
— niobe, Panama, 
— amatula, Califor- 
nie, 


Cytharella phætusa, B°°° Ca- 
lifornie, 
Cytharella (Agathotoma) pyr- 
rhula, id. 
—  (Agathotoma) eu- 
ryclea, id. 
—  (Agathotoma) pe- 
nelope, id. 
— (Agathotoma) ca- 
marina, Galapa- 
808, 
—  (Agathotoma) 
phryne, Panama, 
Taranis panope, Equateur, 
—  zeuxippe, Galapa- 
DS nn. SPP. 


Quatre variétés nouvelles sont également signalées : 
Leucosyrinx persimilis blanca, Orégon, 

Antiplanes amphitrite beroe, Californie, 

Lora tenuilirata cymata, mer de Behring, 

Mangilia (Kurtziella) arteaga Roperi, Californie, nn. varr. 


Ed. L. 


The « Lingulidæ » of the Queensland Coast, by T. 
Harvey Johnston and Otto S. Hirschfeld (1). 


Les espèces de Lingula qui se trouvent sur la côte du 
Queensland sont au nombre de cinq : L. tumidula Reeve, 
L. hians Swainson (= L. hirundo Rve.), L. exusta Rve,. L. 
murphiana King et L. Bancrofti n. sp. qui, par ses carac- 
tères anatomiques et par ceux de sa coquille, se montre 
étroitement alliée à L. murphiana et à L. rostrum Shaw 
(= L. anatina Lk.). Quant à cette dernière espèce de Shaw, 
qui ‘habite les Philippines, il n'y a pas de données authen- 
tiques sur sa présence en Australie. 


Ed. L. 


(4) Extrait des Proceedings of the Royal Society of Queensland, vol. 
XXXI, pp. 46-82, pl. I-II et 8 figs. dans lle texte, 1919 


L: 996 = 


A Systematic List of the Fossil « Marginellidæ », by 
Jd.-R. Le Brockton Tomlin (1). 
Dans ce catalogue des espèces fossiles de Marginellidæ 
plusieurs noms nouveaux sont proposés : 
M. microglaphyra n. nom. = brevis Sacco (oct. 1890), non 
Kæœnen (mars 1890), 


M. Ortmanni — —olivella Ortmann (1902), non 
Reeve (1865), 

M. parisiensis — —cylindracea Deshayes (1865), 
non Da Costa (1778), 

M. Seguenzæ —  —ovulæformis Seguenza (1880), 
non ovuliformis d'Orbigny 
(1842), 

M. transnominata —  —=ovum Schafhäutl (1863), non 
Gmelin (1791), 

M. trochiseus —  — brevispira Oppenheiïm (1906), 


non Sacco (1890), 
M. cineracea Dall var. tetraptycta n. n.—= var. quadripli- 
cata Bôse (1906), non Risso (1826). 

En outre, M. Tomilin signale que dans la liste des Margi- 
nellidæ vivants publiée par lui en 1917 (Proc. Malac. Soc. 
London, XII, p. 242-306) deux changements de nom sont à 
effectuer : 

M. thomensis n. nom.=— Dautzenbergi, Toml. et Shackl. 

(1912), non Cossmann (1896), 

M. Barnardi —— = Taylori Shackleford (oct. 1916), 

non Olsson {juillet 1916). 
Ed. L. 


Two new Shells from Hayti, by E.-G. Vanatta (2). 


Ces deux nouvelles espèces Haïtiennes sont l'Odontosagda 
Abbotti n. sp. ressemblant aux O. Hilli Pfr. et O. Blandi 
Weinl. et l’'Obeliscus Abbotti n. sp., comparable à l'O. Swif- 
tiana Pfr. Ed. L. 


(1) Extrait ides Proceedings of the Malacological Society of London, 
vol. XIII, pp. 41-65. 1919. 

(2) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of 
Philadelphia, vol. LXX, pp. 237-238. 1918. 


— 397 — 


REVUE 


DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES 


The Nautilus, a quarterly devoted to the interests 
of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. 
Johnson. 


Vol. XXXV, n° 2, October 1920. 
Contents : A. A. HINKLEY. Guatemala Mollusca [Strobi- 


dops Strebeli guatemalensis, Ampullaria Lattrei chamana, 
nn. subspp.; Schasicheila Walkeri, Pachycheilus Pottsianus, 
nn. Spp.]. — BRYANT WALKER. Anson A. Hinkley (Obituary). 
— $. STILLMAN BERRY. Turritidæ vs. Turridæ. — EDWARD 
S. Morse. On the occurrence of Pyramidula rupestris in 
Maine (Figs.). — ARTHUR JACOT. Notes on Marine Mollusca 
about New York City. — FR. COLLINS BAKER. Animal life 
in Lœss deposits near Alton, Illinois, with descriptions of 
two new varieties of Land Shells from the same deposits 
[Polygyra multilineata altonensis, P. profunda pleistoce- 
nica, nn. varr.]. — $. STILLMAN BERR . Note on a preoccu- 
pied generic name in Cephalopods [Acruroteuthis n. nom. = 
Acroteuthis Berry, 1913]. — FR. (C. BAKER. Notes on a small 
collection of Shells from Alaska. — Notes : DARLING K. GRE- 
GER, Notes on certain Brachiopod Genera; — DARLING K. 
GREGER, Chapadella n. nom.=Brasilica Clark, 1913; — GEo. 
H. CLapp, Zonitoides nummus in Indiana, 


— 398 — 


NÉCROLOGIE 


M. CANQUE, fonctionnaire des Colonies (Contributions et. 
Enregistrement), à sa mise à la retraite en 1900, était venu 
se retirer à Marseille, Il avait rapporté de la colonie, où 
il avait demeuré fort longtemps (Iles de la Société), de- 
nombreuses coquilles. 

Au moment de retourner dans cette colonie, ne le cli- 
mat. était très favorable à sa santé, il avait donné en dé-- 
cembre 1912 au Muséum d'Histoire Naturelle de Marseïlle- 
une collection d'environ 400 eeRéees de coquilles bivalves. 
et univalves de ces îles. 

Il est mort dans l’une d'elles (Raïatea) au début de 1919). 


A. VAYSSIÈRE. 


1l 


“ 
% 
É. 
7 
Fr. 
à 


7 Lamy (Ed). 


des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LXV du 


\ 


Bavay (A). : | 

: Dautzenberg (Ph.). 
| Fischer (P.). | L£; ol 
! 


LISTE 


= JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. 


. 10 
CPE 


Pallary (P.). “Le 
Tomilin (J.4R. Le B.). r= 
Vayssière (A.). 


ji. ; = d 


— 400 — 


TABLE DES MATIERES 


ToME LXV 


Les travaux marqués d’un astérisque * trailent exclusivement de Mol- 
dLusques fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) 
traitent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles; ceux 
qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques 
vivants. 


Articles originaux 


BAvAY (A.). — Un Mollusque nouveau de France............ 161 
— Sables littoraux ‘de Madagascar : Marginelles.. 463 
DAUTZENBERG (Ph.). — Faunule malacologique m'arine du | 
Val André (Côtes-du-Nord) .............. 41 

— Description d'une mouvelle espèce d'Oleacina 
provenant du (Chiriqui .............,..... 827 


— Description d'une espèce nouvelle de Trivia... 330 
— Cas tératologiques chez quelques Gastéropoides. 382 
FISCHER (P.). — Note sur des coquilles subfossiles de Gibral- 


AD NEA RTE As le het eee OC PER DE LE ETS 819 
Lamy (Ed.). — Révision des Lucinacea vivants du Muséum 
d'histoire naturelle de Paris........ 114, 169, 283 et 335 
PALLARY (P.). — Récoltes malacologiques du capitaine Paul 


Martel dans la partie septentrionale du Maroiw. 1-et 131 
‘TOMLIN (J.-R. ILE B.). — Note on the name Marginella gra- 
CUS Le he ARR TS SEE CE CE LEE 40 


Bibliographie 
Bartsch (P.). — Report on the Turton collection of South 


African Marine Mollusks, with additional mioites 
on other South African Shells contained in the 


United States National Museum ...:............ 223 
— Two new Land Shells of the « Epiphragmophora 
Traski me IGTOUDEA: es de er LS RENE 389 
— New Marine Shells from Panama.......:......., 889 
* — À new West Indian fossil Land Shell............ 389 


— New [Land Shells from the Philippine Islands.... 389 
Berry (S. Stiüllmann). — Report on the Cephalopoda obtained 


— 401 — 


by the F.I.S. « Endeavour » in the Great Australian 

Bight and other Southern Australian Localities... 
Bollinger (G.). — Land Mollusken von Gelebes............ 
Bretnall (R. W.). — « Onchidildæ » from Australia and the 
South Westhern Pacific Islands... ............. 

Dall (W. H.). — Notes on « Chrysodomus » and other Mol- 
lusks from the North Parific Ocearm.............. 

— Notes on the Nomenclature of the Moïllusks of the 
ATV RUE NET Rte Ne steel ee (Ve 

— Descriptions of new species of Chitons from the Pacific 
COASPS MATE PICAETE ne eee ie Mate ele ie 

— Descriptions of mew species of Mollusks of the family 
« Turritidæ » from the West Coast of America and 


SA ACE TEA ERNO NT SN RME CL PR RER. 
Dantan (J. L.). — La biologie- des Huîtres ‘et l'industrie os- 
DD É LCD CREATED Sep LR PA EN 
D'EPNISS AE) UN OVER ENST) TERRES Ne 
Hedley (Ch.). — A Check-List of the Marine Fauna of New 
South Wales, Part I, Mollusca................. 
—  Mollusca from North-Western Australia. ......... 
— Report on Mollusea from elevated marine beds, « Raï- 
sed beaches », of Me Murdo Sound ............ 

— Notes on the Rock-Oyster fishery of Auckland.. 
— A review of the Australian Tun Shells............ 
HirsSCh CAO. SN ANOTEZ TONNSÉONT I. AN ER 
Jackson (J. W.).— British Antartie ( « Terra: Nova » ) Expe- 
Idition, 1940: Braichiopoda -........::............ 
Johnston (T. Harvey) et Hirschfeld (O0. S.). — The « Lingur- 
ldæ » of the Queensland Caost................ 
Odhner (Nils Hj.). — Zur Kenntnis der Homologien des 
Bivalvenschiosses LME EE 
— Contribution à la faune malacologique ‘de Maïda- 
RÉ CETENER does Do ED PR CE Be Doc 


Pilsbry (H. A.). — Marine Mollusks of Hawaii, I-III et IV-VII. 
— On the generic position of « Sonorella wolcot- 


EN NG PS MALE ELEC D RO RE le À 

— et Ferriss (J. H.). — Mollusca of the Southwestern 
States : ‘The Black Range, New Mexico ........ 

Riel (D' Ph.). — La colonie Lyonnaise de « Variabiliana » 
et l'acclimatation des Helix maritimes en milieu ru- 

CR MN on 00 oi Cie 00 CN PE ASS TRE 

* Tomiin (J. B. Le B.). — A Systematic List of the Fossil 
te IM AIGLE SR DER ne ca riens ce ele Ne ch 

Vanatta (E. G.). — Two New Shells from Hayti.......... 
Verco (J. C.). — Note on « Edenttellina typica » Gatliff 
AC AID PIE EN PSM COM ER ee NET 


— Notes on South Australian Marine Mollusea with des- 


423 
820 


890 
320 
82 


390 


391 


322 
227 


123 
124 


323 
323 
324 
395 


— 402 — ‘ 


criptions of New Species, Part XVI............. . 12% 

Revue des publications périodiques........ 128, 231, 325, 397 

Nouvelles .....:::..-...4.4.. Hart PTE ee à CD UE à 1326 

Nécrologie : M: ‘Canque :........:--+e- nest norte 398- 
Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume 

LXV du Journal de Conchyliologie..........-.-.-ette 399: 

Dates de publication des fascicules ‘du volume LXV....... 43% 


TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE 


Les noms marqués d'un astérisque * se rapporte 
fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthès 


nt à des Mollusques 
es (*) se rapportent 


à des Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles; les noms sans asté- 
risque sont ceux de Moltusques vivants. 


Les noms en caractères italiques se TaPpor 


dans la Bibliographie. 
pages 
ACANTHINUCELLA (nov. 
SUD TR ter" 128 
ACANTHOCARDIA echinata L. 61 
ACANTHOCHITES  discrepans 
Brown. 99 


— fascicula- 
TS Are 59 

ACANTHOPSOLE coronata 
HORDE CET re 43 
AcMæA virginea Müll. .... 58 

ACRUROTEUTHIS (nov. 
GET) ere Maure 397 
AcrTæon tornatilis L. ...... 43 
ADEORBIS subcarinatus Mtg. 53 
_ÆoipiA papillosa L. ..... 43 


_ÆQUIPECTEN opercularis L.. 59 

_ALABASTRINA alabastrites 
Miche... 23 
— soluta Mich..... 23 

— soluta var. bifas- 
ciata Bgt..... 23 

= soluta var. glo- 
bulosa PIry.… 24 

— soluta var. he- 
misphærica Kob. 24 

_—— soluta var. mi- 
nor PIry .... 24 

— soluta var. qua- 
drifasciata Anc. 25 

— soluta var. rufa 


EME MINE Did re JADE 
— soluta var. sub- 
vanvincquiæ 
PIrVEerr cure 24 
ALBEA albella Dr. ........ 8 
— bætica Rossm....... 1 
_— candidissima Dr..... 1 
— — var. Mma- 
xima Pfr. 8 


ALBEA cariosa Ol.......... 
— cariosula Mich. 
_— corrugata Plry..... 
TÆDepeariTRODieer- 
— explanata Müll. .... 
— filimargo Rm. ...... 
= AimbhatatDr ee ere 
— Marteli Plry ....... 
— Lt: tenus sp... 
—  Mayrani PIry....... 
—  furcica Ch. ........ 
ALEXIA myosotis Drap..... 
AMPHIDESMA flexuosa Mtg.… 
_—  Jactea Lk. 102, 243, 
 hucinalis ke" 
_—  pellucida Blv. 100, 
—  punctata Say:... 
AMYCLINA (nov. Gen.).... 
AMYGDALA decussata L..... 
ANGYLUS costatus Fér..... 
ANGULUS fabula Gron. .... 
ANODONTIA alba Link...... 
——. edentula L........ 
—  globosa Mrits..... 


__  Philippinarum Hanl. 


ANOMIA ephippium L. ..... 
— —,  yar-cepa L. 
ANTILLA (Gr.) "mm ce 
ARCA lactea L............: 
ARCHELIX abrolena ....... 
__ ahmarina Bgt..... 

__  alabastra Pech.... 

_—  alabastra var. zO- 
nata PIry...... 

_—  derenica Bgt. .... 
_—  Dupotetiana Terv.. 
— emma Bgi. ........ 
_— faux nigra Chemn. 

5, 31, 


tent à des Mollusques cités 


ARCHELIX 


— 404 — 


Pages 


faux nigra var. 


faux nigra var. uni- 
color-alba P.….. 
galena Bgt. .:.... 
gharbiana Plry... 
hieroglyphicula 
Mich 
Ibrahimi Bgt...... 
Jourdianana 
liasana PIlry 
Lucasi Desh. ..... 
Minettei Plry 
Pallaryi Koch. 25, 
polita Gass. ..... 
prælongata Plry.. 
punetata Müll. 31, 
punetata var. mlela- 
nostoma Hse.... 


….... 


….... 


riffensis Plry.:... 
Seguyana Pech….. 
slessica Pilry..... 
sphæromorpha Bgt. 


sphæromorpha var. 
albicans P.... 
sphæromorpha var. 
depressa P..... 
sphæromorpha var. 
lineolata P..... 
sphæromorpha var. 


sphæromorpha var. 
quinquefasciata 
Perte 

sphæromorpha var. 
subangulata P.. 

xanthodon Ant.... 


ARCOPAGIA Crassa Gmel..... 


— 


crassa var. albida 
JéfEP SRRRREe 


ASSEMANIA Eliæ Pal........ 


Grayana Jieffr..... 
littorina D. Ch.... 
ostiorum Bav. n. 


sicana Brug. ..... 


33 


32 
39 
26 


31 
34 
30 
29 
39 
25 
36 


33 


Pages 
ASTARTE Calliglypta Dall.. 73 
— digitaria L'Ar 1. 282 
#14, ornataiGoldf. 4, 218 
ATTENUATA (nov. Gen.).. 124 
AURICULINA Obliqua Ald.... 5% 
AUSTRIELLA sordida T. Wds. 
16, 96: 
AUSTRODRILLIA (nov Gen.) ‘124 
AUSTROROSSIA (nov.Subg.) 123 
AXINÆA glycymeris L..... 60 
AXINODONN(CHE EE. RES 292 
—  «ellipticus V. et B: 
14, 0349 
AXINOPSIS (G.) ...... 289, 316 
—  Cordatus V. et B... 318 
—}  Ydebilis: Th 07 318 
—  orbiculatus  (Sars. 
305, 814, . 317 
— _ orbiculatus var. ine- 
qualis V. et B... 817 
— ASELICATUSTOpr.-.N. 317 
— ww wiridis Dalle." 318 
AXINULUS (SCT) RCE RL EE: 292 
—.“ibrevis V. et B:....0917% 
—  cycladius Wd..... 313 
—  elliptieus V. et B.. , 314 
—. <eumyarius Sars... 310 
—  ferruginosus Forb. 307 
—  inequalis V.ret B... 314 
— ovatus V.et B..... 309 
—, pygmæus -V. et B. 
312, 315 
— isimplex V.net B: 
315, 5317 
—  subovatus Jeffr... 1312 
—  succisus Jeffr. 315, 316 
—  croulinensis Jeffr. 306, 311 
AXINUS (CG) RS REC 289 
* —  angulatus (Sow..... 295 
—  Bongraini Lamy..... 299 
—  crounilensis Jieffr. 306, 3114 
— cycladius Wd....... 313 
—  dilatatus Monts..... 309 
—  dubius Dautz.et Fisch. 309 
— .eumyarius Sars.... 310 
—  ferruginosus Forb... 307 


"FOR k 


mens te 


FACTAE 


— 405 — 


Pages 


AXINUS flexuosus Mtg. .... 
flexuosus var. poly- 


gona Jeffr... 295, 
—  flexuosus var. rotun- 
CEA e bRo 
—. globosus S0Ww.....:. 
— ‘Gouldi Phil... ‘296, 


granulosus Jeffr. 304, 
incrassatus Jeffr. 315, 
intermedius Monts... 
obesus Sars........ 
oblongus Monts..... 
orbieularis Wd. 305, 
orbiculatus Jeffr. 305, 
piriformis Dall..... 
planatus Jeffr...... 
pusillus Sars,.. +... 
SALOPE 2-02. 


subovatus MJieffir..... 
tortuosus Jeffr. 311, 
(*)—  transversus Bronn.. 
BARLEEIA rubra J. AG...... 
BARNEA candida EL......... 
BELLUCINA (Sect.) 
amiantus Dall...... 
cancellaris Phil.... 
eucosmia Dall. 173, 
Lamothei Dautz... 
pisum Rve........ 
TUSOSAMHEUEES 
Semperiana Iss. 173, 
BEQUANIA (G.) 
Birrium reticulatum Da C.. 
BorNia Deshayesiana Hds.…. 
BROCHINA glabra Mtg...... 
BUCCINUM maroccanum 
Chemn,. ...... 
truncatulum Müll.. 
undatum (L....... 
BULIMINUS Berthieri Bgt.... 
cartennensis Let... 
chareius Bgt...... 
IMarteliWPIry::.". 
znassenensis Plry.. 
BULIMUS acutus Rossm..... 


mehoh ele es « 


25e cle ele ele eine 


292 


BULIMUS articulatus Lk,... 
— . decollatus L....... 
BURNUPEA (nov. Gen.).... 
CÆCuM glabrum Mtg....... 
trachea Mtg........ 
CALCARINA (G.) 
CALCEOLATA (nov. \Gen.).. 
CALLIOSTOMA conuloides Lk. 
exasperatum Penn. 
granulatum Born.. 
SUP ES... 
ICALLISTA chione L......... 
CALLUCINA (Sect.) .... 170, 
—  bermudensis Dall.… 
(*) —  radians Conr.… 170, 
CALYPTRA chinensis L...... 
CANTAREUS apertus Born... 
CAPORBIS (nov. 'Gen.)..... 
CAPSELLA variegata @mel... 
CARDITA sulcata Brug...... 
CARDIUM arcuatum Mtg. 280, 
isSCOr SMS. er 1, 
ECHIDALUMNEE Eee 
ÉULENL ere eue, 
exiguum Gmel...... 
nodosum Turt...... 
nodosum var. ‘lutes- 
cens D. et D....... 
norvegicum Spglr... 


L'AMÉTeITEMeErRE 
CARINODRILLIA (nov. Sect.) 
CAVILUCINA (Sect.) 
Fieldingi H. Ad.... 
lamprus Dall. 202, 
lingualis (Cpr.... 
prolongata Cpr.... 
sulcata Lk... 172, 
trisulcata Conr.... 
VAN SM... 02. 
CERASTODERMA edule L..... 
CERITHIOPSIS pulchella Jeffr. 
tubercularis Mtg. 
tubercularis var. 

nana Jeffr.... 


* 


* 


norvegieum var. pal-, 


=" 506 = s 
Pages Pages 
‘CHAMA codok Adans... 233, 235 CoDpoxkia galapagana Dall.. 254 
— felan Adans........ 311 —  Gualtierii Jouss...... 240 
CHAPADELLA (nov. Gen.).. 397 —  hawaïiensis Sm....., 264 
CHIONE despecta Hedl...... 289 —  imbricatula C.B. Ad. 

CHiTON scabridus Jeffr..... 58 249, 9252 

CHLAMYS opercularis L.... 59 = 1iNnSCUIDIASRVEr NE 258 
2 PAROLE RUES 59 — interrupta Lk....... 242 
«CINGULA cingillus Mtg...... 51 —. jagon Adans........ 246 
—  semistriata Mtg.…. 52 — levukana Sm........ 9264 
CIONELLA lubrica Müll..... 332 = INT ACONTE EEE 184 
CIioniIscus unicus Mtg..... 53 D IURON SC ABE ER 264 
*CLATHURELLA linearis Mtg.. 44 — MmexiCcana Dalle 253 
— purpurea Mig... 44 — MINIME ANVAS en - 265 
CIDAUSINA (CG) PER EE 290 — multistriata Conr.... 206 
—  croulinensis Jeffr.... 306 — ‘munda À. Ad... 254, 9257 
—  suborbicularis A. Ad., 295 — nassula Conr....... 184 
— subquadrata A. Ad.. 295 = ANUS INTEL RENTE 264 
— ferruginosa Forb.... 307 = ObQUAMAVE Er 250 
—  abyssicola Jeffr..... 307 — ‘occidentalis Rve..... 249 
ÉCOLORHOM() ERP AANer Sul — orbicularis L....... 234 
COCHLICELLA acuta Müll.. 22 —  orbiculata Mtg. 246, 249 
—— acuta var. obesa — PALVUIANGIT AMEN EE 265 
LINE SES de 22 — -“pecten (Lk.N% "246, 00257 
— DALDATA TL EN CNE 0 — ‘pectinata Carp....… 253 
— barbara var. ra- —— pectinella C. B: Ad..."250 
phidia Piry. 21 —  pisidium DKrE ee 265 

ECODORTAA(C) TRES CENTRE 233 DIS UMMAVE AIRES PA Li lSR 
—  ambigua Braz....... 269 —  portoricana Dall.... 264 
—  angela Melv... 115, 258 — PUNCTATA CPL ANNEE 238 
— Antillarum Rve..... 262 —. "“punCtata eme 244 
— bella Conr.......... 254 —  quadrata Ang....... 264 
—  cancCellaris Phil..... 215 —  ramulosa Gld....... 254 
—  chiquita Dall....... 254 —LsReeveltDeshte ses 259 
— colpoica Dall....... 238 —MreticulatamPoleeet 259 
— compacta Sm....... 246 — PURITÈRAMRVE MEANS 241 
—  congenita Sm....... 265 — Rüppelli Rve........ 258 
— costata d'Orb....... 262 —  scobinata Récl. ....: 183 
——,cristata (SM... 221 — seminulSmM.. Er. 0218 
— cubana Dall...° 1489; 238. | * — rSpeciosd Ro Tee 251 
—  decussata Costa..... 259 — Strangei A. Ad...... 187 
—  delicatula Pils...... 255 — : TA TARENT MN 266 
— distinguenda Tr..... 238 —\ HE ETIN ACER ER 238 
— divergens Phil..." 254 — .figerina/ Lames. 239 
—  (EXASNETAIMRVE Een 239 — MumidaPrest ee 266 
— fibula Ad. et Rve.... 254 —. venusta Phil........ 187 
— fijiensis Sm......... 265 COLICRYPTUS (nov. Gen.) 128 


— 407 — 
Pages Pages 
ÆCOLLONISTA (nov. Gen.). 128 CRYPTODON obesus Verr.., 301 
CONCHOCELE (G.) ........ 290 —  oblongus A. Ad... 295 
Conus franciscanus Hw.. 333 —  obsoletus V. et B. 314 
—  mediterraneus Hw.. 333 — -Omanensis Sm.... 316 
—  ventricosus Gmel... 333 — ovatus V. et B... 309 
—  ventricosus var. me- — ovoïdeus Dall.... 298 
diterranea Hw.... 333 —  Philippinarum 

ÆORBIS: (CG) A RME ei 285 Hamlet SA: 95 
— Cælata A. Ad:..... 289 —  piriformis Dall... 302 
—  despecta Hedl.... 289 — . planus V:etB.... 297 
—  elegans Desh...... 288 —  plicatus A. Ad... 295 
— fimbriata L....... 286 — . plicatus :Verr.... 298 
—  percostata Hedl... 289 — plicifer A:Ad.... 119 
—  rugosa Jouss...... 2817 —  polygonius Gld.. 315 
—  scitula A, Ad...... 289 —  rotundatus Wd... 307 
—  Sowerbyi Rve..... 288 — rufolineatus Sm.. 91 
‘CORBULA gibba O1......... 68 —  Sarsi Phil....... 296 
CRYPTOMPHALUS  aspersus —  serricatus Gpr. 295 375 

AN A 0 ARR ARRET PSE LES 38 —  suborbicularis A. 
CRYPTODON (CG) EC Len 289 AC A Ne 295 
—  acuticarinatus Sm. 316 —  subovatus Jeffr... 312 

—  barbarensis Dall.. 295 —  subquadratus A. 
— barbatus Sm..... 85 OA RES In © HUE 295 
—  bisinuatus Wd... 292 —  subradiatus Gld.. 315 
—  bullula Rve...... 91 —  sulcatus A. Ad... 295 
—  croulinensis Jeffr. 306 | (*) — transversus Bronn. 97 
—  croulinensis var. —  trisinuatus d'Orb.. 301 
altus V. et B... 307 —  victorialis Melv... 182 
— equalis V. et B... 299 —  Watsoni Sm..... 91 
—  falklandicus Sm.. 300 CTENA (SEGA ARRERe 234 
—  ferruginosus Forb. 307 —  cancellaris Phil..... 245 
—  flexuosus Coop... 1295 — pectinata Cpr...... 253 
—.  flexuosus Mig... 292 (CULTELLUS pellucidus Penn. 66 

—  fuegiensis Dall... 300 (GYAMIOMACTRA laminifera 
—  globosus Hedl... 79 Lamy Se EEE 7. 339 
—  Gouldi Phil...... 298 CYCLADICAMAU (GI) 339 
—  grandis Verr..... 302 — luciniformis Val. 354 
—  insignis V. et B.. 297 OYCLAS (GARE ACER EE 266 
—  investigatoris Sm. 315 —  arcuata Mig. ..... 281 
— _ japonicus A. Ad.. 295 — Cumingi Ad.et Ang. 277 
—  luzonicus Sm. 284, 291 —  dentata Wid....... 268 
—  manchuricus A. Ad. 295 —  eburnea Rve....., 273 
—  marionensis Sm.. 800 —  eburnea Rve...... 213 
—  Moseleyi Sm. 284, 291 —  lenticula G1d....., 489 
— Murchlandi Sow. 304 — Macandreæ H. Ad.. 2178 
—  obesus Dall...... 302 —  ornata Rve........ 210 


— 408 — 


pages 
Cyczas quadrimaculata M. 
AT RANNNEET Er 270 
_—  Semperiana Iss.... 211 
CxcLinA felan Adans...... 371 
CycLosToMa mamillare Lk. 1389 
—- VoltzianumMich. 440 
CYCLOSTREMA nitens Phil... 57 
CyPRÆA annulus L...... 334 
1 'iarahiea Let cer 334 
—_"arclica Ole -rce 48 
— arctica var. euro- 
pæa Mitg........ 48 
= monétaire 334 
CypriNa bisecta /Conr...... 14299 
=  orbiculata Turt... 246 
ICYRACHÆANIGS) MAN ENTER 216 
—  spinifera Mtg..... 218 
CYRENELLA (CAM) RENE SL 389 
——  alata Ad. et Rve. 384 
— americana Mor... 387 
— Cumingi Hanl.... 383 
— Dupontæ Joan... 385 
—  Jenticularis Desh. 384 
* __  Jucinoides Desh... 383 
— moretonensis Desh. 384 
—  oblonga Sow. 381, 382 
—  Philippinarum 
SOMMPMRRIS 384 
—  pisiformis Desh.. 384 
—\ noseda CANYON 
—  senegalensis Desh. 384 
—  sphæricula Desh. 383 
CYRENODONTA (G.) ........ 385 
CYRENOIDANGH) REC ATERE 389 
—  alata Ad. et Rve… 1884 
—  americana Mor... 387 
—  coreensis Ad. et 
RVE ALT MES 384 
—  Cumingi Han!.... 383 
—  Dupontæ Joan... 386 
— floridana Dall.... 388 
—  oblonga 'Sow..... 382 
— rhodopyga Mart.. 6387 
CYTHEREA castrensis L..... 241 
* 4. excavata Mort. 202, 208 
—  interrupta Lk..... 242 


CYTHEREA punctata L.... 
—  sphærica Lea...... 
—  tigerina L... 235, 
—  tigrina Lk........ 

DAMONIELLA (nov. Gen.). 

DENTALIUM vulgare Da C.. 

DENTILUCINA (C.-G.). 169, 


—  jamaicensis Spglr. 
DioponTA Barleei Jeffr..... 
DIPLODONTAN(CA) ARRETE 
acclinis Conr.... 
Adamsi Ang.... 
Adansoni Rve... 
africana Bartsch. 
alata Ad. et Rve. 
aleutica Dall.... 
almo Bartsch.... 
amboinensis Sm.. 


* 


apicalis Phil.... 
343, 309, 
artemidis Dall... 
auriculata (Sow. 
343, 
barhampurensis 
Prest.-757..r 
Barleei Jeffr.... 
Berghi D. et F... 
brasiliensis Mittr. 
118, 

bullata Dkr. 91, 
cælata Rve. 368, 
Candeana d'Orb. 
BUS 

capax Cpr...... 
chilkaensis Prest. 
cireularis Dkr. 
343, 

conspicua Sm... 
corpulenta Sm.….. 


diaphana Gmel. 

338, 
dilatata Phil... 
dolata Phil...... 


Annandalei Prest. 


crebristriata Sow. 


— AO 


Pages 
DIPLODONTA elevata (Conr.. 362 
ethima Melv. et 
SES SP. 359 
Gabbi Dall...... 358 
genethlia Melv... 348 
globosa Forsk. 

104, 345, 851 
globularis Lk. 85, 350 
globulosa A. Ad. 351 
granulosa Dkr.…. 367 
Gruneri Dkr.... 372 
guaraniana d'Orb. 360 
holosphæra Melv. 848 
incerta SM... 339 
inconspicua Phil. 

398, 1359 
insulsa Prest... 356 
intermedia Bdi.. 

342, 364 
jacksoniensis Ang. 355 
janeirensis (Rve. 

391, 360 
japonica Pils. 

351, 368, 371 
Jousseaumei La- 

MVEN ASDE 365 
kiawahensis Holm. 369 
labelliformis Loc. 

345, 348 
later en se 404 
lævis Eichw.... 97 
lamellata Sm. 

192; 340,355 
lateralis Sm..... 344 
leucophæota Rve. 359 
leucotina Hanl.. 3839 
luciniformis Val. 354 
lupinus  Broce. 

336, 340 
lupinus Phil... 343 
Nevilli Sow..... 356 
notata D. et S... 369 
novo-zelandica 

Ave ES Mer: 392 
nucleiformis 
362 


NVagn 1. 


Pages 
DIPLODONTA obliqua Phil. 
200, 376 
orbella Gabb...,. 361 
orbella Gld. 356, 
368, 371 
orbiculata Monts. 
345, 348 
orbiculata var. la- 
belliformis Loc. 345 
ovalisPrest......1373 
pacifica P. Fisch. 354 
patagonica d'Orb. 363 
Philippii Hupé… 360 
pilula Dall...... 339 
platensis Borch.. 377 
platensis var, ca- 
maronesia Ih.. 377 
platensis Dall... 368 
Portesiana d'Orb. 359 
punatata (Say 
118, 354, 360 
puncturella Dall. 369 
radians Desh.... 188 
raveyensis Stur. 349 
rotundata Mtg. 
103, 105, 335, 340 
rotundata var. su- 
brotunda 155... 342 
satparaënsis Pr. 356 
Savignyi Vaill. 82, 346 
scalpta Sm...... 359 
semiaspera Phil. 
331, 851, 366 
semiaspera var. 
discrepans Cpr. 
368, 370 
semireflecta Kr.. 368 
semireticulata 
d'OTDE ESS. 368 
semirugosa Dall.. 369 
senegalensis Rve. 203 
sericata Ad. et 
RVe 2091408370 
soror C.IB. Ad. 369 
sphæricula Desh. 383 
Striata Hutt..... 852 


Pages 


DipLopoNTA subcostata Odh. 
subcrassa Sm... 
subglobosa C. B. 
3904, 
subglobosa fm. 
904, 
subgranulosa 
sm. : 
sublateralis Sm.. 
subquadrata Cpr. 
subquadrata Gab. 
subrugosa Dkr.. 
subvexa Conr….. 
subrotunda Iss.. 
tasmanica T. 


…........ 


tellinoides Rve.. 
Torelli Jeffr..... 
Torelli var. aleu- 
HDI SE 
trigonula Bronn. 
343, 362, 
tumida H. Ad. 82, 
turgida V. et Sm. 
undata Cpr.….... 
WÉLEN (Clare ce 
venezuelensis 
TARA EN 
Verrilli Dall .... 
vilardeboæna 
L'ODDSMRANE 
zelandica Gr... 
DIPLODONTINA (G.) 
tumbesiana St. 
DTVARICEDTAN(C)ERERER ET 
angulifera Mart. 
266, 
Cumingi Ad. et 


ss... 


— 


Cumingi var. Hut- 

toniana Van... 
Dalliana Van... 
dentatatSts rer 
dentata Wd..... 
divaricata L..... 
eburnea Rve.... 


349 
355 


360 


361 


393 
399 
397 
398 
1397 
331 
342 


392 
95 
399 


399 


363 
348 
331 
398 
338 


360 
331 


371 
392 
340 
340 
266 


— 410 — 


DIPLODONTA gibba Gr..... 
ITPEX VOIR. cures 
liratula Sow.... 
Macandreæ H. Ad. 
ornata Rve.. 266, 
perparvula Dal. 
PE, 
pisum Phil..... 
quadrisulcata 
Orpi 
DonaAx variegatus Gmel... 
ViTtATUS DANCE. 
vittatus var. atlan- 
HCMMENEERERESE 
vittatus var. aurea 
Dautz. n. var..... 


— 


—  vittatus var. lactea 
MARNE SFR 

—  vittatus var. magna 
D'AMENER 
DONOVANIA minima Mtg... 
Doris pilosa Müll........ 
DosiniA exoleta L......... 
—  exoleta var. inter- 


BD SE D SD 
exoleta var. omnino- 

albescens Ph... 
DOTONA (nov. Gen.)..:.2. 
EGERIA (G..) 
IEGRACAN (CE) AAA 
AINARIC ALAN RCE 
DA TULANMIER PE 
ELATHIA Arconatii Iss.... 
EMARGINULA fissura L..... 
rosea Bell..... 
ENA znassenensis PIry..... 
ENIGMONIA (nov. Gen.).. 
ENSIS enSis ADEME 


PAPUIOS ELEC EEE 
EPIDEIRA (nov. Gen.).... 
EPILUCINA (Sect.) 
californica Conr. 

ANT 
*ERYcINA subconvexa d'Orb. 


ss... 


sechellensis d'Orb. 


NP 

Pages 

‘ETREMA (nov.tGen.) ... 124 

EULIMA incurva Ren....... 93 

—  intermedia Cantr.….. 03 

EULIMELLA acicula Phil... 94 

EULOPANSEUL) EEE. LA 

— sagrinata Dall..... 220 

EuPaARYPHA pisana Müll.. 5, 11 

EUTHRENA (nov.Gen.) ... 128 

EXOMILUS (nov. Gen.)... 124 

BXTRA eXILTA JOUSS 0e. AO 

PELANTANS EG) MEEENRANL > 338 

—  Adamsi Ang.…..... 399 

—  Annandalei Prest... 373 

—  chilkaensis Prest... 313 

—  crebristriata Sow... 373 

—  diaphana Gmel. 338, 371 

—  jacksoniensis Ang.. 355 

— minor SOW......... 313 

—  ovalisPrest........ 313 

—, rosea Récl. 338;/371, 372 

—  sericata Rve........ 314 

— subradiata S0oW.... 313 

—  tellinoides Cpr..... 314 

— US CITE ERNEZ 316 

FELANIELLA (S.-G.)... 338, 316 

—  alfredensis Bartsch. 377 

—n apicalis Phil... 364 

—  artemidis Dall..... 371 

— Candeana d'Orb... 373 

—  cornea Rve....... 314 

— obliqua Phil....... 316 

—  nitens Rve........ 314 
—  sericata Ad. et Rve. 

95 

7 USAGE res 338 

—  Vilardeboæna d’Orb. 377 

FERUSSACIA amblya Bgt... 136 

—  atlasica Plry.... 135 

—  ennychia Bgt... 136 

— Mabillei Pal.... 136 

—  Marteli Plry... 136 

—  subcylindrica L. 332 

—_  LONESCOLMBET.. « 136 

FIMBRIA (G.) ....... a 001285 

— magna Mühlf..... 286 


Pages 
FISSURELLA mamillata Ris- 

CIO RACE NS ARTE 2 Er 51 
FORSKALENA (nov. Gen.). 128 
FossarIA truncatula Müll.. 138 
FOSSULARCA lactea L...... 60 
GAFRARIUM cælatum A. Ad. 289 

— fimbriatum 'L.... 287 
— seitulum A. Ad.. 289 
GALEODINA carinata Da C... 01 
Gar1 depressa Penn...... 66 

— depressa var. cærules- 
CENSRRETREE TC Re 66 

— depressa var. flaves- 
LENS AE eee 66 

— depressa var. lactea 
EE D SN PPT EL CS 66 
GIBBULA Cineraria L...... 96 

—  cineraria var. ela- 

Hors Deere ee 96 
= cineraria Var. va- 
riegata Jeftfr. "56 
ED ACUS AI ere 56 
— magus var. alba 
AE RON E 56 
— _magus var. griseo- 
la Dautz. n. var. 56 
— magus var. 0bso- 
leRAtB DE DR 56 
—  Mmagus Var. pro- 
ducta B. D. D... 58 
—  umbilicalis Da C... 57 
—  umbilicalis var. im- 
perforata Dautz. 517 
GLANDINA Foucheri Dautz. 

D SD ere es 321 

CLOCOMENFA(COERRERE 339 

_- Montaguana 

Leach.. 335, 841 

GONILIA Calliglypta Dall.. 73 
GONOSTOMA columnæ Pons. 11 
— HUIO HP Ir Ye CN 10 
— lenticula Fér.... 10 

— lenticularis Mor. 141 

—- marocana Mor... 11 
— Tarnieri . Mor... 11 
GRANOPUPA granum Drap. 134 


e 


pages 


GURALEUS (nov. Gen.) .. 
HÆDROPLEURA septangula- 
TIME ES CRE TE CET CE 
HALioTis tuberculata L.... 
HAMINEA navicula Da (C.... 
HANLEYA scabrida Jeffr.... 
HELIX acuta Müll........ 
— ahmarina Bgt......… 
Halabastra Peche" 
—  alabastrites Mich.... 
—  aperta Born......... 
— apicina Lk........4. 
maspersa Muller. "te 
Noms emonronec 
— balearica Zen -cr 
MDArTDARAMIEEE Te 1. 
—  Bleicherei Pal.. 
—  candidissima Drap... 
— “columnæ Pons... 
CO VIEMOR EE. Ce 
AE COLANANIEE EE ET 
— <euphorcella Pech.... 
— faux nigra Chemn... 
—  globuloidea Terv... 
"Ibrahim eee 
— inverse WESL- 
= Llacteda Ross. 082, 
__NlemoineisDeb er... 
= ENTICUIAIRET RE 
— LiMOSALAEN CAE CC 
— Lucasi Desh........ 
—  Jucentumensis Bgt.….. 
— Jucorum Gmel...... 
—  marmorata Fer...... 
—  mauretanica Bgt.... 
—  melanostoma Drap.. 
—  mograbina Mor..... 
—  Moneriana Bgt...... 
—  mryristigmea Bgt.... 
— Pallaryi Koch....... 
—  Pauli Dautz......... 
— piratarum Kob..... 
—  pisana Müll...... 8, 
—  prælongata Plry.... 
—  punctata Müll.. 35, 
—  punctata var. mauru- 


124 


Pages 
14 :KOD ER 36 
HEDTDUDINEE PER EE NE 133 
—. riffensis Plry....... 39 
—  soluta Mich........ .23 
—  sphæromorpha Bgt.. 33 
—  tingitana Pal....... 30 
— Vanvincquiæ (Cr..... 24 
—  xanthodon Ant...... 31 
HEMIDAPHNE (nov. Gen.). ‘124 
HeRE (SEGA CMS 171 
—  Adansoni d'Orb..... 203 
—  aurantius Desh..... 201 
—  leucocyma Dall.. 172, 205 
—  mazatlanicus Cpr…... 202 
—  pensylvanicus L..... 199 

(*)—  Richtofeni Gabb. 171, 
202, 208 
—  sombrerensis Dall... 202 
Hima incrassata Strôm.... 45 
—  varicosa Turt....... 45 
HiNIA reticulata L......... 49 
IBERUS subscabriuscula Bgt. 25 
—. sultana Mor.. 1." 26 
IDOTHÆAN(:) RECRUE 285 
——  perforata Schum. 286 
INQUISITOR (nov. Gen.).. 124 
ISCHNOCHITON Ccinereus L.. 58 
—  marginatus Penn. 58 
JSOCARDIA CONCERNÉES 291 
JAGONTAT(S EG) EE TERRE 234 
= bella Conree eee 254 
—  chiquita Dall....... 254 
—— = costata d'Orb. 262,272 
—  decussata Costa. 259, 261 
—  divergens Phil..... 254 
—  galapagana Dall... 254 
—  imbricatula C.(B. Ad. 249 

—  imbricatula var. fi- 
liata Dail.. 250, 252 

—  imbricatula var. re- 
curvata Dall. 250, 252 
—  jagon Adans.. 234, 246 

—  mexicana Dall. 175, 
253, 0254 

—  muricata Chemn. 

483, 250 


PR 


CO] 


JAGONIA orbiculata Mtg 
175, 184, 200, 
orbiculata var. filia- 
tas Dal: 247 
orbiculata var. im- 
bricatula C. B. Ad. 
orbiculata var. or- 
biculata Mtg..... 
orbiculata var. re- 
curvata Dall..... 
pectinella C. B. Ad. 
pectinula C. B. Ad. 
portoricana Dall... 
reticulata Poli. 259, 
reticulata var. cæru- 
lans Monts...... 


— reticulata var. fla- 
vida Monts... .... 

#* — speciosa Rog...... 
— squamosa Lk. 249, 
—. textilis Guppy..... 


k* 


Vendryesi Dall..... 
JAPEUTHRIA (nov. Gen.) 
“JOANNISIAE (Cr) MENT. 0. 
oblonga Sow.... 
«JOANNISIELLA (G.) .....,.. 
Cumingi Hanl. 
moretonensis 


oblonga Sow…. 


subquadrata 
Hedl... 358, 

JUJUBINUS exasperatus 
— striatus L.... 
KELLYA abyssicola Forb... 
cycladia Wd...... 
ferruginosa Forb.…. 

orbicularis Wd. 
305, 
transversa Forb... 
KELLYELLA miliaris Phil... 
KOROVINA (nov.Gen.) ... 
ÆLACUNA pallidula Da C... 
puteolus Turt.... 


sphæricula Desh. 


— 413 — 


Pages 


LACUNA vincta Mig....... 

—  vincta var. canalis 
LÆVICARDIUM norvegicum 

SPRIFÉ RSR UeRRE 
LÆVICORDIA orbiculata Seg. 
LAMELLARIA perspicua L... 
LasÆA rubra Mtg......... 
LASKEYA (nov. Gen.).... 
LENTICULARIA (G.) 
LENTILLARTIA (CG) 
divergens Phil. 
punetata L..... 
GRINaL Le. 
LEONIA mamillaris Lk..... 
miamillaris var. tur- 

moulatarPiry-- 
LEPIDOPLEURUS Cancellatus 

SON NE AR Nes te dec 
MEPTAXINOS (GOERNER 
eumyarius Sars.…. 
incrassatus Jeffr. 
minutus V. et B. 
LEUCOCHROA. (G.) ..:..... 
LEUCONIA bidentata Mtg... 
LIGULAN (CS) LCR AE 
Lima subauriculata Mig... 
LIMNÆA balthica L.....,.. 
MOSS 
minuta Drap. .... 
ovata Drap....... 
truncatula Müll... 
truncatula var. mi- 

nuta Drap...... 
VULSAFIS PTS... 
vulgaris var. mi- 

nOTLPIEYE 
LINGA (SeCR)ERREREE ECS. 
Adansoni d'Orb..... 
aurantia Desh....... 
columbella Lk. 172, 
despecta Sm.…....... 
pensylvanica L...... 
LITTORINA littorea L...... 
littorea var. bal- 

teata D. et F... 


— 


— 414 — 


Pages 
LIiTTORINA littorea var. bre- 


vicula Jeffr.... 
littorea var. san- 
guinea D. et D. 
littorea var. vul- 
garis SOW..... 
neritoides L... 
obtusata DEEE 
obtusata subsp. 
littoralis L..... 
obtusata var. au- 
rantia Dautz... 
obtusata var. fus- 
ca Mke 
obtusata var. in- 
versicolor D. et 


obtusata var. oli- 
vacea D. et F.. 
obtusata var. re- 
ticulata D. et F. 
obtusata var. re- 
LUSAVÉREE CON 
obtusata var. rhab- 
dota D. et F... 
obtusata var. vit- 
DOME 
SAXATISNDI ETES 
saxatilis subsp. ju- 
DOS PES 
jugosa var. fus- 


saxatilis subsp. ni- 
grolineata Gr.. 
nigrolineata var. 
compressa Jeff. 
saxatilis subsp. 


PUS EMATAEE 
rudis var. albida 
DAUtZAIANAARS 
rudis var. fulva 
MONTS MR ENS 
rudis var. fusca 
DACeRErE amer: 
rudis var. lutea 
D: eRUDES 2 


48 


48 


Pages 


LITTORINA rudis var. mi- 
niata D. et F.. 
—  rudis var. rudis- 
sima Bean. .... 
—  rudis var. zonaria 
Bean 
—  Sphæroidalis Loc. 
LoLiGo media L.......... 
—= vulgaris LEE 
LORIPES (G.) 
—  aberrans Dautz.... 
—  anatinelloides Rve.. 
= ASSUMIIISEANE. EE 
—  bialatus Pils....... 
— MBUENUDINSN, PEER 
—  chrysostoma Meusch 
—  clausus Phil. 105, 109, 
— clausus var. galli- 
caput Jouss...... 
—  compressus Dall... 
—  concinnus H. Ad. 
114, 
—  concinnus Hutt. 114, 
—  contrarius Dkr..... 
—  cryptella d'Orb. 118, 
—  Cumingianus Frfld. 
—  decussatus H. Ad... 
—  desideratus Sm.... 
—  Desmaresti Payr... 
—  divaricatus ‘L...... 
—Mdiversens Phil." 
—  eburneus Conr..... 
—  edentulus L........ 
—  edentulus Lk:..... 
—  edentuloides Verr.. 
—  elevatus Conr..... 
—. ellipticus Sc....... 
re CNINTENISISS ER 
—  Fischerianus Iss... 
— _floridanus Conr.... 
— “fragilis Phil..." 
—  Gervillei Récl...... 
—  gibbosus Sc... 89, 
—  globosulus A. Ad... 
—  globosus Forsk.. 79, 
—  Gordoni Sm....... 


«an ent ete ahe sale 


49 


SUD CES Le ee UT 


jé 


Pages 
LortpEes Haldoni Mlv.etiSt. 119 
— HAE US EMEA Se 84 
—)\icterious Ang... 110 117 
—  jacksoniensis Sm... 115 

—  lacteus Paoli. 68, 99, 
400, 104, 109; 116 

—  lacteus var. angula- 
ta MOntS enr 106 

—  lacteus var. Desma- 
REA AYT 7. 107 

— Jacteus var. lactoi- 
TéÉSDESN Enr br 106 

— Jacteus var. lenti- 
cularis Monts.... 106 

—  lacteus var." squar- 
OS Monts 106 

—  Jlacteus var. tumida 
(BTUSEET an Enr 166 
— . Jacteus Sow....... 107 
— Jens. Verr. et Sm... 220 
— Jeucoma Turt...... 116 
— lucinalis Lk.… 100, 104 
—Movum RVE ....:... 78 
—  pertenuis Sm....... 118 
—  Philippianus Rve... 80 
—  Philippinarum Han!l. 95 
—— PICEUS He At... 84 
EME EE OT Ce 80 
= "pliciter A; AG... 119 
—  quadrisulcatus d'Orb. 267 
— Ramsayi Sm.. 116, 117 
—  rosaceus Sm...... 119 
—  roseus Andr....... 119 
4, TOlatUuSs GlA 226. 119 
—  transversus Bronn.. 97 
—  tumidus A. Ad..... 82 
—  tumidus Rve...... 18 
—. victorialis Melv..... 182 
LORIPINUS (Sect). ......., 18 
—  appendiculatus Loc. 98 
—  fragilis Phil... 78, 89 
—  Philippianus Rve... 80 
— _Schrammi Cr....... 85 
UCI DR Ua CE ae der 14 
—  acutilineata Carp... 191 
* —  acutilineata Conr.. 191 


LUCINA acutilirata Carp.. 


Adansoni d'Orb. 
198, 201, 
Adansoni Rve. 203, 
æquizonata St..... 
affinis Eichw...... 
AIDASPUT RES 
ambigua (Braz...... 
americana C. B. Ad. 
americana Def..... 
amiantus Dall..... 
amorpha Stur..... 

amphidesmoides 
DES PE ER MUTE 
anatinelloides Rve.. 
angela Melv….. 115, 
angulata Desh...... 
angulifera Mart.... 
annulata Rve. 190, 
antarctica Phil..... 
Antillarum (Gabh... 
Antillarum Rve.... 
antiquata Récl..... 
antiquata Sow...... 
appendiculata Loc.. 
approximata Dall.. 
arcuata Mig....... 
ARDETITeHERVE 1-7 
artemidis Cpr...... 
assimilis Ang...... 
astariea Nyst.1.. 
aurantia Desh...... 
balaustina Payr... 
barbata Rve... 94, 
bella Canne". 
bella Conr:.-.".. 
bengalensis Sm.... 
bialatar Pise en. 


bipartita Phil...... 
blakeana Bush..... 
borealis Gp 
borealis L. 68, 112, 
147, 182, 190, 194, 
204 


Pages 
194 


— 416 — 


Pages 
LuciNaA brasiliana d'Orb, 118, 360 


brasiliensis Phil. 118, 
Brazieri SOW...... 
bullata Phil... 83, 
DPUlIAtAERVe. ere 
bullula Rve. 84, 89, 
CAdUCAIESC tree 
CÆlATA RVE.-.- C0. 
calculus Rve....... 
californica Conr. 171, 
cancellaris Phil... 
Candeana d'Orb. 373, 
CAPAX CP Rte 
caribæa d'Orb...... 


‘Chemnitzi Phil.... 
Childreni Gr.. 120, 
chrysostoma Meusch. 
81, 
circinaria Dub..... 
CITCINATAN DIE EREEE 
GIitLiINa ANS. ....... 
clausa Phil. 94, 103, 
colpoica Dall....... 
columbella Lk. 172, 
columbella Sow.... 
commutata Dkr.... 
commutata Phil. 267, 
compacta Sm...... 
concentrica Ad. et 
JAN RARES 105, 
concentrica Lk. 105, 
concinna H. ‘AG.... 
congenita Sm...... 
Conradi d'Orb..... 
contracta Kay...... 
contracta Say. 490, 
contraria Dkr. 1410, 
Cornea Ave. ete. 
Cornueliana d'Orb.…. 
corrugata Desh.. 76, 
corrugata Dkr...... 
costata Gabb....... 


360 


LUGINA costata H.et'T.... 


crassilirata Tate... 
crenella Dall...... 


cristata Récl. 74, 180, 


cristata Sm... 75, 
Crosseana Iss...... 
Cumingi Ad. et Ang. 

212, -216, 
curviradiata Nyst.….. 
Dallilge. ns. 
Dalliana Van....... 


TAVANENSD ES AE 
decussata H. Ad.... 
decussata Costa. 248, 
Defrancei Desh.... 
Defranciana d’Orb.…. 
dentata Defr....... 
dentata Gil dmee 


dentata Wd... 275, 
dentifera Jon.. 179, 


182, 

Deshayesi d'Orb.... 
desiderata Sm...... 
Desmaresti Payr. 

103, 105, 

despecta Sm........ 
digitalis Kr........ 
digitalis Lk........ 
distinguenda Tr... 
divaricata Gr...... 


divaricata L.. 26 
divaricata Rve. 27 
divergens Phil. 24 

25 


edentula Aud...... 
edentula L.. , 77, 18, 
edentula f. ovum 


210 
221 
221 


LuciNA edentula var. Phi- 
lippiana Rve...…. 

— edentula var. pila 
VENT Peel 

— edentula Lk....... 
—  edentuloides Verr.. 
Helatanion 71102 
— elegans H. Ad...... 
—  elongata Odh...... 
—  emarginata Barth.. 
ETVIRPEA ISSN CEE 
—  eucosmia Dall. 173, 
—  euglypta Sm....... 
—  exasperata IC. B. Ad. 
—  exasperata Rve. 236, 
—  excavata Carp.… 202, 
— excavata d'Orb. 202, 
—  exigua Eichw...... 
—  Eydouxi Val....... 
= faDulat Ryve 198; 
—  fenestrata Hds. 184, 
—  ferruginosa Forb... 
— fibula Ad. et Rve. 
253, 254, 

—  Fieldingi H. Ad.... 
fijiensis Sm........ 
— HIOSR  DANIPPES EE" 
2 NIDSA SL... dA; 
—  Fischeriana Iss..... 
—  flandrica Nyst..... 
—  flexuosa Beau...... 
flexuosa (Gld....... 
—  flexuosa Mtg...... 
—  floridana Conr.…. 
—  fragilis Kr......... 
— fragilis Phil. 78, 
, 84, 89, 104, 
—  friabilis Rve....... 
—  funiculata Rve..... 
Gaini Lamy n. sp.. 
—  galli-caput Jouss... 
—  gemma Rve....... 
—  Gervillei Récl...... 


pibbosa SC. ......: 


— 417 — 


Pages 


80 


*LUGINA gibbosula Bast.... 


* 


* 


gibbosula LKk....... 
gigantea Desh..... 
globosa Chemn..... 
globosa Vaill....... 
globularis Jouss... 
globularis Lk. 85, 

89, 
Gordoni Sm........ 
grandinata Rve.... 
granulosa C. B. Ad. 
guaraniana d'Orb... 
hawaiiensis Sm..... 
heteroclita Bory.... 
hiatelloides Bast... 
Huttoniana Van.... 


icterica Rve.. 115, 
116, 

icterica T. Wds..... 
ignota Loc... 196, 
198, 

imbricatula (€C. B. 
Ne EL UE OS 


inconspicua Sm.... 
inCrüustata I... 
INCUlLA EI ET 
induta Hedl.... 97, 
induta Stol. 97, 285, 
insculpta Rve...... 
interrupta Lk....... 
irpex SM. ........ 
jacksoniensis Sm.. 
jagon Adans.. 246, 


jamaicensis Spglr. 

170, 174, 
janeirensis Rve..... 
lactea A. Ad... 105, 
lactea Deshe."""""" 
LACET 
lactea Poli. 90, 94, 
lactea Wkf.... 89, 
lacteola Tate. 105, 
lactoides Desh..... 
Lamarcki Dkr..... 


lamellata Sm. 191, 


— 418 — 


Pages 
LucinA Lamothei Dautz.... 215 
= DLaAvanir A AlEESSS 222 
AN NTen SRE APE ce 220 
"Jens ROM ASE Ce 220 
"lens Verr CLS... 22 
enterrer 189 
—  Jenticula Rve.. 189, 238 
— Jeucocyma Dall. 172, 205 
—  lJeucoma Turt.. 100, 104 
—  leucophæota Rve... 359 
—_—_ Hlevukanasmi#eere 264 
— Jingualis Cpr...... 207 
—-cinieConr ee 184 
AI aIANS ONE RRE AT 
AC NAS Eee 0 0 NT 2 
—  Jupinus Desh...... 218 
Juan 75 
=. Juteola Desh......" 106 
AURA Net brn se 264 
—  Mancandreæ H. Ad. 
7H ERTAT S) 
— Martini Barth...... 95 
— Maitthæi Val....... 83 
— Mayi Gat. et Gab... 221 
—  mazatlanica Cpr.... 202 
— mexicana Dall..... 253 
— minima T, WVAs...10269 
—  minuata Desh...... 258 
—_—NINUIAUDESN. 0258 
—  mirabilis Dkr.. 74, 122 
—mirabilis LDC...74,."192 
* —  multilineata T,.et H. 210 
—  multistriata Conr... 206 
—  munda À. Ad...... 254 
—  muricata Spgir. 175, 250 
— nassula Conr.. 170, 184 
—  nasuta Guppy. 184, 252 
—Mnilens'RVER SL... 314 
—  novo-zelandica Rve. 352 
— (Nuttali Conr....... 185 
—MnUxIV-eh BCE 264 
— obliqua Defr...... 292 
—  obliqua Goldf...... 252 
—  obliqua Phil... 200, 
2527810 


Pages 
LUCINA obliqua Rve. 200, 
290,202, SU 
—  oblonga Hedl...... 265 
—  oblonga Lk:....... 319 
—  oblonga Phil....... 15: 
—  occidentalis Rve. 249, 251 
—  ochräcea Ryve...... 185: 
—  OErstedti Môrch.... 71 
—  orbella Gld........ 356- 
—  orbicularis Desh. 200, 237 
—  orbicularis L... 237, 248 
—  orbicularis Sow.... 237 
—  orbiculata Mtg. 248, 261 
—  ornéta C. B. Ad. 262, 272 
—  ornata Ag... 263, 272: 
—  ornata Goldf....... 218 
— OTNALA AVE... 210 
—  ornatissima d'Orb... 270 
—  ovulum Rve....... 91 
— ovum Rv... 71,18, 341 
—  pamela Melv. et St. 181 
— patagonica d'Orb... 363 
—— paupera Tate..." 17 
—  pecten Lk. 209, 246, 
257, 261 
—  pecten d'Orb...... 259 
—  pecten Rve... 249, 251 
=) Ipectem Sn... ue 250: 
—  pectinata ‘(C. B. Ad. 
1HSN 250052 
—  pectinata Cpr. 
115 253 027 
—  pectinata Gmel. 170, 173 
—  pectinella C. B. Ad. 250 
—  pellucida Blv. ‘100, 103 
—  pellucida Car...... . 281 
—  pensylvanica L. 
182, 199, 252, 302 
—  perobliqua Tate.... 118 
—  perparvula Dall.... 274 
—  phenax Dall et St... 92 
—  Philippiana Dall... 85 
— Philippiana Rve.... 80 
—  Philippinarum Hanl. 
16, 285, 354 
— pictaH. Ad. 00 84 


pages 
LuciNA pila Rve........ 80 
—  pilula C. B. Ad..... 215 
—  pisidium DKkr...... 265 
—  pisiformis Th...... 74 
* —  pisum d'Orb....... 212 
=" pisum Phil... 212, 274 
—  pisum Rve......... 211 
* —— ‘ pisüm S0W..-..... 212 
— Portesiana d'Orb... 359 

—  pristiphora Dall et 
Side MERE 220 
—  prolongata Cpr..... 207 

—  pulchella C. B. Ad. 
T4, 214 
* —  pulchella Ag. 122, 283 
* ——  pulchella Grz...... 214 
—  pulchella Lge...... 214 
—  punctata Cpr...... 238 
== punctata L..: ‘201, 244 
—  punctata Pouls.... 236 
* —: punctulata Lea.... 369 
—  pusilla Gld........ 236 
— quadrata Ang...... 264 

—  quadrimaculata M. 
ADR RE ne 270 
— quadripartita Jeffr.. 268 

—  quadrisulcata d'Orb. 
267, 282 

(*) —  radians Conr. 170, 
188, 376 
* — radians Desh. 188, 376 
(*) — radiata Conr…. 188, 376 
— radula Gld.:....... 189 
—"raqula Mie... "177, 194 
— ramulosa Gld...... 254 
— MReeveana Récl..... 116 

— Reevei Desh. 176. 
255, 258 
— reticulata Lk....... 196 

—  reticulata Poli 

248, 250, 259, 261 
— reticulata V. et B... 250 
{*)— Richtofeni Gabb.171, 202 
—  rosea Ang......... 119 
— rotundata Mtg..... 340 
= 91 


rufolineata Sm..... 


tenuilamella Brus.. 


Pages 
rugifera Rve....... 241 
rugosa Hedl....... 213 
Ruppelli Rve...... 258 
sagrinata Dall..... 220 
SaPsIMP ile Fe 296 
scabra Chemn...... 174 
scabra Lk. 175, 182, 250 
Schrammi Cr. 81, 85 
scobinata Récl..... 182 
sechellensis d’Orb…. 273 
seminula Desh...... 213 
seminula Gld. 211, 213 
seminula Sm....... 213 
semireflecta Kr..... 368 
semireticulata d’'Orb. 
361, 368 
Semperiana Iss. 
HOMO 
senegalensis Rve. 
2081 
sericata Rve. 374, 376 
serrata d'Orb.. 275, 283 
simplex Rve...... 197 
sinuata Mtg....... 292 
sombrerensis Dall.. 202 
SALOr CB MAT: 009 
speciosa Rog. 201, 251 
. Sphæroides (Conr…... 284 
spinifera Mtg...... Pas il 
spinosa Phil....... 218 
squamosa Conr..... 251 
squamosa Desh..... 259 
squamosa Lk. 249, 251 
Strangei A. Ad.... 186 
strigilla St... 268, 276 
subfragilis Dautz... 92 
subglobosa C. B. Ad. 
304, 860 
subradians d’Orb. 
188, 376 
subvexa Conr...... 331 
SUICA AE NAT ANT 
sulcata Rve........ 176 
T'ALEN ATIEE ei ctotee 266 
tellinoides Rve. 95, 375 
219 


— 420 — 


Pages Pages 


Lucina tenuisculpta Cpr. LuciniscA Nuttali Conr…... 185 
472; . 044 — venusta Phil.... 186 
— textilis GPy........ 263 LUCINOMA {S=G.)2... 171 
— ex PIeReeCEE 262 — æquizonata St.. 191 
— tigerina Cpr....... 238 = annulata Rve... 194 
— tigerina L.... 239, 258 —  blakeana Bush.. 191 
— ytigerina Rve.r.--- 235 —  borealis L...... 19% 
__ 4ransversa Bronn. — filosa St... 171, 189: 
97, 289 _— Gaini Lamy n. 
— transversa Sm. 98, 220 Sp….......... 1927 
— trifarie Kr4ae:- 280 —  heroica Dall.... 194 
== \tirigona SC MN: 363 2 lamellata Sm... 197 
—  trisinuata d'Orb.... 301 TAN Nes Dauiz0t ù 
(*)— trisulcata Conr.... 206 Fish......... 198 
— tumida Prest....... 266 Lucmnopsis undais Æenn: 
—_ tumida Rve. 78, 91, 266 200 ee 
; LUNATIA catena Da C..... 52 
—UNTALA PPT ere 205 Fra 
". —  nitida Don....... 02 
RS 75, 205 | Lumrarta lutraria L...... 67 
—  undata Sol OO B CRE nn __  oblonga Chemn... 67 | 
me ed 281 | Macoma balthica L...... 70 
bn RDA NOR = tenuis Date 77e 69: 
—  valida SLIEn eCace 209 __— tenuis var. alba 0. 
—  venezuelensis Dkr… 360 CNCnete TOR 69 
— venusta BUUETETRT 186 = tenuis var aibida 
—,) vesiculd Gid:.. 01 83 RMS ne UE 69 r 
—  vilardeboæna d'Orb. 377 _— tenuis var. aurantia 
—  virginea Desh...... 176 MOTS LS SERIES 69: 
—  virgo Rve......... 201 __ tenuis var. carneo- 
—  Voorhævei Desh. 74, 122 la Dautz. n. var. 69: 
—  Watsoni Sm....... 91 _— tenuis var. macu- | 
— Zelandica Gr....... 302 lata Dautz. n. var. 69 
LUCINELLA (Sect.) ........ 267 MACTEOLA (nov. Gen.)... 124 
—  divaricata L. 267, 280 MACTRA corallina L........ 61 
LUCINIDA (G.) ....... D9AUIS __—  corallina var. at- 
— assimilis Ang.. 115 lantica B. D. D.. 67 
—  cryptella d'Orb. —  corallina var. cine- 
118, 360 nes Mibe een 67 
— hilaira Hedl..... 118 —. gläuca-:Born.}.... 67 
—— Ramsayi Sm.... 117 —  solida L......... 67 
LUCINISCAN(SECI) NE RENECE 470 — _solida var. trunca- 
— fenestrata Hds.. 185 taMtes er ee 67 
— muricata Spglr. 182 —  subtruncata Da C. 67 
— nassula Conr. MACULARIA Pauli Dautz.... 31 
170, 184 — riffensis Plry... 33 


MANGILIA costata Don..... 4% 


MANzoNIA costata J. Ad... 
MARGARITANA elongata LKk.. 
—  marocana PIry. 
— sinuata Lk.... 
MARGINELLA amydrozona 


— aurantia LK.... 


— borbonica Jouss. 


— dactylus Lk.... 
== Decaryi ‘Bav. 
MMS DEC tree 


— 421 — 


Pages 
51 
159 
157 
159 


164 
3833 
164 
165 


La delphinica Bav. 


— Fuchsi Cossm.. 


— gracilis C.B. Ad. 


— gracilis Edw... 
— gracil:s Fuchs. 
—_ gracilis May... 
— Lantzi Jouss... 
_ Maugeana Hedl. 
— pulchella Knr.. 
— pumila Redf.….. 
— Sacyi Cossm.…. 
— suavis Souv….. 


—= subgracilis Redf, 


- sulcata d'Orb.. 
MassoriaA lactea Mich..... 
MASTÜS püupa L........... 
MAURONAPÆUS Marteli Plry. 

— znassenensis PIry. 
MEGAxINUS (Sect.) ..- 93, 
—  transversus Bronn. 
—  transversus var. 
appendiculata 


—  unguiculinus 
FONDS RE ee 
MELANOPSIS acutula Plry.. 
—  algerica Plry... 
—  Barbini Plry.... 
—  compacta PIry.. 
— _ costellata Fér... 
—  cylindrica Stol.. 
—  Douttei Plry.... 
—  Douttei var. de- 
corata P..... 


MELANOPSIS Douttei var. 


—  fasensis Plry.. ‘147 
—  fasensis var. 
cristata P.... 148- 
—  fasensis var. 
Minor E---.- 148: 
—  fasensis var. 
zebrina P.... 148 
—  gracilenta Plry.. 148- 
—  Guiraoi Bgt..... 449 
— hammamensis 
ASS ee 447 
—  lævigata Lk..... 146- 
—  Letourneuxi Bgt. 1453 
—  Letourneuxi var. 
matarrica P... 153: 
—  magnifica Bgt. 
152, 154 
—  magnifica var. 
berkanensis... 153: 
—  magnifica var.se- 
Tina 02e 2. 153: 
— Maresi Kob..... 148. 
— marocana Chemn. 
142, 145- 
— marocan& var. 
ampla P....- 145: 
— m'arocan& var. 
media P..... 146: 
—  Marteli Plry... 145- 
—  mauretanica Bgt. 145- 
— obesa (Gass..... 152 
— Pechaudi Bgt...... 145 


Jævis PP... 


Pages- 


150: 


Douttei var. ma- 


jor Pret 
Douttei var. pe- 
rornata P.... 


edrissiana Plry.… 
excoriata Piry.. 


excoriata var. 
festiva P.... 
excoriata var. 
mMINOT ee 
excoriata var. 


semisulcata P. 144 


ME 
QULEE 


ep. | 
Pages Pages 
MELANOPSIs pleuroplagia Bgt... 151 MYRTEA botanica Hedl.... 221 
— prærosa Kob..... 146 — bractea Hedl.::....: 221 
—.  propheratum Bgt. 142 —  Brazieri SOW....... 221 
—  pseudoferussaci —  circinata A. Ad.... 222 
PIE 2e 146 —  compressa Dall.... 220 
— _ pseudoferussaci —, contraria Dkr...-. 110 
var. major P. 147 —  Ccostata d'Orb.....… 263 
— _ pseudoferussaci r— CLIS TOITS ere 224 
var. minor P. 146 —  decussata A Ad... 222 
— \ Ricardi Plry.... 140 —  delicatula A. Ad... 222 
—  Ricardi var. ma- — desiderata Sm:-...229 


—  scalaris Bgt..... 140 — fimbriatula A. Ad.. 222 
—  scalaris Gass... 147 —  gibba A. Ad.. 222, 284 


| 
NO Peur 141 —  fabula Rve.... 98, 220 
—  Seignettei Bgt... 148 —_—  JameNATAPA ENT. 2200029 


—  sevillensis Grat. 152 —  Layardi À: Ad..... 222 
—  subscalaris Bgt. 147 — lens Verr.et Sm... 220 
—  torquilla Plry.. 149 —  lenticula Rve....... 489 
—  vespertina Bgt.. 148 — Mayi Gat. et Gab... 2241 
—  vespertina var. —  muricata Spgir..... 182 

major Plry... 148 —  obesula A. Ad...... 222 
— vespertina var. — NOCNLACEA M RVE 185 


Seignettei Bgt. 148 
— Wagneri Roth... 144 


— “plicatula”A""Ad:....1222 
—  pristiphora Dall et 


MELARAPHE neritoides L... 49 SDS ME re nee 220 
MERETRIX chione L... 61, 319 —  reticulata A. Ad.... 222 
NITUTHAN (On) cc eee et rer 119 —  sagrinata Dall..... 220 
—  Childreni Gr. 119, 120 : —=: SCA A TKS EN 183 
—  Cuvieri Bayan...... 122 — seminula Gld...... 211 
—, floridana Conr…..... #93 —  spinifera Mtg...... 217 
—  mirabilis Dkr...... 122 —  Strangei A. Ad..... 186 ‘ 
—  Voorhævei Desh.... 14922 —  transversa Sm...... 221 
—  Xantusi Dall....... 120 —  venusta Phil....... 186 
NETTESREANN Cr) EE 336, 860 MYSIA (CS) PRE ARE EE 339 
MopioLa adriatica LKk..... 60 —  abbreviata Gld..... 339 
—  adriatica var. radia- —  Adamsi Ang....... 355 
tr HANlE ere. 60 | * — americana Conr.... 387 4 
— barbata L......... 60 —  americana Mor..... 3817 4 
— "OV TOR EEE 380 — apicalis Phil.:..... 363 n 
—  sinuata Calc....... 380 —  brasiliensis Mitt.... 860 : 
MODIOLARIA discors L..... 60 —  cælata Rve........ 310 à 
MOERELLA donacina L..... 69 —  carolinensis Conr... 362 è 
MONTACUTA bidentata Mig. 61 —  cornea Rve........ 374 ‘ 


i 
MURICODRUPA (nov.Gen.) 128 —  Cumingi Hanl...... 383 ÿ 
MYLLITA Deshayesi Réel... 75 —  diaphana Gmel.... 371 1 
MYATEA UCI NE PERRET 216 —  dolabrata Gld...... 339 Ë | 


#. 
ÿ 

Nr 
# 
NI 


MysiA figlina Gld........ 
globularis Lk...... 
globulosa A. Ad.... 
LE LEA D 45 TI D VS SEEN 
inconspicua Phil... 
CU rGIA EEE... 
indie Desh.......0 
jacksoniensis Ang.. 
janeirensis Rve.... 
lupina Broce....... 


neozelanica Hutt... 
nitens Rve 7... 
nueleiformis Wagn. 
obliqua Gld........ 
oblonga SOW....... 
pelluecida Heilp.... 
DOSEA RÉCLR Re Re Ne e 
rotundata Mtg..... 
semiaspera Phil... 
sericata Ad. et Rve. 
sphæricula Desh... 
subglobosa C. B. Ad. 
trigonula Br....... 
tumida H. Ad. 
tumida ‘Conr...... 
tumMida NUL. 5010 
venezuelensi 
UNTALHOPR 
undata each... 
DISTANT ESS 
zelandica Gr...... 
MYTILUS, edulis L........ 
edulis var. gallo- 
provincialis LX. 
edulis var. unci- 
nata B. D. D... 
galloprovineialis 
LKk. 60, 
Nassa incrassata Strôm.. 
incrassata var. fas- 
ciata Monts..... 


n 
= 
C3 
à 


CAUS CEA TION AN 
—  jncrassata var. lu- 
teseens SC... ..:. 


Montagui Leach. 335, 


Pagas 

NassaA incrassata var. mi- 
nor,B. D. D.....; 45 

—  incrassata var. ro- 
sacea Risso...... 45 
— pygmæa Lk........ 45 
—  reticulata L........ 45 

—  reticulata var. ma- 
millata Risso...., 45 

—  reticulata var. niti- 
HAT AREA. 45 
—  varicosa Turt.:.... 45 
NATICA Ccatena Da C..:... 52 
— heros Say......... 53 
—  lactea Guïld....... 53 
— M MATUILIANE. Sr 7 53 
—MNtIAAMDON: 2.1. 52 

—  nitida var. Alderi 
ROLDS IE URI 52 
INATICINAU(SECT-)Ner Re 53 
NEOLEPTON Clarckiæ Cl... 61 
NEORAPANA (nov. Subg.). 128 
NEPOTILLA (nov. Gen.)... 124 
NERITINA djedida Plry.... 155 
—  guadianensis Mor. 155 
— _ jordanica Sow... 155 
— 0 MALE PITV EE MO 
—  numidica Récl.... 156 
—  valentina Graëlls. 455 
NERITOIDES obtusata L..... 49 
NoEMmiA dolioliformis Jeffr. 54 
NUCULA nucleus (L........ 61 

—  nucleus var. radia- 
ta Fete 61 
OCINEBRA aciculata LKk.... 46 
—  erinaceus L....... 49 

—- erinaceus var. Can- 
dida Dautz...... 46 

— erinaceus var. Cin- 
gulifera Lk..... 46 

—  erinaceus var. fas- 
Ciata Dautz. 46 

—  erinaceus var, fus- 
Car DAUEZ SE 46 

— erinaceus var: ma- 
46 


jor Dautz. n. var. 


OGINEBRA erinaceus var. fa- 
rent k.. Lee 
OCINEBRINA aciculata Lk.…. 
Ocropus octopodia L... 
ODposTomia albella Lov... 
— decussata Mig... 
—  plicata Mtg...... 
‘ rissoides Han!... 
=" TUrrITA- HAN. 00 
UND t I AITEEE 
OLEACINA chiriquiensis Da 


— Underwoodi Prest. 
ONoBa striata J. Ad...... 


ORBICUBUS GA) MEME EEE 
ORCULA doliolum Brug.... 
—  scyphus Friv..... 
—  tingitana Plry.... 
D'AMANDE eue 
OSTREAMETUSANEEESEERTEE 


OTALA atomaria Schum... 
OBINAVOTIS A TUNER EE EN TE 
OXYPERAS solida L....... 
subtrunecata Da C. 
PANDORA inæquivalis L.... 
PARVICARDIUM exiguum 
Gmel.... 
nodosum Turt.. 
PARVILUCINA (S.-Gr.)...... 
approximata Dall. 
crenella Dall.... 
erenulata Conr. 
210, 
multilineata T. et 


—  tenuisculpta Cpr. 
172, 

PATELLA depres.a Penn... 
depressa var. athle- 
CA BEN ET RE 
depressa var. ochra- 
CeAIDMEMID EEE" 
intermedia Jeffr.... 
vulgata L..... 98, 


— 424 — 


Pages 


319 


LA 
Pages 
PATELLA vulgata var. com- 
munis Brown.... 58 
—  vulgata var. coni- 
CAIBTOWN 4.7 58 
—  vulgata var. elevata 
JR ET RE 08 
— vulgata var. hypsi- 
Jotera Loc...... 58 
— Vulgata var. picta 
JOLIE mie ane 58 
—  vulgata var. secer- 
nénüa ‘Dau!tz..... 28 
PECTEN maximus L....... 99 
PECTUNCULUS glycymeris L. 60 
— jagon Adans. 
234, 246 
—— subfuscus List. 194 
— subluteus List. 173 
— tenuis List... 340 
PERINGIA ulvæ Penn...... 52 
PERSEPHONA lilacina Reel. 51 
PETRICOLA carditoides 
CONTI MOB 
—  robusta Sow..... 381 
PHACOIDES (CG) nt 169 
—  Adansoni d'Orb... 203 
—  æquizonatus St... 191 
—  àamiantus Dall.... 2416 
— . annulatus Rve... 191 
—  approximatus Dali. 211 
—1 ArSENIeUS RVE 0176 
—  aurantius Desh.. 201 
—  bermudensis Dall. 189 
—  bicornis Rve..... 181 
—  blakeanus Bush.. 191 
—  borealis L... 99, 
194, 261 
—  californicus Conr. 187 
—  cancellaris Phil.. 2415 
—  Childreni Gr..... 121 
—  crene]lla Dall..... 210 
—  crenulatus Dall. 
240, 220 
— LDdJliMERe eee 209 
—  Dautzenbergi La- 
MY D: SDi es MU 


— À 
Pages 
PHacoines dentifer Jon.. 179 
—  despectus Sm...: 204 
—  emarginatus Barth. 181 
— eucosmia Dall... 211 
—  fenestratus Hds.. 185 
—  Fieldingi H. Ad... 208 
—  filosus St........ 189 
—  floridanus Conr.. 93 
— Gaïini Lamyn.sp. 192 
—  gemma Rve...... 181 
—  heroicus Dall.... 191 
—  jamiaicensis Spglr. 173 
—  Jamellatus Sm... 191 
—  Lamothei Dautz.. 215 
— lamprus Dall. 202, 208 
= Jenticula GId..:. 189 
—  leucocyma Dall.. 205 
—  lingualis Cpr.... 207 
—  mazatlanicus Cpr. 202 
—  muricatus Spglr.. 182 
— nassula Conr..... 184 
—  Nuttali Conr..... 185 
— Nuttali var. cen- 
. trifugus Dall.. 186 
—  pectinatus Gmel.. 174 
— _ pensylvanicus L. 
92:14981 371 
— … pisum Rve...... 212 
—  prolongatus Cpr.…. 207 
—  pulchellus Lge... 214 
—  radians Conr.... 188 
—  Richtofeni Gabb. 
202, 208 
— rugosus Hedl.... 213 
—  Semperianus Iss. 211 
—  sombrerensis Dall. 202 
—  sperabilis Hedl... 214 
—  sulcatus*“LKk..... 177 
—  tellinoides Rve.….. 95 
—  tenuisculptus Cpr. 211 
—  trisulcatus (Conr. 
—  trisulcatus var. 
blandus Dall... 206 
—  Tuomeyi Dall.... 263 
— undatus Cpr..... 205 
—  validus Sm....... 209 


Pages 
PHaAcoiDEs venustus Phil.. 186 
—  vestitus Dautz. «et 
HISCU ARC AA EE 198 
—  Xantusi Dall..... 120 
PHARUS legumen 11... 66 
PHASIANELLA picta Da C... 54 
=: DRLUS I RS 54 
— pullus var. albi- 
na Monts..... 56 
—- pullus var. bico- 
INT AB D'AIDE 26 
— pullus var. flam- 
mea v. Sal... 96 
== pullus var. mille- 
punctata Monts. 56 
— pullus var.oblon- 
ga. Jette cel. 59 
= pullus var. pal- 
lida Dautz. n. 
VAR. ue 56 
— pullus var. picta 
DAC SRE 99 
— pullus var. pul- 
chella Recl.….. 99 
PHILINE apertaL......... 44 
—  catena Mig........ 44 
PHILIS GRR A 291 
—  Cumingi P. Fisch... 291 
PHLYCTIDERMA (G.) ...... 337 
— cælata Rve.... 370 
— japonica Pils... 371 
— notata D. et S.. 369 
— platensis Dall.. 368 
— punctulata Lea. 369 
— puncturella Dall 369 
— semiaspera Phil. 
331, 366 
—— semireticulata 
die” 368 
—- semirugosa Dall. 369 
PHoLas dactylus L....... 68 
Paysa acuta Drap....... 139 
=" “souaniCd Pal... 139 
—  subopaca Lk....... 139 
PLEUROLUCINA (Sect.). 172, 205 


Lho6 


Pages 
PLEUROLUCINA Îleucocym& 
Dal]. 172, 206 
— undata Cpr.... 205 
POLINICES (Sect.) ........ 53 
POoLYcERA quadrilineata 
MUST 43 
POoLYTROPA lapillus L..... 46 
POMATIELLA melanostomai 
Drap rer er 38 
— melanostoma var. 
albina Plry... 38 
POMPHOLIGINA (Sect.)...... 267 
— gibba Gr. 267, 284 
PONDORBIS (nov. Gen.).. 226 
PoromyA subtrigona Jeffr. 313 
PROPEBELA (nov.\Gen.).. 128 
PROVEXILLUM (nov. Gen. 124 
PsaAMMoBra rotundata Mtg.… 340 
PSAMMOCOLA depressa Penn. 
PSEUDAMNICOLA Dupotetia- 
na Forb.... 140 
— similis Drap. 140 
. PSEUDOMILTHA (G.) ...... 92 
— corrugata Desh. 95 
— floridana Conr. 95 
x — gigantea Desh. 92 
— Philippinarum 
Hans eee 95 
— tellinoides Rve. 95 
P'EYCHINA (GLEN 290 
—  biplicata Phil.... 292 
PULLASTRA aurea Gmel.... 64 
— pullastra Mig... 63 
Pupa amblya Bgt......... 134 
—  ectina Bgt.......... 134 
—  granum Drap....... 134 
PURPURA lapillus L........ 46 
—  lapillus var. auran- 
ti DaUtz AE 46 
—  lapillus var. bizo- 
palis Lks. 10 47 
—  lapillus var. cæru- 
lescens Dautz n. 
VAL AMONT 47 
—  Jlapillus var. casta- 
DEAN AE 47 


Pages: 
PURPURA lapillus var. citrina 

Dautz n. var..... 4T 
—  lapillus var. celtica 

LOC: Rte 46. 
—  lapillus var. filosa 

GORE AT 47 
—  lapillus var. fulva 

Ja Lit FRERE RACE me: 46- 
—  Jlapillus var. imbri- £ 

CALAIL KE UNSE Se ra CE Os 
—  lapillus var. lactea 

ID ENTER 46 
— lapillus var. lineo- 

lata Dautz....... 4T 
—  lapillus var. mixta 

Dautz. n. var..... 47 
—  lapillus var mono- 

zonalis Dautz. n. 

Var. set nesrauss 47 
PYRENEOLA (nov. Gen.).. 128: 
PYRGULINA interstincta Mtg. 54 

—  interstincta var. 

terebellum Phil.. 54. 

—  spiralis Mtg..... 54. 
PyTHINA Deshayesiana Hds. 75: 
RAETOMYA (nov. Gen.)... 231 
RAPHITOMA attenuatum Mtg. 44 
—  nebula Mtg........ 44 
—  striolatum Phil. 44 
RETUSA obtusa Mtg....... 43: 
—  truncatula Brug... 43: 
RISSoA carinata Da C.... 51 
—  cingillus Mtg...... 51 
—  costata J. Ad....... 51 
—  fulgida J. Ad...... 51 
—  Guerini Recl....... 51 
— ‘Guerini var. albina 
Det D See. 51 
—  labiosa Mtg........ 50! 
—  labiosa var. fusca . 
Dauize-- mere 51 
—  labiosa var. pallida 
Dautz 22" 51 
— Jlactea Mich........ 51 
— lilacina Recl....... 51 


û 
* 


NP TAC PAT) AP ORGUE 
rs D AVE ph LAS 


— À 
Pages 
RissoaA lilacina var. minor 
Da ze ME à. 01 
—  lilacina var. pallida 
DÉNrAMUe OPERR 51 
—. membranacea Ad... 90 
— parva DalG,::.:... o1 
—. parva var. fuscata 
BL AREA 1 
—  parva var. interrup- 
RAA AMP, 51 
—  semistriata Mtg.... o1 
——10S Tab eA SALE. o1 
Rossia macrosoma D. Ch: 42 
RUMINA decollata L.. 135, 319 
—  decollata var. saha- 

LEE ND SIP PS CIE 139 
SCABRELLA (nov. Gen.)…. 124 
ScAccxiaA elliptica Se...... 715 

—  orbicularis Wd... 318 
— ovata Phil........ 314 
SCALARIA Ccommunis ILK... 93 
SCHIZOTHÆRUS grandis Verr. 303 
SciNTiILLA lutea LK....... 75 
— pisum SOW...... 75 
SCROBICULARIA Cottardi 
Payr.103, 343 
— plana Da C. 70, 196 
. SEMELE proficua Pult..... 261 
SEMIMOPALIA (nov.Subg.) 391 
SEPIA officinalis L........ 42 
SeTrAUfuleida Je Ad... .: 52 
SKENEIA planorbis Fabr…... 50 
SOLEN marginatus Penn... 67 
SOLENOCURTUS scopula Turt. 66 
SPHÆRELLA (S.-G) ....... 331 
A MN EUDVEx a Conr.. 1: 2331 
—  tumida Conr.... 356 
* —  turgida Conr.... 338 
— Verrilli Dall.. ... 3317 
SPHENIA Binghami Turt... 67 
STEROMPHALUS cinerarius L. 56 
— umbilicalis Da C. 56 
STOMACOSMETHIS (nov. 
SD) MAR ne eme 320 
STRIGILLA divaricata L.... 280 
—  pisiformis L. 74,244, 282 


Pages 
SUCCINEA amphibia Drpd.. 137 
—  Pfeifferi Rssml... 137 
—. Aingitana Plry.... 131 
SYNDESMYA alba Wd. 70,103, 343 
SYNTAGMA (nov. Gen.)... 128 : 
TALOPENA (nov. Gen.)... 128 
TAPES aureus Gmiel.. #64, 295 
— aureus var. albida 


DÉTUARAS Dern Ut 64 
—  aureus var. fulva 
Dautz. n. var. .…. 64 
— ‘aureus var. maljor 
DIAMANT RRE 64 
—  aureus var. partbtita 
D'AUTARMAUIMRIMNNEE 64 


—  aureus var. semi- 
partita Dautz. n. 


—  aureus var. simu- 
lans Dautz. n. var. 
— _ decussatus [L...... 69 
—  decussatus var. al- 
Did an BAD Dre 65 
—  decussatus var. lu- 
tea Dautz. n. var. 65 
—  decussatus var. ra- 
PACHATANBMDAD EN 8h05) 
—  decussaitus var. va- 
rians B. D. D..... 65 
— pullastra Mtg... 63, 295 
—  pullastra var. albida 


—  pullastra var. cate- 
nata B° D; Di... 64 
—  pullastra var. dis- 
similis Dautz. n. 


A DRE Nc 10 0 64 
—  pullastra var. lutea 
LOGS TRE ET 63 
— . pullastra var. lyrata 
LOCALE RIRE. 6% 


—  pullastra var. ma- 
culosa Dautz. n. 


VALLE SUCER ON. 63 
—  pullastra var. perfo- 
rANnS AMIE", #10 20 63 


— 42 
Pages ! 
TaPEs pullastra var. viola- 
CealOCr TARA ECE 63 
—  rhombhoides Penn... 62 
— rhomboides var. al- 
DidaLoe Mr 62 
—  rhombhoides var. elon- 
Sala JC R re 62 
—  rhomboides var. ful- 
MÉMOIRES Gb ere 62 
—  rhomboides var. mar- 
morata (Loc. ..... 63 
—  rhomboides var. ra- 
diata TOC AL NS 62 
—  rhomboides var. ro- 
seotincta Dautz. n. 
VAS ES MIE MENT: 63 
—  rhomboides var. sar- 
niensis Turt..... 62 | 
—  rhombhoides var. se- | 
miferruginea | 
Dalutz. n.var.” …. 63 
DARAS CD MA RA ER NRRR 339 
— antiqu'atus Risso..... 835 
TELLIDORA BurnetiBr.etS. 75 
—  cristata Récl..... 7 (5) 
TELLINA balaustina L..... 74 
—r baMMionE ee ann HE) 
—  Brazieri Sow...... 221 
—— Card PP NT 109 
mr WONIIArEN GRECE MEN) 
—  chrysostoma Meusch. 
; 8410086 
—  CUNÉSARSDEIrEEEEE 378 
— -dentata Wd........ 275 
— CE ILATIAUENEEREee 73 
— digitaria Poli...... 280 
—  divaricata Chemin... 267 
—  divaricata L.. 267, 280 
— - HONACITANERRE 69 
—MelDECANSC AREA 75 
—1 Tabula Gron 69 
—  flexuoisa Mtg. (290, 292 
— .(Libbosa Costa... 89 
— imbricata Chemn.... 182 
—  lactea LL... 104, -345 
Et ACL ENION EEE 103 | 


TELLINA lactea Poli. 90, 
muricata Spglr..... 
pectinata Gmel. 
1169, 173, 
pellucida Br.:...:.. 


—  pisiformis L... ‘74, 
NRA ENTIER ER 
—  réticulata L..:..... 
— reticulata Poli. 259, 
— rotundata Mig... 
—  scabra Chemn. 173, 

1519: 
— : solidula LE... ..:.. 
M SqUAlT PUIL "FE 


TELLINULA squalida Pult.. 
TERETIANAX (nov. Gen). 
TEUTHIDISCUS (nov. 
SUDR) PE LE NE Re: 
THEBA obstructa Fér...... 
THRACIA distorta Mibg..... 
papyracea Poli..... 
THYASIRA (G.) 289, 
albigena Jeffr.... 
barbarensis Dall. 
bisecta Conr..... 
Bongraini Lamy... 


e—+ 


conia Dall et Smp. 
croulinensis Jeffr. 
eroulinensis var. 


altus Verr. et B! 


cycladia Wd..... 
cycladia var. or- 
bicularis Wd... 
cygnus Dall..... 
elliptica V. et B.. 
‘equalis V. et B... 
eumyaria Sars... 
‘excavata Dall.... 
falklandica 5m... 
ferruginosa Forb. 
flexuosa Mtg. 65, 
99, 292, 
fuegiensis Dall... 
globosa Lge..... 
Gouldi Phil...... 


brevis V. et B.... 


Pages 


100 
182 


175 
196. 
283 
194 

260 
261 

340 


183 
SL, 
69: 
69 
128 


12% 

12 
295 

70 
290 
315 
295: 
299 
299 
314 
305 
306 


307 
313 


313 
300 
314 
299 
310 
302 
300 
307 


294 
300 

19 
298 


ET: pos 
pages | Pages 
TuvasimaA grandis Verr.... 302 VAN ACER 26 
—  ‘granulosa Jeffr... 304 TINGITANA Minettei var. 
— hyalina Beck....- 298 | TOTAR 276 ess 26 
— inæqualis V.ret B. 314 —  Minettei var. mi- 
— - insignis V. et B... 1297 DOTE AUS 26 
—  ‘lactea Poli...... 401 —  Mineïttei var. zo- 
—  magellanica Dall. 300 nata P...::... 26 
— marionensis Sm.. 300 —  orientalis Plry... 31 
—: obesa Verr. 301, 304 —  Pauli Dautz..... Sal 
—  ‘otagoensis Sut... ‘295 | —  slessica Plry.... 30 
— . ovoidea Dall..... 298 —  tingitana P'al..... 30 
—  ovum Rve....... 80 — tingitana var. glo- 
— + wplana Vhet B...: 297 DAl0S ARMES 30 
—  plicata Verr..... 298 —. tingitbana var. in- 
—  prgmæa V.et B. 315 terrupta P.... 30 
—  rotunda Jeffr.... 296 —  tingibtana var. ma- 
— x Sarsi Phil Rs 296 ; 1OP- EE 30 
—  simplex V.etB... 315 —  tingitana var. mi- 
—  subovata Jeffr... 312 nor P........ 30 
—.succisa Jeffr... 2315 —  tingibana var. pul- 
—  tomeana Dall.... 302 Tata BE Ps 30 
—  Htortuosa Jeffr.... 311 —  tingitara var. 
—  tricarimata Dall..: 302 punctulata P… 30 
—  trisinuata d'Orb. TORNATINA obtusa Mitg.... 43 
296, 304 —  truncatula Brug…. 43 
THVYATIRAMNC) 2 2 99, 169 TRACHYDERMON cCinereus L. 58 
— radula Mtg...... 195 |: TRAGULA fenestrata Forb.. 54 
— :‘spuria Gmel..... 195 | TRIVIA arctica Sol... 1... 48 
TIMOCLEA ovata-Penn..... 62 | —  Cosmoi Dautz.n.sp. 8330 
TINGITANA (Sect.)-......: 95 !; TROCHOCOCHLEA lineata Da 
es anoceurensis Plry. oi | CLNSA EME ER ERIR AUTRES 57 
—  bessabisana Plry…. 29 TRUNCATELLA subeylindrica 
sr bessabisana var. | Éshr RCER RTRASS 2 03932 
angulosa P... 30 = subcylindrica 
— bessabisana var. | var. sublævigata (R..... 52 
concolor P.... 30 TURBELLA parva Da C.. 51 
—  gharbiana Plry... 26 TURBINELLA pirum Gmel. 332 
—  gharbiana var. ma- = T'APA Len 332 
TOP Et à 27 TURBO marocanus Chemn. 22 
—  Mangini Piry... 28 TURBONILLA lactea L...... 54 
—  Minettei Pilry.... 25 —.. rufa Phil...... 54 
—: Minettei var: cris- UNGULINA CHAT 1 
LArIAN PE 26 — _alfredensis Bartsch. 381 
— Minettci var. de- — ‘alba Rang........ 380 
pressatiPs".. 26 —,. cornea Rve...... 314 
—  Minetteïi var. ela- —  cuneata Spglr..... 379 


_— 43Ù — 


Pages 

UNGULINA Jluticola Mal.... 381 
— oblonga ILk. 31%, 3179 
—  Rengii Duv....... 381 
1 Urubra Daud 1317," 319 
—  tranisvensa ILk.... 879 


Uno Durieui Desh....... 156 
lors... Ton 
—  Marteli Plry........ 196 
—  rhomboideus Schr... 157 
— umbonatus Rm....: 197 
VALLICAULIS (nov. Subg.) 227 
NVATIGINARTIANG) MR SERRES 284 

-— induta Hedl.... 8 


285 

— luzonica Sm.... (284 
——- Moseleyi Sm... 28 

VENTRICOLA verrucosa (L... 62 


VENUS albida Ren:. :...... 194 | 
—  phurea' Gmlel........ 64 
—  bisecta Conr.…....... 299 
—. borealis L......... 194 


— Busschaerdi Req... 1219 
—  circinnata Brocc.... 49! 
—  diaphiana Gmel. 338, 871 


— Dombeyi Lk....:.. 243 
—LDUMINYIMRE. 0 2419 
— ‘burnea Grniel...... 246 


— ‘edentula Brocc..... 89 
— ledentula (Chemn.…... 86 
—"edentulant."77,078, 0081 


—  Jascialba DaiC...... 219 
— fimbriata IL... 285; 286 
—  fusca Gmel...:.... 65 


— globosa Forsk. 104, 845 
—MINOTUSIAUA EN RANMOUE 
—  jamaicensis Spgir. 
1694178 ATH AMIS 
— lupinus Brocc. 340, 342 
—".orbicularis D2"233,. 235 


— orbiculata Mtg.!... 246 
— orbiculata Nyst.... pa" 
mn OM BTAMP ENNEMIS A 62 
—— pensylvanica T1". 4198 


= DUNCLATA LME 2 01 MD ZE 
— Sinuosa Dofh. 292, 

— Sinuosa Penn...... 295 
M Spiniler a MIE 022146 


VENUS spuria Gmel.. 99 
—. figerina L:2285, 
UNI PeENT 7101 
NON ERLUCOSA Men EE 

VERTICORDIA orbiculata Seg. 

VESICOMYA pilula Dall.... 

VOLUTA aurantia Lk...... 


VOLVARIA amyd1ozona Melv. 


—  Decaryi Bav. n. sp. 
XEROLEUCA Brulardi Plry.. 
.—  Brulardi var. Cla- 
MEAPIrY Pets 

—  Brulardi var. Ber- 
geroni PIry... 

—  mograbina Mor... 


XEROPHILA anflousiana Plry. 


nn NE OENNEEULII eee 
—.  arabophila Piry.. 
— bogudiana Plry..* 
ne CARCITA PORTO... 
—  conspureata Drpd. 
— Cottyi Mor. 

—  Debackeriana 


_— dISSIMIISAPINYeEE 
—  edrissiana Plry.. 
—  eremophila Boiss. 
—— MEUMEUSMEONVE..- 
—  euphor@lla Pech. 
— euphorcella var. 

menzeliana 

Al EN CRT AO TARE 
—  finitima Mior..... 
—  globuloidea Terv. 
—  guerciflana Plry. 
— . Heynemanni Kob. 
—  MINVETS AMEN 0 
— Lecontrei Plry... 
— MLEMOINEIMDEDE-E 
—.  Marteli Plry.... 
— . mauretanica Bet. 
— . mendicula Plry.…. 
—.. meradana-Piry.. 
—  meésquiniana Plry. 


12 


12 


— . muluchaentsis Plry. 


“AFS 


TP à 
bit 


— 431 — 


Pages 

XEROPHILA pisana Müll.. 8 
—  polytrychia Anc.. 12 

—  psara Bgt....... 12 
—  sphærita Htm.... 13 


—  takandoutianaPlr. 12 


XEROPHILA Thomsoni Pfr. 
— _Znassenensis Plry. 
15, 

ZONITES candidissimus Dr. 


DATES DE PUBLICATION DES FASCICULES DU TOME LXV 


N° 4, 


pages 327 à 431, planche VI, paru le 20 octobre 1921. 


Pages 
12 


18 
d 


N° 2, pages 131 à 232, planches IV et V, paru le 20 novembre 1920. 
N° 3, pages 233 à 326, paru le 20 juin 1924. 
N° 4, pages 327 à 431, planche VI, paru le 20 octobre 1921. 


La Directrice-Gérante : Mr° H. FISCHER. 


Journäl de Conchyliologie 1920 


A.Bénard, Lith. 


Imp.L.Lafontane_Paris 


2. Oleacina (Glandina) Foucheri Dautzenberg (x 2) 
4,5. Trivia Cosmoi Dautzenberg (X 2) 

Conus ventricosus Gm. var mediterranea Hw, monstr.senestre. 
8. Cypræa annulus Lmonstr. 


Je 
Sd 
6. 
Fe 
MIO + Larabicd lmMmonstr. 


PENDANT L'AGE DÙ RENNE 4 
A RU ee Fr 


Un fort volume in-4° de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrait S 
hors texte et 100 planches hors lexte en couleur dessinées par M. JAPIÉLOY. sa 


Edité chez MASSON et Gi°, 120, boulevard Saint-Germain, Paris 


Fi Prix : 100 francs 


Le nom d'Edouard Piette est univers ellement connu par les fouilles métho-,. 
Fr. diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les 
AE grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et 
les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui 
au Musée ‘de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique 
inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes ldont l’Art pendant 
Lbâge du Renne est en quelque sorte la préface. 

L'introduction ‘de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite 
l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, 
ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde- 
cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- 
tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. 
La morc a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait eonsacrer à Ja 
description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l’Art. C’est 
pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un 
court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art À 
puhliés précédemment par lui dans l’Anthropologie, Ce texte est complété par 
des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi- 
N tions d'âge «et de gisement de chaque objet. 

ù - … L'histoire de l’art préhistorique est ‘des plus captivantes : l’auteur a pu 
:: :  reconstitner ayec certitude l’évolution de la sculpture et de da gravure pen- 
dant la longue durée de l’age de la pierre; il a montré que la sculpture, plus 
: confonme \à da nature, s’est épanouie jusqu’à un état surprenant de perfection 


dès les temps les plus reculés de l’humanité; le bas-relief, plus conventionnel { 
est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des 
d reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette; 
" toute la filiation, a produit de réels chefis-d’œuvre dont la belle expression fait 
songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son 
déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines . % 
Edouard Piette à fait figurer dans les belles planches en couleur “dues à 
M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi 
que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en ; 
bois de renne, ides bas-relifs, des gravures sur 0s, des (dessins sur pierre i 
représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des 
représentations d’un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés 
de motifs gravés. 
_ L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus importante qui‘ ait paru 
depuis de longues annéés dans le domaine de Fethnographie préhistorique: 
elle éclaire d’un jour tout nouveau l’histoire primitive de l’Art dont elle nous 
montre la première éclosion sur notre vieux sol national. 


ee eq — ES 


TABLE DES 


CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON 


Description d’une nouvelle espèce d’Oleacina provenant 


du Chiriqui, par Ph DAUTZENBERG:.-:: LENS ME | 
Description d'une nouvelle espèce de Trivia par’ PR 
DAÜTZENBERG.-.:-.... LUN AE D EMEA EC ds US 0 
Cas tératologiques chez quelques Gastéropodes, par Ph. 
DAUTZENBERG 24... tee SEE ANR TPE SE e. 
Révision des Lucinacea vivanis du Muséum d'histoire 
naturelle de Paris (#4 Partie), par Ed. LAMY:.::::-::: 390 À 
Bibhibgraphie.. 2e bn arrete Rene EN PSE 
Revue des Publications périodiques. -....:-.:°2°°7-#1? È 
Nécrologie : 27202 ANNEES eee TRE te FT 
Liste des Auteurs....:.:.:...%. te PR OO CM TENTE RS ; 
Table des matières: ruiner au RADARS EEE ; 
Table par ordre alphabétique... -.::::::-:: 2522: SALE AE 
Dates de publication......::.:.-:-:: FR UR LES ie AE 


Le Journal paraît par trimestre 


PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : 


Pour Paris et pour les départements (recu franco)... 
Pour l'Etranger (Union postale) { id. ne 


Prix du numéro vendu séparément:.........."...#2: 


Prix de l'index des volumes I à XX (recu franco).,..: 
Prix de l’Index des volumes XXI à XL (  2d. ):.--. 


S'adresser : Pa 


. Pour les communications Scientifiques et pour l'abonnement, | 

payable d'avance, à M"° H. FISCHER, directrice du Journal, | 

boulevard Saint-Michel, 54, à Paris (5° arr.). 
Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de 


Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau 
du Journal. 


CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES 


Les correspondances ayant un caractère exclusivement |, 
scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de || 
coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement A: 
sur la couverture. Maximum : 4 lignes. #4 


a ————— 


Imp. Rennaise, 16, rue de Penhoët. Rennes 


# 
£ 


0 lc los lt L5E l'OM ses ES | 
n 1 


PARA ANS AAA Aa 


AAA a AAA 
NAN AAA RAAAAA mn 


AR ENS 


AAAAAARAAA 


A AARA|A 
 — 


ANINIENE 


ANA 


ARR RAR ARR ARARARA 2 


PRAPRARRRA 
a 
PARAPENTE 


{ 


AAA A AAA AAAARPEE An AA à ARRARE 
Fi AA AAA RARE \ AP\ 
A 
k MN 
AAA AR À 


al 
ARABE 


AAA Anna a AR 21 VA ue a 
RARARARAGRRARAARAAAAA AN 


ARR RAP NA 
] a 


à AAA 


ANA